Les 7 du Québec
« Les patrons ! » sont derrière les
rideaux
Quatre traités inégaux
Robert Bibeau

Mercredi 21 septembre 2016
http://www.les7duquebec.com/...
Quatre Accords de libre-échange
En démocratie bourgeoise les
électeurs sont régulièrement invités
à élire la clique de sous-fifres
politiques qui obtiendra l’honneur
d’administrer les affaires de l’État des
multinationales. Ainsi, les États-Unis
vivent présentement cette mascarade où
les médias s’offusquent des propos de
Donald Trump à
propos des immigrants. Pendant ce temps
« les vraies affaires » se négocient
dans les suites d’hôtels luxueux avec la
complicité des politiciens véreux qui
demain seront invités à entériner ces
traités inégaux. L’instance économique
commande à l’instance politique ainsi
qu’au pouvoir médiatique, jamais
l’inverse. C’est ce que Donald
Trump l’homme d’affaires
multimilliardaire est venu expliquer à
la gent politique étriquée.
Quatre traités de libre-échange sont
en cours de négociation, ou ont été
signés ces dernières années. Ces accords
ont pour noms : Partenariat
transatlantique de commerce et
d’investissement (TTIP)
(1) qui, même s’il concerne directement
les États-Unis et l’Union européenne,
aura des incidences au Canada via
l’Accord de libre-échange
nord-américain (ALENA) en
vigueur depuis 1994 (2). Est aussi en
négociation l’Accord
économique et commercial global
entre l’Union européenne et le Canada (AECG).
Ont déjà été signés le Trans-Pacifique
Partnership (TPP)
(3) ainsi que l’Accord de
libre-échange Canada-Corée du Sud,
le quatrième fils de Belzebuth qui fait
déjà sentir ses retombées chez les
prolétaires de l’Industrie automobile au
Canada (4).
Le Partenariat
transatlantique de commerce et
d’investissement
Le TTIP,
inspiré de l’Accord
multilatéral sur les investissements
(AMI), révèle la revue
Coup/Rage (5), est en
négociation depuis juillet 2013 entre
les États-Unis et l’Union européenne. Ce
sera un sommet dans le domaine de la
dérèglementation ! L’un des objectifs
des négociateurs est de contourner les
réformes mises en place par les
gouvernements américains et européens
suite à la crise des subprimes de
2007-2008 (6). On se rappellera que ce
montage financier, de type Pyramide de
Ponzi, imaginé par les banquiers de la
JP Morgan, consistait à mettre sur le
marché boursier des « actifs » toxiques,
amalgames de prêts hypothécaires
sulfureux ; approuvés comme placements
sécurisés par les agences de notation
américaines (Moody’s, Standard and
Poor’s), filiales des mêmes banques
étatsuniennes qu’elles sont chargées de
surveiller (7). Ce sont ces « actifs »
toxiques que la Caisse de dépôt et
placement du Québec acheta par milliards
et d’où s’« évaporèrent » 40 milliards
de dollars des épargnes des salariés
québécois (8). L’autre objectif de cet
accord est d’accroitre la concurrence
entre multinationales et entre
gouvernements capitalistes à la solde
afin que les uns et les autres réduisent
le prix de la force de travail, hausse
la productivité et augmente ainsi les
dividendes à verser à leurs
actionnaires.
Accord économique et
commercial global (AECG)
Cet accord (AECG) règlementera
plusieurs secteurs économiques, le
commerce des biens et des services, les
investissements, la protection des
investisseurs, l’attribution des
contrats publics, la mobilité de la
main-d’œuvre, les charges sociales au
Canada et en Europe. Selon le
gouvernement canadien (sous Harper comme
sous Trudeau), cet accord aura plus
d’impact sur la vie des Canadiens que
l’ALENA en a eu depuis vingt ans (9).
L’AECG
renferme l’article 11 de l’ALENA, ce qui
signifie que les administrations
canadiennes des niveaux fédéral,
provinciaux et municipaux doivent
renoncer à une partie de leur
souveraineté et abandonner leur
juridiction à une Mission commerciale
internationale (10). Cet accord
économique inégal, avec la mise sur pied
de tribunaux servant à protéger les
droits des entreprises multinationales
d’origine canadiennes ou européennes,
mettra l’ensemble de l’économie
canadienne sous le joug des corporations
qui ont initié des recours judiciaires
pour l’abrogation du salaire minimum
obligatoire, ou contre la limitation
d’émissions de gaz toxiques (Pérou),
sans manquer d’autoriser les exactions
de l’industrie minière internationale où
le Canada est un joueur majeur (11).
Tous les partis politiques canadiens
(et québécois) ont applaudi à cette
abrogation de certaines lois fiscales,
minières, commerciales, sociales
canadiennes, attestant encore une fois
que c’est l’économie et les
multinationales qui commandent aux
instances politiques, jamais
l’inversent. Oubliez, je vous prie, la
parodie électorale sans importance.
À la lumière de ces accords supra
nationaux mondiaux importants et
contraignants, tous auront compris que
les velléités sécessionnistes, pseudo
« indépendantistes » d’une fraction des
bouffons politiques sont risibles. Leurs
balivernes pseudo « souverainistes »
sont ergotées tandis que l’on soumet le
prolétariat québécois (et canadien) aux
dictats de la concurrence internationale
sauvage. Cette bataille sécessionniste
rétrograde et réactionnaire voudrait
placer la classe ouvrière à la remorque
de la section québécoise des
capitalistes canadiens. Ces turpitudes
sécessionnistes dilapident les énergies
ouvrières et détournent la colère
étudiante et populaire des luttes de
résistance quotidienne contre les
politiques d’austérité, et des combats
pour la conquête du pouvoir d’État par
le prolétariat.
Contrairement à ce que vocifèrent les
altermondialistes ainsi que les
syndicalistes et la gauche bourgeoise ce
n’est pas le fait que ces accords soient
négociés en catimini – derrières des
portes closes – qui pose problème. Que
la dictature économique du grand capital
s’étale au grand jour ou qu’elle sévisse
en secret ne changera rien aux
impératifs de profitabilité des
investissements de capitaux « Il faudra
que tu meures si tu veux vivre mon ami »
dit le capitaine d’industrie et
malheureusement la signature de
pétitions de protestation, et la
succession des manifestations et des
sit-in devant les places boursières ne
suffiront pas à faire taire les
apparatchiks politiques et les
sous-fifres du capital.
Trans-Pacifique Partnership
Cet accord est un traité de
libre-échange qui vise à intégrer les
économies de la zone Asie-Pacifique. Ce
traité regroupe Brunei, le Chili, la
Nouvelle-Zélande et Singapour, auxquels
se sont joints les États-Unis,
l’Australie, le Canada, le Mexique, le
Japon, le Pérou, la Malaisie et le
Vietnam. Les États-Unis étaient anxieux
de se joindre à ce regroupement avant
que la Chine, sa véritable rivale
commerciale, n’y adhère, de façon à
négocier férocement les conditions
d’adhésion des Chinois. Les États-Unis
espèrent ainsi maintenir l’hégémonie du
dollar dans le commerce international
autour du Pacifique et aussi mieux se
positionner pour conserver ses parts de
marché dans cette région à la fois
développée et en « émergence » comptant
800 millions de consommateurs. Ce
dernier avantage ne concerne qu’un
certain nombre de produits ciblés
(avionnerie, automobile, armement,
énergie, technologie des
communications), les États-Unis étant
incapables de subvenir à leurs besoins
domestiques dans de nombreux secteurs de
production (12). Donald Trump malgré ses
récriminations ne pourra rien changer à
cette réalité. La gloire américaine est
chose de passé.
Les États-Unis sont les plus grands
importateurs de la planète et depuis
1970 leur balance commerciale est
lourdement déficitaire. En 50
ans, depuis 1960, l’importance du
commerce extérieur étatsunien a chuté de
571 % dans le PIB national, un revers
économique important. Sans
compter que la balance des
paiements courants (incluant les
transferts de capitaux) est déficitaire
depuis 1982, ce qui signifie
que depuis trente ans le rapatriement
des profits des multinationales
monopolistes a cessé de compenser pour
le déficit commercial gargantuesque
(13).
Ce déficit commercial récurrent
entraine la baisse de la monnaie
américaine. Ce ne sont pas les
tribulations de la monnaie étatsunienne
qui amène la destruction de l’économie
de ce pays, mais l’inverse, le déclin de
l’économie industrielle et commerciale
entraine le déclin du secteur monétaire
et financier (14). La monnaie n’est
qu’un outil, un instrument économique –
si l’économie s’effondre – la monnaie
s’effondre – jamais l’inverse.
« Les effets du traité Trans-Pacifique
Partnership sont multiples :
favorisation de la délocalisation
d’emplois, pression pour importer la
nourriture et diminuer les normes
d’étiquetage, limitation de la liberté
sur Internet, prolongation de la durée
des brevets des médicaments (donc
augmentation des frais, donc plus de
risques pour la santé), permission aux
entreprises de poursuivre les pays qui
entravent l’accumulation des profits et,
bien sûr, dérèglementation des marchés
financiers » (15).
L’impérialisme canadien est très
actif dans cette région du globe comme
l’atteste la signature de
l’Accord de libre-échange Canada-Corée
du sud en mars 2014,
éliminant pratiquement tous les tarifs
douaniers entre les deux pays. La Corée
du Sud s’étant engagée à en effacer 81,9
% dès le premier jour de son application
tandis que le Canada a promis d’en
retirer 76,4 %. D’autres droits de
douane nécessiteront des dizaines
d’années avant d’être complètement
éliminés (16).
Cependant, il ne faut pas se
fourvoyer, ce que les oligarques (et les
réformistes gauchistes) appellent
« dérèglementation néolibérale » est en
réalité la promulgation de nouvelles
lois, de nouvelles normes et de nouveaux
règlements plus aptes, espèrent-ils, à
assurer la valorisation de leurs avoirs
de même qu’une reproduction élargie du
capital.
Nous l’avons souligné précédemment,
ce ne sont pas les capitaux (productifs)
qui font l’objet de la spéculation des
banquiers et des spéculateurs, puisqu’il
y a de moins en moins de marchés à
conquérir il semble inutile de chercher
à produire davantage sinon pour se
disputer les marchés. Ce sont les
devises, les monnaies, les écritures
comptables et les « actifs spéculatifs »
boursiers, volatiles et fragiles, parce
que nullement adossés à des
marchandises, qui sont l’objet de la
convoitise des spéculateurs financiers.
Ils savent tous pourtant que la
spéculation boursière adossée à du vent
engendrera un nouveau krach boursier,
mais ils ne peuvent s’en empêcher, car
les lois économiques du capitalisme sont
impératives. Ils seront déçus ces
capitalistes, car même en étendant
mondialement leur prévarication et la
« tonte des coupons » – et même en
élargissant les aires géographiques
d’accumulation des devises – ils ne
parviendront pas à résoudre le paradoxe
de la baisse tendancielle du taux de
profit moyen (alors que la masse
d’argent augmente) inscrit dans les
gènes du système économique capitaliste
parvenu à son stade suprême de
dégénérescence.
Aux réformistes et aux gauchistes qui
suggèrent de contrebalancer la
mondialisation néolibérale par la
création de structures internationales
ou d’alliances multinationales d’États
impérialistes qui cogiteraient des lois
supranationales de règlementation
bancaire et monétaire comme le
Glass Steagall Act II
(17), nous répondons que de telles
agences de gouvernance et de tels
organismes internationaux existent déjà,
ils ont pour nom ONU, OCDE, CPI, FMI,
BM, OMC, OMI, OIT, OACI, SWAPS, Union
européenne, et tous ils contribuent au
saccage de l’économie mondiale (18).
De plus, selon Le Monde
diplomatique : « Cinq ans
après l’irruption de la crise des
subprimes, les
négociateurs américains et européens ont
convenu que les velléités de régulation
de l’industrie financière (sic) avaient
fait leur temps. Le cadre qu’ils veulent
mettre en place prévoit de lever tous
les garde-fous en matière de placements
à risques et d’empêcher les
gouvernements de contrôler le volume, la
nature ou l’origine des produits
financiers mis sur le marché » (19).
L’inévitabilité de la crise
économique systémique
Le bon sens financier et l’intérêt
commercial commandent que les produits
boursiers sulfureux soient prohibés.
Mais comme ils sont très lucratifs, du
moins temporairement, et comme ils
constituent la seule façon de faire
tourner l’argent, d’un cycle économique
à un autre, les banquiers ne peuvent
s’en priver et ils oeuvrent sans relâche
à « dérèglementer », en réalité à
modifier les règlements des secteurs
financiers, afin de réintroduire ces
pratiques frauduleuses et à terme
suicidaires. Les banquiers, les
milliardaires, les politiciens et les
oligarques sont impuissants à empêcher
le développement spéculatif inéluctable
de ce qu’ils appellent l’économie
« irréelle », et qui pourtant est bien
réel comme le prochain krach boursier va
nous le rappeler. Ces capitalistes ne
sont que des pions, des apparatchiks de
l’appareil financier – des
fonctionnaires du capital disait Marx –
entrainés par les lois nécessaires du
développement économique impérialiste
moderne.
Sur ces lois économiques, nul n’a de
prise – le mode de production et les
rapports de production impérialistes
modernes fonctionnent ainsi dans leur
course au profit pour assurer la
valorisation du « capital monétaire
inflationniste » (sic) et ils entrainent
le système à sa perte inexorable. En
effet, les mécanismes purement
monétaires et spéculatifs sont
totalement dissociés du cycle de
valorisation et de reproduction élargie
du capital industriel et marchand. Si
bien que la bourse peut engendrer des
masses énormes de profits monétaires –
d’actifs corporatifs spéculatifs – tout
ce numéraire n’est que du papier, des
entrées aux livres de comptes
corporatifs, sans aucune valeur
matérielle réelle, car aucune de ces
inscriptions n’est passée par l’étape
obligatoire de la production de
plus-value industrielle ou marchande –
là où se crée toute richesse sous le
mode de production capitaliste en phase
impérialiste.
Fondamentalement, c’est la
compréhension et la conscience de cette
nécessité implacable des lois
économiques capitalistes qui distinguent
un économiste matérialiste dialectique
des différentes variantes
d’opportunismes et de réformismes de
gauche comme de droite. Les lois qui
régissent le mode de production
capitaliste ne peuvent être
transgressées – manipulées – modifiées –
elles sont impératives et contraignantes
; qui ne s’y soumet pas s’attire de
graves ennuis et qui leur obéit appelle
de graves crises systémiques. Il n’y a
aucune porte de sortie, et personne ne
peut sauver ce bateau ivre lancé contre
Prométhée, voilà ce que Marx a voulu
signifier à l’humanité. Ce mode de
production doit être renversé et
remplacé par un nouveau mode de
production.
C’est la raison pour laquelle nous
certifions que la
dérèglementation-règlementation des
secteurs boursiers, financiers,
bancaires, monétaires, du prêt à la
consommation et des emprunts
gouvernementaux (dette souveraine) va se
poursuivre parallèlement aux mesures
d’austérité qui accompagnent ces
politiques économiques suicidaires et
nécessaires, n’en déplaise aux
réformistes gauchistes et droitistes.
La politique de la classe
ouvrière dans cette affaire
Contrairement aux allégations de la
droite comme de la gauche bourgeoise la
classe ouvrière existe toujours, et plus
que jamais elle est la source de toute
richesse sociale. Il est vrai que cette
classe sociale est peu présente sur la
scène politique, mais cela va changer au
fur et à mesure que ses conditions de
vie et de travail vont se détériorer.
Les problèmes pour la classe ouvrière et
pour l’ensemble des prolétaires salariés
ce ne sont pas que ces accords
commerciaux soient bilatéraux,
plurinationaux ou transnationaux ; ou
qu’ils soient négociés secrètement ou
publiquement, les problèmes ce sont les
objectifs que poursuivent ces accords,
traités inégaux et alliances de
libres-échanges. Ils visent à créer les
conditions juridiques, politiques,
diplomatiques et militaires :
– pour une pleine expansion
économique et financière impérialiste ;
– pour assurer la consolidation de la
division internationale du travail entre
les différents pays signataires ; – pour
faciliter et consolider l’accaparement
des ressources naturelles par les
corporations multinationales (énergie,
minerais, forêts, eau, agriculture,
pêches) ; – pour favoriser le contrôle
des marchés ; – pour imposer les
politiques d’austérité afin de réduire
le cout de reproduction de la force de
travail ;
– et surtout, ils ont pour but d’assurer
la spoliation de la plus-value ouvrière
le plus commodément possible par les
grandes corporations monopolistes qui ne
souffrent d’aucune allégeance nationale.
Le capital n’a ni patrie ni
nationalité, il n’a pas d’émotivité et
n’a pas d’allégeance de classe. Le
capital sert celui qui lui permet de
fructifier, de se reproduire et
d’accomplir son cycle de reproduction
élargie jusqu’à sa disparition
inéluctable.
La crise systémique de l’impérialisme
moderne découle de cette contradiction.
Malgré l’extension sauvage des
conditions, des normes, des lois, des
traités inégaux et des accords de
non-réciprocité, la tendance à la
diminution de la valorisation du capital
« productif » est inexorable et aucun
traité ne peut inverser ce cycle
dépressif. Abolir ces accords, déchirer
ces traités, rejeter ces alliances
d’affaires, commerciales, économiques et
militaires ne servirait à rien. Chaque
fois, le système économique impérialiste
reconstituera ces partenariats
nécessaires à l’accaparement de la
plus-value ouvrière et à sa
concentration monopolistique, car cette
concentration est une condition obligée
de sa reproduction élargie – finalité
ultime de ce mode de production
moribond.
« La finalité constante de la
production capitaliste est d’engendrer,
avec le minimum de capital, un maximum
de plus-value (…) Dans cette conception
les ouvriers eux-mêmes apparaissent
comme ce qu’ils sont dans la production
capitaliste : de simples moyens de
production, et non une fin en soi, ni la
finalité de la production » (20).
Pour les ouvriers et leurs alliés
(les autres salariés, les étudiants, les
travailleurs immigrants), il est très
difficile de s’opposer à la signature de
ces accords. Chaque fois que des
référendums ont été organisés, visant à
faire entériner ces traités par les
salariés, ou bien les dés étaient pipés,
ou encore les résultats ont été ignorés.
Conséquemment, est-il futile de résister
de toutes nos forces et par tous nos
moyens aux conséquences de ces traités
et de ces accords inégaux sur notre
quotidien, au foyer, au travail, au
bureau, sur le chantier, au supermarché
et dans nos quartiers ? NON ! Il est
obligatoire, indispensable et nécessaire
que chaque ouvrier et ses alliés
résistent férocement et opiniâtrement,
par tous les moyens aux dispositions de
ces traités, aux conséquences néfastes,
immédiates et à long terme. Mais il ne
faut jamais quémander l’intervention de
l’État bourgeois ni croire à son
impartialité. Il faut lutter contre
leurs effets sur notre pouvoir d’achat,
sur nos conditions d’emploi, sur les
cadences de travail, contre les mesures
d’austérité qui viennent avec la crise
et qui servent à faire payer ceux qui en
pâtissent déjà. La grève sauvage et
prolongée est probablement la meilleure
tactique de résistance ouvrière qui
soit.

(2)
https://www.youtube.com/watch?v=LZIcxyOrRg0&ab_channel=EmissionREGARDS
(3)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_de_partenariat_transpacifique
(4)
http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/402255/libre-echange-le-canada-et-la-coree-du-sud-s-entendent
(5) Nous remercions
le journal Coup/Rage
de la CLAC de Montréal, de nous avoir
permis de nous inspirer de leur article.
Coup/Rage. Printemps 2014. Page 11-12.
http://www.clac-montreal.net/
(6)
http://les7duquebec.org/7-au-front/la-crise-economique-dans-tous-ses-mefaits/.
Voir aussi
http://www.les7duquebec.com/7-au-front/grece-comment-sortir-de-la-crise/
(7) L’arnaque de
type Pyramide de Ponzi est connue depuis
les années 1920 et pourtant les grandes
banques d’affaires la pratiquent
toujours avec quelques modifications
cosmétiques comme ici dans la vente de
paquets d’hypothèques risquées que
chaque spéculateur refilait au suivant.
Le drame de la Caisse de Dépôt et de
Placement étant de s’être fait prendre
avec la patate chaude entre les mains
entre deux transactions
http://www.captaineconomics.fr/actualite-economique/item/375-pyramide-ponzi-systeme-pyramidale-madoff-albanie
(8) Robert Bibeau
(2014) Le déclin de l’impérialisme
contemporain. 60 pages. Téléchargez le
feuillet gratuit
http://www.robertbibeau.ca/VolumeDeclin.html
(9) Cet accord
commercial récent est présenté ici:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_%C3%A9conomique_et_commercial_global.
Voir aussi,
http://www.les7duquebec.com/7-au-front/le-crash-boursier-est-a-nos-portes-et-les-experts-radotent/
(10)
http://www.tradejustice.ca/fr/. Voir
aussi
http://www.international.gc.ca/trade-agreements-accords-commerciaux/topics-domaines/disp-diff/nafta.aspx?lang=fra
(11)
http://www.monde-diplomatique.fr/2013/09/DENEAULT/4959
(12)http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?codeTheme=7&codeStat=NE.RSB.GNFS.Z&codePays=USA&codeTheme2=1&codeStat2=x&langue=fr
Voir aussi
http://data.lesechos.fr/pays-indicateur/etats-unis/balance-des-paiements-courants.html
(13)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_de_partenariat_transpacifique
(14) Il en est de même pour la zone
euro, ce n’est pas la monnaie commune
qui pose problème aux pays du marché
commun et qui entraine la crise
européenne. C’est la dégénérescence de
l’économie, l’ouverture des frontières à
la concurrence étrangère aux salaires de
famine à l’intérieur même de l’Espace de
Schengen qui entraine les problèmes
monétaires et sociaux dans toute la zone
euro.
(15)Coup/Rage. Printemps 2014. Page
11-12.
http://www.clac-montreal.net/
(16)
http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/402255/libre-echange-le-canada-et-la-coree-du-sud-s-entendent
(17)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Glass-Steagall_Act
(18)http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d’organisations_internationales
(19)
http://www.monde-diplomatique.fr/
(20) Karl Marx, Le
Capital, Théories Sur la
Plus-Value II, Éditions Sociales, pages
654.
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