Palestine
Al-Quds au cœur de
la Palestine et de la nation:
Soutien à la résistance maqdisie
palestinienne
Rim al-Khatib
Mercredi 28 janvier 2015
N°17 – janvier
2015
L’occupant sioniste
ne peut plus prétendre contrôler la
ville d’al-Quds, qui est en ébullition
depuis le mois de juin 2014. Plus de six
mois après l’assassinat de l’enfant
Mahmoud Abu Khdayr, les Maqdissis sont
toujours en révolte, dans la plupart des
quartiers de la partie Est occupée en
1967, l’autre partie ayant subi un
nettoyage ethnico-religieux en 1948. Les
médias sionistes et dans le monde ne
veulent plus montrer les scènes
d’affrontements qui se déroulent
quotidiennement, entre les jeunes qui
n’ont plus rien à perdre et les forces
de l’occupation, colons y compris, pour
ne pas remettre en cause l’idée que
l’occupant maîtrise « sa capitale ». La
répression sioniste est féroce,
notamment envers les enfants, de plus en
plus jeunes, qui ont été sciemment
entraînés dans la bataille par la police
sioniste, qui les poursuit jusqu’aux
portes des écoles. Les profanations
quotidiennes de la mosquée al-Aqsa sont
dénoncées, tous les jours, par les
femmes Maqdissies qui y viennent pour
prier, étudier et protéger la mosquée.
La fermeture des locaux des associations
soutenant al-Quds, dans la ville de
Nasra (Nazareth) vise à empêcher les
Palestiniens de 48 de maintenir une
présence humanitaire et politique dans
la ville et dans la mosquée. Même les
députés arabes Palestiniens de la
Knesset sioniste ont été empêchés de s’y
rendre, s’ils ne demandent pas une
autorisation préalable à l’occupant. Les
sionistes considèrent à présent que
seules les mosquées al-Qibali et le Dôme
du Rocher sont des lieux musulmans et
prétendent que toute la superficie
appelée Esplanade des mosquées
appartiendrait à la municipalité de
l’occupant et pourrait faire l’objet des
« visites touristiques » ou « visites
pieuses » des colons. La présence de
plus en plus massive des colons et des
forces armées de l’occupation vise à
entériner une telle conception.
Mettant à profit le
silence arabe et musulman, les autorités
sionistes accélèrent la purification
ethnico-religieuse de la ville sainte
d’al-Quds. Comme ils l’ont fait depuis
la première colonie installée à la fin
du XIXème siècle, les sionistes
établissent des faits sur le terrain,
sans se soucier des organisations
internationales ou des réactions des
pays amis et alliés. Ils poursuivent la
colonisation, l’expulsion des Maqdissis,
la profanation des lieux saints et la
répression de tous ceux qui relèvent la
tête et refusent leur ordre colonial.
Les Maqdissis l’ont compris, jeunes et
vieux, femmes et hommes. C’est pourquoi
ils résistent et ils tiennent bon. Ils
ont déjà, en l’espace de 6 mois, brisé
le pseudo-calme colonial qui régnait sur
la ville.
I - Al-Quds
occupée : résistance palestinienne
Malgré le silence
des médias, la révolte des Maqdissis se
poursuit. Pas un jour ne passe sans
qu’ils n’affrontent les occupants
sionistes, dans tel ou tel quartier de
la ville. A al-Tour, She’fat, Issawiya,
Jabal Mukabber et ailleurs, les jeunes
et moins jeunes prennent possession des
quartiers et lancent toutes sortes de
projectiles sur les soldats et colons,
et leurs voitures et véhicules armés.
Des dizaines de jeunes ont lancé des
projectiles sur les voitures de la
police à She’fat, peu après
l’arrestation de deux jeunes, qui
avaient lancé des pierres sur le tram,
brisant ses vitres. Dans At-Tour, c’est
après l’arrestation d’un enfant que les
affrontements ont eu lieu entre les
jeunes et la police de l’occupation. A
Issawiya, le 19/1, les jeunes affrontent
la police sioniste qui a installé des
barrages et fouillé les véhicules à
l’aide de chiens policiers. Le 20/1, les
protestations de jeunes se sont
poursuivis à Issawiya suite à
l’arrestation de Ussama Dari.
Le 8/1, des jeunes
affrontent les policiers sionistes dans
le quartier Saadiya, à Bur al-Luqluq
dans la vieille ville. Plusieurs jeunes
sont blessés. Le 9/1, des jeunes lancent
des pierres sur les voitures de la
police sioniste dans at-Tour. Le soir
même, des affrontements ont lieu dans la
rue al-Wad dans la vieille ville. Le
10/1, les jeunes dans Selwan incndient
une voiture appartenant à des colons. La
police sioniste est intervenue et après
des affrontements, elle a arrêté 7
jeunes et brutalisé leurs parents. A
She’fat, le 27/1, une femme de la police
sioniste a été blessée suite à des
affrontements, où les jeunes ont lancé
des pierres sur les véhicules de la
police. L’enfant Mohammad Sa’id Uwayda,
10 ans, a été arrêté.
Les fidèles
maqdissis s’opposent à des colons qui
profanaient la mosquée al-Aqsa : avec
l’aide des gardiens de la mosquée, les
fidèles, hommes et femmes, sont parvenus
à chasser les colons juifs qui
entendaient faire des rites talmudiques
à l’intérieur de la mosquée.
Les Maqdissis de Jabal Mukabber ont
décidé de protester devant le tribunal
au moment où la cour sioniste traitait
un projet de démolitions de maisons de
la municipalité, refusé par la
population.
Des colons de Atarot ont été la cible
des pierres et des coktails molotov
lancés par des Maqdissis le 18.1, ainsi
que des colons de « Beit Myuhis » près
de Ayn Selwan. Le 8/1, un colon a été
poignardé près de Bab al-Amoud.
II - Al-Quds
occupée : asphyxie et purification
ethnico-religieuse
Le service des
impôts sioniste, responsable de la
collecte de l’impôt sur les propriétés (Arnouna)
lance une campagne d’intimidation et de
poursuite contre les commerçants et les
habitants de la vieille ville d’al-Quds.
Il a envahi le 13/1 un studio
photographique et un restaurant et
confisqué tout ce qui s’y trouvait. Il a
également envahi une usine qui fabrique
du matériel de construction à Selwan, et
a réclamé la somme de 15.000 shekels. Ce
service est l’un des appareils de
l’entité coloniale visant à expulser les
Maqdissis de leur ville en les
soumettant à des impôts de plus en plus
lourds. Dr. Hanna Issa, secrétaire
général du conseil islamo-chrétien pour
le soutien à al-Quds et les lieux saints
a déclaré que l’impôt prélevé par
l’occupation sioniste dénommé Arnouna
dans la ville d’al-Quds n’est qu’un
moyen pour expulser les Palestiniens de
leur ville et capitale.
L’occupant a
détruit la maison de Alayan Rabay’a,
dans le quartier Farouk à Jabal Mukabber
dans al-Quds occupée, sous le prétexte
que la construction n’a pas de permis.
Le propriétaire a déclaré qu’il avait
essayé pendant des années d’avoir un
permis, des autorités de l’occupation,
mais celles-ci n’ont pas répondu. Sa
maison de 60 m2, neuve, n’a pas encore
été entièrement payée.
Le tribunal de
l’occupation a rejeté le recours réclamé
par le maqdissi Ayed Casteero, contre
les autorités de l’occupation qui
projettent de démolir une partie de sa
maison car cette partie empêcherait
l’air et la lumière d’entrer dans
l’appartement volé par un colon. Cela se
passe dans le quartier historique d’al-Qarmi,
dans la vieille ville. M. Casteero a
déclaré que la décision est politique,
les colons cherchent à s’emparer de sa
maison depuis 1987, car elle donne sur
la mosquée al-Aqsa.
L’institution al-Maqdissi
a publié son rapport annuel concernant
les démolitions de maisons dans la
partie Est de la ville d’al-Quds
occupée, au cours de l’année 2014 :
depuis 2000 jusqu’à la fin de 2014,
l’occupant a détruit 1342 bâtimments, de
logements ou non, et mis à la rue 5760
personnes, dont 1506 femmes et 3031
enfants. Au cours de la seule année de
2014, 112 bâtiments ont été démolis par
l’occupant, certains par les
propriétaires eux-mêmes, sous la
contrainte des sionistes. Ces
démolitions ont eu pour conséquences
l’expulsion de 341 personnes, dont 199
enfants. L’Institution al-Maqdissi
ajoute que les conséquences sociales et
psychologiques des démolitions sont
importantes, puisque les occupants font
également payer le prix des démolitions
et les diverses amendes pour
« constructions illégales », pour
obliger les Maqdissis à abandonner
volontairement leur ville.
L’entité sioniste
décide d’enterrer les français juifs
morts au cours de la fusillade aux
environs de Paris, au début du mois de
janvier, dans Jabal Zaytoun, à al-Quds.
Alors que les morts musulmans sont
déterrés des cimetières de la ville (Ma’manullah,
cimetière historique musulman),
l’épuration ethnico-religieuse touche
même les morts.
Dans son importante
étude sur la colonisation sioniste dans
la ville d’al-Quds, parue dans la revue
des Etudes Palestiniennes (n°101 arabe),
Nazmi Jumaa écrit que depuis 1967,
l’entité coloniale a construit 55.000
unités de logements dans les colonies
situées dans la partie Est de la ville
d’al-Quds. Il donne ensuite des détails
à propos des colonies : 1 - « Giv’at
Ha-Matos » construite sur les terres de
Beit Safafa et la ville de Beit Jala à
la limite sud-ouest de la partie Est de
la ville. Il est prévu d’y construire
des hôtels et d’autres bâtiments sur une
superficie de 900 dunums (des propriétés
appartenant aux réfugiés en majorité).
La seconde phase de la colonisation
prévoit de construire sur les terres
d’al-Walaja près de 5000 unités
locatives, ce qui coupera entièrement le
lien entre al-Quds et Beit Jala. 2 - La
colonie « Ramat Shlomo » a été implantée
en 1990 à 5 kms des murs de la vieille
ville d’al-Quds et comprend 20.000
colons. Dans la colonie « Ramot Alon »
proche de celle-ci, du côté nord-ouest,
l’occupant prévoit la construction de
200 unités de logement (novembre 2014).
L’extension de la colonie se fait aux
dépends des terres de Beit Hanina, ce
qui risque d’étouffer Beit Hanina et
She’fat, et de couper la ville d’al-Quds
de plusieurs villages situés au
nord-ouest de la ville (Beit Iqsa, Beer
Nabala, Jayb, Qibya, Beit Annan, Beit
Liqya, Biddu, Qatana et Beit Daqqu) qui
seront entièrement encerclées par les
colonies. 3 - La colonie « Har Homa »
construite sur Jabal Abu Ghnaim en 1997
s’agrandit de plus en plus et comprend
30.000 colons. La colonie pille les
terres de Beit Sahour et de Sour Baher.
Il faut ajouter à cela les colonies
implantées au cœur des quartiers
palestiniens.
III – Al-Quds
occupée : répression
Le conseil aux
affaires des prisonniers et libérés a
publié ses récentes statistiques,
faisant état de l’arrestation de plus de
1500 enfants Maqdissis depuis le mois de
juin dernier. Les tribunaux militaires
imposent des condamnations sur les
enfants, en plus des sommes d’argent à
payer, soit en « détention à domicile »
soit en les expulsant de leurs
quartiers. Si l’enfant ne respecte pas
la condamnation, ce sont les parents qui
sont arrêtés et emprisonnés. 37 enfants
ont été expulsés et 253 placés en
« détention à domicile ».
Les autorités de l’ocupation
ont fermé les sièges de deux
associations, « musulmanes pour al-Aqsa »
et « al-Fajr », les accusant de soutenir
les Palestiniens présents dans la
mosquée al-Aqsa. Ces deux associations
se situent dans al-Nasra (Nazareth) dans
la partie de la Palestine occupée en
1948.
Les forces de
l’occupation ont lancé une campagne
d’arrestations le 8/1 suite à une
opération contre un colon qui a été
poignardé dans Bab al-Amoud. 7 jeunes
ont été arrêtés. Le 9/1, deux jeunes ont
été arrêtés à Ras al-Amoud, dans Selwan,
alors qu’ils s’amusaient dans la neige.
Le 10/1, 8 jeunes ont été arrêtés à
Selwan, et le 11/1, le Shabak prétend
avoir arrêté l’auteur du coup de
poignard contre deux membres des
gardes-frontière il y a deux semaines,
il s’agirait de Moussa Mohammad Ajlouni,
20 ans.
La police sioniste
a arrêté deux femmes maqdissies, Samiha
Shahine et Nevine Masri à leur sortie de
la mosquée al-Aqsa. Elles ont été
emmenées au poste de police puis
relâchées plusieurs heures après.
Le juge d’un tribunal sioniste dans al-Quds
a décidé le 8/1 de libérer sheikh Umar
Abu Sara (50 ans) de prison mais de
l’éloigner pendant 60 jours de la
mosquée al-Aqsa, avec paiement de 2000
shekels, et une détention à domicile de
6 jours, pour avoir fait un sermon jugé
« incendiaire » contre les sionistes.
Deux Palestiniens
ont été arrêtés, accusés d’avoir
planifié l’explosion du centre
commercial « Mamilla », centre
commercial des sionistes installé sur le
cimetière de Ma’manullah.
Le 14/1, les
autorités de l’occupation ont lancé une
campagne d’arrestations dans plusieurs
quartiers de la ville d’al-Quds. 11
Maqdissis ont été arrêtés, la plupart
étant des mineurs. Murad et Rami Bkayrat
de Sour Baher ont été arrêtés dans leur
maison, à Izariyyé, les forces de
l’occupation ont agressé Fadi Abu Ziyad,
avant de l’arrêter dans sa maison,
qu’elles ont mises à sac. Les deux
enfants Youssef (12 ans) et Alaa Salah
(15 ans) ont été arrêtés à Selwan le
17/1, et les jeunes Ammar Abu Sbeih et
Haytham Jamal, à Bab al-Amoud, au centre
d’al-Quds. La maison des frères Issawi,
Samer, Medhat et Shirine Issawi a été
envahie le 15/1 à Issawiya, par
l’occupant qui recherchait leur frère
Ra’fat, pour l’arrêter. Trois jeunes ont
été arrêtés le 19/1, à Sour Baher. La
journaliste Jouman Abu Arfa a été
arrêtée à la sortie de la mosquée al-Aqsa,
et l’enfant Ahmad Ibrahim Abu Jumaa, âgé
de 11 ans, a été arrêté lors de la
sortie de l’école.
Ce ne sont que
quelques exemples des arrestations
pendant le mois de janvier 2015.
A At-Tour, un
enfant de 10 ans a été blessé à la jambe
par une balle en caoutchouc lancée par
les soldats de l’occupation.
Les colons brisent les vitres des
voitures appartenant aux Palestiniens à
Beit Safafa, au sud d’al-Quds, le 14/1.
Ils ont également envahi l’école à At-Tour
et lancé des grenades lacrymogènes lors
de la sortie des écoles pendant que les
soldats situés en face tiraient en
l’air, pour semer la peur et la terreur.
IV - Al-Quds
occupée : les lieux saints
Une proposition de
loi a été avancée par une organisation
sioniste concernant l’enregistrement de
la mosquée al-Aqsa dans le cadastre
sioniste, pour achever sa judaïsation et
la mainmise totale sur le lieu sacré des
musulmans. Le mufti d’al-Quds, sheikh
Muhammad Hussayn, a mis en garde contre
de telles mesures, affirmant que la
mosquée al-Aqsa est un lieu
exclusivement musulman.
Les colons
envahissent la mosquée al-Aqsa,
prétendant qu’il s’agirait du « Mont du
Temple ». Plusieurs fois par semaine, et
en groupes plus ou moins nombreux, les
colons protégés par la police sioniste
poursuivent la profanation de la
mosquée. Les gardiens de la mosquée ont
récemment remarqué que ces colons
pratiquaient des rites autour de
colonnes de la mosquée, tel que ce
serait écrit dans des livres juifs.
La police sioniste
poursuit les Maqdissis, et notamment les
femmes, en leur interdisant l’entrée de
la mosquée pour 15 jours : 5 femmes et
étudiantes ont été interdites d’entrer
dans la mosquée. Il s’agit de Hiba al-Hussaini,
28 ans, Safa’ Siyaj, 26 ans, Jaman Abu
Arfa, 23 ans, Baraa Natché, 17 ans et
Insam al-Maghribi, 17 ans.
Les menaces de
démolition pèsent de plus en plus sur la
mosquée al-Aqsa : plusieurs drônes
lancés par des colons sont envoyés
au-dessus de la mosquée, les
Palestiniens craignent que ces drônes ne
soient explosés à l’intérieur du
périmètre de la mosquée. Les gardiens de
la mosquée sont parvenus récemment à
empêcher deux de ces drônes de survoler
la mosquée, l’un ayant une caméra qui
visait la mosquée al-Marwani et l’autre
en direction des cours internes. D’autre
part, les sources sionistes font état de
l’arrestation le 9/1 par le Shabak
sioniste d’un Américain qui avait
l’intention de faire exploser la mosquée
al-Aqsa. Son ami, un soldat sioniste, a
également été arrêté pour le même motif.
L’américain dénommé Levix prétend avoir
vu en rêve un taureau courant vers la
mosquée et la faisant exploser. Les
autorités de l’occupation ne souhaitent
pas être débordées par des extrémistes,
bien que les buts soient les mêmes.
Les creusements
sous le prétexte de fouilles sous la
mosquée al-Aqsa se sont poursuivis ce
mois de janvier, et les autorités de
l’occupation prétendent avoir trouvé
« d’importants détails », sans pour
autant expliquer ce dont il s’agirait.
Mais les sources internes aux sionistes
affirment que les creusements ont
détruit d’importants vestiges musulmans,
à cause de l’utilisation d’appareils
lourds.
Le 14/1, des
rabbins et des responsables du ministère
sioniste des affaires étrangères ont
profané la mosquée al-Aqsa, à partir de
la porte al-Maghariba. Le 18/1, ce sont
des groupes de colons extrémistes qui
ont profané la mosquée, en compagnie de
35 membres des services sécuritaires
sionistes. Le 20/1, 40 membres du
ministère de Liberman ont également
profané la mosquée en compagnie de
policiers de l’occupation.
V – al-Quds
occupée : Jabal al-Mukabber
Bourg de la ville
d’al-Quds, situé au sud-est. Rattaché à
la ville par la municipalité de
l’occupation.
Nombreux sont les martyrs tombés pour
protéger la ville et le Palestine contre
l’invasion sioniste, originaires de
Jabal al-Mukabber. Le journaliste
palestinien Rassim Ubaydat, lui-même de
ce quartier et ancien prisonnier,
rappelle, dans un article, les noms de
tous ces martyrs tombés dès la première
intifada. Jamal Abu Matar, puis le
martyr Abd Wirad Zaatara, lors du
massacre de la mosquée al-Aqsa, les
martyrs Hussayn et Mustafa Ubaydat, au
cours de la grève de la faim dans les
prisons de l’occupation, les martyrs
Nidal Salhout et Mahmoud Halassa et
Mamdouh Shuqayrat et Anas Uwaysat, aux
barrages de l’occupation. Le martyr Alaa
Abu Duhaym a mené une opération
qualitative contre l’occupant, et les
martyrs Ghassan et Uday Abu Jamal ont
suscité la panique au sein de
l’establishment sioniste lors de
l’opération menée dans le village de
Deir Yassine, épuré ethniquement après
un terrible massacre. Avant eux, le
martyr Qassem Maghribi assassiné en
2008, Le martyr Iyad Uwaysat assassiné à
Sour Baher.
Après l’opération
militaire menée par les deux martyrs
Ghassan et Uday Abu Jamal, les forces de
l’occupation visent tout ce qui bouge et
ne bouge pas dans Jabal al-Mukabber. Des
raids sont régulièrement menés pour
arrêter sa population, les entrées du
quartier ont été fermées par des blocs
en béton, les amendes sont imposées sur
toutes les constructions, même celles
qui sont construites depuis des dizaines
d’années, en prévision de la décision de
l’occupant de les détruire. Récemment,
les maisons de Khaled Youssed Halassa et
Imad Abu Mayala ont été démolies,
suscitant la colère et le soulèvement de
la population. Les impôts se sont
alourdis, touchant les boutiques, les
voitures et même les piétons, au moment
où les forces sionistes mènent des
incursions, de jour et de nuit, dans le
quartier et les maisons.
Six membres des
familles des martyrs ont été expulsés de
la ville, le dernier en date est le
jeune Fares Ayman Uwaysat, éloigné pour
5 mois. Les voix des plus extrémistes
des sionistes réclament que la
population de Jabal al-Mukabber soit
privée des droits sociaux et médicaux.
Des milliers de dunums ont été
confisqués, depuis l’occupation en 1967,
du village devenu quartier, au profit de
la colonie « Tzion Zahav », implantée en
plein milieu de l’agglomération.
V - Al-Quds
occupée : solidarité
A Berlin, en
Allemagne, 150 jeunes ont participé à
une conférence culturelle sur le thème
de la ville d’al-Quds, organisée par
« jeunes allemands pour la Palestine ».
Une encyclopédie
traitant de la mosquée al-Aqsa est parue
à Amman, en Jordanie, rédigée par
l’historien Mohammad Ghosheh. Elle
comprend de nombreuses photos qui
montrent les détails des vestiges
musulmans.
N° 1 - 13.10.13
N° 2 - 01.11.13
N° 3 - 30.11.13
N° 4 - 26.12.13
N° 5 - 23.01.14
N° 6 - 20.02.14
N° 7 - 19.03.14
N° 8 - 12.04.14
N°
9 -
28.06.14
N°
10 - 13.07.14
N°
11 - 12.08.14
N°
12 - 12.09.14
N°
13 - 19.10.14
N°
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N°
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