Opinion
Réguler les banquiers – réformer le
capitalisme – une impossibilité
Robert Bibeau
Robert
Bibeau
Mercredi 1er avril 2015
http://www.les7duquebec.com/...
«Après le 15
septembre 2008, date de la faillite de
la banque Léman Brothers − marquant le
début de la reprise de la crise
systémique – de nombreux économistes ont
souligné la fin du «consensus de
Washington».
Mais ils sont totalement passés à
côté du problème financier. Je
rappelle que c’est
l’hypothèse de l’efficience du
marché selon laquelle les actifs
financiers sont voués à être
valorisés à leur valeur intrinsèque
qui a conduit à la suppression des
contrôles réglementaires» (1).
Auscultons cette
phrase (ci-haut) afin de démontrer de
quelle façon les économistes bourgeois
parviennent à tout embrouiller, ce qui
les amène à dire, à se dédire et à
médire. La soi-disant «hypothèse» de
l’efficience des marchés (sic)
doublée de la pseudo hypothèse de «la
valeur intrinsèque des actifs financiers»
(resic) sont deux mensonges communément
acceptés dans la communauté d’affaires
et dans les milieux bancaires. La tâche
de l’économiste bourgeois est de
répandre ces fadaises parmi le public
des benêts lambda qu’il nous croit, afin
qu’à la fin nous ne comprenions rien et
nous baissions les bras évitant de
renverser la véritable raison de
l’effondrement capitaliste – le mode de
production capitaliste lui-même.
«Que l’on soit
clair dès le début, la régulation
financière est une urgente nécessité
et je suis un ardent défenseur de
Bâle III, mais force est de
constater aujourd’hui son échec bien que
cet accord ait résolu le problème le
plus urgent en supprimant le risque
d’effet domino d’une faillite d’une
grande institution en organisant le
principe des chambres de compensation»
(1).
Il faut être un
farceur pour présenter le cataplasme des
chambres de compensation – qui ne
compenseront rien du moment que la crise
ardente renaîtra de ses cendres – comme
étant la solution au problème des
débiteurs insolvables. Qui l’économiste
cherche-t-il à berner ? On ne peut
compenser 600 000 milliards de dollars
de fausses monnaies circulantes quand la
totalité des PIB mondiaux équivaut à 50
000 milliards de dollars.
On ne peut compenser des milliers
de milliards de «valeurs» sans valeur
par d’autres milliers de milliards de
«valeurs» sans valeur.
«Cependant, le
point qui n’a pas été résolu concerne le
fonctionnement de la finance actuelle,
je pense, en particulier aux contrats
sur produits dérivés et surtout
aux Credit Default Swaps
(CDS) qui permettent aux banques de ne
plus assumer le risque de crédit en
privatisant les profits et socialisant
les pertes. Le Comité aurait dû mettre
en place un processus dissuasif pour les
comportements dangereux, car, sur ce
point précis, rien n’a changé et, plus
grave encore, le danger que représentent
les produits dérivés ne cesse de
croître» (1)
Les banques n’ont
jamais assumé le risque monsieur
l’économiste...
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