LE CRI DES PEUPLES
Israël détruit les récoltes de Gaza
et étouffe l’économie palestinienne
Middle East Monitor
Dimanche 26 janvier 2020 Source :
Middle East Monitor, le 24 janvier
2020
Traduction :
lecridespeuples.fr
Les autorités
israéliennes ont ouvert « depuis des
jours » des réservoirs d’eau de pluie
près de la bande de Gaza assiégée,
noyant les terres palestiniennes, a
rapporté hier le ministère de
l’agriculture de l’enclave.
Le ministère a
ajouté que les forces d’occupation «
contrôlaient l’ouverture et la fermeture
des réservoirs d’eau de pluie à Gaza »,
notant que cela avait ravagé les
récoltes des agriculteurs palestiniens.
Les forces
israéliennes ont ouvert des réservoirs
d’eau de pluie
afin que l’eau inonde les
terres agricoles de Gaza, le 15 janvier
2020.
Près de deux
millions de Palestiniens vivent dans
l’enclave, qui est soumise à un siège
strict imposé par Israël depuis 13 ans.
En conséquence, le chômage a grimpé en
flèche, et les industries agricoles
fournissent un revenu à des milliers de
Palestiniens.
Le taux de pauvreté
à Gaza a atteint 75% en 2019, avec 34%
des habitants de Gaza vivant dans une
pauvreté abjecte, a déclaré le
vice-ministère des Affaires sociales à
Gaza, Ghazi Hamad, en octobre 2019,
soulignant que
70% des Gazaouis sont en insécurité
alimentaire.
« Un grand nombre
de résidents de Gaza sont obligés
d’emprunter de l’argent pour acheter de
la nourriture et de l’eau en raison du
manque de revenus et du manque d’eau
potable », a déclaré Hamad.
Il a blâmé les
violations de l’occupation israélienne
contre les Palestiniens et leurs
ressources pour la misère des
Palestiniens à Gaza.
Source :
Middle East Monitor, le 16 janvier
2020
Traduction :
lecridespeuples.fr
Après l’ouverture à
deux reprises des barrages construits
dans des zones contrôlées par Israël
pour bloquer le ruissellement des eaux
de pluie à travers les vallées
traversant la bande de Gaza, les
agriculteurs de Gaza rapportent que
toutes leurs récoltes ont été
complètement détruites.
S’adressant à
Al-Araby Al-Jadeed, un
fermier palestinien, Mahmoud Shamali, a
expliqué : « L’ouverture des barrages
hydrauliques a détruit toutes nos
cultures, nos infrastructures et notre
réseau d’irrigation. »
Des milliers de
dunams de terres agricoles à l’est
d’Al-Sheja’ea, un quartier à l’est de la
ville de Gaza, ont été endommagés.
Shamali a confirmé
que sa ferme avait une superficie
d’environ 33 dunams et était entièrement
recouverte d’eau de pluie relâchée par
Israël.
« Tous mes efforts
ont été anéantis en une minute », a
déclaré Shamali, révélant que toutes ses
récoltes, y compris les haricots, pommes
de terre, blettes, navets, cresson,
chou, pois et oignons, ont été
détruites.
Le
ministère palestinien de l’Agriculture à
Gaza a annoncé que plus de 950
dunams de terres agricoles à l’est de la
ville de Gaza ont été complètement
ravagés et que les pertes directes
infligées aux agriculteurs ont dépassé
500 000 dollars, mais que les pertes
indirectes s’élèvent à plus de 2
millions de dollars.
Source :
Middle East Monitor, le 8 janvier
2020
Traduction :
lecridespeuples.fr
Le député
palestinien Jamal Al-Khodari, chef du
Comité populaire contre le siège à Gaza,
a déclaré hier que 2019 était la pire
année pour les Palestiniens de Gaza
depuis le début du siège imposé par
Israël il y a 13 ans.
Dans un communiqué,
Al-Khodari a déclaré que l’année écoulée
avait été la pire sur les plans
humanitaire et économique, appelant la
communauté internationale à exercer plus
de pression sur Israël pour
mettre fin au siège.
« Nous
intensifierons nos efforts et établirons
davantage de contacts avec la communauté
internationale et les peuples libres du
monde entier », a déclaré Al Khodari.
Il a souligné
l’importance d’une pression conjointe
des nations arabes et islamiques, ainsi
que de la communauté internationale,
afin de mettre fin au siège israélien,
qui va à l’encontre du droit
international qui criminalise le recours
aux « punitions collectives ».
Il a noté que 85%
des habitants de Gaza vivent en-dessous
du seuil de pauvreté, que 250 000
habitants de Gaza sont au chômage, que
les
usines fonctionnent à 20% de leur
capacité de production et qu’il existe
de sévères restrictions sur le mouvement
des importations et des exportations.
80% des
habitants de Gaza dépendent de l’aide
humanitaire pour leur survie.
Source :
Middle East Monitor, le 13 décembre
2019
Traduction :
lecridespeuples.fr
Le contrôle par
Israël de la Cisjordanie occupée entre
2000 et 2017 a coûté au peuple
palestinien environ 47,7 milliards de
dollars, et ce coût augmente
constamment, selon un
rapport de l’ONU publié la semaine
dernière.
Cela équivaut à
plus de 2,5 milliards de dollars par an.
Intitulé « Coût
économique de l’occupation israélienne
pour le peuple palestinien: aspects
fiscaux », le rapport indique que cette
situation a affaibli l’économie
palestinienne, la privant de la capacité
de bénéficier de ressources économiques
dans l’agriculture, le tourisme, le
commerce et les ressources naturelles,
qui auraient pu réduire le déficit
budgétaire palestinien.
Présenté au
Palestine Economic Policy Research
Institute (PEPRI) dans la ville de
Ramallah, en Cisjordanie, le chiffre de
47,7 milliards de dollars sur 17 ans est
presque le triple du PIB palestinien en
2017, selon le rapport.
Ce rapport montre
comment Israël tire d’énormes profits de
son occupation, tout en causant
délibérément d’énormes pertes
financières à l’économie palestinienne.
Le rapport de l’ONU
a noté que si le même montant avait été
investi dans l’économie palestinienne,
il aurait créé deux millions d’emplois
au cours de cette période de 17 ans,
soit en moyenne 111 000 emplois chaque
année.
Gaza abrite près de
2 millions de Palestiniens. Le taux de
chômage y est de
52%, selon la Banque mondiale.
Le siège
israélien étrangle Gaza. Auparavant,
plus de 6000 camions de marchandises
entraient chaque année à Gaza. L’année
où le blocus a été imposé,
seuls 33 ont
été autorisés à entrer.
Le siège a coûté 300 millions de dollars
à l’économie de Gaza en 2018
Le rapport attribue
les pertes fiscales aux mesures imposées
par l’occupation israélienne, qui
comprennent, entre autres : les
opérations et actions militaires, la
fermeture imposée à la bande de Gaza,
les restrictions de mouvement et d’accès
en vigueur en Cisjordanie, la démolition
de bâtiments et le déracinement des
arbres.
Misyef Jameel,
chercheur émérite au PEPRI, qui a
travaillé sur le rapport, a déclaré
qu’ils ne mesuraient que l’impact
budgétaire direct.
Le chiffre réel de
toutes les pertes est probablement
beaucoup plus élevé, a-t-il déclaré à
l’agence de presse AFP.
Pour couvrir ces
coûts budgétaires, le gouvernement
palestinien s’est appuyé sur l’aide
internationale, a emprunté aux banques
locales, et « accumulé des arriérés avec
le secteur privé national et rationalisé
ses dépenses », ce qui a ralenti les
moteurs de la
croissance économique.
Khaled Al-Osaily,
ministre de l’économie nationale de
l’Autorité palestinienne, a déclaré que
le chiffre réel était probablement
beaucoup plus élevé, a rapporté le
journal israélien The Jerusalem Post.
« Ce chiffre n’est
pas exact ; il y a des coûts indirects
de l’occupation israélienne qui ne
peuvent tout simplement pas être mesurés
», a-t-il souligné.
« Israël considère
son occupation illégale de la
Cisjordanie comme une source de revenus.
C’est un projet rentable qui génère
d’énormes revenus pour Israël. »
Source :
Middle East Monitor, le 5 octobre
2019
Traduction :
lecridespeuples.fr
Le
député palestinien Jamal Al-Khodari
a déclaré vendredi que 100% des usines
palestiniennes à Gaza ont subi des
dommages partiels ou complets, résultant
du blocus israélien de plus de 12 ans.
Dans une
déclaration envoyée aux médias, Al-Khodari
a affirmé que des centaines de magasins
et d’usines avaient fermé en raison du
siège israélien, ainsi que des
agressions répétées contre l’enclave
assiégée.
Al-Khodari, qui
était un universitaire et un homme
d’affaires, a expliqué que l’occupation
israélienne imposait toujours des
restrictions sur les importations et les
exportations de Gaza, en plus de
l’entrée de matériaux industriels, sous
prétexte de leur potentiel double usage
(civil et militaire : par exemple, le
béton est prohibé car il sert tant à
construire des maisons que des bunkers,
de même que les médicaments peuvent
soigner aussi bien des civils que des
militaires, etc.).
Les pertes directes
de l’économie de Gaza dues au siège
israélien, selon Al-Khodari, sont
estimées à 70 millions de dollars chaque
mois, en raison des crises aggravantes
liées au siège israélien implacable.
Dans un communiqué
de presse précédent, le député, qui est
à la tête du Comité populaire contre le
siège à Gaza, a affirmé que 3 500 usines
avaient déjà fermé leurs portes, notant
que le taux de pauvreté avait atteint
85% et que le taux de chômage dépassait
60%.
Il a conclu sa
déclaration en appelant le monde à faire
pression sur l’occupant israélien afin
qu’il lève le siège, soulignant que la
levée du siège est la seule solution
pour mettre fin aux souffrances
terribles des habitants de Gaza.
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