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Communiqué

Résolution 194 : 70 ans de déni du Droit par Israël

AFPS

Mardi 11 décembre 2018

Le 11 décembre 1948, l’Assemblée générale de l’ONU adoptait sa résolution 194. Cette année 1948 avait été marquée le 14 mai par la création de l’État d’Israël et par la destruction de centaines de villages Palestiniens, la confiscation de biens et de terres aux Palestiniens, par des massacres et des exactions à l’encontre de la population palestinienne et par l’exode sous la contrainte de 800 000 Palestiniens qui devenaient alors des réfugiés.

La résolution 194 décidait de permettre aux réfugiés qui le désiraient de retourner dans leurs foyers et de vivre en paix avec leurs voisins et à ceux qui décideraient de ne pas rentrer d’être indemnisés de leurs biens [1].

Soixante-dix ans après le vote, ce sont 6 millions de Palestiniens qui sont toujours des réfugiés. L’État d’Israël refuse toute application de cette résolution et ne veut pas entendre parler de ce droit au retour pour les Palestiniens. A contrario, en 1950, la Knesset votait la Loi du retour qui permet à tout Juif d’immigrer en Israël. Les biens confisqués aux Palestiniens - y compris pour ceux restés vivre dans l’État d’Israël - ne leur ont pas été restitués. Ceux qui n’ont pas été détruits ont été mis à dispositions d’Israéliens juifs.

La question du droit au retour des réfugiés palestiniens est revenue sous les feux de l’actualité depuis le 30 mars suite à la Grande marche du retour initiée par les Palestiniens de la Bande de Gaza et férocement réprimée par l’armée israélienne. La grande majorité d’entre eux sont justement des réfugiés qui attendent toujours, 70 ans après que leur droit au retour leur soit reconnu.

La résolution 194 traitait aussi de Jérusalem [2] et des lieux saints en Palestine. Jérusalem est revenue également en cette année 2018 sous les feux de l’actualité avec la décision de Trump de « reconnaître » Jérusalem comme capitale d’Israël allant précisément contre toutes les résolutions de l’ONU et particulièrement la 194 du 11 décembre 1948. Elle rappelait le statut international de Jérusalem. Dans son article 8 elle prévoyait que Jérusalem « devrait être placée sous le contrôle effectif des Nations unies ». À l’opposé de cette résolution, Israël a occupé Jérusalem Ouest en 1948, Jérusalem-Est en 1967 pour refaire de cette ville fracturée sa capitale.

Ces deux questions, celle de Jérusalem et celle des réfugiés, sont de fait deux questions dont Israël refuse de parler. Ainsi, dans les accords d’Oslo, leur règlement était reporté aux calendes grecques.

Pourquoi bientôt 70 ans après son admission à l’ONU Israël s’octroierait-il le droit de continuer à s’opposer à un droit complètement naturel, celui de revenir chez soi pour les Palestiniens ? Pourquoi continuerait-il en toute quiétude à nier les droits du peuple palestinien inscrits dans la Déclaration universelles des droits de l’Homme comme celui de se déplacer ou d’avoir une nationalité ? Et si la communauté internationale décidait de marquer cette date anniversaire avec des actes forts ?

Au lendemain de l’anniversaire de la Déclaration universelles des droits de l’Homme qui a vu deux défenseurs des droits humains, l’un israélien et l’autre palestinien [3], honorés par la France malgré les pressions inadmissibles de l’État d’Israël et de ses inconditionnels, le respect des droits des Palestiniens est encore et toujours d’actualité.

Le Bureau national
11 décembre 2018

[1http://www.france-palestine.org/La-resolution-194

[2http://www.france-palestine.org/La-resolution-194

[3] Shawan Jabarin, directeur général de Al-Haq et Hagai El-Ad, directeur de B’Tselem. http://www.france-palestine.org/Le-prix-2018-des-droits-humains-de-la-Republique-Francaise-remis-a-deux

 

 

   

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Source : AFPS
http://www.france-palestine.org/...

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