Opinion
Qatar-Hamas, un an après :
Hamad du Qatar en rade et le Hamas en
panade
René Naba
Jeudi 7 novembre 2013
Paris – Un an après
la visite de l’Emir du Qatar à Gaza, le
24 octobre 2012, Hamad du Qatar est en
rade et le Hamas en panade.
Qualifiée
d’«historique» (1) par la presse
atlantiste et célébrée par les
intellectuels organiques français et
leurs affidés qatarologues comme
«le triomphe du soft power» de la
principauté pétrolière, cette visite a
pris la dimension d’un effroyable
gâchis. Un an après que sont donc
devenus les protagonistes de cette
mascarade (de l’arabe maskhara) au goût
de sang et de cendres?
I – Le Qatar, la
poisse.
En un an, Gaza a
fait l’objet d’une sévère offensive
israélienne en toute impunité, un mois
après la visite de l’Emir, et, en
réplique, le Hamas a remercié
précisément les deux meilleurs alliés
d’Israël dans la zone, le Qatar et
surtout la Turquie, c’est-à-dire
l’unique pays musulman, qui plus est
sunnite, membre de l’Otan et meilleur
allié d’Israël dans la zone, oubliant au
passage de remercier ses anciens frères
d’armes, les artisans de sa victoire,
l’Iran, la Syrie et le Hezbollah
libanais; L’Emir, lui, a été destitué
par ses tuteurs américains par
évacuation sanitaire; Le chef
néo-islamiste Mohamad Morsi dégagé sans
ménagement du promontoire égyptien,
levier de la conquête du pouvoir dans le
Monde arabe, et embastillé; L’homme du
Qatar au Liban Ahmad Al Assir, le cheikh
salafiste qui devait pointer la dague
pétro monarchique sur le flanc du
Hezbollah et lui couper la voie du
ravitaillement stratégique vers la zone
frontalière libano israélienne, s’est,
lui, dissipé dans les ténèbres de la
forfaiture, repris de justice du crime
contre l’armée libanaise, et non de
l’armée ennemie israélienne; enfin
dernier et non le moindre, le chef
charismatique du Hamas Khaled Mecha’al,
est captif de sa cage dorée, en session
intensive de Body Building à Doha.
Le Qatar porte
désormais la poisse et les accusations
pleuvent comme à Gravelotte: Négrier des
temps modernes à la suite de la mort de
44 forçats népalais sur les chantiers
des stades du Mundial, esclavagiste du
fait de sa rétention arbitraire de cinq
footballeurs français, «otages» par fait
du prince sans la moindre protestation
officielle française. Soupçons de
prévarication pour l’attribution de la
coupe du Monde de football en 2020. Les
qatarologues et leurs affidés, qui
avaient saturé les ondes de leur pseudo
science, se terrent subissant à leur
tour, la loi d’airain de la bulle
médiatico-politique française: «La loi
des 3 L» Lécher, Lâcher, Lyncher. Plus
dur est la chute d’un être porté aux
nues par opportunisme mercantile.
Depuis le début du
conflit de Syrie, le 16 mars 2011, une
trentaine de personnalités de premier
plan sont passés à la trappe de
l’Histoire, l’Emir du Qatar et son
premier ministre, pour leur piteuse
prestation politique, de même que le
noyau originel français, Nicolas
Sarkozy, Alain Juppé ainsi que leur faux
nez au sein de l’opposition off-shore,
les franco syriens Bourhane Ghalioune et
Basma Kodmani, enfin le clan Tlass,
particulièrement Manaf, l’héritier, pour
la pitoyable prestation de la Brigade Al
Farouk dans la bataille de Bab Amro,
février 2012 et de ses dérives
successives jusqu’au cannibalisme.
L’officier libanais Wissam Al Hassan, la
dague sécuritaire absolue du clan islamo
atlantiste au Moyen orient, a, quant
lui, été expédié ad patres, en
représailles à la décapitation de la
hiérarchie militaire syrienne, notamment
Assef Chawkat, le beau-frère du
président syrien Bachar Al-Assad. Un
chiffre auquel il convient d’ajouter une
vingtaine de journalistes, témoins de ce
jeu de massacre qui aura généré plus de
100.000 morts en trente-trois mois de
conflit, un million de réfugiés, autant
de déplacés ainsi que des destructions
de l’ordre de cent milliards de dollars.
Bête noire d’une
bonne fraction de la communauté
diplomatique internationale pour sa
morgue et sa suffisance, le leadership
du Qatar a pu servir de fusible en guise
de solde de tout compte pour un épisode
peu glorieux de la diplomatie
occidentale en ce que son alliance avec
la frange la plus obscurantiste de
l’Islam contre des républiques à régime
séculier a révélé au grand jour, aux
yeux de l’opinion internationale, sa
duplicité en même temps que son
opportunisme. Le fusible Qatar pourrait
ainsi apparaitre rétrospectivement comme
un geste de bonne volonté à l’égard des
autres protagonistes du conflit syrien,
particulièrement le groupe BRICS, avec
lequel le camp atlantiste se doit
impérativement de procéder à une
redistribution des cartes sur la scène
internationale en vue de sa
stabilisation, alors que les Etats-Unis
opèrent un redéploiement vers le
Pacifique, leur terrain de compétition
majeur du XXI me siècle, avec leur grand
rival chinois. Avec l’espoir de demander
à la Russie un geste équivalent
concernant le président syrien. Un
renvoi dos à dos Khalifa-Bachar, un jeu
à somme nulle… en somme, sauf pour ses
victimes de ce jeu de massacre
transrégional.
Déclencheur du feu
initial, la France atlantiste dans ses
deux versions sarkozyste et hollandiste,
dans ses deux variantes les plus capées,
Alain Jupé et Laurent Fabius, de même
que le Qatar et la Turquie auront sans
doute à répondre de ce gâchis devant
l’histoire.
II-Hamad de Qatar,
sur les traces d’Ulysse d’Ithaque
Sur ce champ de
ruines, Hamad de Qatar s’en est allé à
la recherche de la «paix des cimetières»
tant il est vrai que «la sagesse vient
quand s’achève la route». Fuyant le
désastre qu’il a provoqué, s’inspirant
sans doute involontairement de la règle
cardinale de la philosophie grecque,
Hamad Ben Khalifa Al Thani du Qatar, a
ainsi élu domicile à l’automne 2013,
dans le pays d’Ulysse et d’Homère,
devenant citoyen d’honneur de l’ile
d’Ithaque, en Grèce, le temple de la
démocratie et du savoir occidental.
Acquisition
prestigieuse, Ithaque est l’Ile dont
Ulysse était le Roi, dont la légende
rapporte qu’elle fut le lieu de
résidence d’Homère, le célèbre auteur de
l’Iliade et l’Odyssée, l’inspirateur de
Platon, de Virgile et de Dante.
Le maire de l’île a
accordé à Hamad du Qatar le titre de
citoyen d’honneur de sa cité avec un
passeport grec à la clé, dans un geste
de gratitude dont il espère des
retombées en termes d’investissements
dans un pays sinistré par la grave crise
économique et qui le conduit à vendre
ses bijoux de famille. Pour la modeste
somme de dix millions d’euros, autant
dire une poignée de dollars, le Prince a
d’ailleurs acquis une série de petites
îles Ioniennes, dont cinq millions
d’euros pour l’acquisition d’Ithaque et
3,9 millions pour trois îlots voisins.
Pour sa quiétude.
Magnanime, il s’est
d’ailleurs proposé d’édifier une
canalisation pour raccorder l’Ile au
réseau d’eau potable du continent. Forte
de trois mille habitants, Ithaque fait
partie de la constellation Iles
Ioniennes:
Zakynthos,
Paxi,
Leucade,
Ithaque,
Corfou,
Céphalonie. D’après
l’Odyssée d’Homère,
Ulysse était roi d’Ithaque.
En
-31, a lieu la
bataille navale d’Actium près de
l’île de
Leucade.
Pourquoi un tel
choix? L’ancien «Air and Field Marshall»
de la campagne de Libye et de Syrie, en
tandem avec deux pro-arabes patentés,
Nicolas Sarkozy et le botuliste Bernard
Henry Lévy, souhaite-il en faire un camp
de repos pour les innombrables
djihadistes qu’il a lancés aux quatre
coins du Monde pour la satisfaction de
sa vanité personnelle? Se doter d’un
poste d’observation pour la bataille
navale que son impétuosité belliciste
aurait immanquablement provoquée entre
Les Etats Unis et la Russie en
Méditerranée?
Désir de se faire
oublier suite à son dégagement sans
ménagement après sa piètre prestation de
Syrie? Ou besoin de se ressourcer aux
sources de la philosophie et de la
sagesse et de méditer sur la vanité de
la Gloire?
Dans la tourmente,
le nouvel Emir, le Prince Tamim, a tenté
de calmer le jeu, réservant son premier
déplacement officiel à l’Arabie
saoudite, en Aout 2013, le jour de la
fête qui marque la fin du jeune de
Ramadan, prenant prétexte de la Fête
d’Al Adha, le 15 octobre 2013, pour
téléphoner au nouveau président iranien
Hassan Rouhani, lui formulant le vœu que
les deux pays coopèrent «pour combattre
le terrorisme et l’extrémisme». Joignant
le geste à l parole, en guise de sa
bonne foi, il a ordonné la libération de
neuf chiites libanais pris en otage en
Syrie par des bandits de grand chemins,
un groupuscule répondant au nom de la
tempête du nord» et retenu en captivité
pendant 17 mois afin de faire pression
sur l’Iran et le Hezbollah. Pour
un pays qui passe pour avoir été le
parrain du djihadisme erratique du
printemps arabe, un tel geste a retenti
comme la marque d’un désaveu de son
prédécesseur et géniteur.
III- Khaled Mecha‘al du Hamas en body
building à Doha
C’est cette
oasis-là, que Khaled Mecha’al, le chef
charismatique du Hamas, a choisi pour
planter son quartier général, à Doha, à
35 km de la base d’Aydid du CentCom, la
plus importante base américaine du tiers
monde. Cas unique dans les annales des
guerres de libération nationale que
cette aberration mentale qui équivaut,
dans l‘ordre symbolique à se placer sous
la coupe de son bourreau, équivalant à
l’implantation du QG du FLN algérien à
proximité de Taverny, le PC de la force
stratégique aérienne française, ou du
Viêt-Cong vietnamien à Pearl Harbour, la
plus importante base américaine de la
zone Asie Pacifique.
Le paradis de
Khaled Mecha’al est devenu un enfer.
Guère mieux loti, politiquement parlant
que son compère pétro monarchique, le
chef politique de l’unique mouvement de
libération nationale sunnite du Monde
arabe se morfond à Doha dans sa luxueuse
résidence, devenue au fil du temps une
résidence surveillée. Interdit de parole
publique, dont les déplacements sont
strictement limités au prétexte de sa
sécurité. Oisif, alors que la zone est
carbonisée par une guerre régionale
d’une rare violence qui scellera le sort
de la Palestine, il meuble son temps à
faire de la gymnastique pour se
maintenir en forme ou ne pas sombrer
dans la déprime. Au terme de neuf mois
d’un tel régime, il s’est finalement
résolu à quitter Doha.
Sur fond de tension
exacerbée entre le Hamas et l’Egypte
post Morsi à propos de Gaza, des
contacts ont eu lieu sont entre le
Hamas, l’Iran et le Hezbollah libanais.
Mahmoud Zahhar, le ministre des affaires
étrangères du Hamas, le plus fidèle
allié du Hezbollah durant cette épreuve,
s’est rendu en personne à Beyrouth pour
panser les plaies, rencontrant en tête à
tête Hassan Nasrallah six heures durant,
lors de sa dernière escale dans la
capitale libanaise. Prenant prétexte du
décès de la mère du Général Qassem
Souleymani, une délégation du Hamas
s’est rendue, parallèlement, par
l’entremise du Hezbollah, l’été 2013 à
Téhéran, pour lui présenter ses
condoléances et mener des pourparlers
politiques avec le chef de la brigade Al
Qods des pasdarans, le cauchemar des
Occidentaux et un des grands artisans du
retournement militaire en Syrie (4).
IV- La démission de
Khaled Mecha’al: Une mesure de salubrité
publique
Pour atténuer sa
responsabilité dans ses dérives, Hamas a
fait valoir auprès des Iraniens et du
Hezbollah que la décision de choisir
Doha comme siège politique du Hamas a
été prise par une minorité des membres
du bureau politique: ceux qui se
trouvaient ce jour-là à la réunion,
c’est à dire 8 sur 18, soit moins de la
moitié des membres, soutenant contre
toute vraisemblance que les combattants
du Hamas qui se sont engagés dans les
combats de Syrie l’ont fait de leur
propre initiative et non par ordre de
leur commandement.
Drôle d’argutie
pour un mouvement supposé vertébré
idéologiquement et structuré
militairement. La ficelle était grosse
mais importait peu en la circonstance.
Nécessité stratégique oblige: La paix
des braves a été signée entre les
anciens frères d’armes en ce que primait
sur toute autre considération le
regroupement des forces de la
contestation exsangues après l’épisode
syrien du printemps arabe.
Le Hamas se serait
engagé à ne plus s’impliquer dans les
conflits interarabes, se réservant
exclusivement au combat pour la
Palestine. Le différend Hamas Iran
Hezbollah a été mis en sourdine et le
mouvement palestinien placé en période
d’observation dans l’attente des
résultats de l’épreuve de force
régionale. Damas a même accepté de lui
accorder l’hospitalité, à nouveau, mais
sous certaines conditions. L’Iran lui a
conseillé d’ailleurs d’y retourner,
s’engageant que le chemin de Damas ne
soit un voyage à Canossa.
Autre possibilité:
implanter le QG du Hamas à Beyrouth dans
le giron du Hezbollah ou au Soudan, le
choix par défaut, si toutefois ce pays,
en proie à une guerre civile larvée,
offrait de solides garanties de
sécurité.
Le Hamas a pris par
traitrise la Syrie, selon Bachar
Al Assad
L’animosité de
Bachar Al Assad demeure toutefois vive à
l’égard du Hamas. «Le Hamas nous a pris
par traitrise. Il a privilégié son
appartenance à la confrérie des Frères
musulmans à sa qualité de mouvement de
libération», a déclaré le président
syrien dans une interview au journal
libanais Am Akhbar en date du 14 octobre
2013. «Le Hamas profère des mensonges
quand ils clament qu’ils ont proposé
leurs bons offices ou ont présenté des
conseils pour calmer le jeu (…) Un beau
jour ils sont venus me dire qu’ils se
sont concertés avec Youssef Al Qaradawi,
le Mufti du Qatar, qui leur a conseillé
de quitter la Syrie», a ajouté le chef
de l’état syrien, précisant que divers
émissaires américains dans le passé lui
avaient proposé de se débarrasser du
Hamas de Syrie comme préalable à une
normalisation avec les Etats-Unis et
qu’il avait «refusé cette offre
considérant Hamas comme un mouvement de
résistance».
Pour le lecteur
arabophone// Assad : «Le Hamas nous a
pris par traitrise»
http://www.al-akhbar.com/node/193218
Quitter le pays qui
lui a offert l’hospitalité et se tenir à
l’écart d’un conflit fratricide est un
acte respectable en soi. Rallier les
ennemis d’un pays dont on a été hôte
pendant seize ans et contribuer
indirectement à sa destruction et
affaiblir du coup le camp de la
résistance……Quel cauchemar interminable
pour l’exilé de Doha. Quelle longue nuit
noire de remords. Un point noir
indélébile sur son parcours jusqu’à
présent sans faute. Un mouvement de
libération nationale qui renonce de
facto à libérer son pays occupé pour
privilégier un alignement sectaire, non
sur sa religion, mais sur une école de
pensée religieuse, cesse ipso facto
d’être un mouvement de libération. Le
choix de Doha bien que collectif a été,
en dernier ressort, un choix personnel.
L’attribution à une
société israélienne de la responsabilité
de la sécurité du pèlerinage à La Mecque
et à l’aéroport de Doubaï, le lieu même
du meurtre du dirigeant militaire du
Hamas Al Madbouh, devrait inciter Khaled
Mecha’al à de salutaires médiations sur
les intellectuels de la conviction et à
l’inanité d’alliances de circonstances
fondées exclusivement sur de
considérations sectaires. La maison-mère
G4S fournit non seulement des
équipements de sécurité aux colons dans
les territoires occupés palestiniens,
mais participe aux interrogatoires
musclés de détenus palestiniens dans
plusieurs prisons israéliennes. Dans le
monde arabe, elle emploierait 44 000
personnes dans 16 pays, notamment aux
aéroports de Bagdad et de Dubaï. Outre
l’intérêt financier de ces contrats, la
filiale saoudienne de la société
israélienne Al Majal G4S peut
disposer des relevés d’identité de
millions de pèlerins musulmans, y
compris leur photo et leurs empreintes
digitales.
La démission de
Khaled Mecha’al serait une mesure de
salubrité publique, conforme à l’éthique
du commandement. La sanction d’un échec
personnel, une décision conforme à
l’honneur de l’homme, à la dignité de sa
fonction, au prestige de son mouvement
et à la crédibilité de son combat.
Chiites, donc
nécessairement renégats pour une
foultitude de paumés de l’Islam
takfiriste, l’Iran et le Hezbollah n’ont
jamais, eux, lâché la proie pour
l’ombre. Jamais pris les vessies pour
des lanternes. Jamais, eux, renié la
Palestine.
De sa retraite
d’Ithaque, il est à espérer que Hamad de
Qatar tire profit des enseignements des
fables de La Fontaine particulièrement
de «La grenouille qui voulait se faire
aussi grosse qu’un bœuf» et son compère
d’infortune palestinien du «Corbeau et
le renard» et que tous deux prennent
note, avant qu’il ne soit trop tard, que
«tout flatteur vit aux dépens de celui
l’écoute. « Vanitas vanitatum omnia
Vanitas »… »vanité des vanités tout est
vanité ». Parole par laquelle
l’Ecclésiaste (I, 2) enseigne que tout
est illusion et déception ici-bas.
Triste fin pour le
«Deus ex machina de la contre révolution
arabe» le nouveau pâtre grec errant en
quête de sa gloire d’antan et de Khaled
Mecha’al, l’ombre du chef charismatique
qu’il fut et qu’il pourra difficilement
redevenir.
Références:
1-La visite
historique de l’Emir du Qatar à Gaza
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/10/23/visite-historique-de-l-emir-du-qatar-a-gaza_1779825_3218.html
2-Né en -800, Mort
en -740 Poète grec du VIIIème siècle
avant J.-C., Homère est
traditionnellement représenté comme un
vieil aveugle récitant ses poèmes à
travers la Grèce Antique. Il serait
l’auteur de l’Iliade et l’Odyssée ainsi
que de nombreuses aventures épiques.
Bien que beaucoup de mystères et de
légendes entourent sa vie, ses textes
restent présents dans la mémoire
collective et son génie inspirera au fil
des siècles bon nombre d’écrivains, tels
que Platon, Virgile, ou encore Dante.
3-Pour le lecteur
arabophone le verbatim de l’information
parue dans Arab Times, le 26 septembre,
le plus important site arabophone des
Etats Unis.
Arab Times September 26 2013 http://www.arabtimes.com
http://www.al-akhbar.com/node/192151
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