Communiqué du comité « Libérez-les ! »
A justice et mensonges de classe !
Réponses de classe et unité !
Georges Cipriani en 1980 (AFP)
Jeudi 20 août 2009
Enfermé depuis le 21 février 1987, libérable depuis 2005, et
pourtant la Cour d’Appel de Paris vient de refuser
à Georges Cipriani le régime de semi-liberté
que lui avait accordé en première instance le Tribunal
d’Application des Peines de Paris en juin 2007.
Il
aura donc fallu 21 mois et un séjour au Centre National
d’Observation de Fresnes, pour s’entendre dire par une Justice
spéciale, que Georges Cipriani restera encore en prison jusqu’en
2012. Ils ont donc décidé de complètement détruire Georges
Cipriani.
Après
la révocation en 2008 de la semi-liberté accordée à
Jean-Marc Rouillan en 2007, par l’interprétation
éhontée d’un article de presse, par le refus de la demande de
libération de Georges Ibrahim Abdallah, c’est
une nouvelle expression de la violence politique de l’Etat et de
son bras armé de la Justice spéciale qui s’abat sur le camarade
Georges Cipriani. Et nous pourrions ajouter le
camarade corse Ivan Colonna, martyr « désigné
d’office ».
Dans
cette obscurité, une lueur d’espoir après 25 ans dedans, la
libération semi-conditionnelle de Régis Schleicher
qui est prévue pour le 26 août, mais la question qui se pose
désormais : « pour combien de temps ? »
La
violence du capitalisme envers des combattants politiques de par
le monde, démontre une chose, la peur d’un renversement de la
situation dans un moment ou l’idéologie ultralibérale est
partout remise en question.
Nos
camarades ici en France comme l’ensemble de nos camarades
combattants internationalistes « prisonniers de guerre » de
l’impérialisme, du sionisme et du colonialisme, subissent cette
torture morale et physique de l’emprisonnement à perpétuité dans
des conditions déplorables cachées au monde.
Les
dernières péripéties de l’Etat français à l’encontre de la
camarade népalaise Shova Gajurel,
la violence insensée des justices étasunienne, israélienne,
espagnole, italienne… contre Mumia Abu Jamal,
Léonard Pelletier, les 5 cubains,
Amhad Saad’at, les 11000
prisonniers palestiniens et libanais, Salah Hamouri,
les 740 prisonniers basques,
les 19 arrêtés du 12 février… les assassinés et
les éliminés, les torturés et les déportés, les réfugiés et les
Sans-Papiers… confirment que nos gouvernements impérialistes et
colonialistes, et leur complice sioniste ne sont : même en
siégeant à l’ONU, même après avoir signé des Chartes
internationales, même en prônant haut et fort la Démocratie et
la Justice… que des sous-fifres du fascisme, et de la dictature
de classe de l’exploitation impériale-sioniste, des marchés
financiers et des lobbies des industries militaires.
Nos
mobilisations et notre travail de propagande doivent
s’intensifier, nous devons unir nos forces et nos militants dans
des campagnes et des meetings communs d’informations, partout ou
cela est possible, car NOS CAMARADES MERITENT QUE CEUX
QUI SONT ENCORE DEHORS LEURS APPORTENT TOUT LE SOUTIEN ET TOUTE
LA SOLIDARITE.
POUR NOS CAMARADES, UNITE !
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