Madaniya
Les gazouillis de Moujtahed
sous le règne de Salamane 2/2
René Naba
Samedi 6 juin 2015
*:-$ Chut, c’est
un secret مجتهد @mujtahidd·12
h il y a 12 heures
أمر ملكي
بتسليم 10 مليار
ريال لمقرن
بن عبدالعزيز
تقديرا لتنازله
عن ولاية
العهد دون تردد
وللأمانة مقرن
لم يطلب
وكانت مبادرة
من بن سلمان
*:-$ Chut, c’est
un secret 10 Billion Rials
=2.667.000.000 USD
=2.385.000.000 Euros
Info ou intox ? Un
tweet attribué à Moujtahed en date du 3
Mai 2015 fait état d’un décret royal
ordonnant la remise de dix milliards de
ryals au prince Moqren Ben Abdel Aziz en
considération de son désistement du
poste de prince héritier, sans
hésitation. « En guise de témoignage,
nous devons à la vérité de dire que
Moqren n’a rien demandé, l’initiative
est venue du fils de Salman (ndlr
Mohamad Ben Salman), ministre de la
défense et 2me vice premier ministre) »,
précise le tweet.
Le pouvoir
saoudien, si soucieux de verrouiller sa
communication, n’a jamais démenti cette
information, ni Moujtahed ne s’en est
désolidarisé.
Moujtahed qui a
tenu en haleine le Royaume par ses
révélations sur les frasques et
manigances de la famille royale
saoudienne dans la phase crépusculaire
du règne du Roi Abdallah, ne s’est pas
résolu au silence à l’avènement de son
successeur le Roi Salmane. Bien mieux,
faisant preuve d’audace, il a accordé
une interview à une périodique du Golfe
« Affaires du Golfe ».
Cette interview a
été accordée fin février soit un mois
avant l’expédition punitive offensive du
Yémen et mériterait d’être réactualisé
mais garde toute sa valeur documentaire.
Un dialogue mené par Riham Rifa’at dont
voici les principaux points :
- Salmane est
atteint d’Alzheimer
- Moqren, le
prince héritier, faible de caractère
- Mohamad Ben
Salmane, fils du Roi et ministre de
la Défense, un impulsif qui ne
prévoit pas les conséquence de ses
actes
- Mout’ab, fils
de l’ancien Roi Abdallah, évincé de
l’ordre successoral et réduit au
rang de ministre, vit dans « GRAND
ETAT DE VENGEANCE »
Le texte complet de
l’interview :
La famille
royale
La situation en
Arabie est inquiétante, agitée et
confuse. La plupart des observateurs
suivent la situation dans l’attente et
la crainte de l’avenir.
Le Roi Salmane :
Le roi est atteint d’Alzheimer. Tout le
monde le sait. Tout le monde tait ce
fait.
Mouqren : Le
prince héritier, est très faible de
caractère. Il n’a aucun rôle dans les
décisions prises depuis le début du
règne de Salmane.
(NDLR : un mois
après le déclenchement de l’expédition
punitive saoudienne contre le Yémen,
Moqren (68 ans), le plus jeune fils du
fondateur du Royaume Abdel Aziz, perdait
son poste au profit de Mohamad Ben
Nayef.
Dans un tweet
attribué à Moujtahed, en date du 3 mai
2015, le gazouilleur surprenait
toutefois son monde en annonçant une
gratification de dix milliards de ryals
saoudiens (plus de 2 milliards de
dollars) en faveur de Moqren, le prince
héritier évincé, pour s’être « désisté
volontairement » de ce poste.
La suite du récit :
….« Mohamad Ben Salmane, fils du
Roi et nouveau ministre de la défense,
un poste qu’il cumule avec celui de chef
du cabinet royal : Un être impulsif qui
agit dans la précipitation sans prévoir
les conséquences de ses actes. Il
détient pourtant l’autorité, le sceau et
la signature de son père. Il agit à sa
guise. Il peut lui arriver de se
précipiter sur une affaire sans assurer
ses arrières.
…« Mohamad Ben
Nayef : Cumule le poste de Ministre
de l’intérieur avec celui d’héritier du
prince héritier, ce qui le place 3eme
dans l’ordre de succession. Il préside à
ce titre le « Conseil de Sécurité et de
Politique » du Royaume. « Le seul poids
lourd du gouvernement qui se comporte de
manière prudente avec la mentalité d’un
homme d’état. Mais le véritable pouvoir
n’est pas entre ses mains».
….« MOUT’AB :
fils de l’ancien Roi Abdallah, il a
été rétrogradé lors du remaniement
ministériel qui a marqué la promotion du
nouveau Roi. 2me vice président du
Conseil, c’est à dire 3eme dans l’ordre
de succession, il a été rétrogradé au
rang de simple ministre en charge de la
garde nationale. Il vit « DANS UN GRAND
ETAT DE VENGEANCE ET PLANIFIE POUR CELA
». Personne ne sait exactement ce qu’il
trame. Il boycotte le Conseil de
Sécurité et de Politique du Royaume,
présidé par le ministre de l’Intérieur.
« Des assassinats ou des attentats ne
sont pas à exclure. Tout est possible
avec Mout’ab. En commençant par une
guerre médiatique qu’il peut déclencher
dans les médias relevant de son camp
contre Mohamad Ben Nayef, celui a lui a
succédé en tant qu’héritier du prince
héritier… Jusqu’aux assassinats ou
attentats voire des affrontements armés
avec l’autre camp.
Accord Mouqren-Mout’ab ?
….« Il se dit que
Mout’ab dispose d’informations sur la
santé du ROI, qui n’est pas dans une
excellente forme. Il est optimiste quant
au décès de Salmane. Il est d’accord
avec Mouqren, le prince héritier, pour
évincer Mohamad Ben Nayef, ministre de
l’intérieur, dès que Mouqren sera
proclamé ROI. Tels sont les faits au
niveau de la famille royale.
(NDLR : Pour éviter
sans doute une telle conjonction, Le Roi
a mis à profit l’expédition punitive
saoudienne au Yémen pour procéder à un
nouveau remaniement ministériel,
dégageant de la succession, Moqren au
profit de Mohamad Ben Nayef, le ministre
de l’intérieur qui cumule désormais ce
poste avec celui de prince héritier.
Poulain des américains, Mohamad Ben
Nayef, est en charge de la lutte anti
terroriste. Le Roi a désigné dans la
foulée son propre fils, Mohamad Ben
Salmane, ministre de la défense, le
plaçant dans la course comme 2eme vice
premier ministre, ce qui signifie dans
le langage hermétique saoudien héritier
du prince héritier. Saoud Al Faysal, le
doyen des ministre des affaires
étrangères dans le Monde, (40 ans de
service) démissionnait pour raison de
santé, cédant la place à l’ambassadeur
saoudien à Washington Adel al Joubair.
Ephémère prince
héritier, le plus jeune fils du
fondateur du Royaume (68 ans) pâtissait
d’une tare congénitale qui pouvait à
terme contaminer la pureté du sang royal
wahhabite.
À l’instar du
Bandar Ben Sultan, l’ancien « prince des
ténèbres » du djihadisme erratique,
fruit d’une copulation ancillaire de son
père le Prince Sultan avec une servante
soudanaise, Mouqren est le fils d’une
esclave yéménite ; une origine qui
pouvait faire désordre dans une phase
d’exaltation nationaliste consécutive à
la guerre du Yémen.
Toutefois, les
revers enregistrés par l’Arabie saoudite
dans son expédition punitive contre le
Yémen (Mars-Avril 2015) ont contraint
Salmane à mobiliser la Garde Nationale
pour la protection des frontières du
Royaume, replaçant Mout’ab au centre du
jeu politique saoudien. Fondée par le
défunt Roi Abdallah, la Garde Nationale
est constituée de près de 100.000
combattants exclusivement recrutés au
sein des rugueux guerriers tribaux.
Tenue en suspicion par le clan Sideiry
au pouvoir à Riyad en ce qu’il s’agit
d’une création d’Abdallah, Chef du Clan
Al Shammar, elle était traitée comme un
détachement supplétif de l’armée
gouvernementale. L’intervention de la
Garde Nationale dans la guerre du Yémen
signe l’échec de l’armée traditionnelle
relevant de l’autorité du ministère de
la Défense placée sous l’autorité du
clan Sideiriy depuis près de 60 ans.
Politique
intérieure et situation financière
…« Une inquiétude
existe du fait de la chute des prix du
brut. De nombreux projets ont ainsi été
gelés. Les princes corrompus se
disputent les royalties des projets en
cours. Ce qui signifie que de nombreux
projets en cours ont été entravés par
cette rivalité, avec pour conséquence
une réduction du flux des liquidités.
L’accueil
favorable des Islamistes
…« Certes des
islamistes ont accueilli favorablement
les premières décisions de Salmane. Mais
ce temps est révolu. Il est très vite
apparu qu’il n’y aura as de changement
dans la politique du Royaume. La tension
va demeurer vive entre l’état et
l’opposition en général, les islamistes
en particulier.
Politique
étrangère : Fin de l’aide financière à
l’Égypte
….« Troublée aussi.
L’Arabie saoudite va cesser son aide
financière à l’Égypte. Mais personne au
sein de la famille royale ne souhaite le
dégagement du Maréchal Abdel Fattah
Sissi. Personne ne souhaite le retour
des islamistes au pouvoir en Égypte.
L’arrêt de l’aide financière à l’Égypte
n’est pas en rapport avec la volonté de
changement en Égypte, mais en rapport
avec la chute du prix du pétrole et des
faibles recettes financières du royaume.
Yémen
……« Le trouble et
la confusion sont plus forts encore ici.
Mohamad Ben Nayef, ministre de
l’intérieur, est en charge du dossier.
Il ignore ce qu’il fait. Lui et les
Américains ont fermé l’œil sur les
Houthistes pour contrecarrer Al Qaida au
Yémen. Il s’est même impliqué avec eux.
L’équation désormais est la suivante :
Tout soutien accordé par l’Arabie
saoudite à une quelconque tribu du Yémen
signifie par ricochet un soutien à Al
Qaida, dont le fondateur, ne l’oublions
pas, est de tout même d’origine
yéménite, Oussama Ben Laden. Toutes les
tribus ont fait alliance avec Al Qaida
contre les Houthistes.
Sur la guerre du
Yémen et ses enjeux sous-jacents :
Irak
….« L’Irak est
aussi une autre sale affaire pour
l’Arabie saoudite. L’alliance du
gouvernement saoudien avec la coalition
anti Da’ech l’a placée en confrontation
directe avec Da’ech.
Le royaume n’a pas
tiré profit de son alliance avec les
Occidentaux et ne s’est pas placée à
l’abri des représailles de Da’ech en ce
que la priorité du e ce groupement
islamiste désormais est d’abattre le
régime saoudien. Pour nous résumer, la
situation du Royaume est inquiétante.
Tout le monde est en état observation,
tant à l’intérieur qu’ à l’extérieur du
royaume.
Les divers
scenarii possibles
-
1 er
scénario: « Des différends au
sein de la famille royale dans le
cas du décès du Roi Salmane. avec
l’hypothèse d’une vengeance de
Mout’ab (fils du Roi Abdallah) ou le
Clash entre les deux Mohamad,
Mohamad Ben Salmane, ministre de la
défense et Mohamad Ben Nayef, prince
héritier et ministre de l’intérieur,
est fortement probable. Car Mohamad
Ben Salmane, fils du roi, a pris
goût au pouvoir et ne tolérera pas
qu’il soit bridé dans le domaine
politique ou de la
sécurité. L’hypothèse d’Ahmad Ben
Abdel Aziz : Frère du Roi, issue de
la même mère, appartenant de plein
droit au clan Sideiriy, ancien
gouverneur de La Mecque, Ahmad a été
zappé de l’ordre successoral par
l’effet du saut générationnel. Il se
considère comme légitime et compte
de nombreux sympathisants au sein
des grands électeurs de la famille
royale. Un conflit au sein de la
famille royale affectera son
prestige et signera immanquablement
la fin de la dynastie, même sans
confrontation armée entre les
diverses factions.
-
2me
scenario : L’accroissement des
difficultés aux frontières du
Royaume (Irak, Yémen). Le royaume se
trouvera en mauvaise posture en ce
qu’il ne pourra y faire face.
-
3eme
scénario : Les cellules
dormantes islamistes : Violence
armée à l’intérieur même du Royaume
du fait des cellules dormantes des
Moujahiddines. Le choix des cibles
se révélera, cette fois-ci,
infiniment plus dangereux que les
précédentes fois.
Bilan du règne
Abdallah (2005-2015)
Le volet « Droit »
du Royaume n’a pas comporté de grands
changements sous Abdallah. L’esprit de
possession et d’accaparement n’a pas pas
varié. Le regard porté sur le peuple,
considéré comme propriété de la famille
royale, n’a pas non plus changé.
L’incapacité à admettre l’idée d’une
opposition n’a pas changé non plus. La
situation des Libertés n’a pas elle non
plus changé : Pas de liberté
d’expression, ni de liberté de
rassemblement. Pas plus de liberté de
circulation ou de liberté de commerce.
AUCUN CHANGEMENT POLITIQUE À L’ÉGARD DU
PEUPLE OU DE LA RELIGION, DE LA CULTURE
OU DE L’INFORMATION.
L’Univers
carcéral
Il n’existe pas de
statistiques précises concernant le
nombre des prisonniers détenus dans les
prisons du Royaume. Mais l’estimation la
plus généralement admise, cite ce nombre
autour d’une fourchette variable entre
10.000-20.000 prisonniers. Toutefois, un
fait est certain aucun prisonnier n’a
été remis en liberté, sauf exception les
cas des repentis.
Le Conseil
d’allégeance : Un risque de division
radicale de la dynastie wahhabite, selon
le prince Talal Ben Abdel Aziz
Saoud Ben Seif An
Nasr a très bien narré les mésaventures
du conseil d’allégeance, supposé réguler
le processus de succession. Mais cet
activiste digitaliste réputé du royaume,
n’ira pas au delà. Il va se contenter de
continuer à alimenter la ville des
rumeurs de la Cour.
Abdallah a imposé
le Conseil d’allégeance en octobre 2006
contre la volonté des membres dirigeants
de la famille royale et s’est fait
piéger lui-même. Le contournant,
Abdallah a imposé d’autorité les trois
derniers princes héritiers, Nayef,
Salmane puis Mouqren. De sorte que le
Conseil d’allégeance est ignoré ou
considéré comme inexistant.
(NDLR Talal Ben
Abel Aziz (84 ans), dejà évincé de la
succession sous le Roi Abdallah, dont il
est le demi frère, est revenu à la
charge à l’occasion du train de mesure
ordonné en trois mois par le Roi Salmane
depuis son accession au trône en janvier
2015. « Des mesures improvisées, des
décisions précipitées, contraires à la
Charia et aux fondements juridiques de
l’Etat ; un comportement qui me libère
du devoir d’obéissance et d’allégeance
», a-t-il dit sur son compte twitter.
« Dans la mesure où
le pouvoir est en train de se transférer
à la 3eme génération, la génération des
petits fils d’Abdel Aziz, la postulation
au poste de prince héritier sans
l’agrément du Conseil d’allégeance
pourrait constituer une source de
dissension et de division radicale », a
assuré le le père du milliardaire Walid
Ben Talal.
http://www.raialyoum.com/?p=250690
Les pilotes
saoudiens de la guerre du Yémen des
mercenaires à 7.500 dollars la sortie,
selon Talal.
Haussant le ton le
lendemain sur la chaïne allemande Fox
Germany, Talal a affirmé que « les
pilotes qui se sont livrés à des raids
contre le Yémen, au printemps 2015, sont
des « mercenaires » percevant 7.500
dollars la sortie aérienne. Des
mercenaires recrutés au Pakistan, en
Inde, en Egypte, en France, aux
États-Unis.
La presse arabe
notamment le journal libanais Al Akhbar
a fait état en outre de la participation
militaire française à un mini
débarquement des troupes loyalistes à
l’Arabie à Aden, depuis la base
militaire française de Djibouti, ainsi
qu’un encadrement militaire français des
troupes saoudiennes assuré par le
contingent de la Légion étrangère
française stationné à la base
aéro-terrestre française d’Abou Dhabi,
la base « Zayed Military City », située
à 65 km d’Abou Dhabi.
…..« Le Royaume a
pris conscience du fait qu’il a été
entraïné dans la guerre du Yémen par
suite d’une mauvaise appréciation de la
situation et nous allons être contraint
d’accepter des solutions que n’aurions
pas accepter avant la guerre. Les alliés
du royaume nous ont déçu, sachant
pertinemment que le Yémen est un
marécage pour les forces d’invasion.
…..« Nous avons
avisé nos alliés que nous ne nous
aventurerons pas du fait d’une
provocation de l’Iran ou en riposte à
ces menaces, sinon nous risquions
d’ouvrir les portes de l’enfer. Les
forces iraniennes, ce n’est pas le
Yémen. Elles sont en mesure de détruire
l’infrastructure du Royaume en 24
heures.
…..« Le
commandement militaire saoudien est dans
la perplexité face à la perspective
d’une offensive terrestre et des
désertions ont été signalées dans les
rangs des forces armées saoudiennes à
l’annonce du désistement de forces
alliées (Pakistan, Oman etc…)
Là aussi, le
pouvoir saoudien, si prompt à la
répression, n’a pas jugé bon de démentir
cette information accablante sur le fait
que les raids contre le Yémen sont menés
par des mercenaires, ni le Prince Talal
ne s’en est désolidarisé.
Walid Talal :
Une Bentley, cadeau pour chaque pilote
saoudienne qui participe au bombardement
du Yémen.
En revanche, son
fils, le prince Walid Ben Talal, ne
paraît pas partager pas le scepticisme
de son père, ou alors voulant s’attirer
les bonnes grâces du nouveau roi, a fait
preuve d’un enthousiasme rare à l’égard
de l’expédition punitive saoudienne
contre le Yémen, au point d’offrir une
luxueuse voiture britannique Bentley à
chacun des 100 pilotes saoudiens qui ont
participé au châtiment du Yémen, le plus
pauvre des pays arabes avec la Somalie !
Une façon très
personnelle de développer le
patriotisme, le sens du devoir et le
goût du sacrifice au sein des forces
armées saoudiennes.
Le prince Walid Ben
Talal s’était deja distingué en décembre
2013 en privilégiant une alliance avec
Israël contre l’Iran Chiite.
Propriétaire de Kingdom Holding Company,
le milliardaire saoudien et à la tête
d’un holding englobant dans son
portefeuille 5% de News Corporation qui
regroupe les studios de cinéma 20th
Century Fox, les chaînes de télévision
Fox News, Sky Deutschland, Sky Italia,
les magazines et journaux The Wall
Street Journal, The Times, The Sun et
New York Post.
http://fr.sputniknews.com/international/20150422/1015784458.html#ixzz3Y4d5
Daech opère au
cœur de Ryad
Depuis le lancement
de l’offensive saoudienne, quatre
attentats se sont produits à Ryad même,
dont deux attribués à Daech, tuant 4
policiers. Un attentat contre
l’ambassade américaine dans la capitale
saoudienne a été déjoué, le 28 avril
2015, entraînant l’arrestation de 93
personnes, dont 81 membres du groupe
djihadiste Daech (Etat Islamique). Dans
ce groupe figure 17 femmes « contaminées
» par la pensée de l’Etat islamique,
selon un responsable du ministre
saoudien de l’intérieur le général
Mansour al Turki. Un chargement
d’explosifs de type RDX, à forte
détonation, en provenance de Bahreïn, a
été saisi par les douanes du Royaume et
cinq personnes impliquées dans cette
affaire ont été arrêtées à Manama ; le
chargement avait transité via le « Pont
Roi Fahd Ben Abdel Aziz », qui relie
l’archipel au Royaume.
Le décompte des
attentats sur ce lien
http://www.raialyoum.com/?p=254794
L’institution
religieuse
L’institution
religieuse est au service du régime.
Elle ne saurait échapper à son influence
ni à sa zone de compétence. Je parle de
l’Institution religieuse dans ses
composantes les plus hiérarchisées :
- Le Conseil des
Grands Oulémas
- Le Conseil de
Jurisprudence (FIQH)
Elle ne s’est
jamais dressée contre le régime. Elle
s’est toujours empressée d’exécuter les
ordres du régime.
Le mouvement «
I’TIQAL » (arrestation)
Ce mouvement est
actif sur les réseaux sociaux. Il est
soupçonné de nourrir l’agitation sociale
à travers le pays via les réseaux
sociaux. Il n’est pas exclu que le
Royaume connaisse une vague d’agitation
sociale.
Interview
Reçu de
René Naba pour publication
Le sommaire de René Naba
Le
dossier Arabie saoudite
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