LE CRI DES PEUPLES
Homicide de George Floyd à Minneapolis :
la vidéo intégrale de l’arrestation
(VOSTFR)
Jeudi 28 mai 2020 Les raisons de
la présence de la police, expliquées par
la personne qui les a appelés
Vidéo :
http://www.dailymotion.com/video/x7u69g0
L’arrestation
initiale de George Floyd devant le
magasin Cup Foods, où il aurait payé un
repas avec un faux billet de 20 dollars
Vidéo :
https://www.dailymotion.com/video/x7u68kn
Le meurtre de
George Floyd, intégralement sous-titré
Attention, vidéo
bouleversante. Voir ci-dessous
l’incitation de Trump à la violence
policière.
Vidéo :
http://www.dailymotion.com/video/edit/x7u67rt
Transcription
:
George Floyd,
menotté au sol, immobilisé par deux
policiers, dont l’un écrase sa nuque
avec son genou : [Gémissant d’une
voix rauque et pleurant] Je vous en
prie… Je vous en prie ! Je vous en prie
! Je vous en prie, je ne peux pas
respirer ! Je vous en prie, je vous en
prie ! [Pleurs et cris] Je vous
en prie, je ne peux pas respirer !
Passant :
Vous l’avez immobilisé au sol,
laissez-le respirer !
George Floyd
: Je ne peux pas respirer !
(Hurlements rauques)
[Inaudible]
George Floyd
: Qu’est-ce que vous voulez dire ?
Policier :
Détendez-vous !
George Floyd
: Je ne peux pas respirer ! Mon visage !
[Respiration difficile]
Passant : Il
est en train de le tuer !
Policier :
Qu’est-ce que vous voulez ?
George Floyd
: Je ne peux pas respirer ! Je vous en
prie… Son genou m’écrase la nuque. Je ne
peux pas du tout respirer ! [Voix
rauque étouffée]
Policier :
Alors lève-toi et monte dans la voiture
!
George Floyd
: Je vais le faire !
Policier :
Lève-toi et monte dans la voiture !
George Floyd
: Je ne peux pas bouger !
Policier
: Pourquoi tu te plains ! Lève-toi et
montre dans la voiture !
George Floyd
: [Hurlements rauques] Maman !
Policier :
Lève-toi, et monte dans la voiture
vivant ! [Inaudible]
George Floyd
: Maman ! Je ne peux pas ! Mon genou !
Ma nuque !
Policier :
Tu ne peux pas gagner, mon gars.
George Floyd
: Je le ferai ! Je ferai (ce que vous
voulez) !
Policier :
[…] tu n’as pas écouté !
George Floyd
: [Inaudible]… [Voix rauque étouffée]
J’ai mal à l’estomac. J’ai mal à la
nuque. J’ai mal partout. [Inaudible] de
l’eau… Je vous en prie. Je vous en prie.
[Gémissements] Je ne peux pas
respirer ! [Hurlements rauques]
[Inaudible] Je ne peux pas respirer
! Ecoutez-moi !
Passant : Ne
le tue pas, frère, enlève-toi (de sa
nuque) !
Passante :
Il saigne beaucoup du nez, allez !
Passant :
Vous avez le pied sur sa nuque !
Passante :
Regardez son nez !
Passant :
Votre genou écrase sa nuque !
Passant :
Vous avez le pied en plein sur sa nuque
!
George Floyd
: [Gémissements étouffés]Je ne
peux pas respirer.
Passant : Il
ne résiste même pas à l’arrestation !
George Floyd
: [Voix rauque] Je ne peux pas
respirer. [Hurlements]
Passant (au
policier) : T’es un vrai bonhomme, toi.
T’es un dur. T’es un dur, hein ? C’est
un dur ! (Le suspect) ne résiste même
pas à l’arrestation !
Passante :
Son nez…
Passant :
Pourquoi est-il dans cette position ? Il
ne fait rien ! Mettez-le dans la voiture
!
George Floyd
: [Voix rauque terrorisée, yeux
exorbités, grimaçant de douleur] Je
ne peux pas respirer. [Gémissements
et cris rauques de plus en plus faibles]
Passante :
Combien de temps vous allez le maintenir
au sol ?
Policier :
C’est grâce à nous que vous n’êtes pas
drogués, les enfants !
Passant :
Qui parle de drogue ? C’est un être
humain !
Passante :
Son nez !
Passant :
Vous n’avez qu’à le mettre dans la
voiture !
Policier :
On a essayé pendant 10 minutes !
Passant :
[Inaudible] avec votre genou sur sa
nuque. Il n’est pas en train de
pleurnicher. Vous écrasez sa respiration
avec un mouvement de jiu-jitsu, là !
Policier
(ironique) : Ok.
Passant :
Vous ne pensez pas que c’est le cas ?
Vous ne voyez pas que tout le monde le
voit bien ? Je m’entraîne à l’académie,
c’est des conneries ! C’est des
conneries. C’est des conneries.
George Floyd
: [A peine audible, grimaçant et
agonisant, finissant par ne plus bouger
vers 4 minutes —sa nuque était écrasée
dès le début de la vidéo— après des
mouvements spasmodiques] Je vous en
prie… Je ne peux pas respirer. –
Passant :
Vous l’empêchez de respirer !
Passant :
Remettez-le debout, vous vous comportez
comme un voyou, là, remettez-le debout !
Vous pouvez le mettre debout (sans
risque), vous êtes un voyou ! Ça lui
fait plaisir ! Il prend plaisir à cette
m*** ! Il y prend plaisir ! T’es qu’un
minable, mon gars. Il prend plaisir à
cette m***, frère. Tu aurais pu l’avoir
mis dans ta voiture depuis longtemps, il
ne présente aucune résistance ni quoi
que ce soit. Tu y prends plaisir, hein,
regarde-toi, ton langage corporel
jubile, sale type !
Passante :
Lève-toi de lui, putain ! C’est ça les
Blancs, ils adorent…
Passant :
Ils savent très bien ce qu’ils font, je
m’entraîne avec eux à l’académie. Tu
sais que tu n’as aucune justification,
et tu ne peux même pas me regarder comme
un homme, parce que t’es une fiotte. Il
ne résiste pas du tout à son
arrestation.
Passante :
Il saigne du nez.
Passant : Tu
l’empêches de respirer, putain, tu
trouves ça cool ? Tu trouves ça cool,
hein ? Où est ton numéro de badge ? Tu
trouves ça cool là, hein ? Tu trouves ça
cool là, hein ? T’es une merde. T’es une
merde de faire ça. T’es une merde de
faire ça. C’est de la folie, de
l’empêcher de respirer comme ça.
[Cris et propos
indignés de passants. Première réaction
du policier qui écrase George Floyd, il
sort un pepper spray et en asperge les
spectateurs]
Passante :
Regardez-le ! Putain, il a du Mace (gaz
poivré) ! Il a du Mace !
Passant : Il
ne peut pas respirer ! Vous devriez
vérifier qu’il va bien, il ne bouge plus
! Il ne réagit plus ! Il ne réagit plus
! Il n’a plus aucune réaction ! Il n’a
plus aucune réaction ! Regardez-le, il
n’a plus aucune réaction !
[Le policier
interposé repousse une femme qui
essayait de s’approcher de la victime et
demandait à ce que son pouls soit
vérifié, mais il refuse d’engager la
conversation avec elle]
Passant :
Frère, t’es sérieux, tu vas continuer à
lui écraser la nuque ? Est-ce qu’il
respire encore là ? Vérifiez son pouls !
Vérifiez son pouls ! Vérifiez son pouls
immédiatement ! Vérifiez son pouls !
Vérifiez son pouls ! Vérifiez son pouls
! Vous lui avez cassé le nez ! Vous lui
avez cassé le nez !
Police : Ne
vous droguez pas, les gars !
Passant :
Pourquoi tu parles de drogue ? Pourquoi
vous lui faites ça ? Vous trouvez ça
normal ? Vous trouvez ça normal ?
Policier :
Reculez
Passant :
Vous trouvez ça normal ?
Policier, :
Vous êtes pompier ?
Passante :
Oui, je suis de la brigade de pompiers
de Minneapolis ! Vérifiez son pouls !
Passant :
Vérifiez son pouls ! Vérifiez son pouls
!
Policier :
Reculez
Passant : Le
gars ne bouge plus, il ne bouge plus !
T’es une merde, t’es une merde, t’es
vraiment une merde !
Passante
(pompier) : Dites-moi quel est son pouls
! Dites-le moi tout de suite !
Passant :
Vérifiez son pouls ! Il ne fait plus le
moindre mouvement depuis un moment !
(A une autre personne qui vient
d’intervenir) Retourne dans ton
magasin, tu ne comprends pas.
[Inaudible] Ok, c’est cool, retourne
dans ton magasin, frère, retourne dans
ton magasin. Il ne bouge plus, putain !
Employé du
magasin : Je vois ça, je vois,
j’essaie d’aider.
Passant : Je
n’ai pas besoin de ton aide, je connais
tes parents, je connais tous ceux qui
travaillent dans le magasin, pas besoin
de ta putain d’aide, frère. Il ne bouge
plus, putain.
Employé du
magasin : Je viens de voir ça.
Passant : Il
bougeait encore quand je suis arrivé.
C’est vous qui l’avez mis dans cet état.
Employé du
magasin : C’est eux qui lui ont fait
ça.
Passant :
Retourne là-bas.
Employé du
magasin : J’ai tout vu sur la caméra
de vidéosurveillance.
Passant : Il
ne bouge plus, putain !
Passante :
Ils l’ont tué, putain !
Passant :
[Inaudible] T’es une merde. La première
chose que tu veux sortir, c’est ton MACE
(gaz poivré), parce que t’as peur.
Passante :
Levez-vous de sa nuque, putain, vous
faites quoi ?
Passant : Ça
fait 3 minutes qu’il ne bouge plus du
tout ! Il ne bouge plus, putain,
enlève-toi de son cou ! Enlève-toi de sa
nuque !
[L’ambulance, ou
véhicule policier médicalisé, est
arrivée, une personne vérifie le pouls
de Georges Floyd qui est probablement
déjà mort, sans que le policier retire
son genou de sa nuque]
Passante :
Vous êtes sur lui !
Policier :
Je compte jusqu’à trois…
Passant :
Vous êtes sérieux ? T’es sérieux ?
[Voix bouleversée] Tu vas garder ton
genou sur sa nuque ? Ah oui, salopard !
Ne me touche pas comme ça ou je te jure
que je vais [Inaudible] ! [Hurlements
des passants] Il va garder son genou
sur sa nuque ? T’es un salopard. Tu vas
rester à l’écraser comme ça ? Tu vas le
laisser tuer cet homme sous tes yeux,
hein ? Il ne bouge même plus putain ! Il
ne bouge même plus !
[Les
ambulanciers apportent un brancard]
Passante : …
ils s’en moquent.
Passant : Tu
vas rester comme ça avec ton genou sur
sa nuque ? T’es un vrai bonhomme, toi !
T’es un vrai bonhomme…
Passante
(pompier) : Vous devriez vérifier son
pouls et faire des pressions sur sa cage
thoracique (respiration artificielle) !
J’ai relevé le nom sur votre badge,
salopard !
[A 8 minutes,
les ambulanciers mettent George Floyd
sur le brancard sans ménagement après
que le policier ait enfin retiré son
genou de sa nuque, son corps est
inanimé. Le policier interposé essaie de
saisir un passant.]
Passant : Ne
le touche pas. Ne le touche pas.
Passante 2 :
J’ai tout filmé.
Policier :
Ne me touche pas !
Passante 2 :
C’est toi qui l’as touché, c’est toi qui
est venu à lui, alors ferme-la !
Passant : Il
est mort, putain ! C’est un vrai
bonhomme, ma parole ! C’est complètement
fou !
[Le policier
assassin revient en direction de la
caméra, plein de morgue.]
Passant :
Eh, 987, vous venez juste de tuer ce
nègre, frère, vous venez de le tuer !
Vous venez de tuer cet homme ! Vous
venez de tuer cet homme ! Vous venez de
tuer cet homme ! Vous venez de tuer cet
homme ! […] C’est pour ça que tu n’as
rien à dire maintenant. T’es un vrai
bonhomme de l’avoir étouffé.
[Les policiers
s’en vont.]
Maison du
policier Derek Chauvin, taguée au sol de
l’inscription ‘Assassin’ (entre autres).
Sur la pancarte de gauche, on peut lire
‘Le mal se cache derrière ce badge’, et
sur celle de droite, ‘Je ne peux pas
respirer’.
Quand Trump
encourageait les policiers
à la violence
lors des interpellations
Remarques du
Président Trump aux responsables des
forces de police sur le
gang MS-13, Brentwood, Long
Island, New York, le 28 juillet 2017.
Source :
Maison Blanche
Traduction :
lecridespeuples.fr
Vidéo :
https://www.dailymotion.com/video/x7u5zgi
Transcription
:
[…] Je suis un
grand, un grand partisan et admirateur
des forces de l’ordre, ok ? Depuis le
premier jour. (Applaudissements)
Depuis le premier jour. Nous aimons
notre police. Nous aimons nos shérifs.
Et nous aimons nos officiers. Et ils
travaillent dur. (Applaudissements).
Merci. Ils travaillent dur. […]
Et je veux juste
vous dire à tous, dès maintenant, la
raison pour laquelle je suis venu. C’est
la phrase (de mon discours) la plus
importante pour moi : Au nom du peuple
américain, je veux vous dire, merci.
Merci beaucoup (Applaudissements).
Merci.
Et je ne pense pas
que vous sachiez à quel point le public
vous respecte et vous admire. Vous
sauvez des vies américaines tous les
jours, et nous vous couvrons,
croyez-moi, nous vous couvrons à 100%.
Ce n’est pas comme avant (au temps d’Obama).
Ce n’est pas comme avant. (Applaudissements)
Vous savez, quand
vous vouliez prendre les choses en main
et que vous utilisiez du matériel
militaire, mais ils disaient que vous
n’aviez pas le droit de le faire. Vous
savez ce que j’ai dit ? C’était mon
premier jour. (J’ai dit) ‘Vous avez le
droit de le faire’. (Rires) En
fait, ces choses [équipements
militaires] disparaissent si vite que
nous n’en avons plus. (Rires)
Vous savez, vous saviez vraiment comment
obtenir cela. Mais c’est mon honneur. Et
vous savez quoi ? (Ce matériel) est
utilisé à bon escient. […]
À l’heure actuelle,
nous avons moins de 6 000 agents de
police et d’expulsion dans l’ICE (agence
de police douanière et de contrôle des
frontières). Cela ne suffit pas pour
protéger une nation de plus de 320
millions d’habitants. Il est essentiel
que le Congrès finance 10 000 autres
officiers de l’ICE, et nous le
demandons, afin que nous puissions
éliminer le MS-13 et éliminer les
cartels criminels de notre pays.
Maintenant, nous
les expulsons du pays de toute façon,
mais nous aimerions les expulser
beaucoup plus rapidement. Et quand vous
voyez ces villes et quand vous voyez ces
racailles jetées à l’arrière d’un
fourgon de police… Vous les voyez
simplement jetées dedans, brutalement.
J’ai dit, s’il vous plaît ne soyez pas
trop gentils. (Rires) Comme quand
vous mettez quelqu’un dans la voiture et
que vous protégez sa tête, vous savez,
la façon dont vous lui mettez la main
sur la tête [pour qu’il ne se cogne pas]
? Vous faites attention à ce qu’ils ne
se cognent pas la tête alors qu’ils
viennent de tuer quelqu’un. J’ai dit,
pas la peine de mettre votre main sur
leur tête (pour les protéger), d’accord
? (Rires et applaudissements).
[…]
Note du Cri des
Peuples
La police
américaine a bien plus de comptes à
rendre que la police française, qui peut
sévir, violenter et assassiner masquée
et sans numéro d’identification. De
plus, jamais les noms des policiers
auteurs de violences ou de crimes ne
seront révélés en France, alors qu’aux
Etats-Unis, c’est la police elle-même
qui a divulgué les identités des 4
agents impliqués. Mais la morgue
criminelle du policier assassin sous l’oeil
des passants et des caméras indique
assez la prégnance de ce sentiment
d’impunité totale de la police
outre-Atlantique.
Concernant
Trump, qui s’est fendu d’un
Tweet hypocrite 24 heures après les
faits, si certains objectent qu’il parle
de membres de gangs criminels violents
—nous avons veillé à bien indiquer le
contexte de ce discours et de chaque
propos—, nous répondons que d’une part,
il promet de couvrir la police de
manière maximale, ce qui lui ressemble
bien, et que d’autre part, présomption
d’innocence oblige, toute personne
arrêtée n’est qu’un suspect, et c’est
aux tribunaux de déterminer leur
éventuelle culpabilité et leur peine, un
policier n’étant pas un justicier ; la
violence policière n’est JAMAIS
tolérable, sauf en état de légitime
défense, ce qui n’est clairement pas le
propos de Trump.
https://twitter.com/realDonaldTrump/status/1265774770877902848
À ma demande, le
FBI et le ministère de la Justice ont
déjà bien entamé une enquête sur la mort
très triste et tragique de George Floyd
dans le Minnesota… J’ai demandé que
cette enquête soit rapide et j’apprécie
grandement tout le travail effectué par
les forces de l’ordre locales. Mon cœur
est avec la famille et les amis de
George. Justice sera rendue !
En France,
beaucoup de gens dénoncent la violence
intolérable de l’État contre les Gilets
Jaunes, mais lorsque la police sévit
dans les banlieues, ils savourent ses
ravages et son impunité, justifiant
toutes les violences contre ceux qu’ils
dénigrent automatiquement comme des «
racailles » ou « migrants », et prônant
l’inconstitutionnelle « remigration »
des personnes d’origine africaine. Ces
gens-là sont souvent des partisans du
RN, de Zemmour et/ou d’Onfray, déchets
islamophobes notoires et sans relief,
voire des thuriféraires du raciste et
sanguinaire Trump, caractérisé par
Nasrallah comme
un imbécile et
le plus grand criminel de l’histoire.
C’est ce que pense Le Cri des Peuples,
qui ne sera jamais du côté de l’Empire
ni de la maréchaussée.
Voir également
: Après
Youtube & Facebook, Vimeo bannit les
vidéos de Nasrallah et ‘Le Cri des
Peuples’
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