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Judaïsme contre Sionisme

Que faut-il comprendre par « processus de paix »
selon les sionistes ?

YECHOUROUN

Lundi 18 décembre 2017

Ci-dessous une intéressante critique d’Ilan PAPPE, un historien antisioniste de l’entité sioniste résidant en Grande-Bretagne. Il explique clairement dans une vidéo de 5 minutes comme ce piège de « processus de paix » a été conçu en ’67, méticuleusement préparé et comment les sionistes d’aujourd’hui l’appliquent à la lettre sans devoir craindre, … (pensent-ils !).

Au fait, nous avons compris que ces agissements US-sionistes ne se font que pour prolonger le plus longtemps possible l’occupation et retarder la libération de la Palestine et des Palestiniens, qui est aussi pour nous Juifs aussi une condition sine qua none pour que Moshiach puisse venir.

Nous avons repris cette vidéo de chez nos partenaires de combat antisioniste, le PAS/Centre-Zahra.

« Le processus de paix est un piège de l’entité sioniste », Ilan Pappé

http://www.partiantisioniste.com/multimedia/processus-de-paix-piege-de-lentite-sioniste-ilan-pappe.html 

Voici le mythe le plus important qui est la base du « processus de paix ». Depuis 67, il y a un désaccord en « Isra-l » entre ceux qui veulent quitter les « territoires occupés » et ceux qui veulent les conserver. Même certains de mes meilleurs amis palestiniens tombent dans ce mythe. En « Isra-l », il n’y a pas de vrai débat sur la Cisjordanie et la Bande de Gaza.

Depuis 67, il y a un débat tactique sur la meilleure façon de garder les territoires, mais sans la population. En 67, « Isra-l » avait pris 3 décisions qui sont à la base de ce qu’on appelle aujourd’hui le « processus de paix ».

1)     La première décision a été de dire : « Isra-l » ne peut exister sans avoir le fleuve du Jourdain comme frontière-Est. Deux raisons sont données : l’une est idéologique et l’autre est stratégique.

a)      Idéologique parce que la Cisjordanie est le foyer ancestral du territoire d’« Isra-l ». même s’ils sont laïques, les Juifs diront que Hevron (al-Khalil en Arabe), Naplouse et Sichem sont le cœur de leur foyer ancestral.

b)     L’argument stratégique est que le fleuve du Jourdain est une barrière naturelle qui défend l’ « Etat » d’« Isra-l ». Je ne sais pas si vous avez vu le fleuve du Jourdain. Même si vous vous êtes très âgé et que vous n’avez qu’une jambe, vous pouvez enjamber le fleuve du Jourdain. Il ne constitue pas une barrière contre les armées modernes. Mais si vous avez l’occasion d’aller à West point aux Etats-Unis, les généraux américains vous expliqueront pourquoi le fleuve du Jourdain protège l’ « Etat » d’« Isra-l ». Ils ont une photo d’un immense fleuve qui est le fleuve du Jourdain.  

Ainsi la première décision fut que « nous » devons garder la Cisjordanie, et si nous le pouvons, la Bande de Gaza pour toujours.

2)     Mais la seconde question qu’ils devaient se poser est : que faisons-nous de la population ? Devons-nous les expulser comme nous l’avons fait en 47 ? Ils ont décidé de ne pas expulser massivement les populations de Cisjordanie et de la Bande de Gaza.

Donc, si vous n’expulsez pas les populations et que vous gardez les territoires, allez-vous leur accorder des droits ? La réponse fut : « non, nous ne pouvons pas leur accorder les mêmes droits, parce que cela détruirait l’idée d’une majorité Juive. »

Si vous n’expulsez pas la population et que vous ne leur accordez pas de droit et que vous conservez les territoires, alors vous créez une méga-prison pour la population qui y vit ! 

3)     Le seul problème qui reste est comment le monde va réagir et si les Palestiniens acceptent cette réalité. C’est encore la question aujourd’hui ; face au monde, les Israéliens ont inventés ce qu’ils appellent le processus de paix.

Il est très intéressant de voir comment les ministres du gouvernement israélien de 67 parlaient de l’avenir du processus de paix. Ils disaient clairement qu’ « il faut mettre l’accent sur ce processus. Le processus peut durer éternellement et ne doit pas aboutir à la paix. » Comprenez tout est temporaire. Et tandis que le processus est en cours, vous (Israéliens, NDLR) colonisez la Cisjordanie et la Bande de Gaza, vous y opprimez les populations. Ensuite, alors que le « processus de paix se poursuit, vous direz qu’il n’y a pas de zones de la Cisjordanie que vous pouvez céder. 

L’idée centrale est de parler du « processus de paix » afin que le monde vous laisse faire ce que vous voulez sur le terrain.

« Que ferez-vous si les Palestiniens refusent de vivre dans une telle prison ? Nous savons qu’ils ont fait contre la première Intifada et contre la deuxième Intifada. Vous utilisez tous les moyens militaires dont vous disposez sans vous soucier du fait que vous vous battez contre des civils – hommes, femmes, enfants. Et vous espérez que le monde dise qu’il s’agit d’auto-défense face au terrorisme. »

Tout ceci revient au mythe dont je vous ai parlé au début :

-        puisque les Juifs sont ceux qui retournent chez eux et que les Palestiniens sont les étrangers qui s’y trouvaient,
-        que le sionisme n’est pas du colonialisme, mais un mouvement de libération nationale.

Alors « Isra-l » peut être à l’abri de toute critique internationale.

Ilan PAPPE

Donc, si nous comprenons comment les sionistes ont inventé ce « processus de paix » et comment ils l’appliquent depuis 50 ans, nous pouvons aussi démonter ce mythe, et ce sera leur chute !

 

 

   

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Source : Hadassah Borreman

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