14 septembre 2006
Conseil « Affaires générales
et relations extérieures » (GAERC). Une mise au point est nécessaire,
les atteintes aux droits humains perpétrées par les deux parties
doivent faire l¹objet d¹enquêtes
Communiqué de presse du
Bureau européen d¹Amnesty
MDE 02/027/2006
Conseil « Affaires générales
et relations extérieures » (GAERC). Une mise au point est nécessaire,
les atteintes aux droits humains perpétrées par les deux parties
doivent faire l¹objet d¹enquêtes
(Bruxelles, le 14
septembre2006) Parallèlement à la publication d¹un rapport présentant
de nombreuses preuves d¹attaques perpétrées par le Hezbollah dans
le nord d¹Israël, Amnesty International appelle une nouvelle fois
les ministres des Affaires étrangères de l¹Union européenne à
ouvrir une enquête approfondie, indépendante et impartiale sur les
violations du
droit international humanitaire commises par les deux parties au
conflit.
Amnesty International
regrette que seules les violations perpétrées par Israël n¹aient
été visées par la résolution adoptée en août par le Conseil
des droits humains des Nations unies relative à l¹ouverture d¹une
enquête, sans que les violations commises par le Hezbollah ne
soient
abordées.
Le rapport rendu public
ce jeudi 14 septembre Israel/Lebanon : Civilians under fire
Hizbullah¹s attacks on northern Israel conclut que les attaques à
la roquette du Hezbollah contre des personnes et des biens civils
constituent des crimes de guerre au regard du droit international.
Ce rapport complète les observations précédentes de l¹organisation
sur les
violations commises par Israël.
« Si l¹Union européenne
veut jouer un rôle significatif et constructif dans ce processus,
elle doit faire pression pour que soit menée une véritable enquête,
objective et portant sur les deux parties au conflit », a déclaré
Dick Oosting, directeur du Bureau européen d¹Amnesty
International.
Dans une lettre adressée
aux ministres des Affaires étrangères, Amnesty International
demande une nouvelle fois instamment à l¹Union européenne de
lancer un appel en faveur de :
*
l¹ouverture d¹une enquête approfondie et impartiale sur les
violations commises par les deux parties ;
*
la mise en place, par le secrétaire général des Nations unies, d¹un
groupe d¹experts indépendants pour mener à bien cette enquête ;
*
la publication des conclusions de cette enquête, ainsi que des
recommandations visant à empêcher de nouvelles violations.
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