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L’offensive terroriste s’essouffle,
l’armée syrienne contre-attaque

Samer R. Zoughaib


Photo: D.R.

Mardi 5 mai 2015

Après les avancées des extrémistes, conduits par la branche syrienne d'Al-Qaïda, à Idleb, la machine médiatique à l'œuvre depuis 2011 recommence à prédire «la chute prochaine du régime». Mais l'armée syrienne et ses alliés ont d'ores et déjà mis en place une contre-stratégie pour faire avorter les plans des terroristes et de leurs sponsors régionaux et internationaux.

L'ambiance des médias de la coalition arabo-turco-internationale engagés dans la guerre universelle contre la Syrie est euphorique. Comme en 2012, ces médias annoncent des dates pour la chute du régime, qui vont de quelques jours à plusieurs semaines. «L'armée syrienne n'a jamais été aussi faible»; «Le régime est à l'agonie»; «Bachar (al-Assad, ndlr) est fini»: les certitudes balancées sur les réseaux sociaux et véhiculées par la presse tiennent plus de la guerre psychologique que des réalités sur le terrain. Certes, après deux années de défaites successives, les rebelles ont enregistré des succès importants ces dernières semaines, plus particulièrement depuis début avril. Ces avancées ont été rendues possibles par la mise en veilleuse des divergences entre les groupes armés aux allégeances multiples (turques, saoudiennes, qataries), qui se sont coalisés sous la bannière de «l'armée de la conquête», dont la colonne vertébrale est constituée du Front al-Nosra et d'Ahrar al-Cham, le premier étant la branche officielle d'Al-Qaïda en Syrie et le second sa branche officieuse. Ces groupes ont reçu en renfort des milliers de combattants fraichement sortis des camps d'entrainement supervisés par les Américains en Turquie et en Jordanie, et dotés d'armes nouvelles, comme les missiles antitanks de fabrication américaine Tow. Il est étonnant de constater comment les Etats-Unis et les Occidentaux, qui prétendent combattre le terrorisme sur leur sol, n'ont pas eu de cas de conscience à entrainer et à armer les pires extrémistes en Syrie.

La contre-stratégie de Damas

Bénéficiant de tous ces atouts, les terroristes coalisés ont choisi la province d'Idleb pour lancer leur offensive. Ils ont estimé que la population ne leur est pas hostile dans cette région limitrophe de la Turquie. Ils ont pris les villes d'Idleb et de Jisr al-Choughour. Mais il faut souligner que l'écrasante majorité des habitants de ces deux cités ont préféré fuir devant l'avancée des extrémistes pour se réfugier dans les régions sous le contrôle du gouvernement, à Lattaquié ou à Hama.
Jisr al-Choughour est effectivement une ville stratégique car elle est un carrefour entre les provinces de Hama et Lattaquié et les voies de ravitaillement de l'armée syrienne y passent. Les terroristes ont voulu poursuivre leur progression vers la province de Hama, en partant du même principe qu'ils pourraient être bien accueillis par la population. Ils ont donc pris plusieurs positions de l'armée dans la vallée stratégique d'al-Ghab.
Dans le même temps, les extrémistes ont mis une grande pression sur la ville d'Alep, où la population leur est carrément hostile et où tous leurs assauts ont échoué. Ils ont coupé l'eau et l'électricité des quartiers ouest tenus par l'armée et les unités de Défense nationale. Ils bombardent aveuglément les zones gouvernementales dans le but de démoraliser la population. Dimanche 3 mai, 16 civils ont été tués dans des tirs de roquettes.
Tel est l'état des lieux de la situation sur le terrain syrien. Cela est-il suffisant pour prédire la chute prochaine du régime? La réponse est un «non» catégorique. Les experts militaires savent très bien que l'Armée arabe syrienne (AAS), l'Armée de Défense nationale (ADN) et leurs alliés sont beaucoup trop puissants pour être vaincus par les groupes extrémistes, composés de légions internationales de "pseudo-jihadistes.
Après les revers essuyés, Damas et ses alliés ont mis en œuvre une contre-stratégie pour faire avorter les plans des terroristes et de leurs sponsors régionaux et locaux. L'armée syrienne a organisé une contre-offensive sur deux axes, la première du nord de Hama vers Idleb pour stopper l'avancée des terroristes dans la plaine d'al-Ghab et la seconde de l'ouest de Lattaquié, plus précisément de la montagne de Nabi Younès (1500 mètres d'altitude), vers la province d'Idleb. La première phase de cette contre-offensive, qui visait à stopper l'avancée des terroristes, a réussi. La seconde phase, celle de la consolidation des nouvelles positions est en cours. Elle doit préparer la troisième phase, qui est la contre-offensive pour la reprise de Jisr al-Choughour.

La Ghouta orientale encerclée

L'armée syrienne a également frappé là où les terroristes s'y attendaient le moins, dans la Ghouta orientale de Damas. Elle a coupé, dimanche 3 mai, la dernière voie de ravitaillement empruntée par les groupes armés pour acheminer nourriture et renforts dans la Ghouta. Cette voie de communication passe par la localité de Maydaa, que l'armée syrienne a repris en quasi-totalité. Les terroristes doivent désormais se contenter de petites routes très dangereuses pour se ravitailler. Cette défaite intervient quelques jours seulement après l'étalage de force du terroriste Zahrane Allouche, qui a fait défiler ses troupes de «Jaish al-Islam» dans la Ghouta orientale, désormais totalement encerclée.
Ensuite, l'armée syrienne et ses alliés se préparent à lancer une vaste offensive dans la région du Qalamoun, pour anéantir définitivement les terroristes retranchés dans les montagnes escarpées de cette région frontalière entre le Liban et la Syrie.
Le tapage médiatique ne parviendra pas à modifier la réalité des rapports de force. La guerre se gagne sur les champs de bataille et non pas sur les réseaux sociaux.

Source : Al-Ahednews

 

 

   

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Source : Al-Ahed
http://french.alahednews.com.lb/...

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