Communiqué
Agir face aux menaces des fascistes
pro-israéliens
AFPS
Lundi 13 mars 2017
L’Association France Palestine
Solidarité (AFPS) vient d’être une
nouvelle fois l’objet d’attaques et de
menaces graves de la part d’un
groupuscule se proclamant « Brigade
juive ». Ces menaces ont été notamment
relayées par les sites de la Ligue de
Défense Juive (LDJ) et de
Coolamnews, site qui se vante de la
mise à sa disposition de moyens de
l’armée israélienne.
Après un
« ultimatum » sommant l’AFPS d’annoncer
sur son site qu’elle mettrait fin à ses
actions Boycott, Désinvestissement,
Sanctions (BDS), les adresses et
téléphones personnels des membres de la
direction de l’AFPS ont été divulgués.
Cela a aussitôt été suivi de menaces
téléphoniques d’agressions physiques
extrêmement violentes contre de nombreux
responsables de notre association,
allant jusqu’à des menaces de mort ou de
viol, et l’usurpation de numéros de
téléphone.
En février 2016, le
gouvernement israélien annonçait, sans
aucune pudeur, qu’il allait mobiliser
des moyens considérables pour
décrédibiliser ou réduire au silence les
personnes qui, partout dans le monde,
dénoncent sa politique. Ces officines
aux méthodes fascistes n’en sont que les
relais.
Nous sommes en fait
face à une nouvelle manifestation de
cette ingérence permanente de l’Etat
d’Israël dans les affaires françaises
que nous avons dénoncée
dans un récent communiqué.
A ce stade, en
dépit de nombreux dépôts de plaintes et
demandes d’intervention, il n’y a eu
aucune réaction des autorités
françaises, sauf des réponses de pure
forme du ministère de l’intérieur
renvoyant à l’autorité judiciaire.
Notons que Facebook
a dû fermer la page de cette prétendue
brigade.
Nous considérons
que la responsabilité des autorités
françaises est directement engagée. Leur
inaction est interprétée comme un
encouragement par des groupes violents
comme la LDJ qu’elles ont laissé
prospérer au lieu de les dissoudre. Leur
choix, unique au monde, de criminaliser
l’appel au boycott dans le seul cas de
l’Etat d’Israël, les déclarations
insupportables du Premier ministre de
l’époque assimilant la critique de la
politique de l’Etat d’Israël à
l’antisémitisme, ont libéré la parole de
fanatiques qui se croient à l’abri de
nos lois.
De telles menaces
ne nous détourneront pas du combat
nécessaire pour la liberté d’expression,
pour le droit et la justice, combat que
nous continuerons à mener par tous les
moyens pacifiques dont l’appel au
Boycott, au Désinvestissement et aux
Sanctions pour imposer le droit.
Face à l’ingérence
insupportable de l’Etat d’Israël qui
cherche à mobiliser de manière violente
des citoyens français contre d’autres
citoyens français, notre combat pour le
droit et la justice, ouvert à toutes les
personnes de conscience quelle que soit
leur origine et leur culture, est aussi
une puissante contribution au « vivre
ensemble » dans notre pays.
Le Bureau national
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