A l’occupation israélienne qui réduit la Palestine à un
territoire en miettes martyrisées, où le peuple palestinien se débat
dans les ruines et le dénuement mais résiste encore, s’ajoutent
maintenant les décisions de boycott du nouveau gouvernement
palestinien par les puissances américaines et européennes.
L’étranglement et la famine que
ces sanctions internationales induisent sont ainsi le parallèle de
la déstructuration de la société, de la vie et du territoire
palestiniens infligée par la présence militaire israélienne en
Palestine.
Au lieu de sanctionner le coupable
-coupable d’occupation, coupable de violations quotidiennes et
multiples du droit, coupable de ne pas prendre en charge la
population du territoire qu’il occupe depuis des décennies-, on
sanctionne la victime, l’occupé.
L’ occupation coloniale a tenté
par tous les moyens à sa disposition de faire plier le peuple occupé.
Elle a aujourd’hui trouvé des complices.
Ceux qui déjà, au lieu d’imposer
le droit, prétextaient l’humanitaire et acceptaient de suppléer
la puissance occupante destructrice -tenue légalement de subvenir
aux besoins du peuple sous occupation- par leur soutien financier et
qui semblaient ainsi cautionner l’occupation.
Ceux qui n’ont pas réclamé de dédommagements
légitimes à l’agresseur quand la violence militaire israélienne
a détruit des projets financés par eux en Palestine.
Mais ont aussi empêché à
plusieurs reprises, pris dans leurs contradictions, des catastrophes
humaines et sanitaires, notamment dans la Bande de Gaza.
Sous prétexte de sanctions contre
un gouvernement démocratiquement élu -que dirions nous donc si,
notre prochaine représentation nationale n’ayant pas la chance de
plaire à telle ou telle nation puissante, la France devait être
boycottée par d’autres Etats ?- qui ne leur plaît pas, ces
puissances occidentales contribuent aujourd’hui à tenter de
mettre à genoux le peuple palestinien.
C’est de l’occupation et de
cette complicité avec elle que les Palestiniens meurent.
Aujourd’hui,
la survie physique immédiate du peuple palestinien est en jeu, et
notre intervention citoyenne s’impose.
NOUS AVONS
BESOIN D’ARGENT POUR CELA.
Nous devons
faire face à l’urgence et, comme d’autres - dont les
prisonniers palestiniens, les réfugiés dans les camps de l’exil
ou les Palestiniens d’Israël, et aussi des organisations
humanitaires-, envoyer en Palestine l’argent
qui permettra à la population civile de survivre aujourd’hui.
Mais cet argent ne peut et ne doit
en aucune manière remplacer le financement institutionnel de la
Palestine. Et notre aide ne doit pas se limiter à empêcher les
corps de mourir.
Il s’agit
d’affirmer haut et fort que sans occupation il n’y aurait aucun
problème de pauvreté ou de pénurie en Palestine. Les enfants ne
mourraient pas, par balles ou par manque de médicaments.
L’aide financière est un
palliatif momentané. Ce qu’il faut obtenir de la communauté
internationale, dans le respect de la dignité et du droit des
peuples, c’est la fin de l’occupation.
C’est imposer à l’occupant le
respect du droit, la justice et donc la paix.
Alors la communauté internationale
aura joué son rôle et assumé ses -lourdes- responsabilités.
Et nous n’aurons plus à lancer
des appels : SOS PALESTINE !
Comme pendant le
mois de mai 2004 où nous avons récolté vos dons solidaires alors
que l’armée israélienne pulvérisait Gaza, notamment dans le
sud, à Rafah, l’argent recueilli sera envoyé à des associations
palestiniennes médicales, agricoles ou de défense des droits
humains (PMRS, PARC ET PCHR en 2004) qui la répartiront dans la
population la plus démunie en Palestine occupée.
Envoyez vos dons solidaires à : AFPS,
21ter rue Voltaire, 75011 Paris
Mention : SOS Palestine.
Par chèque ou par virement AFPS
CCP - La Source - n° 34 521 83 N 033
Association France Palestine Solidarité (AFPS) - 21 ter Rue
Voltaire 75011 Paris - afps@france-palestine.org - http://www.france-palestine.org
- Tél. : 01 43 72 15 79 - Fax. : 01 43 72 07 25
L'Afps, association loi 1901, a pour vocation le soutien au peuple
palestinien notamment dans sa lutte pour la réalisation de ses
droits nationaux. L'Afps agit pour une paix réelle et durable
fondée sur l'application du droit international en lien avec le
peuple palestinien et ses représentants légitimes. L'Afps exige:
- la fin de l'occupation de tous les territoires envahis en 1967 et
le démantèlement de toutes les colonies.
- la création d'un Etat palestinien indépendant souverain et
viable avec Jérusalem-Est pour capitale.
- la reconnaissance du droit au retour des réfugiés conformément
à la résolution 194 votée par l'Assemblée générale de l'ONU.
- la protection internationale du peuple palestinien, et des
sanctions contre Israël (suspension de l'accord d'association Union
Européenne-Israël)...
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