Amérique latine
Mensonges médiatiques contre France
insoumise,
partie I : « Maduro a fermé 49 médias »
Thierry Deronne
Lundi 4 septembre 2017
Grèce, Espagne, France… les pouvoirs
financier et médiatique usent
fébrilement du repoussoir de la «
dictature-au-Venezuela » pour attaquer
les résistants au libéralisme (1). Les
grands groupes et leurs journalistes ne
sont élus par personne mais utilisent
leur pouvoir de facto pour
discréditer des mouvements ou des
députés sortis des urnes. Face à ces
voies de fait contre le choix des
électeurs, de jeunes militants ont
commencé à étudier de près la réalité
vénézuélienne et ont découvert le talon
d’Achille du discours journalistique :
sa coupure du réel, qui le réduit à
recopier la propagande des médias privés
majoritaires dans la nation
sud-américaine.
Hollywood pouvait
baser sa guerre froide sur un substrat
réel: l’existence du Goulag et son
cortège d’emprisonnements et
d’exécutions. La propagande sur le
Venezuela ne repose sur rien et
n’atteint l’effet de réel que par la
quantité de répétition du mensonge.
C’est ce qui explique l’incapacité de
répondre d’un journaliste suisse lorsque
Maurice Lemoine lui demande de nommer un
seul journaliste emprisonné par le
gouvernement Maduro (2) ou le démontage
facile des affirmations de Patrick Cohen
(Europe 1) par le député Alexis Corbière
(3).
A force de surfer
sur l’effet quantité, les journalistes
ont fini par s’autosuggestionner,
croyant qu’ils pourraient se passer du
rapport au réel et que personne ne leur
demanderait de compte. Qu’un honnête
citoyen les remette face au principe de
réalité et voici qu’éclate leur
ignorance. Pour certains d’entre eux,
l’ardeur à enfoncer le clou de « la
dictature au Venezuela » veut peut-être
faire oublier qu’en dix-huit ans de
révolution bolivarienne, ils ont occulté
les réformes sociales, la construction
d’une démocratie participative et
jusqu’à l’existence même de la majorité
sociale: les secteurs populaires (90 %
de la population) n’ont pas participé à
l’insurrection de l’extrême droite
qu’ils nous ont présentée comme le
combat d’une population assoiffée de
démocratie contre un régime répressif.
L’effet pervers de
devoir réinformer sans cesse face à des
journalistes qui n’informent plus, c’est
de ne plus avoir de temps de visibiliser,
connaître, comprendre, écouter cette
majorité rebelle aux projections de tout
bord, souvent critique, qui continue à
surprendre les politologues comme ce 30
juillet lorsqu’elle a déjoué les
violences de la droite pour élire une
Assemblée Constituante (4).
A moins de vouloir
s’éteindre à petit feu au fond de la
Caverne de Platon, la gauche doit donc
sortir de la case « critique des
médias » et de sa position défensive,
pour renouer enfin avec la possibilité
concrète d’intelligence du monde en
initiant la démocratisation radicale de
la propriété des médias. Même si cette
démocratisation sera aussitôt attaquée
en tant qu’« atteinte à la liberté
d’expression » comme l’ont fait les
grands groupes privés dans l’Argentine
de Cristina Kirschner ou dans l’Équateur
de Rafael Correa.
La fake news des
« 49 médias fermés par le gouvernement
Maduro »
Il y a quelques
jours les médias français ont martelé,
sans la moindre contre-enquête, qu’ « un
syndicat de travailleurs de la presse
SNTP dénonce que le régime Maduro a
fermé 49 médias ». L’objectif était
d’associer la critique du pouvoir
médiatique par la France Insoumise à
« l’absence de liberté d’expression au
Venezuela». Quelle était la source de
cette allégation ? Le « SNTP » est un
syndicat patronal, émanation des médias
privés majoritaires au Venezuela. Il est
dirigé par le militant de droite Marco
Ruiz qui passe son temps à dénoncer sur
son compte twitter @mruizsilvera, la
« censure » et la « répression » de la
« dictature bolivarienne ». Ruiz a
fabriqué cette munition destinée au
pilonnage par les médias internationaux
en profitant du non-renouvellement de
concessions par
CONATEL (le CSA local) à deux radios
(Mágica 99.1 FM et La 92.9 FM).
Celles-ci avaient violé la loi en
appuyant ouvertement les violences
meurtrières de l’extrême droite, tout en
réclamant l’invasion du Venezuela par
les États-Unis. (Rappelons que la
majorité des 180 victimes des
violences ont été causées par les
extrémistes de droite repeints en
« combattants de la liberté » par les
médias, beaucoup de meurtres restant
impunis. Par contraste les membres des
forces de l’ordre qui ont désobéi et se
sont rendus coupables de tirs mortels
ont été emprisonnés.) (5)
Comme en France ou
dans n’importe quel État de droit, la
création d’une radio ou télé par une
entreprise privée au Venezuela passe par
la demande d’un permis d’exploiter une
fréquence à l’Etat et par le respect
d’un cahier des charges qui précise
droits et devoirs légaux. En France, le
CSA veille (en principe) à ce que
l’usage de cette concession hertzienne
se fasse dans le respect de la loi et
des principes de la démocratie. On
imagine mal qu’un média puisse appeler
impunément a la violence raciste, au
terrorisme, à l’invasion de la France
par une puissance étrangère ou au
meurtre de fonctionnaires. Pas plus
qu’aux Etats-Unis, où vient d’être fermé
sous les pressions du Lawyers’
Committee for Civil Rights Under Law,
le forum néonazi et suprématiste blanc
Stormfront qui a servi dans
l’organisation des violences de
Charlottesville.
Deux radios sans
renouvellement de concession ? mais
alors… quid des « 49 médias fermés par
le régime » ? L’astuce de Marco Ruiz est
de laisser croire que des radios
commerciales qui émettaient sans avoir
demandé de permis, parfois au détriment
d’autres antennes, ou fermées par leurs
actionnaires dans le cadre des
stratégies des groupes privés, voire
inactives à la suite de vols ou
d’avaries, ont été… fermées par le
gouvernement Maduro pour des raisons
politiques. Ruiz accuse aussi le
gouvernement de ne pas vouloir vendre de
papier pour mieux « fermer » certains
journaux… Au Venezuela l’entreprise
privée détient 80 % de l’économie et
notamment des réseaux d’importation et
de distribution (6) – ce qui lui permet
d’ailleurs d’organiser des pénuries, des
contrebandes massives vers la Colombie
et d’amasser des capitaux considérables
en spéculant sur le dollar parallèle.
Certains
continueront à douter : n’y aurait-il
pas, quand même, des médias fermés, en
sous-main, par le pouvoir chaviste ?
C’est ici qu’on mesure l’abîme entre le
storytelling admis – faute d’alternative
– par la quasi totalité des français et
la réalité du Venezuela.
En 18 ans de
révolution bolivarienne, le nombre de
médias privés, qui sont en majorité
d’opposition, a augmenté. En 1998
on comptait 304 radios privées FM. En
2017 ce chiffre est monté à 481. En 1998
on comptait 36 télévisions privées
émettant en clair, en 2017 leur nombre
s’élève à 63 (7). Rien que pour le mois
d’août 2017 CONATEL a octroyé une
concession légale à 20 radios
commerciales qui ont effectué
normalement les démarches prévues dans
la Loi des Télécommunications
(8). Non seulement le gouvernement
bolivarien n’a jamais « fermé 49
médias » mais il a augmenté leur nombre.
Une étude menée en
2015 par le Ministère de la Culture et
par des sociétés privées de mesures de
rating montre par ailleurs que les
médias privés, d’opposition, – en
particulier Venevision, Televen et les
chaînes du câble – totalisent 85 %
d’audience, les chaînes publiques et
communautaires (strictement locales) se
partageant les 15% restants.
L’hégémonie de la
droite en télévision et en radio vaut
aussi pour la presse écrite et Internet.
Ce dimanche 3 septembre 2017, on
peut lire dans El Universal que
« l’opposition exige le calendrier
des élections régionales »:
http://www.eluniversal.com/noticias/politica/oposicion-exigio-cronograma-electoral-las-regionales_668522,
dans Tal Cual, que « le
président Macri condamne l’interdiction
de sortir du pays faite à Lilian Tintori » :
http://www.talcualdigital.com/Nota/147400/macri-condena-prohibicion-de-salida-del-pais-a-lilian-tintori
, dans El Nacional, que « le
SNTP dénonce que des journalistes
subissent des intimidations via twitter
pour leur travail sur les Comités
d’Approvisionnement (CLAP) » :
http://www.el-nacional.com/noticias/sucesos/amenazan-periodistas-por-trabajo-investigacion-sobre-los-clap_201943,
dans El Carabobeno que « Le
gouvernement cherche à censurer
internet »,
https://www.el-carabobeno.com/ipys-gobierno-intenta-legalizar-censura-internet/,
Etc… En ce qui concerne Internet, le
tableau des sites d’information réalisé
par
Alexa.com montre que les deux sites
les plus visités sont des sites
d’opposition (La Patilla et El
Nacional) et que sur la liste
totale, 90 % des sites visités sont
également d’opposition :
Ajoutons à tout
cela les réseaux sociaux comme Twitter
qui diffusent quotidiennement des
messages appelant à tuer Maduro ou à
tuer des chavistes (tweets relevés au
hasard par le journaliste Luigino Bracci
en août 2017):
« Tant de
terroristes de par le monde, et aucun
pour tuer Maduro ? merde, tuez Maduro,
c’est lui qui mérite toute cette merde.
(..) Les terroristes sont des idiots,
ils tuent des gens alors qu’ils
pourraient tuer Maduro.
Tu
imagines quand nous nous unirons tous
pour tuer Maduro, quelle énergie
incroyable ce sera !
J’ai une
envie de tuer des chavistes que même
Dieu ne pourrait m’ôter
Ce sera
très joli quand les marines viendront
tuer des chavistes, gardes nationaux,
policiers et tout ce qui appuie ce
gouvernement
Ce chaos
prendra fin quand les gens prendront une
arme avec ou sans peur et commenceront à
tuer des chavistes. Je le dis très
sérieusement.
Scène de
la vie quotidienne sous la dictature
bolivarienne : la dirigeante d’extrême
droite Maria Corina Machado, impliquée
dans plusieurs tentatives de coup d’État
depuis 2002, explique aux médias « baillonnés »
qu’il n’y a pas de liberté au Venezuela
et que plutôt que d’attendre des
élections, il faut relancer les
confrontations « non-dialogantes » (sic)
pour forcer le président élu à partir.
Bref le manque de
liberté d’expression au Venezuela n’est
pas celui qu’on croit. En temps de
violences, l’hégémonie du secteur privé
par rapport aux médias publics et
communautaires est un facteur de
déstabilisation. En temps de paix, elle
empêche l’équilibre et au pluralisme
souhaitable en toute démocratie. C’est
de cela que les journalistes français ou
Reporters Sans Frontières, s’ils
se souciaient vraiment de la liberté
d’expression, devraient se préoccuper,
en demandant au gouvernement Maduro de
défendre davantage le service public et
les médias associatifs, si minoritaires
en nombre et en capacité d’émettre.
« L’absence de
liberté d’expression au Venezuela » : un
mensonge ancien.
En mai 2007,
lorsque la concession hertzienne de la
chaîne privée RCTV ne fut pas renouvelée
pour être octroyée à une nouvelle chaîne
de service public, une campagne mondiale
affirma aussitôt qu’il s’agissait d’une
“fermeture”. Le site ACRIMED (9) démonta
dans le détail ce
concert de désinformation qui vit
les médias français, soutenus par les
maîtres-penseurs du microcosme
médiatique et par RSF, reprendre en
chœur le même refrain, résumé à
merveille par le titre de l’éditorial du
Monde : « Censure à la Chávez » (28 mai
2007). Rappelant au passage que les deux
seuls médias fermés réellement, le
furent par la droite lors de son coup
d’État d’avril 2002: VTV (chaîne
publique) et Catia Tve (télévision
associative).
Lors d’une
conférence de presse à Venise en 2009,
le cinéaste Oliver Stone expliquait : “Le
manque de liberté d’expression que
dénoncent les médias et l´opposition de
droite vénézuélienne est un mensonge.
Celui qui va au Venezuela se rend compte
que 80, 90 % des médias sont contre
Chavez. Ils disent des choses très dures
sur lui et il le tolère. Il ne punit pas
ces personnes, elles sont toujours en
place. Aux États- Unis cela ne se
passerait pas ainsi.” Ces propos
suscitèrent aussitôt une « réponse
appropriée » de David Pujadas au 20
heures de France 2 : « Le réalisateur
américain Oliver Stone consacre un
documentaire admiratif à Hugo Chavez et
il a été ovationné par le public. Ironie
du sort, il faut tout de même savoir
qu’au même moment Hugo Chavez s’apprête
à interdire dans son pays 29 radios
suscitant de vives critiques de la part
des défenseurs de la liberté de la
presse.» Sur quoi Pujadas se
basait-il pour affirmer que 29 radios
allaient être interdites au Venezuela ?
Depuis plusieurs années, des stations
commerciales ou évangélistes s’étaient
déguisées en médias « associatifs » pour
obtenir des fréquences légales à bon
compte. D’où la mobilisation de
collectifs citoyens pour exiger du CSA
local de rendre ces fréquences au
secteur associatif. « L’interdiction de
29 radios » selon Pujadas était donc… la
restitution de fréquences détournées par
des groupes commerciaux ou religieux, à
des médias citoyens ! C’est la fonction
qui incombe légalement au CSA en France
(10).
Reporters Sans
Frontières a joué dès le début le
rôle de la SIP dans la préparation du
coup d’État contre Salvador Allende en
1973, observé par Armand Mattelard : « L’enquête
judiciaire sur l’administration du
journal El Mercurio, accusé
d’irrégularités fiscales, a servi de
prétexte pour dénoncer de soi-disant
mesures coercitives contre la « presse
libre ». (…) Le message émis par la
presse de la bourgeoisie chilienne
revient à sa source, renforcé par
l’autorité que lui confère le fait
d’avoir été reproduit à l’étranger. (…)
Nous sommes en présence d’une SIP
tautologique. Sa campagne n’est qu’un
immense serpent qui se mord la queue.
» Un des fondateurs de RSF (Robert
Ménard, aujourd’hui maire d’extrême
droite) avait dans sa revue « Médias »
cosigné un long article sur le thème
« La guérilla des altermondialistes
contre l’info », reprochant à Ignacio
Ramonet de « passer sous silence les
discours virulents d’Hugo Chavez contre
la presse, les débordements et les
réactions de ses partisans, l’impunité
dont ils bénéficient ». Une position
critiquée par l’ex-président et
cofondateur de RSF, l’éditeur et
journaliste Jean-Claude Guillebaud (Prix
Albert Londres) : “Je trouve que sur
certains sujets, RSF a été assez
imprudent, même si le régime de Chavez
n’est pas parfait, je les ai trouvés
beaucoup trop proches de la presse
anti-Chavez au Venezuela. Il aurait sans
doute fallu être plus prudent. Je trouve
qu’on les entend très peu sur les
États-Unis.”
La journaliste
Naomi Klein s’était elle aussi étonnée
que RSF fasse du gouvernement Chavez une
menace pour la liberté d’expression
alors que le Venezuela est un des rares
pays au monde à avoir légalisé les
médias associatifs, tout en subissant
l’hégémonie de médias privés capables de
participer aux tentatives de coup
d’État. Mais la liberté de RSF ou des
neuf milliardaires propriétaires de
médias n’est pas celle du citoyen ni du
droit de s’informer. C’est la liberté
d’entreprendre, notamment la liberté du
plus gros de manger le plus petit,
l’État n’étant plus qu’un frein à la
liberté de parachever la concentration
mondiale des médias. On en voit
aujourd’hui les résultats dans la
« démocratie » française. C’est pourquoi
RSF valide les versions des médias
privés du Venezuela sans critiquer leur
participation aux coups d’État contre un
gouvernement démocratiquement élu. Voir
l’analyse de Luis Alberto REYGADA
Lettre ouverte au responsable du Bureau
Amérique de Reporters Sans Frontières.
Sans oublier l’enquête de Maxime
VIVAS sur les financements de RSF par le
milieu anti-castriste de Miami :
La face cachée de Reporters sans
frontières.
Pour tout savoir
sur l’invention de la « répression de la
liberté de la presse au Venezuela », on
peut lire également : « Thomas Cluzel,
ou l’interdiction d’informer sur
France-Culture« ,
https://venezuelainfos.wordpress.com/2015/03/12/thomas-cluzel-ou-linterdiction-dinformer-sur-france-culture/
Thierry Deronne,
Caracas, 4 septembre 2017
Notes :
- Lire :
« Comment redescendre du lierre de
Mr. Bourdin et cultiver notre propre
jardin »,
http://wp.me/p2ahp2-2y8
- Interview du
journaliste Maurice Lemoine sur
RTS :
https://www.youtube.com/watch?v=IsELdQ85EJ0
- Interview du
député Alexis Corbière par Patrick
Cohen (Europe 1) :
https://www.youtube.com/watch?v=tow3Jt5titI
-
(Photos :) Médias du monde libre
contre droit au suffrage
des vénézuéliens,
https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/08/01/photos-medias-contre-droit-au-suffrage-des-venezueliens/
- Lire « In
detail : the death so far »,
http://venezuelanalysis.com/analysis/13081.
Pour un graphique et un tableau
précis et complet des victimes, des
secteurs sociaux, des responsables
et des personnes condamnées, voir
https://venezuelanalysis.com/analysis/13081;
Sur les assassinats racistes de la
droite :
Sous les Tropiques, les apprentis de
l’Etat Islamique 27 juillet
2017 ;
Le Venezuela est attaqué parce que
pour lui aussi « la vie des Noirs
compte » (Truth Out) 24 juillet
2017. Pourquoi la majorité des
victimes des violences de la droite
appartiennent-elles aux forces de
l’ordre ou à la militance
bolivarienne ? Parce qu’il ne s’agit
pas, pas plus que dans le Chili de
1973, d’une « répression d’État »
mais de la résistance d’un
gouvernement de gauche à une vaste
stratégie de déstabilisation
économique (création de pénuries par
le secteur privé très majoritaire
dans l’économie), politique
(violences de la droite avec l’appui
de l’OEA depuis Washington et du
réseau paramilitaire colombien) et
médiatique (en France, des médias
comme Libération, Le Monde,
Le Figaro et même des sites
supposés « alternatifs » comme
Mediapart ont transformé une
démocratie participative en
autocratie répressive).
- Lire « Huit
mythes sur l’économie
vénézuélienne »,
http://wp.me/p2ahp2-2Ie
- Chiffres de
CONATEL (le CSA vénézuélien) :
http://www.conatel.gob.ve/en-revolucion-crece-numero-de-emisoras-privadas-en-el-pais/.
- Voir
http://www.conatel.gob.ve/conatel-en-marcha-50-emisoras-comerciales-han-sido-habilitadas-o-regularizadas/.
Texte de la Loi des
Télécommunications :
http://www.conatel.gob.ve/ley-de-responsabilidad-social-en-radio-television-y-medios-electronicos/
- Lire l’analyse
d’Acrimed : http://www.acrimed.org/article2639.html
- La loi
francaise n° 86-1067 du 30 septembre
1986, article 29, relative à la
liberté de communication (et qu’on
aimerait voir appliquer) dit: « Le
CSA veille, sur l’ensemble du
territoire, à ce qu’une part
suffisante des ressources en
fréquences soit attribuée aux
services édités par une association
et accomplissant une mission de
communication sociale de proximité,
entendue comme le fait de favoriser
les échanges entre les groupes
sociaux et culturels, l’expression
des différents courants
socioculturels, le soutien au
développement local, la protection
de l’environnement ou la lutte
contre l’exclusion… »
Reçu de Thierry Deronne pour publication
Le dossier Amérique latine
Les dernières mises à jour
|