Les 7 du Québec
La taupe de l’antisémitisme
extirpée du
terrier des Gilets jaunes
Robert Bibeau

Mercredi 20 février 2018 La taupe s’est
infiltrée
La taupe de « l’antisémitisme »
petit-bourgeois s’est infiltrée au sein
du Mouvement des Gilets jaunes
via la gauche réformiste son vecteur de
prolifération privilégié. Actuellement,
s’appuyant sur la campagne de terreur
médiatique, orchestrée par l’État des
riches, elle tente de terrifier
l’ensemble du mouvement. Vous aurez noté
que nous n’avons pas écrit le vecteur «antisémite»
mais bien l’«antisémitisme»,
cette théologie raciste promue par la
bourgeoisie et son État de tutelle.
Puisque le grand capital a décidé de
s’attaquer idéologiquement aux Gilets
jaunes prolétariens nous devons
répliquer en étudiant cette tare
héréditaire ayant une forte prévalence
parmi la bourgeoisie française afin de
l’exciser, et d’en prévenir le
prolétariat français avant qu’l ne soit
contaminé.
Selon nous,
l’atavisme français de l’hystérie «antisémitiste»
plonge ses racines dans
l’entre-deux-guerres – au cœur de la
finasserie politique du Front
populiste – que la gauche
socialiste et communiste a promu à cette
époque face au nazisme, au fascisme, au
corporatisme et au franquisme. La
France était alors encerclée à ses
frontières par les factions totalitaires
de droite alors qu’elle était minée de
l’intérieur par les communistes du PCF
de la faction totalitaire de gauche et
par les phalanges
pétainistes totalitaires de droite. Déjà
à cette époque le grand capital
français, sur son déclin, était l’enjeu
des grandes alliances du capital
international (Axe contre Alliés).
Il s’en fallut de
peu que le grand capital français
bascule corps et biens dans le camp
totalitaire de droite et seul l’alliance
de la gauche – PCF et socialiste
– et de la droite gaulliste
– permit de maintenir une partie du
grand capital français dans le camp des
«Alliés», c’est-à-dire dans le camp du
grand capital «libéral» (Britannique
+Amérique).
Au sein de cette
alliance la fiction «antisémitisme»
devient la ligne de démarcation qui fixa
les termes du compromis entre le clan
gaulliste-capitaliste-libéral et le clan
socialiste, communiste-capitaliste
d’État soviétique. Même qu’à cette
époque la gauche fut plus fortement
atteinte par le virus de la théologie de
« l’antisémitisme » que les
gaullistes. En effet, de Gaulle se
permettait de critiquer Israël et
l’utopique «peuple juif
inventé» davantage que la gauche au
pouvoir ne se le permettra jamais. (1)
L’arnaque de
l’«antisémitisme» a été développée en
même temps que le thème de la Shoah –
holocauste, érigé en nouvelle théologie,
enfermant les comparses (gauche et
droite) dans la cage de fer de la
collaboration de classe, d’où ils ne
peuvent s’extirper, se surveillant
mutuellement, gauche, droite et « sang
mêlé » (sic) afin de s’assurer que les
intellos français (ces chiens de garde
du système) soient tenus en laisse et
restent loin du peuple et surtout loin
du prolétariat révolté. Quant à nous,
prolétaires révolutionnaires, nous nous
réjouissons que les intellectuels se
tiennent éloignés de la plèbe
prolétarienne. Comme au temps du PCF
triomphant, ils ne viendraient que nous
semoncer et nous embrouiller avec leurs
idées des temps passés.
Attaque
terroriste à l’«antisémitisme» de l’État
contre les intellectuels bourgeois
Présentement nous
assistons à cette crise médiatique
montée de toute pièce par l’État
terroriste visant à terrifier les
intellectuels français qui pourraient
être tentés de fricoter avec les gilets
jaunes. Ne pas oublier que les
Gilets jaunes sont un mouvement
qui agglomère petits-bourgeois –
intellectuels – gauchistes – ouvriers et
prolétaires – fonctionnaires – retraités
– étudiants – féministes –
environnementalistes – et le reste de la
Cour des Miracles. Telle l’Auberge
espagnole chacun y trouve ce qu’il y
apporte. La guerre de classe interne y
règne en permanence et oriente la guerre
de classe externe entre le salariat et
le capital.
Le grand capital
français est favorable à cette alliance
opportuniste multiforme des gilets
jaunes pourvu que ce soit la
petite-bourgeoisie qui conserve
l’hégémonie sur ces Écuries d’Augias.
La présente
attaque étatique à «l’antisémitisme» ne
vise pas les Gilets jaunes prolétariens
qui, aux prises avec leur misère et leur
pouvoir d’achat qui dépérit, se moque
des Sémites, d’Israël (l’État
théocratique juif), du sionisme et du
reste de cette mythologie d’intello.
Cette nième attaque terroriste
hystérique vise les petits-bourgeois et
les intellectuels qui seraient tentés de
passer à l’ennemi prolétarien au moment
où, d’une main, Macron mène son «Grand
Débat Bidon» d’enfumage et de
conditionnement de l’opinion, et que, de
l’autre main, la petite-bourgeoisie
déguisée en Gilets jaunes dirige le
Mouvement vers le cul-de-sac des
manifestations parades hebdomadaires où
les militants sont matraqués et fichés –
jusqu’à ce que chacun ait son casier
judiciaire.
Ensuite, quand la
futilité de ces «Actes» de
caillassage sera évidente, il suffira de
diriger les gilets jaunes, ceux qui
auront montré patte blanche devant
l’arnaque «antisémitiste» vers la
mascarade électoraliste européenne et
c’en sera fini du Mouvement qui
s’éteindra doucement au détour d’une
manifestation pour sauver l’honneur et
pour satisfaire les pleureuses du
Black Bloc.
Les Gilets
jaunes trahis
La première
trahison des gilets jaunes a eu lieu
quand la flicaille a attaqué les
barricades des rondpoints qui faisaient
tant de mal à l’économie française. En
contrepartie du démantèlement des
rondpoints l’État terroriste a laissé
faire, ou il a encouragé les «casseurs»
et autres agents de police dans les
manifs afin d’y attirer tout ce que la
France compte de révolter. Le
petit-bourgeois complice adore ces
bris de vitrines et ces saccages
inutiles qui terrorisent la bourgeoisie
marchande et donnent l’image d’une
révolte radicale – ce qui rend son
trafic d’apaisement de la foule
anarchique d’autant plus lucratif. Le
prolétariat sait lui qu’on ne fera pas
une révolution sociale en pillant les
restaurants et les petits marchands.
La deuxième
trahison des gilets jaunes se
déroule présentement, à travers la
planification de l’échec de la grève
générale illimitée mimée par les
syndicats stipendiés – dernier recours
que le prolétariat n’endossera pas aux
vues de l’essoufflement-enlisement du
Mouvement. L’indifférence ouvrière
devant les simagrées «antisémitismes
antisionistes» bourgeoises et le refus
des ouvriers de s’engager dans une grève
générale avortée prouvent que la
conscience de classe du prolétariat
français a muri, bien au-delà de ce que
pense la gauche française toujours en
retard d’une révolte populaire.
L’attaque
terroriste étatique à l’«antisémitisme-antisionisme»
est de la même eau frelatée que
l’affaire des supposées accointances
fascistes du prolétariat français. Le
prolétariat français n’est ni
antisémite, ni raciste, ni fasciste, car
ces tares petites-bourgeoises vont à
l’encontre de ses intérêts de classe.
La façon de préserver les masses
prolétariennes de ces virus bourgeois
est de tenir les petits-bourgeois de
service aussi loin que possible du
prolétariat, ce qu’accomplit la présente
campagne de terreur étatique dirigée
contre les intellos du capital. Merci
Monsieur Macron.
À notre avis le
Mouvement des Gilets jaunes a vécu ce
qu’il devait vivre et il aura permis
d’accumuler une riche expérience qu’il
nous faut maintenant consigner pour la
postérité de notre classe.
NOTE
Shlomo Sand.
Comment le peuple juif fut inventé
https://www.youtube.com/watch...
Reçu de Robert Bibeau pour
publication le 21 février
2019
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