Avec les associations de soutien aux prisonniers
du peuple palestinien rejoignons les « correspondants-solidaires »
pour envoyer des lettres aux prisonnières palestiniennes.
Pour participer à cette campagne,
contact : women@no-log.org
C’est la première étape d’une campagne plus
large de parrainage de tous les prisonniers palestiniens en Israël.
Commencer par les prisonnières politiques
palestiniennes se justifie par des raisons pratiques, au vu de
leur nombre limité, mais aussi à cause de leurs conditions de détention
particulièrement violentes.
Pour les prisonnières, le courrier marque notre
soutien et notre solidarité envers elles. L’afflux de lettres
aux prisons représente une protestation contre la politique israélienne,
contre les violations des droits des prisonniers et des droits
humains.
Pour parvenir à un envoi important de lettres, il
est proposé de se mettre à plusieurs pour écrire à chaque
prisonnière. Exemple : 4 personnes écrivent à tour de rôle
chaque semaine. Ainsi, la prisonnière reçoit 4 lettres par mois.
Ces 4 personnes peuvent s’entraider et se soutenir dans la durée.
Cette méthode est déjà expérimentée dans le
sud de la France et les « correspondants-solidaires »
concernés en sont satisfaits. D’autres ont choisi d’écrire
à deux à tour de rôle chaque quinzaine.
Les lettres sont à écrire en arabe ou en anglais
de préférence. Mais, plutôt que de laisser passer son tour, il
est préférable d’écrire quelques mots en français,
l’essentiel est de respecter le calendrier.
A propos du contenu des lettres, pour tenir compte
des recommandations d’Addameer et du témoignage d’anciens
prisonniers on peut dire que le courrier devrait :
Apporter
son soutien et sa solidarité dans leurs épreuves.
Parler
de notre vie au quotidien, c’est un peu d’évasion pour elles
et surtout, l’écho d’un peu d’humanité dans leur univers
complètement déshumanisé.
Un
sujet à ne jamais aborder : le conflit israélo-palestinien.
Les lettres leur parviennent-elles ?
Légalement les prisonnières ont le droit de
recevoir du courrier et le droit d’en envoyer. Seulement tout le
courrier passe par la censure. Dans le meilleur des cas, la lettre
mettra 2 mois pour parvenir à sa destinataire et la lettre retour
empruntera le même chemin... Soit, un minimum de 4 mois pour
recevoir une réponse.
Pour nous, même si le courrier ne leur parvenait
pas, il est important d’écrire et de poursuivre un rythme régulier
d’envoi (c’est la raison de notre organisation).
En maintenant un envoi massif de courrier à la
prison, nous exerçons une pression sur les autorités carcérales
et israéliennes (elles seraient trop heureuses que notre
mobilisation s’étiole au bout de quelques mois).
D’autre part, en envoyant des copies de nos
lettres à l’association Addameer, les avocats peuvent dire aux
prisonnières l’importance du courrier qui arrive pour elles.
C’est ce que vient de nous confirmer cette association en nous
disant combien les prisonnières sont contentes de savoir
qu’elles ne sont pas oubliées. On peut envoyer des lettres ou
de simples cartes, des photos....
Pour participer à cette campagne,
contact : women@no-log.org
Pour plus d’information sur les
détenus, vous pouvez visiter les sites Palestiniens suivants :
http://www.addameer.org
http://www.alhaq.org
http://www.pchrgaza.org
Vous pouvez aussi taper des mots clés à partir
des serveurs comme "Nadi al Assir" (Club des
prisonniers)...
Vous pouvez aussi lire le
récit de deux membres de la 107ème mission, acteurs de la
campagne de parrainage