France-Irak
Actualité
Les alliés des Américains en Syrie:
leurs performances honteuses sont
parfaitement explicables (Note de Dmitry
Orlov)
Yevgeny Krutikov
Mardi 6 octobre 2015
L'échec
américain récent pour former et équiper
des forces anti-Assad en Syrie n'est pas
un incident isolé. C'est un symptôme
d'un problème systémique. Cet article,
paru récemment dans la presse russe,
explique pourquoi.
Par Yevgeny Krutikov
(revue de presse : Le Saker francophone
– 29/9/15)*
Le scandale autour de la 30e
Division, mise sur pied et entraînée par
des formateurs américains pour la guerre
contre Assad, et qui s’est immédiatement
rendue au front islamiste al-Nosra dès
que ses membres ont franchi la frontière
turque, résonne maintenant tout autour
de la planète. Il y aura beaucoup de ces
scandales. Ils ont été prédéterminés par
la méthodologie concernant la formation
américaine des alliés, en Syrie, en
Géorgie et en Ukraine.
Rappelons nous que le résultat final
est que le Front al-Nosra (une branche
d’al-Qaïda) a reçu des armes, de
l’équipement et quelques pickups des
États-Unis. Le commandant de la 30e
Division se présente comme un
représentant du Front et indique qu’ils
ont dupé l’armée américaine afin
d’obtenir des armes. Les problèmes à
l’origine de cet événement peuvent être
divisés en trois catégories inégales.
Problèmes
avec les services secrets et la
psychologie
L’image d’un agent de la CIA décidant
qui choisir comme allié au Moyen-Orient
a été indûment exagérée par Hollywood.
Dans la majorité des cas, les agents se
cramponnent à quiconque montre même les
signes les plus superficiels de
fidélité. Si quelqu’un semble utile,
mais ne montre pas assez des signes
requis, alors ils préfèreront acheter sa
loyauté, même si ces partenaires sont
considérés comme peu fiables dans le
temps. Voici en gros, les principes
selon lesquels la coalition anti-Assad a
été assemblée.
Ajoutez à cela que le comportement
des agents de la CIA est très
étroitement réglementé. Chaque
éventualité qui peut se présenter est
consignée dans une instruction écrite,
qu’ils sont tenue de connaître presque
par cœur. Un écart avec des instructions
opérationnelles provoque une sanction
officielle. La liberté d’action d’un tel
dispositif est limitée, et parfois ils
sont tout simplement obligés de répondre
à la lettre aux instructions au lieu de
réagir à la situation. Ce problème
empoisonne de nombreux services de
renseignement, comme ceux des
Américains. En outre, ils sont
construits sur une idéologie et, dans
une moindre mesure, sur des stéréotypes
ethniques. D’une manière générale, tout
enturbanné qui a un aspect authentique
et qui est capable de prononcer de
manière intelligible le mot démocratie a
une chance de recevoir un financement et
des armes. Mais personne n’a de contrôle
sur sa destination ensuite, ni sur celle
des armes. De même, les services de
renseignement soviétiques de l’ère
Brejnev avaient ce problème, sautant sur
tout chef de tribu qui pouvait prononcer
des mots comme Marx et Lénine.
Tout cela est directement lié à
l’affaire décrite. La 30e Division et
Abd al-Tunisi ont démontré
personnellement leur loyauté, ont gagné
la confiance des Américains, ont reçu
des armes et ont disparu avec elles. La
perception stéréotypée et schématique du
monde est une qualité surprenante et
distinctive de la CIA. Bien sûr, cela
résulte de la perte du principal
adversaire, et de la perception du
vainqueur, spécifiquement dans les
domaines idéologiques plutôt qu’au sens
physique de ce mot. La coalition anti-Assad,
assemblée en utilisant une combinaison
de menaces et de vœux pieux, est tombée
en morceaux spécifiquement à cause des
mauvaises instructions et des erreurs
conséquentes faites par la CIA. Il n’est
possible de recueillir et de traiter
correctement des renseignements qu’avec
l’aide de spécialistes exempts de biais
idéologiques dans leur perception du
monde, mais Langley [Siège de la CIA aux
US, Ndt] a un déficit dans ce domaine.
Le système de construction de carrière
mis en place avait déjà tendance à
marginaliser les gens possédant des
façons de penser non standardisées, mais
l’effort de recrutement massif réalisé
sur une base d’anciens Marines a
totalement prédéterminé le nivellement
par le bas de ses capacités d’analyse.
Aussi le scandale autour de la 30e
Division n’est pas le seul et de loin ;
il y aura beaucoup de ces scandales.
L’âge d’or du renseignement américain
s’est perdu dans les collines de
Hollywood.
Problèmes
physiques
La formation américaine offerte aux
soldats de ces douteux alliés est
généralement une source de fierté pour
ceux qui sont formés. Par exemple, Piotr
Porochenko et son gouvernement
deviennent extatiques en parlant des
instructeurs américains et britanniques
qui préparent les militaires ukrainiens
sur la base de Yarov selon un programme
accéléré. Compte tenu du fait qu’ils ne
sont pas fournis en armes sérieuses,
cette formation est finalement la seule
forme d’aide militaire occidentale.
Dans la préparation des Ukrainiens
(et, avant eux, des Géorgiens, des
Croates, des Albanais, et maintenant, en
Syrie, ces types anti-Assad comme la 30e
Division), les Américains comptent sur
la méthode observe et répète. En
réalité, cela ressemble à un
boot camp: course d’obstacles, bases
du maniement des armes, entraînement
physique. Les instructeurs enseignent
également les bases de l’utilisation
d’équipements radio et de cryptage, que
les Ukrainiens n’ont tout simplement
pas. Ils enseignent également comment
transporter les victimes, pour minimiser
les pertes, un sujet que les Ukrainiens
qui ont eu leur baptême du feu dans
l’Est de l’Ukraine connaissent bien, et
sur lequel ils pourraient enseigner aux
Américains une chose ou deux. Ils
enseignent comment ouvrir les portes
avec un bélier, mais quelle sorte de
bélier vous attendez-vous à ce qu’un
soldat porte sur un front large de
centaines de kilomètres au milieu d’un
espace ouvert? Ils enseignent comment
vérifier, à l’aide d’un crochet spécial
fixé à une chaîne, si un corps est
piégé, mais tous n’apprennent pas à le
faire efficacement. En tout, le prétendu
programme de rattrapage à Yarov contient
63 exercices répartis en trois cours, de
deux mois chacun. Le résultat : beaucoup
de gros mots et certains cas
d’insubordination.
Ceci n’est pas une formation
militaire. C’est, tout au plus, une
formation de police, mais même dans ce
cas, c’est seulement élémentaire. Les
représentants de l’armée américaine
considèrent leurs étudiants comme des
représentants du tiers monde, qui ont
besoin d’être informés par quel bout de
la mitrailleuse sortent les balles. Par
exemple, les instructeurs à Yarov sont
fâchés par les soldats ukrainiens qui
reviennent du front de l’Est portant
leurs mitrailleuses sans le cran de
sûreté engagé. Cela, selon les
instructeurs, est non professionnel.
Mais beaucoup d’entre eux ont réussi à
survivre précisément en raison de ce
manque de professionnalisme [être
capable d’ouvrir le feu sans clics
d’avertissement].
Tout cela pourrait ressembler à une
farce, mais cela reflète l’essence de la
formation prodiguée au sein de l’armée
américaine et qui est transférée à ses
alliés. L’accent est mis sur les
capacités physiques, la suppression de
l’initiative individuelle,
l’approfondissement de techniques
spécifiques et, bien sûr, le travail
d’équipe. En conséquence, quand un
combattant se retrouve dans une
situation non standard, il reste confus
et ne peut pas appliquer les compétences
d’un problème spécifique sur lequel il a
été formé. Il a été aiguisé pour réagir
à des situations qui sont compatibles,
homogènes et construites
artificiellement.
Rien de tout cela ne fonctionne, que
ce soit en Ukraine ou en Syrie. Les
instructeurs américains n’ont aucune
idée de ce qu’est une guerre frontale,
comment agir dans un combat rapproché,
comment se cacher des salves d’un
système de lance-roquettes multiples.
Ils ne savent même pas comment mettre en
place des positions défensives.
L’expérience irakienne, dont le
Pentagone est si fier, les a formés pour
patrouiller, pour accompagner des
convois, et être des hommes de garnisons
au milieu du désert. Trois décennies
d’abus aléatoires dirigés contre des
adversaires faibles ont habitué l’armée
américaine à compter sur la supériorité
technologique, et elle a perdu une
grande partie des compétences de combat
rapproché. Maintenant, même à Yarov, la
garde nationale et les militaires
ukrainiens refusent d’obéir à des
instructeurs, qu’ils voient comme des
débutants complets.
Le Pentagone n’a pas remarqué le
moment où pulvériser des adversaires
démoralisés sans défense à l’aide de
missiles de croisière a cessé d’être la
seule méthode pour faire la guerre. Et
maintenant, il est très difficile
d’évaluer les capacités réelles de
l’énorme masse de l’armée américaine ou
du corps des Marines, s’ils devaient
jamais rencontrer un ennemi qui aurait
des capacités techniques plus ou moins
égales aux leurs. Mais les alliés de
l’Amérique et leurs compagnons de voyage
doivent vraiment se battre dans ces
guerres. Ils ont peu ou pas de maîtrise
des airs, de missiles de croisière ou de
porte-avions. Dans les déserts de Syrie
ou les prairies de Novorussie, il n’y a
pas besoin d’ouvrir des portes à l’aide
d’un bélier dans le cadre d’un ratissage
d’une zone peuplée où tous ont a déjà
fui et se cachent. Là, vous devez
maintenir des kilomètres de première
ligne, en rase campagne, sous des tirs
de roquettes.
L’histoire récurrente sur la
préparation individuelle des alliés et
des compagnons de route s’est
transformée en une comédie burlesque.
Certains, comme dans le cas des éléments
anti-Assad en Syrie, considèrent toute
cette formation comme un mal nécessaire,
envoyé par Allah, comme un test.
Certains, comme les Ukrainiens, s’en
plaignent à haute voix. Bien sûr, une
telle formation ne va pas ruiner des
combattants aguerris. Mais les Marines
ukrainiens, formés de réservistes et
sortis de Yarov (et, sur la base de
cette distinction, étiquetés unité
d’élite et envoyés sur une partie
difficile du front), se désagrègent à
leur premier contact avec les insurgés.
Le dressage de masse des unités
alliées en Irak et en Afghanistan (par
exemple, ces mêmes Ukrainiens et
Géorgiens) ont produit exactement les
mêmes effets. Ces unités ont été
annoncées comme élite en raison de cette
expérience, mais elles se sont révélées
inadaptées pour des guerres modernes
sans (et ceci est important) l’appui
technique de l’aviation américaine, des
drones et de l’artillerie. D’autre part,
leur capacité à prendre l’initiative et
à faire preuve d’ingéniosité est aussi
atrophiée que la capacité de leurs
commandants à penser de façon
indépendante, en commençant au niveau
des compagnies.
Problèmes
tactiques
Toute la préparation tactique est
effectuée sur la base de l’expérience
irakienne, qui, pour une raison
quelconque, est considérée comme l’état
de l’art. Cela se résume à des
techniques pour patrouiller le
territoire avec un échange minimal de
coups de feu avec l’ennemi. Personne
n’est formé pour engager un ennemi bien
identifié en combat direct en nombre
supérieur à celui des troupes ; à l’âge
des cyberattaques, des systèmes
satellitaires et des armes de précision,
c’est considéré comme quelque chose de
complètement obsolète. L’armée
américaine avait tendance à être
dédaigneuse à l’idée même d’engager
l’ennemi à courte portée, et quand, en
raison d’une erreur de calcul de
l’artillerie, ces engagements se sont
produits, soit ils ont essayé de se
dégager en appelant à des frappes
aériennes, soit ils ont subi de lourdes
pertes de façon disproportionnée. Comme
l’expérience de ces trois dernières
décennies n’a pas entraîné de combats
rapprochés, il n’y avait aucune raison
de développer des plans de bataille
modernes autour d’eux. Ce serait un
problème seulement pour les Américains,
si cela ne s’était pas propagé à toutes
les armées qu’ils fréquentent dans tous
les pays qui ont abdiqué leur sécurité
pour le parapluie américain. La
différence est particulièrement évidente
dans les armées des anciennes
républiques soviétiques, entre les
unités formées par les Américains et
celles qui sont encore commandées par
des officiers ayant reçu une formation
soviétique. L’armée géorgienne a
notamment donné beaucoup d’information
pour ce genre d’analyse.
Voici un épisode caractéristique
démontrant la valeur de la préparation
tactique américaine à l’irakienne. Cela
se passe pendant la guerre en Ossétie du
Sud en 2008. (Particulièrement
importante du fait de la faible qualité
des décisions prises par les
commandants.) À 23 heures, le 7 août, le
43e bataillon de la IVe brigade de
l’armée géorgienne, située à l’ouest de
Tskhinval, a commencé à nettoyer des
villages sur la rive droite de la
rivière Prone. Après avoir marché toute
la nuit, le bataillon s’étalait en
compagnies distinctes, et autour de
11h-12h, le 8 août, à 2 km du centre
régional Znaur, l’une d’elles est tombée
dans une embuscade. La force défensive
ossète a ouvert le feu sur le groupe
géorgien, blessant cinq d’entre eux
immédiatement. Après cela, suite à un
ordre du commandant du bataillon, toutes
les compagnies ont été concentrées
ensemble à cet endroit pour détruire la
position clé de l’ennemi.
Avant le début de l’attaque, le
commandant du bataillon a demandé
l’appui de l’artillerie, et il l’a reçu,
et il a obtenu le renfort de trois
chars. Le groupement géorgien a commencé
à tirer sur la position des irréguliers
ossètes, après quoi, autour de 16h,
l’infanterie a pris d’assaut cette
hauteur (!) où il n’y avait pas un seul
ennemi en vue. De toute évidence, il n’y
avait pas de victimes non plus. A 18h,
le bataillon est arrivé en force au pont
menant à Znaur, mais n’est pas entré
dans la localité parce qu’il avait perdu
le soutien de l’artillerie. Le bataillon
était fatigué et avait besoin de repos.
Le commandant a alors décidé de revenir
à la position clé de l’ennemi et d’y
camper pour la nuit. Autrement dit,
toute la journée, le bataillon a erré
dans des forêts et des montagnes, a
découvert tout seul «une grande position
ennemie défensive» (qui a été retrouvée
plus tard et qui ne comportait pas plus
de dix irréguliers ossètes qui, après
avoir organisé l’embuscade, se sont
tranquillement retirés), l’a marquée
avec l’artillerie pendant une heure et
demie, puis a marché vers l’objectif [Znaur],
mais est ensuite retourné à la case
départ parce que les soldats étaient
fatigués.
Soulignons-le à nouveau : c’était une
unité spécialement préparée pour servir
en Irak. Ils ne comprennent pas ce que
signifie marcher vite, frapper,
manœuvrer ou organiser des percées,
non-stop, jour et nuit. Ils ont agi en
conformité avec la tactique de
patrouille irakienne sans hâte, ce qui
est tout à fait inapproprié pour les
batailles se déroulant à découvert.
Voilà comment ils ont attaqué.
Comment ils se sont défendus était
encore pire. Suivant des ordres
imprécis, le 43e bataillon a gaspillé
son artillerie sur une position
minuscule et a perdu sa force physique
en marchant inutilement de village en
village. Jusqu’à midi le 8 août, ils ne
savaient pas ce qui se passait à
Tskhinval ou Gori. Parce qu’ils étaient
sous l’influence de l’euphorie
idéologique, ils ont confondu les avions
qui tournaient au dessus d’eux avec
l’aviation géorgienne, tout simplement
ils ne s’attendaient pas à en voir une
autre. Mais à midi, les soldats du 43e
bataillon ont commencé à recevoir des
informations sur les victimes dans
d’autres compagnies de la brigade IV. La
brigade a commencé à paniquer. A 19h, le
8 août, le 43e bataillon, qui était
presque sur le point de se mutiner, a
reçu l’ordre par la brigade irakienne de
se retirer de Znaur, laissant certains
réservistes complètement désorientés
pour couvrir leur retraite.
Ensuite, le 43e bataillon a reçu
l’ordre de mettre en place une position
défensive près du village de Pkhvenisi.
Mais aucun d’eux ne savait comment le
faire. Seuls quelques-uns se sont portés
volontaires pour creuser des tranchées ;
le reste a bivouaqué dans des fossés
d’irrigation, en dépit du fait que du
matériel de construction avait été livré
sur le site pour la construction d’une
ligne défensive. Toute la nuit, la
brigade irakienne a flâné autour d’un
verger de pommiers et a regardé les
phares rougeoyants de colonnes russes
descendant vers eux depuis la direction
de Tskhinvali. Autour de 23h, le 10
août, un hélicoptère russe, volant
autour de la zone, a été surpris de
découvrir les positions défensives de la
brigade irakienne et a immédiatement
fait sauter le dernier char restant de
la brigade IV et un pick-up avec une
arme à feu de gros calibre, qui avaient
été laissés sans camouflage en plein
air. Personne n’a été assez courageux
pour riposter ; à la place, ils ont
commencé à paniquer. Aucune des deux
roquettes anti-aériennes Strela tirées à
l’épaule, dont ils disposaient, n’a
fonctionné parce que personne n’a prêté
attention à leur état de maintenance. A
l’aube, le 11 août, le commandement
géorgien a encore publié des ordres pour
renforcer la position défensive alors
inexistante près de Pkhvenisi, mais dans
chaque compagnie, il n’y a eu, en
moyenne, pas plus de 30 hommes prêts à
exécuter l’ordre. Le quartier général de
la brigade II, qui a été coincé près de
Tskhinvali, a décidé d’exécuter cet
ordre, même si la brigade irakienne
avait depuis longtemps déserté sa
position. En conséquence, tout en
approchant Shindisi, le quartier général
prenait des chars russes pour des
Géorgiens (ils ne pouvaient pas imaginer
que ces unités, tenues en haute estime
grâce à leur formation américaine,
s’étaient simplement enfuies) et elle a
été complètement détruite.
Pour juger les résultats de l’action
militaire d’août 2008, la compagnie
reconnue comme la plus capable a été
cette brigade II, qui était précédemment
en poste en Géorgie occidentale, loin de
toute action, et qui n’a reçu aucune
formation américaine.
Ainsi, le scandale autour de la 30e
Division en Syrie est seulement la
pointe émergée de l’iceberg. Il est déjà
possible de déclarer que ces problèmes
ont un caractère systémique qui ne peut
pas être expliqué par des erreurs
psychologiques dues à la CIA. Dans un
proche avenir, nous allons apprendre
beaucoup de détails intéressants au
sujet de la qualité de la formation que
les Américains ont donnée à leurs
alliés. Et quelqu’un va devoir en
répondre.
Source:
Vzglyad via
Club Orlov
Photo : Rebelles de
la Nouvelle Force Syrienne
formés par la 30eme Division
étasunienne.
*Le
Saker Francophone (traduit par
Hervé, relu par jj et Diane)
Le sommaire de Gilles Munier
Le dossier
Syrie
Les dernières mises à jour
|