P.A.S.
Golan occupé : Israël soutient Daesh et
se prépare à entrer en guerre contre la
Syrie
Yahia Gouasmi
Samedi 1er juillet 2017 Alors
que depuis le début de la guerre contre
la Syrie les grands médias
internationaux font mine d’ignorer le
fait qu’Israël est partie prenante du
conflit, nous apprenons désormais
officiellement que l’entité criminelle
soutient les groupes terroristes de « Daesh
and Co » dans la région du Golan occupé.
En effet, un rapport des
Nations Unies, publié le mois dernier,
décrit une série de rencontres entre
militaires israéliens et dirigeants
terroristes près de la frontière
syrienne, qui ont été observées par des
soldats de la paix de l’ONU.
Le rapport datant du mois de mai de
la Force des Nations unies chargé
d’observer le dégagement (FNUOD) indique
qu’il y a eu une augmentation
significative de « l’interaction » entre
des militaires israéliens et des
terroristes dans la région de Quneitra
et dans les hauteurs centrales du Golan
occupé.
En guise de défense, le régime de
Tel-Aviv prétend que toutes les
relations avec des représentants
terroristes agissant en Syrie l’ont été
pour des raisons humanitaires, mais
évidemment cela ne trompe personne.
Le secrétaire général de l’ONU a
défini la région du Hermon, lieu de ces
rencontres, comme un endroit
d’importance stratégique et s’est
inquiété de la situation.
“ Les réunions entre les forces
israéliennes et les terroristes dans les
monts du Hermon, pourraient déboucher
sur des affrontements entre des éléments
armés et les forces armées arabes
syriennes. Je réitère mon appel aux deux
parties à l’Accord de désengagement des
forces concernant la nécessité de
maintenir la stabilité dans la région.
Toutes les activités militaires dans
cette zone représentent un risque pour
le cessez-le-feu et pour la population
civile locale, et le personnel des
Nations Unies sur le terrain ”, a
déclaré le secrétaire général dans le
rapport.
Aujourd’hui, l’information sort
également dans les médias mainstream,
comme le fameux « Wall Street Journal »
qui a rapporté la semaine dernière qu’
« Israël avait mis en place une unité
spéciale de l’armée pour conseiller,
former, soutenir et contrôler les
« rebelles » dans la région du Golan ».
Évidemment, la presse occidentale
parle de soutien aux « rebelles
syriens » et non pas aux « terroristes
takfiristes » qu’ils sont. Un
vocabulaire à géométrie variable auquel
nous sommes désormais habitués…
Mais la question à se poser est :
pourquoi ces informations sortent-elles
aujourd’hui alors qu’elles étaient un
secret de polichinelle ?
On sait de notoriété publique que
depuis le début du conflit, l’entité
sioniste criminelle apporte un soutien
logistique et militaire aux terroristes
dans la région du Golan.
En effet, l’armée coloniale
israélienne a bombardé à plusieurs
reprises les positions de l’armée
syrienne en prétextant des tirs sur son
territoire.
En octobre 2014, la Force des Nations
Unies pour l’observation du dégagement
(FNUOD), qui couvrait encore la zone,
avait écrit ceci au Conseil de sécurité
de l’ONU : « Le 23 juin [2014], Israël a
ciblé neuf postes de l’armée syrienne
avec des tanks et des avions après qu’un
tir de mortier provenant du côté syrien
a tué un civil israélien, la veille.
Selon Israël, la plupart de ces
incidents sont dus à des tirs égarés
résultant des combats en Syrie. Israël a
déclaré que les groupes d’opposition
armés en étaient probablement les
auteurs, mais que ses forces avaient
tiré sur les positions militaires
syriennes pour souligner que la Syrie
était responsable de la sécurité de son
côté de la ligne de cessez-le-feu ».
Pour résumer, les
terroristes tirent au mortier sur le
territoire sioniste, ne faisant
comme par hasard jamais aucun dégât,
et en représailles, l’armée
israélienne bombarde les positions
de l’armée syrienne.
Aucun expert sérieux ne
saurait accepter cette thèse plus
que farfelue, et tout le monde est
bien conscient qu’il s’agit
clairement d’un soutien militaire
coordonné avec et pour les
terroristes.
On sait que le régime israélien a
procédé à plusieurs frappes aériennes
d’envergure contre l’armée syrienne et
ses alliés sur le sol syrien,
essentiellement pour soutenir ses
propres alliés terroristes.
En effet, ces dernières années, les
avions israéliens ont assez souvent
frappé les positions de l’armée
gouvernementale syrienne, soi-disant en
réaction à la chute d’obus sur des
territoires contrôlés par Israël. Le
dernier incident de ce type remonte à
samedi dernier 24 juin, où l’aviation
sioniste a pris pour cible les troupes
et l’artillerie syriennes suite à la
chute d’une dizaine d’obus sur le Golan
occupé, détruisant deux chars et tuant
deux militaires syriens.
En réalité, à chacun de
leurs revers militaires face aux
forces syriennes, les terroristes
reçoivent l’appui de l’aviation et
des unités d’artillerie de l’armée
israélienne qui bombardent les
positions de l’armée syrienne et du
Hezbollah dans la région de
Quneitra.
De plus, on remarque la
parfaite coordination entre les
frappes israéliennes et les attaques
de Daesh contre l’armée syrienne, ce
qui ne résulte certainement pas du
hasard.
Mais si aujourd’hui ce
soutien est révélé par les médias de
masse, et que ces opérations militaires
israéliennes s’intensifient, c’est
qu’Israël prépare probablement l’opinion
à une intervention directe sur le
théâtre d’opération syrien. Pour se
défendre, évidemment…
Ainsi, le journal israélien
« Haaretz » titrait il y a quelques
jours, et pour la première fois : « La
lente et sinueuse ingérence d’Israël
dans la guerre civile en Syrie ». Doux
euphémisme pour parler d’un soutien
total aux groupes terroristes dès le
début de ce conflit meurtrier frappant
le peuple syrien.
Il est clair que quelque chose se
prépare. Pour preuve : sous prétexte de
préserver la vie des civils menacée par
des roquettes, le régime israélien vient
d’annoncer lundi 26 juin, la fermeture
du Golan occupé à la circulation.
De ce fait, certaines sources
évoquent une confrontation militaire
directe qui éclaterait prochainement
entre l’armée israélienne et l’armée
syrienne.
Le Parti Anti Sioniste
voit une fois de plus ses dires
confirmés par la vérité qui se
dévoile aujourd’hui, à propos des
liens désormais avérés entre
l’entité sioniste criminelle et les
groupes terroristes de Daesh and Co
sévissant en Syrie. En effet, il est
clair que Tel-Aviv agit de concert
avec les terroristes en vue
d’anéantir la Syrie et affaiblir ses
alliés.
Aujourd’hui, face aux
victoires de l’Axe de la Résistance,
l’entité coloniale voit s’ouvrir un
nouveau front à sa frontière nord,
alors que la zone tampon qu’elle
avait mise en place au Golan, et qui
était contrôlée par les terroristes,
est en train de fondre comme neige
au soleil.
Sa dernière solution est
l’intervention directe et totale en
Syrie. Cependant, cela comporte
beaucoup de risques pour l’entité
criminelle, qui vient d’être
prévenue par le chef de la
Résistance, Seyyed Hassan Nasrallah,
qui a été très clair dans son
dernier discours du 23 juin dernier
en affirmant en substance qu’ « en
cas de guerre israélienne contre la
Syrie ou le Liban, des centaines de
milliers de combattants venant de
tout le monde musulman déferleront
pour participer à la bataille ».
Il a été conforté dans
ses propos par ceux du Guide Suprême
Iranien Seyyed Ali Khamenei, qui a
affirmé à l’occasion de son discours
de l’aïd que : « le combat contre
l’entité sioniste était un devoir
islamique ».
À bon entendeur. L’ennemi
est prévenu.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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