MADANIYA
Nicolas Sarkozy, un président qui n’a
pas osé
franchir le périphérique de sa capitale
René Naba
Lundi 23 novembre 2016
La revanche de
François Fillon
Sauf à
sombrer dans un comique de répétition,
Nicolas Sarkozy quitte définitivement la
scène publique le 20 novembre 2016 sur
un échec retentissant de la dimension
d’un séisme de grande magnitude, en 3me
position de la primaire des partis de la
droite française, loin derrière son
ancien premier ministre François Fillon,
qu’il a durement rudoyé durant les cinq
ans de sa mandature présidentielle,
derrière le chouchou de Jacques Chirac,
son ancien mentor, dont il fut un brutus
impitoyable.
Dans ce
qui peut être interprété comme un
message subliminal des électeurs à leurs
représentants, la propulsion de François
Fillon à la tête de la compétition a
visé à saluer l’unique grand candidat de
cette consultation à n’avoir pas défrayé
la chronique judiciaire pour des
affaires en rapport avec l’argent
illicte, contrairement à Alain Juppé
(affaire de l’appartement de son fils
Laurent et emplois fictifs à la Marie de
Paris), contrairement surtout à Nicolas
Sarkozy, qui traine une batterie de
casseroles en la matière (sondages de
l’Elysée, financement libyen etc..).
Le choix
de François Fillon, ancien lieutenant de
Philippe Seguin, chef de file du
gaullisme social, devrait replacer le
curseur de la droite vers son centre de
gravité naturel, le gaullisme, que le
«sang mêlé» philosioniste Nicolas
Sarkozy avait fortement déplacé vers la
borne atlantiste. Sur le plan
international, François Fillon,
nullement impliqué au premier plan dans
les guerres de prédation économique du
monde arabe, contrairement à Nicolas
Sarkozy (Libye) et Alain Juppé (Syrie).
Si ces propos de campagne étaient
confirmés, il pourrait relancer le
dialogue avec la Russie sur les grands
sujets d’actualité, notamment la Syrie.
En 2012,
à son échec face à son rival socialiste
François Hollande, Nicolas Sarkozy avait
fait ses adieux à ses troupes. Les
promesses, c’est bien connu, n’engagent
que ceux qui y croient. Sans tirer les
conséquences de son premier échec,
l’erreur était humaine, mais sa
répétition serait diabolique et le
discrédit irréversible.
La dalle
d’Argenteuil, fatale à son destin.
Depuis
2012 tous les candidats à la
présidentielle l’ont fait, y compris
Alain Juppé. Nicolas Sarkozy a calé,
lui, devant l’obstacle, n’osant y
retourner pour conjurer son ostracisme.
Le sort dès lors en était jeté. Onze ans
après la bravade du «sang mêlé» sur le
lieu désormais emblématique de la «dalle
d’Argenteuil», son rival post gaulliste
a rendu visite, le 2 novembre 2016, à
cette ville encore sous le choc de la
stigmatisation, signant par la même
l’échec du sarkozysme.
En
tournée pré-électorale, accueilli par
des insultes et des canettes vides,
Nicolas Sarkozy, à l’époque ministre de
l’intérieur, interpellait un
interlocuteur imaginaire pour faire
passer un message de fermeté: «Vous en
avez assez de cette bande de racailles?
On va vous en débarrasser». Deux jours
plus tard, l’électrocution de deux
adolescents Zyed et Bouna, à Clichy sous
Bois, serviront de déclencheur des
émeutes périurbaines de 2005, conduisant
le gouvernement à décréter l’État
d’urgence, pour la première fois en 45
ans depuis la fin de la guerre
d’Algérie.
Depuis
cette date, Nicolas Sarkozy était «personna
non grata» dans cette cité qu’il ne
s’est plus hasardé de revisiter. En
2012, lors de sa campagne pour sa
réélection, Nicolas Sarkozy a buté sur
l’étape d’Argenteuil, un évitement qui a
tourné en sa défaveur. En 2017, la
récidive lui a été fatale.
Que pouvons-nous espérer d’un président
d’un pays qui n’a pas le courage de
franchir le périphérique de sa capitale
?
«Casse-toi pauv’con »: La dalle
d’Argenteuil était le véritable test de
la crédibilité de «Bomber Sarko». Battu
en 2012, l’homme avait promis de
renoncer à la politique active, mais sa
promesse n’a pas résisté à l’appétit du
pouvoir, ses ors et ses apparats. Bye
Bye Sarko, sans regrets ni remords pour
le champ de ruines qu’il a laissé à son
passage au pouvoir.
Retour sur ce bilan désastreux pour
la France.
La roulette russe.
Les
Français ont joué à la roulette russe à
l’élection présidentielle de Mai 2007.
Nicolas Sarkozy a gagné, la France a
perdu.
Propulsé
au pouvoir sur fond d’un paysage
international dévasté, à contretemps du
momentum stratégique, en pleine déroute
des États Unis en Afghanistan et en Irak
(2003), et d’Israël au Liban (2006), à
la veille du collapsus de l’économie
occidentale, l’idole des jeunes était
déjà un président à contre sens.
Le triomphe du
néo-pétainisme
En
signant son ralliement aux thèses des
néoconservateurs américains par la
réintégration du giron atlantiste, il
mettait ainsi fin à la parenthèse
gaulliste sur le plan diplomatique, et,
sur le plan interne, avec l’adoption des
lois sur l’exclusion sociale et le
pistage génétique, le président
rétrograde marquait le triomphe du
néo-pétainisme.
Le
délire narcissique dans lequel avait
baigné la France pendant un an a
débouché brutalement sur la plus grande
mystification politique de l’Histoire de
la V me République, avec un état de
grâce le plus bref de l’Histoire,
implosant le soir même de son élection
avec «la nuit du Fouquet’s», le dîner
groupant les plus importantes fortunes
du pays, couplé d’une croisière à bord
du yacht de Vincent Bolloré et du
vaudeville de son couple glamour à la
Kennedy qui s’achèvera par son mariage
avec un mannequin people fort apprécié
du Paris intellectuel et artistique,
enfin, son langage de charretier
dégageant un entreprenant jeune homme
par un langage châtié dont il a le
secret.
«Casse-toi pauvre con», est passé à la
postérité comme le parfait
contre-exemple du bon goût présidentiel
français.
Dans
l’ordre symbolique, Nicolas Sarkozy a
refait l’unité de la droite sur la base
des thèses de l’extrême droite
pétainiste et l’apparence de la droite
gaulliste. Le sarkozysme a signé ainsi
la défaite du gaullisme et le triomphe
du néo-pétainisme. Se réclamant du
gaullisme tout en siphonnant les thèses
de l’extrême droite xénophobe, le
sarkozysme a purgé en fait la querelle
de légitimité par le dépassement
syncrétique des deux grandes familles de
la droite française, dont le point
d’exacerbation avait été atteint lors de
la présidentielle de 2002.
Une
compétition présidentielle qui avait
placé les Français devant l’infamant
dilemme de choisir entre un «escroc» et
un «facho», deux septuagénaires vétérans
politiques de l’époque de la guerre
froide occupant le devant de la scène
depuis près de quarante ans, les deux
candidats les plus âgés, les plus
fortunés et les plus décriés de la
compétition, mutuellement confortés dans
une campagne sécuritaire, l’un, Jacques
Chirac, héritier d’un gaullisme dévoyé
dans l’affairisme le plus débridé,
l’autre, Jean Marie Le Pen, héritier
d’un vichysme sublimé par un ancien
tortionnaire de la Guerre d’Algérie.
Le premier, auteur d’une formule
chauvine d’une démagogie achevée sur les
«bruits et les odeurs» des familles
immigrées qui ponctionnent la sécurité
sociale par leur prolificité génésique,
le second, auteur d’une formule d’une
abomination absolue sur le «Durafour
crématoire, point de détail de
l’Histoire».
L’agité du bocal
Sujet
Médiatique Unique pendant les deux
premières années de sa mandature,
l’homme glanera au passage le sobriquet
d’«agité du bocal».
Sous
Nicolas Sarkozy, la France a vu sa
notation économique dégradée, son taux
de chômage explosé à 10 pour cent de la
population, parallèlement à l’inflation
des lois répressives (13 en cinq ans),
alors que sur le plan interne, son
parti, l’Union Pour la Majorité (UMP), a
sombré dans une gigantesque farce avec
le duel fratricide des deux prétendants
François Fillon et Jean François Copé et
le scandale de son Bygmalion sarkozyste.
Sous son mandat, la dette publique a
explosé de 600 milliards d’euros, alors
que, parallèlement, les cadeaux fiscaux
se sont élevés à 75 milliards d’euros et
que 350.000 emplois industriels ont été
détruits, générant 337.000 pauvres
supplémentaires.
Recordman de la hausse la plus brutale
du taux de chômage depuis trente ans,
sous Sarkozy, à 8,1% en 2007, le taux se
situait autour de 10% en 2012, selon les
prévisions de l’Insee de l’époque. La
baisse des moyens consacrés à la lutte
contre le chômage s’est accélérée depuis
2008 (-10,5% entre 2010 et 2011 et
-11,3% entre 2011 et 2012) et certaines
mesures, comme la défiscalisation des
heures supplémentaires, ont eu des
effets néfastes sur l’emploi en période
de crise.
Sur le
plan diplomatique, le projet phare de sa
mandature, l’Union Pour la Méditerranée
(UPM), a sombré corps et âmes du fait de
la destitution de ses deux piliers sud,
le tunisien Zine El Abidine Ben Ali et
l’égyptien Hosni Moubarak, emportés par
le vent d’est du changement.
Sa libération de la Libye a fait de ce
pays un «incubateur de dictateurs», une
zone de non droit absolu, débouchant sur
l’instauration de la charia dans le pays
et la talibanisation du Nord Mali, le
pré carré africain de la France.
Le populisme n’est
pas populaire
Ce
président qui a fantasmé sur «les
moutons que l’on égorge dans les
baignoires» a néanmoins constamment
quêté l’hospitalité des baignoires des
palais royaux arabes, de Doha à Rabat,
prenant l’initiative de stigmatiser une
composante de la population pour des
motifs inavoués bassement
électoralistes.
A ce titre “les moutons que l’on égorge
dans les baignoires” (Nicolas Sarkozy),
tout comme «les bruits et les odeurs des
familles immigrées» prolifiques (Jacques
Chirac) demeureront une tache indélébile
du discours politique français et
déshonorent leurs auteurs. A n’y prendre
garde, elles ouvriraient la voie à des
dérives fascisantes du comportement
politique français.
Bouclier
fiscal, dîner au Fouquet’s avec le CAC
40 et tutti quanti. Travaillez plus pour
gagner moins. Pour réfléchir moins? Le
mépris du peuple. Le mépris de la
souffrance du peuple.
Le populisme n’est pas populaire.
Nicolas Sarkozy, dégradé, ses soutiens
droitiers -Alain Delon et Jean Marie
Bigard- en désertion et les symboles de
la diversité en quenouille.
Plagiaire, Rama Yade, rayée des listes
électorales de Colombes, puis dégagée de
l’UDI. Fadela Amara, délogée de son
appartement de fonction et Abdel Rahman
Dahmane, des Palais de la République.
Faudel renvoyé à ses fourneaux et Doc
Gynéco à ses vapeurs. La banlieue n’aime
pas les frimeurs et les tricheurs. Et si
la diversité à la Sarkozy n’était
finalement qu’un «piège à c…» et Sarkozy
piégé par lui-même ?
L’allégeance aux
armes et le fichier de la double
nationalité, deux aspects d’un même
piège démagogique.
L’allégeance aux armes, -la proposition
de Jean François Copé, le chef de l’UMP,
qui consiste pour tout candidat à la
nationalité française ou tout français
accédant à la majorité, de prêter un
serment de loyauté à la France-, comme
le fichier de la double nationalité, la
proposition de Claude Goasguen, auront
été les deux aspects d’un même piège de
la démagogie qui se sont refermés contre
ses auteurs.
Tout comme la «déchéance de nationalité»
sur le socialo motoriste François
Hollande.
L’allégeance aux armes a été lachée en
pâture à une opinion chauffée à blanc,
sans tenir compte ni des objecteurs de
conscience, ni des pacifistes.
Une allégeance n’immunise pas contre la
trahison. La collaboration avec l’ennemi
de la France, l’Allemagne nazie, a été
institutionnalisée par un Maréchal de
France, lors de la Deuxième guerre
mondiale. Plutôt que de légiférer à tout
vent, les législateurs UMP se devaient,
au préalable, de réviser leurs cours
d’histoire. Plutôt que de se lancer dans
une entreprise si chauvine, mettre de
l’ordre chez soi: La défense du caporal
binational franco israélien Gilad Shalit
par la France devient dès lors caduque
et, non avenue, de même que la promotion
du réserviste israélien Arno Klarsfeld
au poste de directeur de l’office de
immigration et de l’intégration.
Pour en
finir avec le double standard… et dans
le même ordre d’idées, faire intervenir
l’Otan en Libye en dépassement du mandat
de l’ONU et opposer son veto à
l’admission de la Palestine, relève de
la duplicité, une forme de déloyauté à
l’égard de ses propres principes
fondamentaux et accentue le discrédit de
son auteur.
La classe politique
française, une strate parasitaire
Tunisie,
Maroc, Mamounia, Hammamet Djembé et
Mallettes. Karachi et Clearstream. Rétro
commissions et Taïwan. Alexandre Djhouri
et Robert Bourgi. Ziad Takieddine et
Bismuth. Financement libyen et sondages
élyséens.
Bygmalion (2) et consorts. La classe
politique française…une strate
parasitaire et obséquieuse. «République
irréprochable», claironnait Nicolas
sarkozy avait de succomber à un malaise
vagal, «État exemplaire d’un siècle de
l’éthique», tambourinait son ancien
mentor.
Honte à
l’Afrique de nourrir ses bourreaux. Cinq
siècles d’esclavage pour un tel
résultat. Pour continuer à entretenir à
grands frais l’un de ses colonisateurs
les plus implacables, la France, l’un de
ses tortionnaires les plus impitoyables.
Sans la moindre pudeur pour les victimes
de la traite négrière, de l’esclavage,
des zoos ethnologiques… les bougnoules,
les dogues noirs de la République?
Gabon, Congo, Cote d’Ivoire, Sénégal,
Guinée équatoriale. Drôle de riposte que
de cracher au bassinet lorsqu’on vous
crache sur la gueule. Qu’il est loin le
temps béni des Mau Mau du Kenya. A vomir
ces rois fainéants, dictateurs de
pacotille de pays de cocagne.
La honte. Vénalité française et
corruption africaine, combinaison
corrosive, dégradante pour le donateur,
avilissante pour le bénéficiaire: Quatre
cent milliards de dollars (400
milliards) évaporés en 35 ans du
continent africain vers des lieux
paradisiaques, de 1970 à 2005, selon les
estimations de la CNUCED (2).
Posture et imposture
Allégeance aux armes? La proposition de
Jean François Copé prendrait davantage
de consistance si elle était assortie
d’un serment d’intégrité de la classe
politique française. Mais qui trahira sa
parole en premier? Le postulant ou le
moralisateur?
Exception française et Pays des Droits
de l’homme. Du pipeau. Ventouses et
vampires plus vrais que nature, plus
conformes à la réalité. En toute
impunité. Sans la moindre pudeur.
Travailler plus pour gagner qu’ils
redisent. L’imposture absolue. Un
ridicule qui tue, le signe indiscutable
du déclin. Tant pis pour les fossoyeurs
de la douce France.
Que l’on
ne compte pas cette fois sur l’Afrique
pour relever leur pays. Du balai, Erhal
(dégage). Pour renvoyer à ses fadaises
l’homme du discours de Dakar,
spécialiste de la répétition, pas encore
entré dans l’histoire.
Le matamore de
Libye, une métaphore
Quelle
inversion des valeurs que de voir
l’homme de la stigmatisation africaine
bombait le torse, ivre de sa victoire en
Libye. Une victoire à la Pyrrhus
d’ailleurs qui propulse la Charia comme
la principale source de législation en
Libye de par la volonté de Moustapha
Abdel Jalil, le protégé du philosophe
médiatique Bernard Henry Lévy. Il se
raconte que dans la griserie de sa
victoire le nouveau Scipion l’africain
se serait vanté de nouveaux exploits
devant le commandant Massoud de la
Cyrénaïque et de la Tripolitaine: «Dans
un an l’Algérie, dans trois ans l’Iran».
Stratège d’opérette promoteur, à grand
fracas, l’Union Pour la Méditerranée,
une merveille de diplomatie au résultat
piteux. Ses deux piliers sud, Moubarak
et Ben Ali, gisant au fond de la
Méditerranée.
«Dans un
an l’Iran..: «Bomber Sarko» a seriné
cette menace pendant cinq ans avec sa
formule passée à la postérité: «la bombe
ou le bombardement». Bravant ses
foudres, l’Iran est parvenu, entre
temps, au statut pleinement reconnu de
puissance du seuil nucléaire, une
puissance régionale redoutable
d’efficacité en Syrie, en Irak, au
Yémen, un acteur majeur de la scène
internationale pendant que sarko galope
encore à la recherche de sa gloire
passée.
Le matamore de Libye est une métaphore.
Complètement à l’Ouest: un président à
contretemps, à contresens de l’histoire,
le pire sinistre industriel de la France
depuis l’avènement de la Vème
République. Ce stratège en chambre
confond le principe du désir et le
principe de réalité.
A la
pêche électorale, le premier président
de «sang mêlé» de France sera tour à
tour «gaulois». Flattant le réservoir
électoraliste que représente les
«Harkis», les anciens supplétifs
algériens de l’armée française, il se
découvrira partiellement -une chouya-
«Français Musulman».
Sans craindre la contradiction, l’homme
du discours négationniste de Dakar et du
discours de Strasbourg se revendiquera
de la filiation d’Aimé Césaire, le
chantre de la négritude et du métissage,
symptomatique de la confusion mentale
dans laquelle il a baigné, de la
démagogie dans laquelle il a plongé ses
compatriotes, de son désarroi face à son
bilan calamiteux, si désastreux pour la
France.
La vulgarité à un tel niveau n’est pas
dans la tradition de la France. «Casse
toi pauv con»……La dalle d’Argenteuil,
assurément, aura été la tombe de Nicolas
Sarközy de Nagy-Bocsa, «karchérisé» à
jamais pour le bien de la France.
Pour aller plus loin
Se
référant aux estimations de la CNUCED,
Me Fabrice Marchisio, avocat spécialisé
dans le recouvrement d’actifs
frauduleux, précise que 400 milliards de
dollars ont fui l’Afrique entre 1970 et
2005 vers d’autres continents et se
fondant sur les estimations de la banque
Mondiale, il indique que le montant des
détournements des dictateurs arabes
déchus lors du «printemps arabe», Hosni
Moubarak (Égypte), Zine El Abidine Ben
Ali (Tunisie) et Mouammar Kadhafi
(Libye) serait d’une ampleur oscillant
entre 100 milliards et 200 milliards,
une variation qui intègre dans ses
estimations des actifs dissimulés. Me
Fabrice Marchisio est membre du cabinet
Asset Tracing and Recovering / Cabinet
Cotti, Vivant, Marchisio and Lazurel.
Interview au journal Le Figaro 12
septembre 2011.
Illustration
Reuters
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Reçu de René Naba pour publication
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