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Communiqué de l'AFPS
Siège de Gaza, une catastrophe pas du tout naturelle
Paris, le 22 janvier 2010
Il est possible de mettre un terme à la catastrophe
humanitaire dans la bande de Gaza. Car elle est le fruit non
d’une catastrophe naturelle, mais d’un siège. Un an après son
offensive meurtrière, Israël poursuit ce crime. Il faut que cela
cesse.
Les averses torrentielles n’épargnent pas la bande de Gaza. Dans
la nuit du 18 au 19 janvier, des dizaines de maisons et de
fermes ont été inondées et une douzaine de personnes blessées.
Mais les raisons des effets de la pluie et des orages sur la
population ne sont pas d’ordre climatique. Un an après
l’offensive meurtrière israélienne contre un million et demi de
Gazaouis, qui a fait plus de 1400 morts, des centaines de
milliers de blessés et détruit toutes les infrastructures de ce
minuscule territoire, Israël, en dépit des accusations de crimes
de guerre et de possibles crimes contre l’Humanité formulées par
le rapport du juge Goldstone et adoptées par les Nations unies,
poursuit en toute impunité le siège de la bande de Gaza. Un
siège à la fois inhumain et illégal. Tout manque. L’eau, les
vivres, les médicaments, les vêtements, les chaussures… Rien ne
passe. En particulier les matériaux de construction. Sinon par
les tunnels qui menacent de s’écrouler sous les bombardements
israéliens et d’ensevelir les passeurs. Depuis quelques
semaines, l’Egypte construit aussi un mur d'acier à sa frontière
avec la bande de Gaza qui vise à parachever le siège et à couper
totalement Gaza du reste du monde Un an après l’offensive
israélienne, des milliers de Palestiniens continuent à survivre
dans des tentes ou dans des ruines. Il ne s’agit pas là de
catastrophe naturelle. Mais d’un crime. Il faut y mettre un
terme. Il faut contraindre Israël à mettre un terme à ce siège
illégal.
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