Gaza - Centre de la paix
Le centre de la paix
organise un atelier sur le soutien psychologique aux enfants de
Gaza
Ziad Medoukh
Lundi 28 février 2011
Dans le cadre de ses différentes
activités destinées aux jeunes et dont l’objectif est de les
sensibiliser aux principes de la démocratie, de la tolérance,
aux droits de l’homme, à la non-violence et à la paix, le Centre
de la paix de l’université Al-Aqsa de Gaza a organisé dans ses
locaux, le jeudi 24 février 2011, un atelier sur le soutien
psychologique aux enfants de Gaza.
Cet atelier a été animé par
Monsieur Hussam Achour de l’association Génération future, une
association qui œuvre beaucoup pour la jeunesse dans la bande de
Gaza.
Au début de cet atelier, Monsieur
Ziad Medoukh, coordinateur du Centre, a présenté le
conférencier, puis il a expliqué que son Centre essayait de
donner aux représentants des associations de la société civile
de Gaza l’occasion de venir échanger avec les étudiants sur les
différents thèmes liés à ses objectifs. Il a ajouté que les
enfants de Gaza, qui ne vivent pas
comme les autres enfants du monde à cause de l’occupation et du
blocus, ont besoin de l’intérêt tout particulier des
associations de Palestine. Il a précisé que l’objectif de
l’atelier de ce jour était de découvrir et de connaitre les
besoins des enfants sur le plan matériel et psychologique, afin
de les aider à sortir du traumatisme créé par la situation et
les événements.
Monsieur Achour
est ensuite intervenu pendant plus de deux heures. Il a
d’abord présenté son association et ses objectifs ainsi qui se
fait pour les enfants de Gaza : stages, ateliers, sorties,
activités culturelles et artistiques.
Son association a été créée en
2009, deux mois après la fin de l’agression israéliennes contre
la population de Gaza. Des stages et ateliers ont tout de suite
été mis en place : jeux, écriture, dessin, sorties de plein air.
Il a beaucoup insisté sur
l’importance du soutien psychologique et sur la façon de proposé
ce soutien aux enfants gazaouis. Ceux-ci souffrent énormément
des conséquences de la guerre, du blocus et de la situation de
leur pays. Ils sont privés de beaucoup d’avantages : trouver des
stades et des lieux de loisirs, aller à la compagne, visiter des
villages. Sans oublier les difficultés économiques de leurs
familles qui les contraignent à quitter l’école et à travailler
dès leur jeune âge pour venir en aide aux leurs.
Il a donné
maints exemples parmi les moyens de soutien psychologique
proposés, mais les enfants sont traumatisés par la situation, et
malgré ses efforts, beaucoup d’entre eux n’ont pas recours aux
associations, et sont abandonnés à eux-mêmes.
Il a terminé son intervention en
demandant aux jeunes étudiants de venir visiter son association
afin de se rendre compte sur place et d’avoir une idée du
travail accompli par les jeunes auprès des enfants.
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