Opinion
Crise économique et austérité
Comment faire face ? (2)
Robert Bibeau
Mercredi 3 septembre 2014
(Atelier présenté au Forum Social des
Peuples. Ottawa. Jeudi 21.08.2014. La
première partie de cet article est
parue sur »
http://www.les7duquebec.com/7-au-front/crise-economique-et-austerite-comment-faire-face/
La crise compagne de route de
l’impérialisme en déroute
Le krach boursier de 2008, dans lequel
nous pataugeons depuis ce temps, fut le
résultat imprescriptible et
incontournable de l’évolution naturelle
et normale du système d’économie
impérialiste moderne. Résumons
simplement l’enchainement de ce
processus obligé. En simplifiant
exagérément nous dirons qu’au
commencement il y avait une société
ayant des besoins à combler.
Le premier mouvement de ce drame
shakespearien survient quand un agent
économique (les capitalistes) s’empare
du pouvoir économique, politique et
idéologique et propose non pas des biens
et des services pour combler ces besoins
multiples et variés mais des
«marchandises» à leur valeur de
production, c’est-à-dire des produits
sortis de ses usines, de ses
manufactures, de ses ateliers de
service, de ses chantiers de
construction, de ses moyens de
transports et de communication qui
appartiennent tous aux
actionnaires-propriétaires des moyens de
production, d’échanges et de
communication. Cet agent économique
capitaliste privé développe ces
fonctions de production, d’échanges et
de communication pour l’unique raison
d’empocher des profits à profusion puis
de les réinvestir pour enclencher un
nouveau cycle économique profitable. La
motivation du propriétaire privé des
moyens de production, d’échanges et de
communication n’est pas de satisfaire
les besoins sociaux de la population,
mais de satisfaire ses actionnaires.
Le deuxième mouvement de ce drame
shakespearien survient au moment où dans
cette course à la production de
marchandises et de services pour faire
jaillir le surtravail source de
plus-value des mains de l’ouvrier
spolié, le contraire survient. Plus le
processus s’industrialise, se mécanise,
s’automatise et se robotise, plus le
profit s’amenuise. Le capitaliste exige
plus de productivité de la part du
salarié, afin d’obtenir plus de
surtravail à spolier. Plus la
productivité augmente, moins il n’entre
de labeur dans la valeur du
produit-marchandise, donc moins il y a
de plus-value à exproprier. Pire, le
salaire du salarié s’amenuise et sa
consommation tout autant. Le marché
solvable rétrécit tandis que les
capacités de production s’intensifient
et inondent les marchés de produits
ayant de moins en moins de valeur
marchande, pour de moins en moins de
clients en mesure de consommer.
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