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Réflexions sur le Judaïsme
Différence entre Judaïsme et Sionisme
Sionisme VS Judaïsme
Mercredi 4 janvier
2012
Lorsque la
Torah raconte la
création du premier être humain,
Rashi, le
commentateur Juif le plus éminent,
explique que la terre à partir de
laquelle Adam a été formé n'a pas été
prise d'un seul endroit, mais de
diverses parties de la planète. Ainsi,
selon le Judaïsme, la dignité humaine ne
dépend pas de l'endroit de sa naissance
et n'est pas non plus limitée à une
région. Les Africains ont autant droit
au respect de leur dignité que les
Européens. Les Palestiniens ont autant
droit au respect de leur dignité que les
Français. D'ailleurs, le
Talmud pose la question
suivante : «
Pourquoi D.ieu a-t-il fait
commencer l'histoire de l'humanité à
partir d'un seul homme (Adam), alors
qu'Il pouvait très bien créer plusieurs
êtres humains à la fois ?
» Et le Talmud
donne la réponse suivante, qui est très
belle : «
D.ieu n'a créé qu'un seul
homme pour t'apprendre que ton sang
n'est pas plus rouge que celui d'un
autre ! » Le sang
d'un Juif est aussi précieux que celui
d'un Palestinien, d'un Soudanais, d'un
Marocain, d'un Turc, d'un Italien, d'un
Afghan, d'un Chinois ou encore d'un
Australien.
La grandeur ou la
valeur d'une personne n'est pas mesurée
à son apparence extérieure. Les Juifs
croient qu'Adam a été créé à l'image de
D.ieu et qu'il est l'ancêtre commun de
toute l'humanité. Et en tant que tel,
comme le dit le passage Talmudique
susmentionné, personne n'a un sang d'une
valeur supérieure au sang de quelqu'un
d'un autre peuple. Dans l'histoire
humaine, il n'y a pas de place pour des
gens privilégiés qui peuvent faire avec
les autres ce que bon leur semble. La
vie humaine est sacrée et les droits
humains ne doivent pas être bafoués par
ceux qui viendraient à les dominer pour
des raisons de « sécurité nationale » ou
pour toute autre raison. Personne ne
sait cela mieux que les Juifs, qui ont
été citoyens de seconde classe si
souvent et si longtemps dans de nombreux
pays tout au long de leur histoire.
Cependant, les Sionistes ont une autre
vision des choses. Cela est
compréhensible, puisque le Judaïsme et
le Sionisme sont en aucun cas la même
chose. En effet, ils sont incompatibles
et irréconciliables : Si on est un bon
Juif, on ne peut pas être Sioniste, si
on est un Sioniste, on ne peut pas être
un bon Juif ! Il existe dans le monde de
nombreux Rabbins et sites Internet qui
expliquent ce fait d'une façon claire,
mais généralement en anglais, en yiddish
et en Lashon HaKodesh. Les deux sites en
langue française où cela est clairement
expliqué sont notre blog (http://sionismevsjudaisme.over-blog.com)
ainsi que le site du Centre
Yechouroun : Judaïsme contre Sionisme,
basé à Anvers (http://www.bloggen.be/yechouroun/).
Ces choses doivent
être expliquées clairement et
ouvertement, car tant que la maladie du
Sionisme n'est pas diagnostiquée avec
précision, elle ne peut pas être
combattue efficacement. Trop souvent,
ceux qui sont opposés au Sionisme se
laissent aller à de la rêverie et des
vœux pieux. Mais ils ne savent pas
vraiment contre quoi ils s'opposent.
Pour eux, ils sont antisionistes, un
point c'est tout. Mais si vous leur
demandez «
Qu'est-ce que le Sionisme ?
», soit ils ne
sauront pas vous répondre, soit ils
entreront dans des amalgames avec le
Judaïsme. Afin de reconnaître le
Sionisme pour ce qu'il est, on doit
s'informer sur le Judaïsme authentique,
sur le Sionisme (qui est l'opposé et la
négation du judaïsme), ainsi que sur
l'histoire du peuple Juif.
Pour commencer,
connaître quelques définitions est
important : Qui est Juif ? Un Juif est
quelqu'un qui a une mère juive ou qui
s'est converti au judaïsme en conformité
avec la Halakhah
(la loi religieuse juive). Rien que
cette définition en elle-même indique
que le Judaïsme n'est pas une race,
puisque si l'on n'est pas né Juif on
peut le devenir en se convertissant. Le
judaïsme n'est pas une religion
prosélyte (c'est à dire que le Judaïsme
ne cherche pas à faire des convertis),
mais ceux qui font le choix de se
convertir sont pleinement acceptés et
sont considérés comme des Juifs de
naissance, à tel point que la
Halakhah interdit
de lui rappeler de quelque façon que ce
soit que c'est un converti. Et
contrairement à ce que les gens pensent,
beaucoup de gens ont fait le choix de
devenir Juif, aussi bien dans les temps
passés qu'à notre époque. En tous temps,
il y a toujours eu des convertis au
Judaïsme. Voyons jusqu'où cela va.
Certains des rabbins les plus éminents
et respectés étaient des convertis au
judaïsme, comme Onkelos
ou encore les parents de Rabbi
Akiva qui étaient des
convertis. Les parents juifs à travers
le monde bénissent leurs enfants chaque
Shabbat et veilles de fête, et ils l'ont
fait de la même manière depuis des
millénaires. Si les enfants sont des
filles, la bénédiction est : «
Que D.ieu vous rendent
semblables à Sarah, Rivkah, Rachel et
Léah. » Pas une seul de
ces matriarches est née Juive ; elles
ont toutes été converties au Judaïsme.
Si les enfants sont des garçons, la
bénédiction est : «
Que D.ieu vous rendent
semblables à Ephraïm et Menashé.
» La mère d'Ephraïm et Menashé était une
femme égyptienne qui est devenu Juive et
a épousé Yosef. Moshé (Moïse, que la
paix soit sur lui) lui-même, le plus
grand Juif qui ait jamais vécu, a épousé
une femme Madianite qui est devenu
Juive. Enfin, le Tanakh,
les écrits sacrés des Juifs, contient le
livre de Ruth. Cette femme était non
seulement pas Juive de naissance, mais
en plus elle venait du peuple des
Moabites, qui étaient des ennemis
traditionnels du peuple Juif. Ce livre
décrit la conversion de Ruth au Judaïsme
et est lu chaque année le jour où nous
commémorons le don de la
Torah. Vers la fin, le
livre de Ruth retrace la généalogie du
Roi David, le plus grand roi que les
Juifs ont eu, dont Ruth était la
grand-mère. Ainsi, vous voyez clairement
que le Judaïsme n'est pas une race (nous
l'avions expliqué dans
l'article suivant),
et que nous respectons énormément ceux
qui choisiraient de se converti au
Judaïsme, d'autant plus que quelques uns
des plus grands Juifs de l'histoire
furent des convertis ou des enfants de
convertis.
Mis à part les
Sionistes, les seuls qui considérèrent
que les Juifs étaient une race furent
les nazis. Et de part leurs actes, ils
n'ont servi qu'à prouver la stupidité et
l'irrationalité du racisme.
La fierté raciale a
été ce qui entraina la chute de ces
Juifs du passé qui ont été aveuglés par
leur propre esprit étroit chauviniste.
Cela nous amène à une deuxième
définition : Y a-t-il ce qu'on pourrait
appeler un peuple juif ? Si la réponse
est oui, quelle est sa mission ? Le
peuple Juif n'est pas né et n'a pas été
reconstitué il y a un siècle et demi par
certains politiciens sionistes. Non, le
peuple Juif est né sur le Mont Sinaï,
quand les Juifs, par leur réponse, «
Nous mettrons en pratique et
nous écouterons »,
acceptèrent la Torah
qui leur fut donnée par D.ieu pour
toutes les générations futures. La
Torah rapporte que
lorsque les Juifs acceptèrent la
Torah, c'est «
Ce jour-là que vous êtes
devenez un peuple.
»
Selon la tradition
juive, il y a sept Lois Noa'hides qui
s'appliquent à tous les êtres humains.
Puis il y a les Dix Commandements, qui
forment la moralité et la conduite de
base pour les adeptes de toutes les
religions monothéistes. En plus de cela,
il y a 613 lois obligatoires pour les
Juifs, et chaque Juif doit mettre en
pratique toutes ces lois qui
s'appliquent à lui ou à elle selon la
Halakhah.
C'est la mise en pratique de ces
Mitsvot («
commandements ») qui constitue l'essence
du fait d'être juif, et donc du peuple
juif et de son alliance avec D.ieu. En
d'autre mot, selon la
Halakhah, un Juif qui
s'est débarrassé de l'obligation de la
mise en pratique de ces lois n'est pas
Juif ! Pour reprendre les mots-mêmes du
Rav Saadyah Gaon : «
Un Juif n'est Juif qu'en vertu de la
Torah », et cela
exclut donc les Sionistes !
De quelle manière les
Juifs se permettent-ils de se considérer
un « peuple élu »? Chaque homme juif
n'importe où et à tout moment lorsqu'il
est appelé à la lecture de la
Torah déclare : «
Béni sois-Tu Éternel notre
D.ieu, Roi de l'Univers, Qui nous a
choisis parmi tous les peuples et nous a
donné Sa Torah. »
C'est la manière dont les juifs sont «
élus. » Il a été choisi pour servir
D.ieu et donc servir l'humanité. C'est
le peuple à travers lequel D.ieu décida
de révéler Son existence à toute
l'humanité. Et c'est cela « l'élection »
des Juifs. C'est la religion monothéiste
qui est la base de toutes les autres.
C'est le peuple qui a ouvert la voie à
travers Sa Torah.
C'est le peuple qui a fondé les bases de
la moralité et de la droiture. Comme
vous le voyez, cela n'a RIEN
à voir avec le fait que les Juifs se
disent donc un peuple supérieur aux
autres. Ce n'est pas dans ce sens-là
qu'il faut comprendre le terme « élu. »
(Vous pouvez lire
l'article suivant.).
Cette nouvelle façon de comprendre ce
terme est une invention Sioniste. Les
Sionistes font croire que cela signifie
que le peuple Juif est un peuple appelé
à dominer les autres peuples, un peuple
appelé à conquérir. Mais c'est faux, et
rien que nos 2000 exil prouve que c'est
faux. Le verset de la Torah
«
La voix est la voix de Yaakov, mais les
mains sont les mains d'Esav
» a toujours traditionnellement été
interprété comme signifiant que «
la voix
» (symbolisant l'obéissance à
D.ieu et la douceur) «
est la voix de Yaakov
» (c'est à dire que les Juifs sont
destinés à être un peuple obéissant et
doux), alors que « les mains » (qui est
le symbole de la violence) appartiennent
à Esav. Ainsi, la violence physique ne
fait absolument pas partie de la
tradition Juive et n'est en aucun cas
une valeur Juive. D'ailleurs, cette
réputation de peuple violent et
sanguinaire n'existait PAS avant la
venue des Sionistes. Cela prouve bien
que les Juifs n'ont jamais été le peuple
violent qu'on croit aujourd'hui qu'il
est. Nous avons vécu pendant des
millénaires au milieu des Musulmans et
des Chrétiens, et chaque personne
honnête de la génération de vos
grands-parents et
arrières-grands-parents pourra attester
du fait que les Juifs étaient connus
pour leur générosité et leur bonté, et
ne faisaient pas de distinction entre
Juifs et non-juifs, et étaient de bons
voisins. Les Juifs n'ont jamais été les
barbares que l'on décrit aujourd'hui,
tout simplement parce que la violence à
l'égard des autres n'est pas une de nos
valeurs. La tâche pour laquelle le
peuple juif a été choisi n'est pas pour
donner l'exemple de la supériorité
militaire ou pour des prouesses
techniques et technologiques, mais pour
rechercher la perfection dans le
comportement moral et la pureté
spirituelle. De tous les crimes du
sionisme politique, le pire et le plus
élémentaire, et qui explique tous ses
autres méfaits, est que depuis ses
débuts le sionisme a cherché à séparer
le peuple juif de son D.ieu, pour rendre
l'alliance Divine nulle et non avenue,
et à remplacer les idéaux nobles du
peuple juif par du nationalisme et une
quête de souveraineté étatique
frauduleuse.
Un des moyens
d'induire en erreur de nombreux juifs et
de nombreux non-Juifs est l'abus
sioniste de noms et de symboles sacrés
du judaïsme. Et c'est cela qui trompe
les gens et leur fait penser que le
Sionisme est une doctrine Juive. Les
Sionistes utilisent le nom sacré
d'Israël pour leur état sioniste. Ils
ont nommé leur fonds d'acquisition de
terrains avec un terme qui implique
traditionnellement la récompense pour la
piété, les bonnes actions, et les œuvres
caritatives. Ils ont adopté comme
symbole de l'état la Menorah
(candélabre à sept branches), dont la
signification nous est donnée dans la
Torah
elle-même où il est écrit que la Ménorah
servira à transmettre le message suivant
aux Juifs de l'exil : «
Votre Rédemption ne se fera
pas ni par une armée ni par la force,
mais par Mon Esprit, dit l’Éternel.
» Or, les Sionistes ont eu le culot de
reprendre ce symbole qui nous apprend
que notre rédemption ne se fera pas par
une armée et la violence, alors qu'ils
sont des conquérants, des barbares et
des occupants de terres qui ne leur
appartiennent pas. Ils ont également
adopté comme symbole de leur drapeau
pouilleux et laid un châle de prière
blanc aux bandes bleues au milieu duquel
se retrouve l'étoile de David. Quelle
hypocrisie, quelle perversion, quelle
hérésie, quelle falsification, quelle
honte !
L'infâme fondateur du
sionisme politique, Théodore
Herzl, que son nom soit maudit,
qui ne découvrit sa propre judéité qu'à
cause de l'antisémitisme affiché au
cours du procès Dreyfus en France, a
proposé diverses solutions à ce qu'il
appelait le « problème juif.» A un
moment, il a proposé de réinstaller les
Juifs en Ouganda. A une autre occasion,
il a proposé un pacte avec le pape : si
le pape acceptait de soutenir une terre
pour les Juifs, Herzl s'arrangerait pour
faire convertir tous les Juifs au
catholicisme. Il a finalement eu l'idée
d'un État des Juifs, un État
exclusivement juif. Ainsi, dès ses
débuts, le sionisme était un résultat de
l'antisémitisme et est en effet
entièrement compatible avec
l'antisémitisme, parce que les sionistes
et les antisémites avaient (et ont
encore aujourd'hui) un objectif commun :
mettre tous les Juifs dehors afin qu'ils
aillent s'installer vers l’État
Sioniste, et c'est ainsi que furent
déracinées des communautés juives qui
avaient existé pendant des centaines et
même des milliers d'années. Oui, même
des gens qui se prétendent
antisionistes, n'ont pas honte de dire
lorsqu'ils croisent un Juif «
Casse-toi en Israël !
», comme si l’État
Sioniste était notre pays ! Les Juifs
appartiennent à tous les pays du monde,
et l’État Sioniste n'est pas chez nous.
Ces gens font le jeu des Sionistes, car
c'est en fait ce que les Sionistes
attendent, que tous les Juifs aillent
dans leur état satanique. La loyauté
envers l’État Sioniste s'est substituée
à la loyauté envers D.ieu, et dans ce
sens-là l’État Sioniste est le « Veau
d'or » de notre époque. La croyance en
la Torah et
l'accomplissement des obligations
religieuses sont devenus aux yeux des
sionistes une affaire privée et une
option, et non un devoir pour chaque
Juif ou pour le peuple juif.
Ni le fondateur du
sionisme politique, ni aucun des
premiers ministres de l’État Sioniste,
ne croyait en l'origine divine de la
Torah, ni même
dans l'existence de D.ieu. Tous les
premiers ministres étaient membres des
partis qui s'opposaient en principe à la
religion et considéraient la Bible comme
un document de folklore ancien,
dépourvue de toute signification
religieuse. Et pourtant, en dépit de
leur athéisme bien connu, ces mêmes
sionistes prétendent être en droit de
posséder la Terre Sainte «
parce que c'est écrit dans
la Bible que ce pays est à nous
», Bible dont ils rejettent complètement
l'origine Divine !!! Vous voyez le
paradoxe ? En même temps qu'ils
prétendent que ce pays appartient aux
Juifs en vertu de la Bible dans laquelle
ils ne croient même pas, ils oublient
complètement de citer la prière que nous
récitons chaque jour de fêtes Juives, la
prière de Moussaf,
qui contient les paroles «
A cause de nos péchés, nous
avons été chassés et exilés du pays,
nous ne pouvons plus y monter, etc.
» Et là encore, ce
qui est paradoxale, c'est que même dans
les livres de prières des Sionistes «
Religieux », cette phrase s'y retrouve,
et eux AUSSI la
récitent les jours de fêtes Juives.
Comment peuvent-ils prétendre que ce
pays leur appartient, tout en disant
dans leurs prières «
A cause de nos péchés, nous
avons été chassés et exilés du pays,
nous ne pouvons plus y monter, etc.
» ??? Et ainsi,
même dans nos prières, nous affirmons le
fait que l'exil actuel du peuple juif
est
divinement
décrété et que le peuple juif s'est vu
imposer l'interdiction de conquérir ou
de dominer la Terre Sainte avant la
venue du Messie. Le peuple juif, bien
sûr, reconnait des liens spirituels
particuliers à cette terre que nous
appelons « Erets Yisrael.
» Chaque matin, midi et soir, les Juifs
mentionnent la montagne de Sion et la
ville de Jérusalem dans leurs prières,
et même après qu'un Juif ait terminé son
repas, il y a une courte bénédiction que
nous faisons pour la ville de Jérusalem.
Pour le Juif, le sol même de la Terre
Sainte est différent de celui de tout
autre endroit sur cette planète, et peu
importe où il se trouve, le Juif tourne
son visage vers Jérusalem pendant la
prière. Ainsi, il ne fait aucun doute
que pour le Juif, cette terre est une
Terre Sainte. Vivre en Terre Sainte, ou
même y être enterré, a toujours été
considéré comme un honneur élevé.
Cet amour de la Terre
Sainte et la nostalgie Juive pour un
retour vers elle et pour la venue du
Messie ont été exploités d'innombrables
fois au cours de ces 2000 dernières
années. Le sionisme a eu des précurseurs
très nombreux et chacun a été une
malédiction pour les Juifs. Les
personnes qui se proclamaient être le
Messie et les mouvements messianiques
ont surgi de temps en temps, à l'époque
romaine, durant le Moyen Age, et
jusqu'au Sionisme moderne. Beaucoup de
ces pseudo-Messies se présentaient comme
des rabbins ou comme des dirigeants
nationalistes, et certains d'entre eux
parvinrent à induire en erreur des
rabbins et des communautés juives
entières. Tous ont été exposés en temps
voulu et reconnus comme étant des
imposteurs, et ceux qui avaient mis leur
espoir en ces faux-messies furent trop
souvent frappés par la déception et des
catastrophes.
Dans les premiers
stades du développement du sionisme
moderne, le Mizrachi a été fondé, une
organisation de soi-disant sionistes
religieux qui ont tenté de combiner leur
foi avec le sionisme politique. Cela a
conduit à un conflit constant entre les
préceptes de la loi divine et les
exigences du nationalisme Sioniste. La
plupart du temps, le Mizrachi était mis
en minorité au congrès sioniste et ne
servait uniquement qu'à donner au
mouvement sioniste une fausse aura
religieuses pour attirer les Juifs
religieux dans leurs rangs. Chaque fois
qu'une opportunité se présentait, ces
compagnons de route « religieux »
sionistes ont été utilisés par le
gouvernement sioniste pour étayer leurs
revendications nationalistes en citant
des autorités « religieuses. » Le Parti
National Religieux de l’État Sioniste a
été bien récompensé pour avoir donné son
aval aux mesures et textes nationalistes
de l’État Sioniste. Ces récompenses
étaient de nature financière ou sous la
forme de postes au sein du gouvernement.
Le chauvinisme de ces sionistes
religieux dépassait de loin celui des
autres sionistes laïcs. Ils déguisaient
toujours leurs chauvinisme et sentiments
de supériorité dans des termes
religieux. C'est un exemple parfait de
l'abus de la religion, car en entendant
parler ces « religieux », les gens en
sont arrivés à croire que le Judaïsme
permet cette hérésie. Ces gens ne sont
que des imposteurs.
Une organisation
juive religieuse fut fondée en 1912 sur
la frontière allemande-polonaise dans le
but précis de lutter contre le sionisme.
Cette organisation appelée «
Agoudat Israël »
(L'Union d'Israël) devait représenter le
vrai peuple juif dans le monde et
démasquer les prétentions injustifiées
et insensées des sionistes. Des Rabbins
venus de partout se joignirent à l'Agoudat
Israël, comme l'ont fait des masses de
juifs pratiquants. Des congrès
antisionistes furent organisés à Vienne
et à Marienbad. Dans des pays comme la
Pologne, certains membres de l'Agoudah
étaient députés. Les Sionistes étaient
parvenus à exiger de la Grande-Bretagne
que tous Juifs vivant en Terre Sainte
soit inscrit comme faisant partie du
mouvement Sioniste. Sous la direction de
l'Agoudah, les Juifs qui vivaient en
Terre Sainte s'opposèrent au sionisme et
obtinrent la permission de la
Grande-Bretagne, la puissance mandataire
en Palestine, de déclarer par écrit
qu'ils ne souhaitaient pas être
représentés par les sionistes ou un de
leurs groupes, en particulier pas par
les organisations Sionistes
quasi-gouvernementales telles que le
Va'ad LéOumi (Conseil national).
Peu après, Yaakov
DeHaan, un ancien diplomate hollandais
qui était alors chef de l'Agoudat Israël
en Palestine, engagea des pourparlers
avec les dirigeants arabes en vue qu'ils
se mettent d'accord sur l'établissement
éventuel d'un état dans lequel il y
aurait des juifs et des Arabes vivant
côte à côte avec des droits égaux. De
cette façon, il espérait empêcher la
création d'un État Sioniste. Malgré les
menaces de mort, Yaakov DeHaan,
pleinement conscient des dangers que
représenterait un État Sioniste, a
poursuivi ses discussions et
négociations. Les Arabes étaient très
enthousiastes et soutenaient les efforts
de DeHaan, car ni les Juifs ni les
Arabes ne désiraient des Sionistes en
Terre Sainte. A la veille de son départ
pour la Grande-Bretagne où il devait y
rencontrer les autorités locales,
DeHaan fut assassiné par la Haganah,
la force paramilitaire sioniste, dans le
centre de Jérusalem, en 1924, alors
qu'il revenait de la prière du soir. Ce
visionnaire et Juif pieux a donné sa vie
dans un combat qu'il jugeait
primordiale, à un moment où le monde
entier était encore aveugle et sourd aux
difficultés et problèmes qu'un futur
État Sioniste entraînerait.
En raison de ce
terrorisme et d'une augmentation de la
pression sioniste, l'Agoudat Israël a
progressivement commencé à s'affaiblir
et à faire des compromis avec les
sionistes. Pendant la période nazie, l'Agoudat
Israël fit des arrangements avec les
sionistes, en dépit du fait que son
objectif fondamental de départ était de
de lutter contre le sionisme. Après que
l’État Sioniste a été créé en 1948, l'Agoudat
Israël a rompu avec son passé et a
rejoint le gouvernement sioniste, et des
Agoudistes furent élus dans le parlement
Sioniste. Tout en professant un
antisionisme de façade, l'Agoudat Israël
a fondé un réseau d'écoles «
indépendantes » en Terre Sainte, mais
aujourd'hui, la l'écrasente majorité du
budget de ces établissements provient du
gouvernement sioniste.
Compte tenu de ces
développements, ces juifs qui voulaient
continuer la lutte contre le sionisme
sans aucun compromis quittèrent l'Agoudat
Israël et se sont organisés en
différentes communautés affiliées à la
Eida Haredis.
L'une de ces communautés (mais elle
n'est pas la seule) est connue sous le
nom de « Netourei Karta
», une expression araméenne qui signifie
« Gardiens de la Cité
» (« la Cité » faisant référence à la
ville de Jérusalem).
Le fondateur et plus grand dirigeant de
Netourei Karta fut le Rabbin
Amram Blau
זצ״ל,
un leader inspiré et dévoué dont la
compassion égalait son courage. Il ne
pouvait pas rester silencieux et
indifférent face à l'injustice, à
l'immoralité, ou à l'hypocrisie. Il
était aimé et respecté par les Juifs,
les Chrétiens et les Musulmans. Né à
Jérusalem, il n'a jamais quitté la Terre
Sainte de toute sa vie. Dans ses écrits,
il a souligné à plusieurs reprises que
Juifs et Arabes vivaient en harmonie
jusqu'à l'avènement du sionisme
politique. Rav Blau
זצ״ל
a été emprisonné à
Jérusalem, et non par les autorités
ottomanes, ni par les Britanniques, et
ni par les Arabes, mais par les
sionistes. Quel était son crime ? Il a
défendu avec vigueur et honnêteté, sans
égard pour sa propre sécurité, le
caractère sacré de Jérusalem contre les
« innovations » et les hérésies des
sionistes. Il s'est battu pour la
sainteté du Shabbat et s'opposa
activement et vigoureusement à la
propagation de l'indécence et de
l'immoralité qui se produisait sous le
régime sioniste. Sans cesse il a dénoncé
la création d'un État Juif avant la
venue du Messie, car c'était un acte
d'infamie et de blasphème. C'est lors
d'un de ses séjours dans les geôles
Sionistes qu'il composa le chant «
HaShem Hou Malkeinou
» (D.ieu est notre Roi),
qui fut adopté par tous les Juifs
antisionistes comme étant «
l'hymne des Juifs antisionistes. »
Ce chant est régulièrement changé, à
diverses occasions. Sous sa direction,
Netourei Karta a déclaré, année après
année, qu'ils ne reconnaissent pas la
légitimité de l’État Sioniste ou la
validité de ses lois.
Durant la première période de combats
entre l’État Sioniste et les Arabes, le
BriskerRov
demanda aux Juifs antisionistes de
sortir montrer aux Arabes qu'ils
n'étaient pas avec les Sionistes. Les
membres de Netourei Karta furent les
plus courageux et sortirent alors que
les combats faisaient rages, portant un
drapeau blanc, et déclarèrent qu'ils ne
voulaient pas participer à cette guerre
et qu'ils étaient absolument opposés à
la création d'un État Sioniste. Dans sa
dernière déclaration, le Rabbin Blau
זצ״ל
a déploré les
actions des sionistes contre les
musulmans et les chrétiens palestiniens
et la souffrance profonde que les
sionistes faisaient subir au peuple
juif. Il déplora le fait que les
Sionistes désiraient faire passer le
peuple Juif d'un « royaume de
sacrificateurs et une nation sainte » à
un peuple nationaliste possédant un état
dépourvu de fondement spirituel, basé
sur le chauvinisme, construit sur la
conquête, et s'appuyant sur des
prouesses militaires. «
Le nombre de vos villes
constituent vos dieux
» avait lancé le prophète Jérémie
au gouvernement chauviniste et idolâtre
juif de son époque. Comme à l'époque du
prophète Jérémie, les sionistes sont en
train d'établir un nouveau statu quo et
étendent leurs positions en fondant de
nouvelles colonies dans les territoires
qu'ils occupent depuis 1967.
Rav Blau
זצ״ל
dans sa dernière
déclaration a sévèrement condamné l'ONU
pour avoir reconnu et accepté comme
membre l’État Sioniste, donnant ainsi un
prestige et une puissance sans précédent
aux sionistes. Il est grand temps que
les nations qui se disent antisionistes
écoutent l'appel du Rav Blau
זצ״ל,
et qu'ils corrigent cette erreur fatale.
Il est bien connu qu'aucune mesure n'a
été prise contre l’État Sioniste en
raison de la crainte de certains pays de
se voir retirer l'aide financière de
l'ONU (ou plus précisément des
Etats-Unis). Que ces états, opposés au
sionisme, qui sont devenus riches au
cours de la dernière génération,
montrent qu'ils pensent ce qu'ils disent
lorsqu'ils s'opposent à l’État Voyou ;
qu'ils mettent de coté les menaces des
États-Unis et qu'ils votent selon ce que
leur dicte leur conscience sans peur et
indépendamment de tout acte
d'intimidation.
Il y eu à
maintes reprises dans l'histoire du
peuple Juif, telle que racontée dans la
Bible, des périodes où les masses furent
induites en erreur et seule une minorité
de Juifs s'accrochèrent à la véritable
mission du peuple juif. Une de ces
fois-là fut quand la majorité des Juifs
s'adonna au culte du veau d'or.
Aujourd'hui nous vivons malheureusement
une répétition de ce culte du veau d'or,
avec l'état sioniste qui est désormais
l'objet d'adoration. Jusqu'à
l'apparition et la montée croissante de
l'influence du sionisme politique, les
dirigeants juifs étaient choisis sur la
base de leur piété, de leur décence, de
leur érudition, et de leur amour de la
justice et de la miséricorde.
Aujourd'hui, trop souvent, de soi-disant
dirigeants juifs, totalement non
qualifiés selon la loi juive et qui
maitrisent à peine les concepts
traditionnels, font des déclarations et
prennent des décisions au nom du peuple
juif. Cela est particulièrement vrai aux
États-Unis où il y a la plus grande
communauté juive à notre époque. Le
monde doit savoir qu'il y a une
importante communauté Juive
antisioniste. Les Sionistes font de la
propagande. Lorsque vous parlez des
Juifs religieux antisionistes à un
Sioniste, il vous dira, pour vous
tromper, «dans
sa dernière déclaration a sévèrement
condamné l'ONU pour avoir reconnu et
accepté comme membre l’État Sioniste,
donnant ainsi un prestige et une
puissance sans précédent aux sionistes.
Il est grand temps que les nations qui
se disent antisionistes écoutent l'appel
du Rav Blau
זצ״ל,
et qu'ils corrigent cette erreur fatale.
Il est bien connu qu'aucune mesure n'a
été prise contre l’État Sioniste en
raison de la crainte de certains pays de
se voir retirer l'aide financière de
l'ONU. Que ces états, opposés au
sionisme, qui sont devenus riches au
cours de la dernière génération,
montrent qu'ils pensent ce qu'ils disent
lorsqu'ils s'opposent à l’État Voyou ;
qu'ils mettent de coté les menaces des
États-Unis et qu'ils votent selon ce que
leur dicte leur conscience sans peur et
indépendamment de tout acte
d'intimidation.
Il y eu à maintes
reprises dans l'histoire du peuple Juif,
telle que racontée dans la Bible, des
périodes où les masses furent induites
en erreur et seule une minorité de Juifs
s'accrochaient à la véritable mission du
peuple juif. Une de ces fois-là fut
quand la majorité des Juifs s'adonna au
culte du veau d'or. Aujourd'hui nous
vivons malheureusement une répétition de
ce culte du veau d'or, avec l'état
sioniste qui est désormais l'objet
d'adoration. Jusqu'à l'apparition et la
montée croissante de l'influence du
sionisme politique, les dirigeants juifs
étaient choisis sur la base de leur
piété, de leur décence, de leur
érudition, et de leur amour de la
justice et de miséricorde. Aujourd'hui,
trop souvent, de soi-disant dirigeants
juifs, totalement non qualifiés selon la
loi juive et qui maitrisent à peine les
concepts traditionnels, font des
déclarations et prennent des décisions
au nom du peuple juif. Cela est
particulièrement vrai aux États-Unis où
il y a la plus grande communauté juive à
notre époque. Le monde doit savoir qu'il
y a une importante communauté Juive
antisioniste. Les Sionistes font de la
propagande. Lorsque vous parlez des
Juifs religieux antisionistes à un
Sioniste, il vous dira, pour vous
tromper, «
Pffffffff. Ils sont moins d'une centaine
! Il n'ont pas de poids !
» D'autres iront même jusqu'à dire que
ça n'existe pas. D'autres diront qu'un
Juif antisioniste, c'est un Juif qui
hait son propre peuple. Et enfin,
d'autres diront que les seuls Juifs
antisionistes sont les membres de
Netourei Karta, qui ne sont qu'une
centaine dans le monde. Tout d'abord,
Netourei Karta n'a pas le monopole de
l'antisionisme religieux Juif. Netourei
Karta n'est qu'une communauté Juive
antisioniste parmi tant d'autres. Et
enfin, il existe des centaines de
milliers de Juifs antisionistes répartis
dans le monde, mais plus intensément
dans les pays anglophones et en Terre
Sainte.
Même le jour de sa mort, Rav Blau
זצ״לa
réfuté les sionistes qui trop souvent
ont prétendu, pour tromper les gens et
leur cacher la vérité, que les Netourei
Karta n'étaient rien du tout, qu'ils ne
représentaient rien d'autre qu'une secte
insignifiante de quelques centaines de
personnes. Pourtant, quand le Rabbin
Blau
זצ״ל
est décédé à
Jérusalem un vendredi matin, quelques
heures plus tard, pas moins de 22 000
hommes ont assisté à ses funérailles !
Qui peut se vanter d'avoir eu 22 000
hommes présents lors de ses funérailles
? Pas beaucoup de gens sur cette planète
! Ainsi, ne vous laissez pas duper par
la propagande Sioniste : les Juifs
antisionistes ne sont pas une poignée de
quelques centaines de gens. C'est une
grande communauté de plusieurs centaines
de milliers de personnes.
En tous temps dans le
passé, les traitres Juifs sont tôt ou
tard tombés au bord du chemin et ont été
effacés des tablettes de l'histoire, et
seuls les Juifs qui ont confirmé la
validité de la Torah
et du Talmud
(la loi écrite et orale du Judaïsme) et
de la Halakhah,
et qui ont résisté aux démagogues, ont
prévalu. Les Netourei Karta et d'autres
communautés Juives antisionistes
marchent dans les traces de cette
tradition. Les Juifs antisionistes
continuent à dénoncer le sionisme et
sont les porte-paroles des VRAIS
juifs, ceux qui n'ont pas été trompés
par le sionisme.
Lorsque la Terre
Sainte fut conquise par Rome, il y eut
des Juifs qui, sur la base du
nationalisme et de leur fierté raciale,
se révoltèrent contre Rome et étaient
sûrs qu'ils ne pouvaient pas perdre la
guerre. Ils se sont, comme les sionistes
de nos jours, opposés à tout compromis
ou règlement à l'amiable, ils étaient
déterminés à se battre jusqu'au bout. A
cette époque-là, il y a près de 2.000
ans, Rabbi Yochanan ben Zakaï,
qui était le dirigeant du peuple Juif de
cette époque-là, a choisi une voie
différente. Les rebelles Juifs
l'empêchèrent de quitter Jérusalem
assiégée pour négocier avec les Romains.
C'est pourquoi, le Rabbin se cacha dans
un cercueil et se fit transporter
jusqu'au poste de commandement Romain
par ses disciples. Il a dit aux Romains
que les juifs n'ont besoin ni d'une
armée ni d'armes, que les Juifs
n'étaient pas des rebelles contre Rome,
que les Juifs se soumettaient à Rome,
mais que cette révolte n'était que le
fruit de quelques uns et qu'ils ne
fallait pas punir tous les Juifs à cause
d'eux. Il demanda aux Romains de laisser
les Juifs sincère fuir de Jérusalem pour
s'installer ailleurs, à Yavné, pour que
seuls les rebelles restent dans la ville
et se battent eux seuls contre Rome, et
il demanda la permission d'établir une
Yéshivah (une école religieuse juive), à
Yavné. Les Romains accédèrent à toutes
ses requêtes, et c'est cette école
religieuse, et pas des militaristes ou
des généraux de l'époque, qui ont aidé à
perpétuer le Judaïsme et l'identité du
peuple juif.
Il doit être
mentionné explicitement que si tous les
Juifs ne sont pas sionistes, tous les
sionistes ne sont pas juifs. Beaucoup de
Chrétiens Évangéliques, par exemple,
sont Sionistes. Les motivations de
certains de ces sionistes non-juifs, par
exemple, Lord Balfour et le général
Smuts, ou de nos jours Glenn Beck, sont
très claires. Depuis le début du
mouvement sioniste, quelques-uns des
sionistes les plus éloquents et fervents
ont été membres du clergé chrétien, en
particulier les « fondamentalistes »,
qui considèrent la création de l’État
Sioniste comme un tournent « religieux »
très important, car ils le considèrent
comme étant l'accomplissement de
prophéties. Ils ont également, et de
manière significative, servit la cause
du sionisme. Ils déversent chaque année
des milliards de dollars dans les
caisses de l’État Sioniste et dans
celles de diverses organisations
Sionistes. Certains Chrétiens Sionistes
avec lesquels j'ai pu discuter disent
qu'ils soutiennent le Sionisme, la
colonisation et « le droit d'Israël à
exister », car selon leur compréhension
des textes religieux, la création de
l’État Sioniste et la conquête de
Jérusalem en 1967 lors de la Guerre des
Six Jours furent prédits dans le «
Nouveau Testament » et que quand tous
les Juifs seront rassemblés en Israël
leur messie reviendra.
Un des objectifs
fondamentaux du sionisme est l'alya,
c'est à dire l'immigration vers l'état
sioniste des juifs de tous pays. Et
puisque ces Chrétiens fondamentalistes
croient que si tous les Juifs
immigraient vers l’État Sioniste cela
rapprocherait le processus de
rédemption, ils aident activement à
pousser les Juifs à aller s'installer
dans l’État Sionistes. L'alya est utile
aux Sionistes dans leur lutte
démographique contre les Arabes.
Néanmoins, au cours des dernières
années, des centaines de milliers
d'Israéliens se sont expatriés du
paradis sioniste, et les Juifs
américains ont « voté avec leurs pieds
plutôt qu'avec leurs têtes » de ne pas
immigrer dans l’État Sioniste. Ces Juifs
qui ont quitté l’État Sioniste ou qui
refusent de s'y installer reconnaissent
que l’État sioniste est en fait rien
d'autre qu'un ghetto géant, voire un
état raciste.
Au lieu d'être en
mesure de prêter assistance à des
communautés juives dans d'autres pays,
les Juifs américains ont été mobilisés
pour concentrer leur aide sur l’État
sioniste, ce qui rend les États-Unis la
source réelle et importante de la
puissance et de l'influence sioniste.
Les sionistes, fidèles à la nature de
leur mouvement, s'appuient sur leur
supériorité technologique et l'effet
dissuasif de leur armada de guerre
(essentiellement fourni par les
États-Unis) pour assurer sa sécurité et
sa survie.
Rien ne pouvait être
plus éloigné des vrais idéaux du peuple
juif. Le peuple juif a été choisi en
premier lieu «
car vous êtes le moindre des
peuples. » En
d'autres mots, le peuple Juif a été
appelé à être un peuple humble. Comme le
dit le Psalmiste «
Ils {les nations} s'appuient
sur des chars et des chevaux, mais nous
{les Juifs} invoquons le nom de
l’Éternel, notre D.ieu.
»
Un autre enseignement
important de la doctrine Sioniste mérite
d'être mentionné. Un ancien président de
l'Organisation Sioniste Mondiale a
déclaré explicitement qu'un Sioniste
doit une loyauté indéfectible et
inconditionnelle envers l’État Sioniste
et que, dans le cas d'un conflit, la
loyauté d'un sioniste doit d'abord aller
à l'état sioniste. Selon la loi juive,
cependant, un Juif doit allégeance et
loyauté envers le pays dont il est
citoyen. Un citoyen Juif français doit
servir avant tout les intérêts de son
pays, la France. Se rebeller contre sa
nation pour les intérêts d'une autre
nation est de la trahison mais également
une rébellion contre D.ieu, car l'ordre
d'être un citoyen loyal envers sa nation
d'exil est écrit noir sur blanc dans le
Livre de Jérémie.
Il ne nous appartient
pas de dire comment le sionisme doit
être traité. Cependant, des actes isolés
ou spontanés contre des individus ou la
simple adoption de résolutions à l'ONU
ou ailleurs ne sont pas des moyens
efficaces de mettre fin au sionisme. Ce
n'est pas en attaquant BHL ou toute
autre Sioniste de renommé internationale
que le problème sera réglé. La bataille
contre le sionisme doit être menée
d'abord et avant tout, non pas sur les
rives de la Méditerranée, mais dans le
bastion le plus puissant du sionisme :
les États-Unis.
Les États-Unis
soutiennent le Sionisme avec une telle
énergie et une telle conviction que
toute critique de l’État Sioniste voyou
et toute opposition au sionisme
politique dans l'hémicycle de l'ONU par
une nation est devenu un délit passible
de sanctions internationales. Les
États-Unis versent des milliards dans
les caisses de l’État voyou. Et les
médias américains trop dociles n'osent
pas dénoncer une telle absurdité.
Malheureusement,
jusqu'à présent, chaque année nous
voyons les Sionistes américains gagner
en influence grâce à des lobbys, comme
l'AIPAC, qui ont infiltré Washington et
ont un tel pouvoir qu'ils décident de la
politique étrangère du président US. Ce
fait a rendu possibles des événements et
des développements qui étaient
impensables il y a quelques années
d'ici. Aujourd'hui, il faut beaucoup de
courage pour être opposé au sionisme aux
États-Unis. Ceux qui, comme Jimmy
Carter, ont essayé, ce sont vus taxer
d'antisémites et subirent des attaques
verbales personnelles. Cela a demandé
également beaucoup de courage durant la
Seconde Guerre mondiale pour être
antifasciste en Italie ou antinazi en
Allemagne. À long terme, le sionisme
n'est rien d'autre qu'une aberration
passant dans la longue histoire du
peuple juif et du monde. Très bientôt,
nous verrons l'accomplissement des
paroles du 'Hazon
Ish, l'un de
nos plus grands Rabbins de la génération
passée, qui a déclaré : «
Un jour, vous vous placerez
à la fenêtre, et lorsque vous
l'ouvrirez, voici les Sionistes auront
disparu ! »
Gardons la foi et
l'espérance dans la certitude que
finalement les préjugés, la haine et
l'injustice disparaîtront, et que la
prophétie Biblique qui parle de
l'harmonie et de la paix entre les
nations lors de la venue du Messie se
réalisera. Et alors, tous les peuples se
rassembleront ensemble pour adorer le
D.ieu Unique «
Car Ma maison sera appelée une maison de
prière pour toutes les nations.
»
Publié le 4 janvier
2012
avec l'aimable autorisation de Sionisme
VS Judaïsme
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