P.A.S.
Nouveau gouvernement anglais :
non à l’Europe, oui à Israël
Yahia Gouasmi
Theresa
May, une amie d’Israël, a fait son
entrée ce mercredi 13 juillet au 10
Downing street
Jeudi 21 juillet 2016
Moins de trois semaines après
le vote des Britanniques pour sortir de
l’Union européenne, Theresa May a été
investie Premier ministre par la reine
Elizabeth II mercredi 13 juillet
dernier.
L’ancienne secrétaire d’état à
l’intérieur devra diriger le nouveau
gouvernement qui aura la charge délicate
de mettre en œuvre le Brexit.
Elle avait pourtant choisi le camp du
maintien dans l’UE, fidèle à son Premier
ministre David Cameron, mais elle a fait
le service minimum pendant la campagne
du référendum qui a décidé la sortie de
l’UE, ce qui la rend « compatible » avec
les partisans du Brexit au sein de son
parti.
Elle a d’ailleurs
souhaité lever les doutes de ces
derniers lors de son discours en
déclarant qu’ «il n’y aura aucune
tentative pour rester dans l’UE», et
en soulignant que «Brexit veut dire
Brexit, et nous allons en faire un
succès».
Mais un succès pour qui ?
Nul doute que celle que l’on voit
comme la nouvelle Thatcher n’ira
certainement pas à l’encontre des
intérêts de la City et de l’oligarchie
financière, elle qui a commencé sa
carrière à la banque d’Angleterre avant
d’être consultante financière.
Ce qui est aussi certain, c’est
qu’avec Theresa May au 10 Downing
Street, l’entité sioniste peut avoir le
sourire.
En effet, le régime
criminel de Tel Aviv se réjouit
officiellement de la nomination de
celle qui était la favorite du lobby
sioniste de Grande-Bretagne.
Cette dernière, membre de
l’association des « amis
conservateurs d’Israël », ne tarit
pas d’éloges à l’égard de l’entité
infanticide ou de « ses soldats qui
ont payé « le prix ultime » pour
défendre Israël en temps de guerre
et contre le terrorisme ».
C’est en effet en ces termes qu’elle
parle des criminels de guerre tueurs
d’enfants de cette armée d’occupation.
Son allégeance auprès du régime
colonial promet donc une politique
alignée, pour ne pas dire soumise, sur
les intérêts sionistes. La presse
israélienne ne s’y est d’ailleurs pas
trompée, en saluant unanimement
l’arrivée au pouvoir de cette
inconditionnelle « amie d’Israël » qui
poursuivra sans aucun doute la «
politique amicale » de son prédécesseur.
Pour enfoncer le clou de la
soumission, Theresa May a nommé comme
chef de la diplomatie l’ex-maire de
Londres Boris Johnson, qui a dirigé la
campagne Pro-Brexit et qui est lui aussi
un ami déclaré et enthousiaste d’Israël
et s’est forgé une réputation d’homme
politique résolument pro-israélien – si
bien qu’il a même réussi à prendre ses
distances avec ses déclarations passées
en faveur des Palestiniens.
On se souvient de sa visite en entité
sioniste lors de laquelle il avait
exprimé son admiration pour le pays,
mais aussi de son hostilité au mouvement
de boycott des produits en provenance de
l’entité coloniale (tout comme
d’ailleurs le nouveau maire « musulman »
de Londres, Sadiq Khan…).
Ainsi, avec celle à
propos de qui le journaliste et
auteur Toby Young déclarait en 2014
: « Theresa May défend Israël comme
un commandant de tank israélien »,
l’entité criminelle peut dormir
tranquille. Ses intérêts seront bien
gardés.
Si de plus, la non moins soumise
Hillary Clinton venait à être élue à la
tête de la présidence américaine en
novembre prochain, deux des plus
puissants pays de la planète seraient
alors totalement dévoués aux intérêts
sionistes. Ce qui n’augurerait rien de
bon pour le monde.
Avec la chancelière allemande
Angela Merkel, elle aussi dévouée à
l’entité sioniste, nous aurions alors un
trio de dames qui n’auraient rien de
drôles…
Le Parti Anti Sioniste
condamne l’arrivée d’une
pro-sioniste convaincue à la tête du
gouvernement britannique et se
désole de constater une nouvelle
fois que l’une des conditions
d’accession au pouvoir dans la
plupart des pays occidentaux, est de
prêter allégeance à l’entité
sioniste criminelle.
Preuve en est de son
influence au sein des élites
dirigeantes.
Compte tenu de l’état
d’esprit destructeur de cette entité
coloniale, cet état de fait est très
dangereux pour le monde, il serait
temps de s’en rendre compte avant
qu’il ne soit trop tard.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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