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LE CRI DES PEUPLES

Compte rendu du procès en vue
de l’extradition d’Assange : Jours 1, 2 & 3

Jeudi 27 février 2020

Jour 1 de l’audience d’extradition d’Assange aux États-Unis: ce que vous devez savoir

Source : Russia Today, le 24 février 2020

Traduction : lecridespeuples.fr

Des arguments d’ouverture ont été formulés par les deux parties le premier jour de l’audience d’extradition aux États-Unis du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange.

L’audience de lundi a duré six heures, y compris les pauses, et la juge Vanessa Baraitser a entendu les arguments de James Lewis, représentant le gouvernement américain, et d’Edward Fitzgerald, représentant Assange.

Les partisans du journaliste se sont rassemblés devant le Tribunal de la Couronne de Woolwich, scandant des messages de soutien, brandissant des pancartes « Libérez Assange » et soufflant dans des vuvuzelas. À l’intérieur de la salle d’audience, Assange était assis, rasé de près, avec une nouvelle coupe de cheveux et portant des lunettes et un costume gris.

S’adressant aux médias, le père d’Assange, John Shipton, a condamné ce qu’il a appelé la « malveillance incessante » dirigée contre son fils par les autorités américaines et britanniques. Il a cité une déclaration du rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, Nils Melzer, qui a affirmé qu’Assange avait été soumis à une « torture psychologique » prolongée.

La vague de soutien à Assange dans la rue était telle que le bruit des manifestants pouvait être entendu de l’intérieur de la salle d’audience. Cela a incité Assange lui-même à commenter le niveau de bruit, disant que s’il appréciait le soutien et comprenait que les gens « devaient être dégoûtés », la qualité du son dans la salle rendait difficile de se concentrer sur les procédures.

[Selon Craig Murray, présent à l’audience, « dans la salle d’audience elle-même, Julian Assange est confiné à l’arrière du tribunal derrière un écran de verre pare-balles. Il a souligné à plusieurs reprises au cours de la procédure que cela rendait très difficile pour lui de voir et d’entendre la procédure. La magistrate, Vanessa Baraitser, a choisi d’interpréter cela avec une malhonnêteté étudiée comme un problème causé par le très faible bruit des manifestants à l’extérieur, par opposition à un problème causé par le fait qu’Assange était enfermé à l’écart du tribunal dans une énorme boîte en verre pare-balles.

En réalité, il n’y a aucune raison pour qu’Assange soit dans cette boîte, conçue pour contenir les terroristes les plus extrémistes et les plus violents. Il aurait pu s’asseoir, comme le ferait normalement un prévenu lors d’une audience, dans le corps du tribunal aux côtés de ses avocats. Mais la lâche et vicieuse Baraitser a refusé les demandes répétées et persistantes de la défense pour qu’Assange soit autorisé à s’asseoir avec ses avocats. »]

Les journalistes eux-mêmes se sont également plaints sur Twitter que la qualité du son dans la salle d’audience n’était pas bonne.

« Vies en danger »

Au fur et à mesure des discussions, Lewis a affirmé pour l’accusation que les révélations faites par WikiLeaks avaient mis en danger des dissidents politiques et des journalistes, mais aucun nom de victimes supposées n’a été avancé.

Lewis a déclaré que des personnes anonymes avaient « disparu » à la suite des fuites, mais a admis qu’il n’y avait aucune preuve que leurs disparitions étaient liées. Il a également fait valoir que le journalisme n’était pas une excuse pour enfreindre les lois.

Il a déclaré que l’affaire contre Assange n’avait pas été engagée parce qu’il avait divulgué des informations « embarrassantes ou maladroites » sur le gouvernement américain, mais uniquement parce que WikiLeaks aurait mis des vies en danger.

Lewis a également fait valoir que l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme, garantissant la liberté d’expression, ne s’appliquait pas dans le cas d’Assange.

L’extradition « pourrait être fatale »

Dans sa défense d’Assange, Fitzgerald a fait valoir que la demande d’extradition était motivée par des considérations politiques et constituait donc une violation de l’article 41 du Traité d’extradition entre le Royaume-Uni et les États-Unis de 2003, qui prévoit des exceptions en cas d’infractions politiques.

Fitzgerald a fait valoir qu’Assange courrait un risque élevé de suicide s’il était extradé et qu’il serait soumis à des « traitements inhumains et dégradants » dans une prison américaine. Les conséquences de l’extradition pourraient être « fatales », a-t-il dit.

Pour renforcer l’argument contre l’extradition (qui pourrait entraîner plusieurs peines d’emprisonnement à perpétuité pour Assange), Fitzgerald a fait référence à la décision de l’ancien Président américain Barack Obama de commuer la peine de Bradley Manning et à une décision de 2013 de ne pas poursuivre Assange, au motif que les États-Unis devraient également poursuivre tous les journaux qui ont rapporté ses révélations.

Un porte-parole du ministère de la Justice d’Obama aurait déclaré à l’époque que « si vous ne poursuivez pas les journalistes [du New York Times, par exemple] pour avoir publié des informations classifiées, il n’y a aucun moyen de poursuivre Assange ».

Implication de Trump ?

Ce qui a changé depuis lors, a fait valoir la défense, c’est que Donald Trump est entré en fonction en « déclarant effectivement la guerre aux journalistes d’investigation » et en qualifiant les médias d’ « ennemis du peuple ». Trump voulait faire un exemple d’Assange pour décourager les autres lanceurs d’alerte, a-t-il déclaré.

Cependant, Lewis a également déclaré que le député républicain Dana Rohrabacher s’était rendu auprès d’Assange en 2017 et lui avait proposé une grâce présidentielle en échange de « services personnels » à Trump.

Rohrabacher a évoqué la possibilité de poursuites, mais a proposé une grâce si Assange identifiait la source des fuites de DNC en 2016, ce qu’Assange a refusé de faire. Cela renforce l’argument de la défense selon lequel les poursuites engagées par l’administration Trump étaient politiquement motivées. Trump nie que cette offre de grâce à Assange ait provenu de lui.

Il a déjà été rapporté que lors de cette réunion, Assange avait offert à Rohrabacher une « preuve décisive »  que la Russie n’était pas la source de WikiLeaks pour les fuites de courriels de la DNC. Les courriels ont nui à Hillary Clinton en 2016, révélant que sa campagne avait été orchestrée de connivence avec le DNC soi-disant impartial contre son concurrent démocrate Bernie Sanders.

Espionnage américain

Fitzgerald a également noté que les États-Unis avaient espionné Assange et surveillé ses réunions avec des avocats alors qu’il résidait à l’ambassade d’Équateur à Londres, ce qui constituerait une violation du privilège avocat-client.

Il a déclaré que UC Global, une entreprise espagnole qui a assuré la sécurité de l’ambassade, avait signé un accord avec le supporter et donateur de Trump Sheldon Adelson, milliardaire notoire.

La défense a affirmé qu’un lanceur d’alerte avait déclaré que l’opération d’espionnage de l’ambassade avait été menée à la demande directe des États-Unis et que des enregistrements avaient été collectés toutes les deux semaines et remis auxdits services de renseignement.

Ils ont également affirmé que les États-Unis avaient même envisagé des mesures aussi extrêmes que « l’enlèvement et l’empoisonnement » du fondateur de WikiLeaks.

En fin de compte, a déclaré Fitzgerald, la décision de poursuivre une personne pour publication de secrets d’État sous le chef d’accusation d’ « espionnage » est « sans précédent » aux États-Unis. Vers la fin de l’audience, il a déclaré à la salle d’audience qu’il était « très peu probable » qu’Assange témoigne cette semaine.

Le tribunal a ajourné la séance peu après 16 heures, heure locale, et devrait se poursuivre mardi à 10 heures. Une décision finale sur l’extradition potentielle d’Assange n’est toutefois pas attendue avant mai.

Pour un rapport plus détaillé sur cette première journée, voir le compte rendu de Craig Murray, traduit en français par Le Grand Soir.

« Mensonges, mensonges et toujours plus de mensonges » : un avocat s’indigne durant le deuxième jour de l’audience d’extradition de Julian Assange vers les États-Unis

Source : Russia Today, le 25 février 2020

Traduction : lecridespeuples.fr

Le deuxième jour de l’audience d’extradition de Julian Assange vers les États-Unis a vu ses avocats affirmer qu’il avait fait de grands efforts pour s’assurer que ses fuites ne mettaient en danger aucune vie, et a même averti la Maison Blanche lorsque les médias étaient sur le point de publier des fichiers non expurgés et anonymisés.

La journée a commencé par une indignation lorsque le rédacteur en chef de WikiLeaks, Kristinn Hrafnsson, a été expulsé de la galerie publique de la salle d’audience sans explication. Le drame a cependant été de courte durée [car la famille d’Assange a refusé d’assister à la séance pour protester contre cette décision arbitraire, qui a été ensuite annulée] et la procédure a rapidement commencé. Pendant la confusion, l’ancien député européen Matthew Patten a tweeté qu’il y avait une « forte rumeur » selon laquelle Downing Street (le cabinet du Premier ministre) avait « immédiatement appelé » pour permettre à Hrafnsson de rentrer dans la salle d’audience.

Une fois de plus, les manifestants se sont rassemblés devant le tribunal de Woolwich pour soutenir Assange et ont pu être entendus depuis la salle d’audience.

Assange « menotté et fouillé à nu »

Au début de l’audience, James Lewis, représentant le gouvernement américain, s’est plaint que la défense recevait des transcriptions des procédures judiciaires alors que l’accusation ne les recevait pas. Edward Fitzgerald, représentant Assange, a déclaré que les transcriptions avaient été faites de manière privée et qu’elles en partageraient une copie si l’accusation payait la moitié des frais.

Ensuite, Fitzgerald a déclaré au tribunal que lundi, le premier jour de l’audience d’extradition aux États-Unis, Assange avait été menotté 11 fois, déshabillé deux fois et placé dans cinq cellules de détention différentes à la prison de Belmarsh. Il a demandé à la juge Vanessa Baraitser de demander à la prison de traiter Assange avec humanité. Elle a répondu qu’elle ne pouvait légalement pas intervenir [ce qu’ont récusé à la fois l’avocat de la défense et l’avocat des Etats-Unis], mais qu’elle s’attendait à ce que le fondateur de WikiLeaks soit traité dans le respect des droits de l’homme.

À un moment donné, le journaliste Kevin Gosztola, qui était présent dans l’annexe de presse, a tweeté pour se plaindre que Lewis « ne parlait pas dans le microphone » et que les journalistes « n’entendaient pas un mot » de ses propos.

WikiLeaks « a changé le monde »

Un des avocats de la défense, Mark Summers, a déclaré au tribunal que le dossier de l’accusation était plein de « mensonges, de mensonges et toujours plus de mensonges ». Il a déclaré au juge que les infractions présumées d’Assange énoncées dans la demande d’extradition des États-Unis étaient fausses.

En particulier, la défense a fait valoir que les allégations selon lesquelles Assange avait permis à un autre lanceur d’alerte, Bradley Manning, d’accéder à des bases de données de documents sensibles étaient « manifestement erronées ». Cela concerne la base de données militaires massive divulguée à WikiLeaks par Manning en 2010, y compris les images tristement célèbres d’un hélicoptère militaire américain tuant 12 personnes, dont deux journalistes de Reuters, et blessant grièvement deux enfants.

Summers a déclaré que les preuves démontraient que Manning avait déjà accès à des documents classifiés, tandis que l’accusation a affirmé qu’Assange avait aidé Manning à pirater un mot de passe. Summers a également déclaré que les fuites étaient clairement dans l’intérêt public en prouvant que les États-Unis espionnaient les diplomates de l’ONU et se livraient à des exécutions extrajudiciaires. Rendre ces informations publiques « a changé le monde », a-t-il déclaré.

Ensuite, l’attention s’est portée sur la liste des fuites « les plus recherchées » que WikiLeaks avait demandé aux gens de soumettre sur le site. Summers a déclaré que la liste ne mentionnait rien sur les câbles diplomatiques américains et a rejeté l’affirmation « fantaisiste » selon laquelle Manning avait téléchargé les câbles après avoir vu une demande en ce sens sur cette liste.

Pas de fuite imprudente

Pour contrer l’affirmation selon laquelle Assange aurait publié de manière imprudente les fuites et mis des vies en danger (l’un des principaux arguments de l’accusation), la défense a noté qu’Assange avait établi un partenariat avec des médias majeurs dans le monde pour lire et caviarder les câbles, si nécessaire, avant de les publier.

Il a déclaré que le gouvernement américain était également impliqué dans le processus visant à anonymiser les données les plus sensibles et qu’un témoin de la publication allemande Der Spiegel attesterait avoir discuté de ces suppressions avec le département d’État américain, et que WikiLeaks avait pris des mesures extrêmes pour protéger certaines informations.

Summers a noté que la raison pour laquelle les câbles se sont retrouvés en ligne sous une forme non expurgée était que deux journalistes du Guardian, David Leigh et Luke Harding, ont publié un mot de passe secret dans leur livre de 2011 sur WikiLeaks.

La défense a déclaré qu’en 2011, Assange avait même téléphoné à la Maison Blanche pour l’avertir que les fichiers non expurgés étaient sur le point d’être publiés en ligne, mais qu’on lui avait dit de rappeler plus tard. « Je ne comprends pas pourquoi vous ne voyez pas l’urgence de cela. À moins que nous ne fassions quelque chose, alors des vies sont en danger », a déclaré Assange lors de l’appel, qui a été enregistré dans le documentaire Risk de Laura Poitras.

Summers a déclaré que les preuves ne corroborent pas l’affirmation du gouvernement américain selon laquelle Assange avait fait preuve d’imprudence dans ses fuites, alors qu’il a fait tout son possible pour protéger les sources.

« Abus de procédure »

Peu avant midi, la galerie publique a été fermée aux journalistes, provoquant une certaine confusion. Le tribunal s’est interrompu un court instant pour régler la question, avant de reprendre.

Après le déjeuner, Summers a déclaré au tribunal qu’il avait cassé ses lunettes pendant la pause et qu’il pourrait être un peu plus lent pour la seconde moitié de l’audience.

La défense a continué de faire valoir que les documents que Manning avait divulgués sur l’Irak n’étaient « pas sensibles », ne seraient d’aucune utilité pour les ennemis de Washington et ne comportaient aucun nom. De plus, la défense a affirmé que Manning n’avait pas besoin d’un nom d’utilisateur et d’un passeport pour accéder au base de données où il a obtenu les journaux de guerre d’Irak et d’Afghanistan, ce qui rend fausse l’accusation de piratage portée par le gouvernement américain.

Pour renforcer l’argument selon lequel Manning n’avait pas besoin de l’aide d’Assange pour accéder aux documents classifiés, Summers a déclaré que des membres de l’unité militaire de Manning et même l’un de ses supérieurs lui avaient demandé de pirater les mots de passe administrateur afin qu’ils puissent installer des jeux vidéo et d’autres programmes sur leurs ordinateurs.

Summers a continué de montrer les failles de la demande d’extradition, affirmant qu’elle devait être juste et exacte dans ses allégations, mais que dans le cas d’Assange, le gouvernement américain agissait de mauvaise foi et se livrait à un « abus de procédure ».

« Arguments fallacieux »

Lewis, procureur des États-Unis, s’est levé pour répondre vers 15h35. Il a accusé Summers d’avoir utilisé la « méthode de l’évier de cuisine » pour sa défense.

Il a fait valoir que puisqu’un grand jury américain a inculpé Assange, il existe une « base juridique claire et sans équivoque » pour l’accuser et que Summers a présenté des arguments « d’homme de paille » qui n’étaient pas pertinents.

Il a déclaré que la demande générale adressée au public par Wikileaks pour obtenir des documents classifiés  était considérée comme la sollicitation à laquelle Manning aurait répondu, et qui est mentionnée dans la demande d’extradition. Il a fait valoir que de toute façon, il n’appartenait pas à un tribunal britannique de déterminer ces « questions factuelles ». Il a également qualifié la déclaration de Manning de 2013 au tribunal de « déclaration égoïste » d’un « co-conspirateur » à laquelle on ne peut se fier.

Le juge Baraitser a suspendu la séance pour demander si Assange se sentait assez bien pour continuer. Par l’intermédiaire d’un de ses avocats, Assange a déclaré qu’il était en difficulté et avait du mal à se concentrer. [Craig Murray souligne que cette question est posée hypocritement chaque jour à la même heure par la juge, au moment où la séance doit de toute façon se clore ; il n’est jamais tenu compte des souffrances et revendications d’Assange].

La Cour a ajourné peu avant 16 heures et reprendra à 10 heures mercredi, pour examiner le traité d’extradition entre le Royaume-Uni et les États-Unis de 2003.

Pour un rapport plus détaillé sur cette deuxième journée, voir le compte rendu de Craig Murray, traduit en français par Le Grand Soir.

Assange accuse le tribunal de l’empêcher de communiquer avec des avocats, et affirme que son équipe juridique est espionnée

Source : Russia Today, le 26 février 2020

Traduction : lecridespeuples.fr

Le troisième jour de son audition d’extradition, le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a dénoncé le tribunal pour l’avoir empêché de communiquer avec son équipe juridique, affirmant que ses procureurs ont « 100 fois plus d’heures de contact par jour ».

Durant un débat avec l’accusation pour savoir s’il est ou non accusé de « délits politiques », Assange s’est levé et a déclaré au tribunal que « le problème est que je ne peux pas participer, je ne peux pas communiquer en privé avec mes avocats ».

La juge Vanessa Baraitser a répondu au journaliste et éditeur de 48 ans en disant qu’elle ne l’autoriserait pas à s’adresser au tribunal : « Monsieur Assange, les accusés n’ont généralement pas de voix. »

L’australien a continué d’essayer de faire valoir son point de vue. Le magistrat a ajourné le procès pendant cinq minutes pendant que l’équipe de défense tenait une réunion « privée ».

« L’autre partie doit avoir quelque chose comme 100 heures de contact chaque jour  », a déclaré Assange à la fin de l’ajournement de la séance, avant d’ajouter que son équipe juridique était espionnée.

Il y a déjà suffisamment d’espionnage conte mes avocats. Il y a un certain nombre de fonctionnaires d’ambassade non nommés ici. Il y a deux microphones ici. À quoi bon me demander si je suis capable de me concentrer si je ne peux pas participer ?

« Je participe autant à cette procédure qu’au (tournoi de tennis de) Wimbledon », a plaisanté Assange avec tristesse, en alléguant qu’il y avait un microphone dans son box en verre.

L’équipe de défense a demandé que Assange soit retiré du box afin qu’il puisse s’asseoir avec eux ; les procureurs n’ont pas fait objection, mais le juge a estimé que l’équipe de sécurité s’y opposerait peut-être.

« C’est à vous de décider, Madame », ont déclaré les procureurs. L’avocat de la défense Edward Fitzgerald a fait valoir qu’Assange n’est « une menace pour personne », ajoutant : « C’est un homme doux, de nature intellectuelle. Il n’y a aucune raison pour lui de ne pas s’asseoir avec nous. »

Le juge a ensuite demandé s’ils souhaitaient présenter une demande officielle de mise en liberté sous caution pour que cela devienne réalité. L’équipe de défense va maintenant soumettre une telle demande de mise en liberté sous caution officielle, et une décision sera prise jeudi matin. Pour le moment, Assange restera sur le banc des accusés, loin de son équipe juridique.

L’audience d’extradition devrait déterminer si la demande d’extradition des États-Unis est légitime aux termes d’un traité de 2003 entre le Royaume-Uni et les États-Unis.

Assange fait face à plus d’une douzaine d’accusations de complot avec plusieurs condamnation à perpétuité potentielles s’il est extradé et condamné.

L’équipe juridique du fondateur de WikiLeaks a insisté sur le fait que le dossier de l’accusation était plein de « mensonges, mensonges et encore de mensonges ».

Pour un rapport plus détaillé sur cette troisième journée, voir le compte rendu de Craig Murray traduit en français par Le Grand Soir.

Voir notre dossier sur Assange.

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Le dossier Julian Assange
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Source : Le cri des peuples
https://lecridespeuples.fr/...

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