Amérique latine
Propagande contre le Venezuela
Romain Migus
Jeudi 31 janvier 2019
Le président français, Emmanuel
Macron, ordonne á Nicolas Maduro de ne
pas réprimer l’opposition MAIS IL
OUBLIE les 3.300 arrestations et les
2000 blessés liés à la répression du
mouvement des gilets jaunes.
Le président du gouvernement espagnol,
Pedro Sanchez, donne huit jours à
Nicolas Maduro pour organiser des
élections MAIS IL OUBLIE qu’il
n’est à son poste que grâce à une motion
de censure, et non par des élections
libres.
Le président des
Etats-Unis, Donald Trump, accuse
Nicolas Maduro de ne pas être légitime
car le président vénézuélien n’a été élu
qu’avec 30,45% des inscrits, MAIS IL
OUBLIE que seulement 27,20% des
électeurs étatsuniens l’ont choisi.
Le président
colombien, Ivan Duque crie à la “narco-dictature
vénézuélienne” MAIS
IL OUBLIE que 65% de la cocaïne dans
le monde est fabriqué en Colombie, sous
le regard complaisant des autorités du
pays.
Le président
brésilien, Jair Bolsonaro, est
préoccupé par les droits de l’Homme au
Venezuela MAIS IL OUBLIE qu’il a
déclaré que les mouvements sociaux qui
s’opposeraient à sa politique seraient
considérés comme organisations
terroristes.
Le président
argentin, Mauricio Macri, accuse
Nicolas Maduro d’être un corrompu MAIS
IL OUBLIE que seul son nom apparait
dans les Panama Papers, pas celui
du président vénézuélien.
Le Portugal déplore
la crise vénézuélienne qui, selon l’ONU,
a poussé 7,2% des vénézuéliens sur les
chemins de l’émigration MAIS IL
OUBLIE que 21% des portugais ont dû
abandonner leur pays et vivent à
l’étranger, selon les mêmes sources.
Le président
péruvien, Martin Vizcarra, crie à la
dictature au Venezuela MAIS IL
OUBLIE qu’il a été nommé à la tête
de son pays sans le moindre vote
populaire, juste en remplacement du
précédent président, destitué pour
corruption.
Au Royaume Uni,
les dirigeants dénoncent les atteintes à
la liberté d’expression au Venezuela MAIS
ILS OUBLIENT qu’ils maintiennent,
sans aucun motif valable, le journaliste
Julian Assange en réclusion.
La Belgique s’alarme
de la situation de l’économie
vénézuélienne MAIS ELLE
OUBLIE qu’à Bruxelles, l’entreprise Euroclear retient
1,25 milliards de dollars appartenant à
l’Etat vénézuélien.
Ces inversions
accusatoires, propres à cette “école du
monde à l’envers” décrite par Eduardo
Galeano, font partie du modus
operandi de la propagande contre le
Venezuela. Elles visent à préparer
l’opinion publique internationale à la
légitimité d’une action violente contre
le Peuple vénézuélien.
Les bombes
médiatiques sont déjà en train de
pleuvoir.
Les dernières mises à jour
|