Gaza - Centre de la paix

Le centre de la paix commence l'année 2011 par une activité sur la liberté d'expression
Ziad Medoukh

Mercredi 26 janvier 2011

Le centre de la paix de l’université Al-Aqsa de Gaza, a commencé l’année 2011, avec une activité très intéressante sur le thème de la liberté d’expression, activité consacrée aux jeunes filles de l’université. Cet atelier qui s’est déroulé le lundi 24 janvier 2011, a été animé par Fidaa Al-Agha, responsable d’une association pour  enfants, à Khan-Younis, au sud de la bande de Gaza.

Monsieur Ziad Medoukh,  coordinateur du Centre de la paix, a inauguré cette rencontre par quelques mots de présentation. Il a spécifié qu’elle entrait dans le cadre de la politique du Centre, qui est de s’ouvrir aux associations qui œuvrent pour la non violence, pour la condition féminine  et les droits de l’homme dans la bande de Gaza. Il a insisté sur l’importance de cette activité qui, a-t-il dit, concerne les jeunes étudiantes. Son objectif est de leur donner l’occasion  de s’exprimer et parler en toute liberté de leur environnement, de leurs problèmes sociaux et de parler en toute liberté, de leur vie, de leur environnement, de leurs problèmes, de leur façon de voir les choses et de les analyser.

Après s’être présentée, Madame Al-Agha, a énuméré les différentes activités de son association qui s’occupe des enfants doués et créatifs au sud de la bande de Gaza. Elle a parlé également du travail associatif en Palestine, travail important et nécessaire, notamment dans la situation actuelle marquée par le blocus et la division.

Pendant plus d’une heure, l’intervenante a évoqué plusieurs thèmes liés au programme de cet atelier, tel que l’expression des opinions politiques et personnelle, ainsi que de la façon dont la loi assure et protège cette liberté d’expression.

Elle a cité beaucoup d’exemples : liberté d’exposer ses idées à la télévision, dans la presse, et dans des réunions publiques.

Puis elle a écouté les étudiantes qui ont parlé librement de leurs expériences dans ce domaine. Elles ont donné  leurs avis sur le  système universitaire, éducatif, politique ou social de leur pays.

Elle a beaucoup échangé avec les 23 étudiantes présentes, sur les différents aspects de ce thème polémique dans une société qui ne donne pas beaucoup de liberté d’expression pour les femmes, notamment et malgré les efforts réalisés, dans les administrations publiques.

Cette nouvelle activité organisée dans notre Centre pour la paix, témoigne de l’importance de travailler et de dialoguer avec les jeunes de la bande de Gaza, ceci dans une démarche culturelle et non violente qui ouvre leur esprits à la réflexion et aux échanges, sans endoctrinement.

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