LE CRI DES PEUPLES
D’où vient le Coronavirus ?
De Chine,
des Etats-Unis… ou d’Israël ??
Philip Giraldi
Dimanche 8 mars 2020 Par Philip
Giraldi, ancien officier de la CIA*
Source :
strategic-culture, le 5 mars 2020
Traduction :
lecridespeuples.fr
Le compte rendu
médiatique le plus souvent rapporté de
la genèse du Coronavirus suggère qu’il
est dérivé d’un micro-organisme
d’origine animale trouvé dans une
chauve-souris sauvage qui a été
consommée par un résident chinois de
Wuhan. Mais il semble y avoir des
preuves pour contester cela, à savoir le
fait que les provinces chinoises
adjacentes de Wuhan, où les
chauves-souris sauvages sont plus
nombreuses, n’ont pas connu de flambées
majeures de la maladie. En raison de
cela et d’autres facteurs, il y a
également eu des spéculations
considérables selon lesquelles le
coronavirus ne s’est pas produit
naturellement par mutation, mais a
plutôt été
produit en laboratoire, peut-être en
tant qu’agent de guerre biologique.
Plusieurs rapports
suggèrent qu’il existe des composants du
virus liés au VIH qui n’auraient pas pu
se produire naturellement. S’il est
avéré que le virus avait été développé
ou même produit pour être utilisé en
tant qu’arme, cela suggérerait en outre
que son ‘évasion’ de l’Institut de
virologie de Wuhan, pour se retrouver
dans la population animale et humaine,
aurait pu être accidentelle. Les
techniciens qui travaillent dans de tels
environnements sont conscients que des «
fuites »
se produisent fréquemment dans les
laboratoires.
Il y a, bien sûr et
inévitablement, une autre théorie. Il y
a eu des spéculations selon lesquelles
puisque l’administration Trump a
constamment soulevé la question de la
croissance de la compétitivité mondiale
de la Chine comme une menace directe
pour la sécurité nationale et la
domination économique américaines, il
doit être possible que Washington ait
créé et déclenché le virus dans le but
de faire baisser l’économie et les
forces militaires croissantes de Pékin
de quelques crans. Il est certes
difficile de croire que même la Maison
Blanche sous Trump ferait quelque chose
de si imprudent, mais il existe des
précédents pour ce type de comportement.
En 2005-2009, les gouvernements
américain et israélien ont secrètement
développé un virus informatique appelé
Stuxnet, qui visait à endommager
les systèmes de contrôle et
d’exploitation des ordinateurs iraniens
utilisés dans le programme de recherche
nucléaire de ce pays. Certes, Stuxnet
était destiné à endommager les
ordinateurs, non à infecter ou tuer des
êtres humains, mais les craintes qu’il
se diffuse et se propage à des
ordinateurs en dehors de l’Iran se sont
avérées exactes, car il a infecté des
milliers de PCs en dehors de l’Iran,
dans des pays aussi éloignés que la
Chine, l’Allemagne, le Kazakhstan et
l’Indonésie [parlons encore de la guerre
biologique de Washington à
Cuba et au Viet-Nam avec le fameux ‘Agent
orange‘, d’Al-Qaïda & de Daech,
etc.].
Il y a
inévitablement une histoire israélienne
qui pourrait peut-être faire la lumière
sur ce qui se passe en Chine. Des
scientifiques de l’Institut israélien de
recherche de Galilée affirment
maintenant qu’ils auront un vaccin
contre le coronavirus
dans quelques semaines, qui sera
prêt à être distribué et utilisé dans
les 90 jours. L’Institut prétend qu’il a
engagé quatre années de recherche sur le
coronavirus aviaire, financées par les
ministères israéliens des sciences, de
la technologie et de l’agriculture. Il
affirme que le virus est similaire à la
version qui a infecté les humains, ce
qui a conduit à des percées dans le
développement du vaccin grâce à la
manipulation génétique, mais certains
scientifiques sont sceptiques quant à la
possibilité de produire un nouveau
vaccin si rapidement pour empêcher un
virus qui n’existe que depuis tout
récemment. Ils ont également averti que
même si un vaccin était développé, il
devrait normalement être testé pour les
effets secondaires, un processus qui
prend normalement plus d’un an et
comprend son utilisation sur des humains
infectés.
Si l’on considère
qu’il serait ne serait-ce que possible
que les États-Unis aient contribué à la
création du coronavirus dans ce qui
reste de son centre de recherche sur les
armes biologiques autrefois étendu à
Fort Detrick, Maryland, il est très
probable qu’Israël était un partenaire
du projet.
Aider à développer
le virus expliquerait également comment
les scientifiques israéliens ont pu
prétendre réussir à créer un vaccin si
rapidement, peut-être parce que le virus
et son traitement ont été développés
simultanément.
Quoi qu’il en soit,
il y a des ramifications politiques
claires à l’apparition du coronavirus,
et pas seulement en Chine. Aux
États-Unis, le Président Donald Trump
est déjà blâmé pour avoir menti sur le
virus, et il existe divers scénarios
dans les publications grand public
spéculant sur l’impact possible de la
pandémie sur les élections en 2020. Si
l’économie s’effondre avec le marché
boursier, cela se reflétera mal sur
Trump, qu’il soit ou non réellement en
faute. Si l’endiguement et le traitement
de la maladie elle-même aux États-Unis
ne se passent pas bien, il pourrait
également y avoir un contrecoup
considérable, d’autant plus que les
Démocrates ont encouragé l’amélioration
de la prise en charge des soins et du
système de santé. Cependant, un expert
fait valoir que la maladie et une
économie en déclin n’auront pas
d’importance tant qu’il y a un
revirement avant les élections, et
beaucoup de choses peuvent se produire
au cours des huit prochains mois.
Et puis il y a la
question de la sécurité nationale / de
la politique étrangère vue de Tel-Aviv
et de Washington. Il est difficile
d’expliquer pourquoi le coronavirus a
frappé très sévèrement un pays en
particulier autre que la Chine : ce pays
est l’Iran, l’ennemi majeur des
États-Unis et d’Israël. Le nombre de cas
de coronavirus en Iran
continue d’augmenter, et d’autres
membres du gouvernement et responsables
politiques infectés ont été confirmés
samedi. Il y a eu 205 nouveaux cas de
coronavirus, ce qui porte le total de
593 cas déclarés par le gouvernement à
43 décès, bien que les rapports
officieux des hôpitaux suggèrent que les
décès sont en fait bien supérieurs à
100. C’est le plus grand nombre de décès
dus au virus en dehors de la Chine
[article écrit avant que l’Italie
annonce
366 décès].
Pas moins de cinq
députés iraniens ont également été
testés positifs, au milieu d’un nombre
croissant de hauts responsables qui ont
contracté la maladie. Le vice-président
iranien Masoumeh Ebtekar et le
vice-ministre de la Santé Iraj Harirchi
avaient également déjà été confirmés
infectés par le virus.
Les suspects
habituels aux États-Unis sont ravis
d’apprendre la mort des Iraniens. Mark
Dubowitz, directeur exécutif de la
Fondation pour la défense des
démocraties (FDD), basée à Washington
mais connectée au gouvernement
israélien, s’est
vanté mardi sur Twitter que « le
coronavirus a fait ce que les sanctions
économiques américaines n’ont pas pu
faire : arrêter les exportations non
pétrolières de l’Iran ». Un porte-parole
du gouvernement iranien a répondu : « Il
est honteux et carrément inhumain de se
féliciter de la propagation d’un virus
mortel et de se réjouir de voir les gens
en souffrir… » Dubowitz a poursuivi avec
une raillerie supplémentaire, affirmant
que Téhéran a « propagé le terrorisme »
au Moyen-Orient et que « maintenant,
l’Iran propage le coronavirus. »
Il y a donc
plusieurs possibilités, et à chacun de
pencher pour celle qui lui paraît le
plus vraisemblable. Soit le coronavirus
s’est produit naturellement, soit il est
sorti d’un laboratoire en Chine même, ou
même d’Israël ou des États-Unis. Si l’on
soupçonne Israël et / ou les États-Unis,
l’intention aurait clairement été de
créer une arme biologique qui
infligerait de sévères dégâts à deux
nations désignées comme ennemies
mortelles. Mais le coronavirus ne peut
pas être contenu facilement et il est
clair que plusieurs milliers de
personnes en mourront. Malheureusement,
comme avec Stuxnet, une fois que
le génie est sorti de la lampe, il est
diablement difficile de l’y faire
rentrer.
* Philip M.
Giraldi est un ancien spécialiste de la
lutte contre le terrorisme et officier
du renseignement militaire de la CIA qui
a servi dix-neuf ans à l’étranger en
Turquie, en Italie, en Allemagne et en
Espagne. Il a été chef de la base de la
CIA pour les Jeux olympiques de
Barcelone en 1992 et a été l’un des
premiers Américains à entrer en
Afghanistan en décembre 2001. Philip est
directeur exécutif du Council for the
National Interest, un groupe de défense
basé à Washington qui cherche à
encourager et à promouvoir une politique
étrangère américaine au Moyen-Orient
conforme aux valeurs et aux intérêts
américains.
Rappelons ce
propos de Vladimir Poutine le 30 octobre
2017 :
« Quant au fait que
des images de nos citoyens et de nos
électeurs soient collectées par certains
et utilisées d’une manière ou d’une
autre… Ce n’est pas si grave, mais
savez-vous que du matériel biologique
est collecté [par les Etats-Unis] dans
tout le pays, à partir de différents
groupes ethniques et de personnes vivant
dans différents lieux géographiques de
la Russie ? Mais pour quelle raison ?
Ils le font avec
détermination et professionnalisme. Nous
sommes un objet d’un très grand intérêt.
Par conséquent, ce que j’ai dit dans la
première partie et tout cela est
interconnecté. Nous devons le traiter
sans crainte. Laissez-les le faire ce
qu’ils veulent, et pour notre part, nous
ferons ce que nous devons faire. »
Le coronavirus
pourrait être le produit d’une « attaque
biologique » américaine dirigée contre
l’Iran et la Chine, selon le chef du
Corps des Gardiens de la Révolution
Islamique d’Iran
Source :
RT, le 5 mars 2020
Traduction :
lecridespeuples.fr
Les États-Unis
pourraient être le principal coupable de
l’épidémie de Covid-2019 qui a frappé la
Chine puis l’Iran, a déclaré le chef des
Gardiens de la révolution, menaçant que
le virus se retournera finalement contre
ceux qui l’ont déclenché.
« Il est possible
que ce virus soit le produit d’une
attaque biologique des Etats-Unis qui
s’est d’abord propagée à la Chine, puis
à l’Iran et au reste du monde », a
déclaré jeudi Hossein Salami.
Il a promis que
l’Iran « lutterait » contre le
virus et a averti que la maladie «
reviendrait » aux États-Unis, si
Washington était en effet responsable de
l’épidémie.
Bien que de telles
« théories du complot » circulent
depuis un certain temps, il n’y a
toujours aucune preuve officielle que
cela soit vrai.
Le chef de
l’Organisation de défense civile
iranienne, le Général Gholam Reza
Jalali, a déclaré mardi que le fait que
les médias semaient la peur au sujet du
nouveau coronavirus dans le pays pouvait
suggérer que le virus est une attaque
biologique contre la Chine et l’Iran. Il
a déclaré que certains rapports
indiquent qu’il pourrait s’agir d’un
État hostile, mais a ajouté que ses
soupçons nécessitaient une enquête en
laboratoire et une étude du génome du
virus.
L’Iran a été l’un
des pays les plus durement touchés par
le Covid-19 en dehors de la Chine
continentale d’où il est originaire.
Jeudi, la République Islamique avait
signalé 3 513 cas confirmés et 107 décès
attribués au virus. Selon le ministre
iranien de la Santé, Saeed Namaki, une
quinzaine de ceux qui ont succombé au
coronavirus sont morts au cours des
dernières 24 heures.
Le pays a fermé
toutes les écoles et universités jusqu’à
la fin de l’année civile du pays, le 20
mars, dans le but de stopper la
propagation du virus.
Mardi, les médias
d’État ont annoncé que le chef des
services médicaux d’urgence iraniens
était traité pour le coronavirus. De
nombreux responsables iraniens de haut
niveau sont tombés malades, infectés par
le virus. Récemment, 23 députés
ont été testés positifs pour la maladie
en République Islamique.
Mohammad
Mirmohammadi, membre d’un conseil qui
conseille le Guide Suprême Ali Khamenei,
est décédé des suites de la maladie. Sa
mort fait suite à celle de deux autres
Iraniens de renom qui ont contracté le
virus, un ancien ambassadeur et un
député nouvellement élu.
Les échantillons
biologiques russes sont « collectés pour
la recherche », affirme l’US Air Force
Source :
RT, 1er novembre 2017
Traduction :
lecridespeuples.fr
Le choix de la
population russe pour le matériel
génétique n’était pas intentionnel et
est lié à la recherche sur le système
musculo-squelettique, a déclaré le
porte-parole de l’US
Air Education and Training Command
(AETC).
Les doutes ont été
suscités pour la première fois en
juillet lorsque l’AETC a
publié un appel d’offres visant à
acquérir des échantillons d’-+acide
ribonucléique (ARN) et de liquide
synovial de Russes. Il a annoncé que
tous les échantillons (12 ARN et 27
liquide synovial) « doivent être
prélevés en Russie et doivent être de
race blanche ». L’Air Force a indiqué
qu’elle ne prendrait pas en compte les
échantillons de tissus en provenance
d’Ukraine, pour des raisons non
expliquées.
Selon le
porte-parole de l’AETC, le capitaine
Beau Downey, le 59e centre de recherche
moléculaire du groupe médical mène
actuellement des « études locomotrices
pour identifier divers biomarqueurs
associés aux traumatismes ».
Downey a
déclaré à RIA Novosti que l’étude
nécessitait deux ensembles
d’échantillons, avec des échantillons de
maladie et de contrôle d’ARN et de
membrane synoviale. Le premier ensemble
a été fourni par une « société
basée aux États-Unis ».
« La demande [du
centre de recherche] ne précisait pas
d’où les échantillons devaient être
reçus, mais pour poursuivre l’étude, des
échantillons similaires étaient
nécessaires. Étant donné que le
fournisseur a initialement fourni des
échantillons de Russie, adaptés au
groupe initial de maladies, le groupe
témoin des échantillons devrait
également être d’origine russe », a-t-il
déclaré. « Le but est l’intégrité de
l’étude, pas l’origine [des
échantillons]. »
Le Président russe
Vladimir Poutine a déclaré lundi que du
matériel génétique russe était récolté
dans tout le pays. « Savez-vous que du
matériel biologique est collecté dans
tout le pays, auprès de différents
groupes ethniques et de personnes vivant
dans différentes régions géographiques
de la Fédération de Russie ? La question
est : Pourquoi font-ils cela ? Cela se
fait avec détermination et
professionnalisme. Nous sommes une sorte
d’objet de grand intérêt », a déclaré
Poutine au Conseil des droits de l’homme
de la Russie, sans préciser qui pourrait
être à l’origine des activités
impliquant des échantillons biologiques
russes. « Laissez-les faire ce qu’ils
veulent, et nous ferons ce que nous
devons », a-t-il dit.
Le fait que des
échantillons de tissus russes figurent
spécifiquement sur la liste des
personnes recherchées a incité certains
à se demander si le Pentagone travaille
sur une arme biologique pour cibler les
Russes. « Je ne dis pas qu’il s’agit de
préparer une guerre biologique contre la
Russie. Mais sans aucun doute, de tels
scénarios sont en cours d’étude.
C’est-à-dire au cas où le besoin se
présenterait soudainement », a
écrit sur Facebook Franz Klintsevich,
le premier vice-président de la
Commission de défense et de sécurité du
Conseil de la Fédération de Russie. « Ce
n’est pas un secret non plus que les
différents groupes ethniques réagissent
différemment aux armes biologiques. D’où
la collecte du matériel biologique de
Russes vivant dans des lieux
géographiques différents. En Occident,
tout est fait avec beaucoup de scrupule
et est vérifié dans les moindres
détails. »
Le porte-parole du
Kremlin, Dmitri Peskov, a confirmé mardi
que les services spéciaux russes sont en
possession de renseignements suggérant
que les ONG collectent du
matériel génétique auprès de la
population. « Certains émissaires mènent
réellement de telles activités, des
représentants d’organisations non
gouvernementales (ONG) et d’autres
organismes. De tels cas ont été
enregistrés, et les services de sécurité
et le Président possèdent naturellement
ces informations », a-t-il dit.
Ce n’est pas la
première tentative de collecte
d’échantillons de matériel génétique
russe par des agences étrangères en
Russie, a déclaré à RT Igor Nikulin, un
ancien membre de la commission des
Nations Unies sur les armes biologiques.
« De telles
tentatives ont été faites dans les
années 90, quand il y avait un programme
sur le génome humain, puis il y avait
aussi divers programmes dans les années
2000… sous différents prétextes, y
compris les plus nobles ; mais pour une
raison quelconque, tout cela se fait
dans l’intérêt du département militaire
des États-Unis, et cela soulève des
soupçons », a
déclaré Nikulin.
Il a noté qu’en
règle générale, « des échantillons
d’Européens du groupe slave,
principalement des Russes » sont
recherchés. « Des échantillons de sang
sont prélevés pour analyse, et si
l’organisation est étrangère, ce qu’ils
font avec les résultats est toujours
inconnu », a-t-il déclaré.
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