Opinion
L’alliance Russie/Hezbollah
donne des sueurs froides aux sionistes !
Yahia Gouasmi
Mikhaïl Bogdanov (G) et Seyyed Hassan
Nasrallah
(Beyrouth, 28/04/2013).
Jeudi 1er janvier 2015
L’entité sioniste nourrit de vives
inquiétudes quant à l’imminence d’une
confrontation avec le Hezbollah
libanais, qui serait cette fois,
différente des précédentes, par bien des
aspects…
Fort d’une inébranlable confiance, le
parti de Dieu pourrait, d’après les
experts militaires sionistes, prendre
cette fois, l’initiative de la guerre en
lançant une offensive surprise
d’envergure qui l’amènerait à traverser
les frontières de la Palestine occupée.
L’arsenal balistique du Hezbollah serait
fortement présent et plus destructeur,
du fait de ses capacités beaucoup plus
précises.
Cette crainte est confortée par le
rapprochement du parti de la Résistance
avec la Russie. En effet, la récente
rencontre à Beyrouth (les 5 et 6
décembre 2014), entre le Secrétaire
général du parti, Seyyed Hassan
Nasrallah et le vice-ministre russe des
Affaires Etrangères, Mikhaïl Bogdanov,
apparaît comme l'évènement le plus
important de ces derniers mois. D’autant
plus que les deux hommes s’étaient
rencontrés, une première fois, le 28
avril 2013.
La rencontre a porté principalement
sur la recherche d’un règlement de la
crise syrienne et le Secrétaire général
du Hezbollah a probablement rappelé la
triple ligne rouge que le plan russe
devra prendre en compte : le respect de
la souveraineté syrienne, l'intégrité de
l'armée nationale et le maintien au
pouvoir de Bachar al-Assad, lequel n'a
jamais abandonné la Résistance. Cela
signifie qu’aucune solution n'est
envisageable sans passer par la personne
du président syrien.
Cette entrevue a renforcé les
liens entre la Russie et le parti
libanais, acteur incontournable sur la
scène régionale, ce qui le place au
centre des intérêts internationaux. Il
semble que désormais, la Russie
considère le Hezbollah comme faisant
partie de son axe. Le diplomate russe
Mikhaïl Bogdanov, considéré comme le
cerveau du ministère des Affaires
étrangères, a mis l'accent sur la
nécessité de « renforcer la
coopération économique et militaire »
dans la région, allant même jusqu'à
qualifier le Hezbollah, d'allié naturel
de la Russie.
De source israélienne, le régime
sioniste se plaint des coopérations
entre le Hezbollah et la Russie, en
matière de renseignement dans la crise
syrienne. Il accuse la Russie d'avoir
installé des systèmes d'écoute et
d'espionnage à proximité de la frontière
israélienne, au sud du Liban et d'avoir
transmis des données hautement
importantes au Hezbollah ! Ce qui fait
frémir l’entité sioniste, c’est
l’éventualité d’une livraison d’armes et
de missiles sophistiqués, tels les S300
aux combattants du parti.
La Russie et le Hezbollah
s’unissent pour affronter leur ennemi
commun : le sionisme. Une telle alliance
militaire et stratégique changera
considérablement l’équilibre des forces
dans la région, et placera l’entité
sioniste dans une situation de
vulnérabilité. Le sionisme a tout
simplement négligé l’union sacrée de ses
ennemis !
Depuis sa création, le
sionisme se prépare au combat ultime
pour, pense-t-il, dominer la région et
au-delà. C’est tout le contraire qui le
guette : sa disparition…
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