Opinion
Stephen Harper en visite en Israël
l'Etat voyou
Robert Bibeau
Robert
Bibeau
Vendredi 31 janvier 2014
LA QUESTION «JUIVE»
Le courant de pensée
sioniste est l’héritier
présomptif du
nazisme dont il a adopté les
idées suprématistes, les préceptes
racistes de destinée raciale manifeste,
les concepts d’ethnicité prévalant et
d’«espace vital» et les méthodes de
propagande, de meurtres, de tortures, de
spoliations, et d’assujettissement d’un
peuple «encombrant», le peuple
palestinien en l’occurrence.
Israël n’est pas l’état de la
race «juive», ni même de la nation
«juive», puisque la
race et la nation juive
n’existent pas. Le concept de
nation répond à des critères précis
que la diaspora des pratiquants de la
religion judaïque ne rencontre pas. De
même pour la supposée
race juive (voir le dictionnaire
Wikipédia) qui n’existe pas davantage
que la race palestinienne ou la race
catholique ou la race chinoise. Ce qui
existe réellement dans quelques pays
d’Occident ce sont des
communautés d’individus qui se
disent «juifs» alors que nombre d’entre
eux se proclament également athée (!)
Comment peut-on se dire de foi «juive»
et athée en même temps ? Incongru
évidemment (1).
Toute cette confusion entre
religion, race, ethnie, peuple, nation,
et communauté civique origine de
l’époque NAZI quand les idéologues du
IIIe Reich annoncèrent qu’ils
pourchassaient tous les individus de
«race» juive (sic). Facile de
reconnaître un juif hassidique coiffé
d’une kippa comme étant un juif «sémite
pure race et pure sang» (sic) même s’il
vit en Pologne sa terre natale depuis
vingt générations, ou s’il vit en
Hongrie, sa patrie. Moins facile
cependant de retracer un soi-disant
«juif» de lignée
sémite «pure sang» parmi des
allemands habillés à l’occidentale,
prénommé Gunther, Adolphe ou Hans aux
cheveux blonds, ne parlant que
l’allemand et pratiquant la religion
luthérienne. Les sbires du IIIe
Reich eurent une idée cependant.
Remontant l’arbre généalogique familial
ils tentèrent de retracer les ancêtres
de l’intimé. Si les arrières grands
parents de ce paria portaient un nom à
«connotation juive» (sic) comme Levy ou
Sinaï il devenait facile de déterminer
le pourcentage de «sang juif» (À
l’université Ben Gourion les sionistes
effectuent des recherches sur le «sang
juif et un gène juif (!)») coulant
encore dans les veines de ce roublard.
Dix pour cent suffisait pour sévir
paraît-il ?!
Quand un français dénommé
Levy, athée depuis deux générations
et français depuis aussi longtemps que
l’on puisse remonter dans le temps,
s’autoproclame «juif» parce qu’il
soupçonne qu’un lointain ancêtre a
pratiquer la religion judaïque il y a de
quoi demeurer sceptique. Ce «juif»
français applique exactement les mêmes
méthodes et les mêmes préceptes racistes
que les disciples du
national-socialisme. Il s’attribue une
appartenance raciale, ethnique et
nationale qu’il assimile à une religion
mystique.
L’historien israélien
Shlomo Sand (qui se proclame
israélien non juif), les ancêtres des
adeptes de la religion judaïque, n’ont
jamais été déporté de Judée en 63
avant notre ère (conquête de Jérusalem
par le général Pompée en 63 av J.C.).
Ils sont demeurés en
Palestine et se sont mêlés
aux nombreux peuples qui de tout temps
ont traversés cette
région. Aujourd’hui leurs
descendants sont des «sangs mêlés» et
sont pour la plupart des palestiniens,
convertit à l’islam en 636-640 de l’Ère
chrétienne au moment des invasions
musulmanes. Les tenants de la religion
juive que l’on retrouve dans les pays
slaves et en occident sont pour la
plupart des convertis plus ou moins
anciens selon le professeur
Shlomo Sand (2).
ISRAËL UNE
PUISSANCE IMPÉRIALISTE D’OCCIDENT AU
PROCHE-ORIENT
L’État israélien est né en 1948
en tant que néo-colonie militaire
d’occupation de
l’impérialisme britannique au Proche
Orient. L’État israélien a alors
bénéficié de l’appui de
l’impérialisme français et de la
tolérance complaisante de
l’impérialisme étatsunien,
et de l’Union Soviétique. L’État
sioniste après avoir tué, expulsé (Nakba),
emprisonné, affamé et ghettoïsé le
peuple palestinien sur ses terres
expropriées a ensuite conquis sa
relative autonomie économique,
financière et militaire si bien qu’en
1967, suite à la guerre d’agression
éclair dites des Six Jours,
l’État paria s’est placé sous le
parapluie nucléaire de l’impérialisme
étatsunien devenu hégémonique.
Bénéficiant de la complicité des
capitalistes monopolistes français,
britannique et
américains, l’État sioniste s’est
doté de l’arme nucléaire illégitime.
Aujourd’hui,
l’impérialisme israélien est
totalement imbriqué dans l’économie
industrielle, scientifique, commerciale
et financière occidentale dont il
constitue une extension économique et
militaire au Proche-Orient. L’industrie
de l’armement militaire, du diamant, les
trafics mafieux de drogues, d’argents
sales, d’organes humains et la traite
des blanches sont autant de spécialités
économiques qui prospèrent en
terre d’Israël criminel (ou de
Palestine occupée).
Dès l’origine l’État sioniste israélien
s’est constitué en
État mercenaire et pendant nombre
d’années les analystes occidentaux
disaient de l’État israélien qu’il
constituait le «gendarme»
de l’impérialisme américain au
Proche-Orient. Depuis la
défaite des militaires israéliens au
Liban (1980-2000) et la défaite de
l’armée israélienne face au Hezbollah
libanais (2006), il devient de plus en
plus évident que les Forces de Défense
d’Israël (Tsahal)
ne font plus le poids et ne peuvent
constituer la gendarmerie américaine
dans cette région du monde ou le rêve
étatsunien d’un
Grand Israël dans un
Moyen-Orient remodelé a fait long feu.
LE DÉCLIN AMÉRICAIN ET LA FIN DE
L’AMITIÉ D’ÉTERNITÉ
Le déclin mondial de
l’impérialisme américain force
aujourd’hui l’impérialisme israélien à
diversifier ses alliances et à renforcer
ses liens économiques, financiers,
industriels et scientifiques avec
d’autres partenaires impérialistes.
C’est la raison pour laquelle depuis
quelques années l’armée israélienne vend
des secrets militaires et scientifiques
étatsuniens à la Russie et à la Chine,
le plus sérieux prétendant au titre
hégémonique.
C’est la raison pour laquelle le
président François Hollande et le
premier ministre canadien Stephen
Harper, un adepte de l’Église de la
Refondation chrétienne (!?) déambulent à
la
Knesset afin de s’offrir
comme coopérant en lieu et place de
l’impérialisme américain qui dirige ses
flottes et ses bases militaires vers
l’Asie-Pacifique, le prochain centre
névralgique de l’équilibre de la terreur
impérialiste mondiale. Une artiste
étasunienne de renom a récemment été
vilipendée dans les médias à la solde
parce qu’elle fait la promotion de
marchandises produites dans les colonies
israéliennes en Terre palestinienne. Qui
aurait imaginé cela il y a à peine cinq
ans. Comme nous l’avions prédit il y a
quatre ans
l’amitié d’éternité entre les deux
comparses – le monstre
impérialiste étatsunien et
L’état voyou et génocidaire
israélien – aura duré une cinquantaine
d’années (3).
LA PAIX EN PALESTINE ?
Les petits-bourgeois des
associations d’amitiés avec la Palestine
et de compassion avec la cause
palestinienne proclament souvent que
leur plus ardent désir est de voir
advenir la «paix» en Palestine. Ces
couards trouvent astucieux de réclamer
la paix alors que l’État sioniste
néo-fasciste encercle et emprisonne le
peuple de Gaza affamé ; massacre
régulièrement les palestiniens de
Cisjordanie ; déverse ses eaux usées
vers Gaza et la Cisjordanie ; torture
des enfants et enferme des milliers de
prisonniers politiques palestiniens (y
compris des femmes enceintes qui
accouchent en prison) ; emmure le peuple
de Cisjordanie ; exproprie les terres
autour des colonies et arrache les
oliviers centenaires et maintien un
quasi couvre-feu sur les quelques
reliquats de cités palestiniennes non
encore annexées.
Les frères convers et les
marguillers réunis en associations des
amis de la Palestine «pacifique et
mourante» croient qu’à force de souffrir
et de mourir en geignant et en pleurant
les palestiniens vont finir par
attendrir le cœur des sionistes et
aviver la compassion des impérialistes
occidentaux – français, canadiens,
britanniques, étasuniens – et qu’a la
fin ces vilains vont pousser les
sionistes israéliens racistes à leur
accorder un semblant d’État-bantoustan,
qu’ils ont préalablement fait
reconnaître sur papier par l’ONU,
misérables affidés. Les négociations en
cours entre
Abbas et
Netanyahou auront tôt fait de
les éclairer sur les véritables
intentions de l’impérialisme israélien
dans ces pourparlers.
Réclamer la paix en Palestine
occupée est une trahison de type
vichiste-pétainiste, tout comme le
fait de prêcher la paix en France sous
l’occupation allemande (1940-1944) était
une trahison. La paix ne pouvait
survenir que de l’expulsion de
l’occupant allemand et pas avant. Il en
est de même en Terre de Palestine
aujourd’hui. La paix ne pourra advenir
qu’après l’expulsion des occupants
sionistes de la Palestine mortifiée.
POUR
INFORMATION »»»
http://www.robertbibeau.ca/Palestine.html
(1)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Qui_est_juif_%3F
(2)
http://www.youtube.com/watch?v=BjGMgnXg_oo
(3)
http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article5308
et
http://www.palestine-solidarite.org/analyses.Robert_Bibeau.061210.htm
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