LE CRI DES PEUPLES
Pétroliers iraniens en route pour le
Venezuela :
les forces armées
riposteront
à toute interception
américaine
Jeudi 21 mai 2020 Le convoi
iranien de carburant au Venezuela est
garanti par sa puissance balistique
Source :
Press TV, 16 mai 2020
Traduction :
lecridespeuples.fr
L’Iran expédie des
tonnes d’essence au Venezuela, au mépris
des sanctions américaines imposées aux
deux pays, dans une démarche symbolique
garantie par les prouesses balistiques
de Téhéran.
Des rapports non
confirmés et des groupes de surveillance
des mouvements des pétroliers indiquent
qu’au moins cinq pétroliers battant
pavillon iranien transportent du
carburant vers le Venezuela à travers
l’océan Atlantique, malgré les sanctions
américaines contre Téhéran et Caracas.
L’Iran a
intentionnellement hissé son propre
drapeau au-dessus des énormes pétroliers
qui naviguent à travers l’Atlantique
sous les yeux de la marine américaine.
L’Iran expédie de
grosses quantités d’essence au
Venezuela, même si les États-Unis
risquent de tenter d’intercepter les
expéditions et de saisir les pétroliers.
Selon des rapports
non confirmés, l’US Navy a déployé l’USS
Detroit (LCS-7), l’USS Lassen (DDG-82),
l’USS Preble (DDG-88) et l’USS Farragut
(DDG-99) dans les Caraïbes, ainsi que sa
patrouille Boeing P8-Poseidon, en
prévision d’une éventuelle rencontre
avec les navires iraniens.
Cependant, les
analystes affirment qu’il est très peu
probable que les États-Unis commettent
une telle erreur, car cela aurait de
graves répercussions sur
l’administration Trump avant les
élections de novembre.
Les États-Unis
n’oseraient pas saisir les navires
iraniens, surtout après la réaction de
l’Iran à une décision similaire du
Royaume-Uni, un allié proche de
Washington [après l’immobilisation du
supertanker iranien Grace I par
la Grande-Bretagne à Gibraltar, le
pétrolier britannique Stena Impero
avait été saisi dans le Golfe persique
en représailles, sous le nez du
destroyer britannique HMS Montrose,
menacé de destruction s’il intervenait ;
en fait, l’Iran avait saisi deux
pétroliers battant pavillon britannique,
mais lorsqu’il s’est avéré que l’un
appartenait à l’Algérie, il a été
immédiatement relâché].
L’Iran a également
le dessus grâce à sa puissance
balistique, qui a été démontrée aux
États-Unis lors des
attaques de missiles de représailles du
Corps des Gardiens de la Révolution
Islamique (CGRI) contre la base
aérienne d’Ain al-Assad en Irak, qui
héberge des troupes américaines.
L’Iran a également
rappelé au monde ses prouesses en
matière de missiles après le récent
lancement réussi du satellite militaire
Nour-1, qui a atteint l’orbite en
utilisant le porte-satellite Qased.
Certains analystes occidentaux affirment
que les réalisations du satellite sont
un prélude au programme iranien de
développement de missiles balistiques
intercontinentaux (ICBM).
Confiant quant à
ses capacités balistiques, l’Iran
continue de livrer de l’essence à son
allié en Amérique latine, se moquant des
sanctions américaines touchant les
secteurs pétroliers des deux pays.
Les États-Unis
semblent être en proie à un dilemme.
S’il est peu probable que Washington ose
intercepter les pétroliers, le fait que
ces derniers parviennent à destination
sains et saufs risque de briser
définitivement le prestige de la «
superpuissance ».
Voir
Khamenei : nos frappes contre la base
d’Al-Assad ont brisé le prestige des
Etats-Unis
L’expédition de
carburant montre également que l’Iran a
réussi à devenir un exportateur
d’essence après des années d’importation
de ce carburant.
Un haut responsable
de l’administration du Président
américain Donald Trump a déclaré jeudi à
Reuters que les États-Unis envisageaient
des mesures contre l’Iran en réponse à
l’envoi de carburant.
Le responsable a
déclaré que Washington avait « un haut
degré de certitude » que le gouvernement
vénézuélien payait l’Iran en or pour le
carburant.
Si ces affirmations
sont confirmées, l’échange de «
carburant contre de l’or » est également
une grande réussite pour la République
Islamique face à la politique de «
pression maximale » des États-Unis, qui
prive l’économie du pays de milliards de
dollars de recettes pétrolières.
Selon certaines
informations, l’Iran recevrait neuf
tonnes d’or en échange du carburant de
ses navires au Venezuela. Face aux
sanctions cruelles imposées par les
États-Unis après leur retrait de
l’accord sur le nucléaire de 2018, trois
ans après son entrée en vigueur, neuf
tonnes d’or peuvent être un atout
précieux pour l’économie iranienne.
Cependant, nous
devons encore attendre et voir si
l’administration américaine laissera les
pétroliers iraniens dépouiller
Washington de son titre de «
superpuissance », ou si elle osera
intercepter les navires et mettre en
danger la campagne de Donald Trump avant
les élections de novembre.
Voir
Nasrallah : la frappe de l’Iran est
le premier pas vers l’expulsion de tous
les soldats américains du Moyen-Orient
Plus tôt dans la
journée, le porte-parole du gouvernement
iranien, Ali Rabiei, a déclaré que le
Venezuela et l’Iran étaient tous deux
des États indépendants qui ont eu et
continueront d’avoir des relations
commerciales entre eux.
« Nous vendons des
marchandises et achetons des
marchandises en retour. Ce commerce
n’est l’affaire de personne d’autre.
Nous devons vendre notre pétrole et nous
avons des moyens de le faire », a
déclaré Rabiei en réaction aux
informations faisant état de
l’expédition de carburant vers ce pays
d’Amérique latine.
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