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Communiqué de l'AFPS
Anniversaire meurtrier de l'offensive d'Israël contre Gaza
Paris, le 28 décembre 2009
A qui fera-t-on croire qu'il
s'agit d'une coïncidence ? Samedi 26 décembre au matin, à la
veille du premier anniversaire de son offensive meurtrière
contre Gaza, Israël a tué 6 Palestiniens. Les trois premiers -
Basheer Suleiman M ousa Abu Duhail, Mahmoud Jom'a Ibrahim
al-Sharat'ha, et Hani Salem Ibrahim Abu Ghazal - sont morts,
désarmés, lors d’un tir de missile au nord de la bande de Gaza
près de Beit Hanoun, à proximité de la frontière israélienne.
Les trois autres - Ghassan Abou Cheikh, Raëd Zorghi et Anan
Zorbough, membres des brigades Al-Aqsa pourtant amnistiés - ont
été victimes d’une « exécution ciblée »à Naplouse, en
Cisjordanie.
Les Etats-Unis ont d’ailleurs
demandé des explications au Premier ministre israélien,
s’étonnant que les services de sécurité palestiniens n’aient pas
été informés de l’incursion israélienne en Cisjordanie, et
exprimé leur « préoccupation ».
En réalité, ces assassinats de
sang froid, en violation de toutes les règles du droit
international, confirment le rapport de la commission d’enquête
dirigée par le juge Richard Goldstone : Israël n’hésite pas à
commettre des « crimes de guerre, voire contre l’Humanité » pour
imposer sa loi aux Palestiniens.
Ce texte, l’Assemblée générale
des Nations unies l’a adopté à la majorité ( la France, dans une
complicité coupable, n'a pas participé au vote!), mais Israël
continue à tuer impunément. De même, le conseil des ministres
des Affaires étrangères européens a adopté des conclusions très
sévères envers la politique israélienne, mais le gouvernement
Netanyahou-Lieberman-Barak n’en tient aucun compte.
Pour que la communauté
internationale contraigne enfin Israël à cesser le massacre,
comme le blocus de Gaza et la colonisation en Cisjordanie (des
centaines de nouveaux logements de colons ont été annoncés ce 27
décembre à Jérusalem-Est!), et à des négociations enfin fondées
sur le droit international avec un calendrier contraignant. , il
faut que les opinions se mobilisent, comme elles le font avec
l’actuelle marche pour Gaza , et sanctionnent, avec les
gouvernements, la politique israélienne.
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