MADANIYA
Syrie : Riad Hijab, un bouffon du roi
René Naba
Vendredi 1er avril 2016
« Nous sommes de ceux qui disent
NON A l’OMBRE », Aimé Césaire.
Ce papier paraît le 1er avril 2016. Il
ne constitue pas pour autant un poisson
d’avril.
Riad Hijab, leader de taille ou
homme de paille ?
Ses plus farouches ennemis n’auraient
rêvé meilleure scarification morale. Le
Président du « Haut Comité des
Négociateurs » aux pourparlers de paix
sur la Syrie pâtit d’un handicap
dirimant du fait de son nom
patronymique.
Riad Hijab: Son prénom Riad fait
référence à la capitale saoudienne, non
son port d’attache mais son lieu
d’enchaînement, et son nom de famille
Hijab, (le voile), le symbole absolu de
l’obscurantisme wahhabite. Au point que
les médias arabes, par dérision,
désignaient la délégation de
l’opposition syrienne pro wahhabite de «
wafd riad » (délégation de Riad); une
expression amphibologique qui désignait
tout à la fois et le commanditaire
saoudien et le commandité syrien.
Joke journalistique, « Wafd Riad » a
affolé les réseaux sociaux et plongé
dans l’hilarité une grande fraction de
la communauté des locuteurs arabophones.
Les observateurs présents sur place à
la reprise des pourparlers de Genève III
sur la Syrie ont eu droit à un spectacle
affligeant, indigne des enjeux de la
bataille et de la souffrance du peuple
syrien. L’éphémère ancien premier
ministre du pouvoir baasiste a débarqué
brusquement à Genève à la tête d’une
task force de 54 membres, à bord d’un
avion spécial de la flotte royale
saoudienne, sans visa, décidé à montrer
à la ville et au monde « urbi at orbi »
et sa science et son audience.
Mais c’était sans compter sur les
Helvètes qui briseront net son élan.
Méticuleux comme les mécanismes d’une
montre de précision dont ils en ont le
secret de fabrication, postés à Genève
Cointrain, redoutant que ce vol de
gerfaut hors de son charnier natal ne
s’apparente à un flux migratoire déguisé
en quêteurs d’asile, ces braves
douaniers, un tantinet légalistes,
soumettront à la question l’imposante
délégation syrienne. Quatre heures
durant, à raison de 45 minutes par tête
de pipe. Par tête de bétail.
Incommodé par un traitement
incompatible avec son statut, Mounzer
Makhos, le terne ambassadeur de
l’opposition off shore syrienne en
France, fera appel à son « confrère »
français Franck Gellet, en charge des
opposants syriens bénéficiant du label
de l’Otan et des pétromonarchies, pour
le sortir de ce guêpier, qu’il estimait
indigne de son rang. En vain.
Telles de volailles en batterie, -en
fait des valetailles-, en cage derrière
les baies vitrées et blindées de la
douane, ces ectoplasmes syriens en
remake des « exilés de Coblence »
faisaient peine à voir. Le spectacle
suggérait une mise en quarantaine de ces
révolutionnaires en chambre. Une mise à
l’index de leur forfaiture.
Ils compenseront leur calvaire par un
assaut des palaces de la cité
helvétique. Les sous fifres, à l’hôtel
N’vy Hôtel (quatre étoiles tout de
même), à 990 FS pour la suite junior et
à 1500 FS pour la suite. Les chefs, au
prestigieux palace « Hôtel du Président
Wilson », qui longe le lac de Genève.
Les bédouins pétrodollarisés, c’est
bien connu, dans leur art ancestral du
marchandage, sont passés maîtres. Prix
d’ami, la nuitée au « Président Wilson »
a été facturée à 750 francs suisses,
majorée d’un supplément forfait
nourriture de 300 francs par jour, soit
la journée à 1.000 FS par négociateur.
Sans compter les frais annexes des
nombreuses et onéreuses prestations
annexes (affectation de salles de
réunion et de salon pour les conférences
de presse), les limousines pour le
déplacement de ces augustes personnes et
leur protection rapprochée.
Soit pour un séjour d’une semaine,
une note de 1,6 millions de FS. De quoi
faire bombance et compenser
avantageusement le dénuement de millions
de Syriens dispersés à travers le monde
du fait de leur cupidité et de leur
inconsistance intellectuelle et morale.
Foin de transparence : Fastes et
apparats en apparence mais coups bas en
coulisses et bagarre de chiffonniers :
Le Qatar, ombre falote de la Turquie,
boudant la conférence, l’Arabe saoudite
a mis à contribution les Émirats Arabes
Unis pour s’acquitter de la quote-part
du Qatar.
La révolution syrienne ne souffre pas
d’intendance, mais d’incompétence. La
révolution syrienne passera dans les
annales comme l’unique révolution au
Monde faite en costume cravates et
cartes de crédits, sous parrainage
royal. Et les pétromonarchies comme les
plus gros donateurs de la destruction de
la Syrie, un « pays du champ de bataille
», de la dispersion de sa population et
la mise en coupe réglée du pays sous
l’autorité djihadiste.
Le surréalisme journalistique du
graphomane du quotidien Libération
La vassalisation de la pensée
journalistique est telle que nul au sein
de la corporation des plumitifs n’a fait
part de son étonnement que le choix
d’une délégation devant négocier
l’avenir de la Syrie ait été confiée à
un des principaux belligérants, par
ailleurs le plus rétrograde protagoniste
du conflit.
Ils s’emploieront au contraire à
valoriser le choix du chef des
négociateurs.
Ainsi un graphomane de la presse
française, en quête désespérée d’une
posture d’oracle, mais nullement
inspiré, gratifiera le bouffon du Roi du
qualificatif de « leader de taille pour
l’opposition syrienne ». Prudent
toutefois, il s’abstiendra de préciser
la dimension de la taille : XXXXXXL ou
sss, extra-large ou very very very small,
de dimension planétaire ou minus vulgum
pecus.
« Leader de taille pour l’opposition
syrienne » ou homme de paille du royaume
saoudien ? Voyons voir
Rien pourtant ne justifie ce titre
attribué abusivement à cet ancien
apparatchik du pouvoir baasiste, porteur
des valises des caciques du régime,
ayant grimpé les échelons hiérarchiques
à coups de piston. Rien, ni son parcours
politique, ni sa combativité militante,
ni son charisme, encore moins la
profondeur de sa pensée stratégique ou
son habilité manœuvrière.
Rien, sinon sa qualité de transfuge
chèrement rétribuée. À croire que la
trahison et l’alignement sectaire sur
des régimes rétrogrades et sur les
anciennes puissances colonisatrices des
Arabes valent brevet de patriotisme et
de moralité.
Sur la foi des informations
recueillies tant auprès des milieux
progressistes arabes de Beyrouth qu’au
sein de l’opposition syrienne à Paris,
Ryad Hijab est le petit fils de Mousleh
Hijab, agent attitré des Français durant
le mandat français en Syrie, originaire
de Sokhné (dans la région de Homs). Sa
famille sera contrainte de déserter sa
région natale pour la région de Deir Ez
Zor, à la suite de la mise à mort du
chef de famille, « traître à la patrie
», dès le départ des troupes françaises
de Syrie. Le patriotisme était
chatouilleux en ces temps-là.
Dans son lieu d’exil forcé, Riad
Hijab fréquentera la faculté d’agronomie
et s’inscrira à l’Union des Étudiants
Syriens, dans sa section locale, non pas
tant par engagement militant ou
conscience civique, mais plutôt par sens
aigu de l’opportunisme afin de s’assurer
des protections politiques. Affirmation
nullement gratuite, avérée et prouvée
par la suite de sa carrière.
Le protégé d’Oum Hussein, la belle
mère du Général Mohammad Souleymane
En parallèle à ses études
agronomiques, l’homme se placera sous
l’aile protectrice d’Oum Hussein, une
dame à la forte personnalité dont
l’incomparable avantage est d’avoir été
la génitrice de trois grandes beautés,
dont l’une épousera le Général Mohammad
Souleymane, l’homme qui passe pour avoir
été en charge du programme nucléaire
syrien et assassiné de ce fait depuis la
mer en 2004 à Tartous.
Factotum d’Oum Hussein, son poste lui
servira de tremplin pour gravir les
échelons de la hiérarchie pour finir, en
2004, secrétaire du parti Baas pour le
secteur de Deir ez Zor, ayant la haute
main sur la gestion des affaires du
disctrict y compris « la gestion de la
gente féminine du district » (sic), le
repos du guerrier en somme, lointaine
préfiguration du Djihad al Nikah, hobby
prisé par les gérontocrates édentés des
pétromonarchies du Golfe.
Son nom est alors cité dans une
affaire de corruption de l’ordre de 20
millions de dollars dans une opération
de surfacturation de l’office de
l’habitat du district.
Il bénéficiera d’un sorte d’impunité
sans doute imputable à ses fonctions de
Directeur du cabinet de Nawaf Al Farès,
le chef des services de renseignement
pour le district de Deir Ez Zor. Un
homme qu’il retrouvera au congrès
constitutif de l’opposition wahhabite à
Riyad et qu’il veillera à écarter de la
liste des pressentis pour Genève tant il
redoutait la concurrence de cet homme
infiniment plus retors que lui.
Recalé à sa soutenance de thèse de
doctorat d’agronomie à l’Université de
l’Euphrate (Deir Ez Zor), l’année
universitaire 2006-2007, pour «
insuffisance langagière », le jury sera
contraint de l’autoriser à tenter une
nouvelle fois sa chance, encore une fois
sur intervention de sa protectrice, Oum
Hussein.
Par application du « Principe de
Peter », qui consiste à promouvoir un
incompétent pour s’en débarrasser, Riad
Hijab sera promu gouverneur de Kuneïtra.
Son passage au chef lieu du Golan, une
zone quasiment sous le régime du non
man’s land, à la frontière
syro-israélienne, sans ressources, ni
projets, sera de courte durée.
Parachuté gouverneur de Lattaquieh,
en 2011, sa présence dans cette cité
portuaire sera émaillée d’accrochages
entre sunnites et alaouites. Il fera
l’objet d’éloignement et sera nommé
ministre de l’agriculture. Son nom, une
nouvelle fois, est cité dans une affaire
de corruption portant sur une
spéculation sur l’avoine qui aurait,
sous son magistère, quintuplé de prix
pour atteindre le chiffre astronomique
de 25.000 dollars la tonne.
Une trahison tarifée 10 millions de
dollars et des indemnités pour 34
membres de sa famille
La section du parti Baas de Deir Ez
Zor demandera sa mise à l’écart. Oum
Hussein, une fois de plus, intercédera
auprès de Bachar al Assad pour le poste
de premier ministre. Riad Hijab occupera
cette fonction de 2 mois et 8 jours, le
temps de monnayer sa culbute.
Le tintement d’une monnaie sonnante
et trébuchante et non l’appel de sa
conscience lui fera franchir le Rubicon.
C’est le jackpot : le chiffre de 10
millions de dollars a été avancé comme
prix de sa défection payée par le Qatar,
à l’époque le débaucheur en chef de la
contre-révolution, en sus d’une
rétribution mensuelle de près de 20.000
dollars et une indemnité pour 34 membres
de sa famille à titre de « risques
encourus pour la défection ».
Judas a eu droit à trente écus pour
sa forfaiture. Depuis lors, le prix de
la trahison a grimpé en flèche,
conséquence sans doute de l’effet
d’image dans la guerre médiatique,
indépendamment de la valeur de la prise
de guerre.
À Doha, à trente km de la base
militaire d’Aydid, la plus importante
base militaire américaine du tiers monde
dont la zone de contrôle s’étend de
l’Afghanistan au Maroc, le transfuge
syrien, à l’instar du chef du Hamas
palestinien Khaled Mechaal, sera placé
en résidence surveillée, avec mobilité
réduite, tel un trophée de guerre. Sa
résidence, un reliquaire, non un lieu de
pèlerinage. Il s’échappera de sa cage
dorée à son premier envol pour Abou
Dhabi, pour réapparaître comme l’homme
lige des Saoudiens.
Au vu de ce cursus, force est
d’admettre que la seule véritable guerre
de Libération menée par Riad Hijab aura
été son échappée de l’étreinte du Qatar.
Avec changement de râtelier désormais
saoudien. Voile démasqué, Riad Hijab est
le prototype de la girouette.
L’inconstance dans les convictions !
Petit fils d’un agent des Français,
agent lui même des pétromonarchies, Riad
Hijab est au mieux un homme de paille,
au pire un bouffon du Roi. Un « homme de
taille pour l’opposition syrienne »?
Tout au plus à son image : vénale,
cupide et reptile. Dont acte.
Inspecteur gadget à l’imperméable
couleur passe muraille, le graphomane de
Libération est coutumier des saillies
extravagantes, seul détenteur de la
carte de presse française à pratiquer le
surréalisme journalistique ; un exercice
périlleux de politique fiction qui
consiste à confondre son désir et la
réalité, et les vessies pour des
lanternes. Une novation déontologique
générée par la guerre de Syrie. Une
spécialité française en somme.
Coutumier du fait, il se distinguera
peu de temps auparavant par des
divagations sur la disgrâce du chef des
services de renseignements syriens, le
général Ali Mamlouk, l’homme qui n’a
cessé de sillonner le Moyen-Orient, en
sa qualité d’émissaire de son président,
Bachar Al Assad, à la rencontre des
décideurs régionaux, que cela soit
l’égyptien Abdel Fattah Sissi, ou le
propre fils du Roi d’Arabie, le Prince
Mohammad Ben Salmane, voire le sultan
d’Oman, ainsi que l’un des maîtres du
jeu, le russe Vladimir Poutine.
Sa toute dernière saillie, avant
celle concernant Riad Hijab, aura été
celle a porté sur la date de signature
par Téhéran de l’accord sur le nucléaire
iranien. En homme qui se veut averti, il
se livrera à des supputations sur une
possible signature à la date
commémorative du martyr de Hussein ou de
son frère Hassan ou encore à la date de
décès de l’Imam Rouhallah Khomieny,
fondateur de la Révolution islamique
iranienne.
En fait l’Iran, nullement amnésique,
coupera net les élucubrations du scribe
en apposant sa signature, le 14 juillet
2015, en vue d’acter dans l’ordre
subliminal la défaite française, à la
date commémorative de la prise de la
bastille, célébrant la fête nationale
française… comme un pied de nez à
Laurent Fabius, à l’époque ministre des
Affaires étrangères et à sa politique
systématique d’obstruction.
Laurent Fabius boira d’ailleurs la
coupe jusqu’à la lie puisqu’il sera
chargé d’accompagner M. Hassan Rohani
pour les honneurs militaires qui seront
rendus au président iranien dans la cour
même des Invalides à l’occasion de sa
visite officielle en France, début 2016.
Un journaliste qui couvre un secteur
géographique déterminé se doit de
maîtriser la langue de sa zone de
déploiement. Un journaliste qui se
trompe sur le domaine de sa
spécialisation cesse d’être un
spécialiste et se trouve reléguer au
rang de graphomane propagandiste.
S’appuyer de surcroît sur une béquille
virusée en la personne de la petite
nièce de l’ancien premier ministre le
plus frénétiquement pro-français du
temps du mandat français sur la Syrie
expose à de graves déconvenues.
Les sornettes de Jean Pierre Filiu
Dans le même registre, Jean Pierre
Filiu, ancien scribe des affaires arabes
au cabinet du premier ministre
socialiste Lionel Jospin à Matignon
(19997-2002), et columnist -calomniateur
?- actif au quotidien Libération. Cet
ancien résident français à Damas,
curieuse coïncidence, à l’instar des
cerbères islamophilistes François Burqa
Burgat et Ignace Leverrier (Le Monde)
sera propulsé par le tandem socialiste
François Hollande-Laurent Fabius au
poste prestigieux d’enseignant à
l’Institut des Études Politiques de
Paris.
En état de lévitation, il fera de la
guerre de Syrie sa « Guerre d’Espagne »,
confondant hâtivement les combattants de
la liberté des « brigades
internationales » et les éradicateurs
obscurantistes de la Légion islamique.
Mourir pour l’idéal républicain faisait
sens ; détruire Palmyre, un contre sens.
Mieux, il saturera les ondes de ses
sornettes. Des affirmations péremptoires
qui valent leur pesant de claquettes de
paso doble et de fandango.
Ainsi dans l’émission 28 minutes Arte
Lundi 29 Juin 2015, Jean Pierre Filiu
lâche son oukaze : « Il ne faut pas dire
État islamique, car cela équivaudrait à
le reconnaître comme État », coupe-t-il
rageusement ses interlocuteurs, dont
Elizabeth Quin, la présentatrice de
l’émission « 28 minutes Arte ».
L’émission était consacrée au premier
anniversaire de la proclamation du
califat : « Il faut se contenter de le
désigner du terme Daech », lâche-t-il
sentencieusement.
Un gros éclat de rire a agité la
sphère des locuteurs arabophones aux
quatre coins de la planète à l’écoute de
l’émission qui a relevé aussitôt cette
incongruité en ce que le deux premiers
syllabes de Daech, D et A pour « Ad
Dawla Al Islamiya fil Irak wa Bilad Al
Cham » DA… le D (Dawla) signifie très
précisément en arabe « État » et A «
Islamique ».
Le maître de la sociologie du Moyen
Orient à Sciences po s’imagine-t-il que
seule la reconnaissance en langue
française vaut valeur juridique ? Avec
des sornettes pareilles, le pseudo
universitaire va droit dans le mur en
klaxonnant, en se tirant même une balle
dans le crâne dans un bel éclat de rire.
À tous égards, le chemin de Damas
initiatique de l’ancien souffre douleur
du cabinet socialiste de Lionel Jospin
aura été un voyage traumatique, dont les
séquelles se reflètent encore de nos
jours dans les circonvolutions de sa
pensée. Et ceci pourrait expliquer cela
et le pire est à venir.
Urbi at Orbi : Une opposition
syrienne qui hisse le drapeau du mandat
français en signe de ralliement est une
opposition servile. La cohorte de ces
souteneurs intellectuels, des reptiles.
Leur accouplement, un tandem de grande
perversité scellant une conjuration de
mercenaires gangrénés par l’esprit de
lucre.
Le « Libération de Jean Paul Sartre
», assurément, a depuis belle lurette
cessé de vibrer au diapason de la
liberté. Depuis belle lurette cessé
d’épouser la cause du peuple.
Apprentis sorciers de tous acabits :
À graver à jamais dans vos mémoires, les
recommandations suivantes de Jacques
Berque :
- Ne jamais jouer la division
devant les difficultés, face aux
revendications
- Ne jamais jouer la pauvreté des
gens et leur écrasement
- Ne jamais refouler indéfiniment
les aspirations à l’indépendance et
à l’identité
- Ne jamais jouer les Droits de
l’Homme contre les droits des
peuples et inversement
- Ne jamais mépriser l’adversaire.
Ne jamais se le faire mépriser
lui-même, ce qui serait
impardonnable
Jacques Berque. Recommandations
faites à l’École Militaire à Paris, le 8
Mars 1991, au lendemain de la défaite de
l’Irak dans la seconde guerre du Golfe
(1990-1991).
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