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Talibans d'Israël
Violente discrimination contre les femmes par les
fanatiques religieux juifs
Nazir Magli
Photo Planète non violence
En Israël dans les bus réservés aux
juifs religieux la ségrégation sexuelle est obligatoire. Les
femmes y sont victimes de multiples humiliations et violences
verbales, et de punitions si elles ne respectent pas le diktat des
« talibans » d'Israël qui imposent par la terreur leurs
exigences de « modestie ». Des femmes issues du mouvement
religieux hassidique ont lancé une campagne juridique contre ces
fondamentalistes juifs, bénéficiant d'un large soutien populaire
dans ce qui est devenu « la guerre des bus ».
Aujourd'hui Israël est le témoin d'une confrontation qui sera
portée devant la Haute Cour de Justice, entre un groupe de femmes
et des adeptes de la foi juive connus sous le nom de «
Taliban d'Israël ». Ce qui est intéressant c'est que cette
confrontation n'est pas entre des séculiers et des fanatiques
puisque même les femmes pratiquantes israéliennes ne peuvent
plus supporter la rigidité et les attitudes de haine que ces zélotes
juifs pratiquent, et par conséquent elles ont lancé une campagne
juridique qui bénéficie d'un large soutien populaire pour mettre
fin à cela.
Dans les jours qui viennent, 5 de ces femmes se porteront témoins
devant la Haute Cour de Justice contre la « patrouille de
modestie » ad hoc des hommes juifs fanatiques qui les
obligent à subir, elles et des milliers d'autres femmes
religieuses comme elles, des attitudes de frustration et de haine,
en étant soumises à des punitions appliquées contre certaines
d'entre elles qui ont tenu tête dans ce qui est devenu « la
guerre des bus ».
Le problème à l'origine de cette bataille, est lié au système
imposé par ces hommes sur les transports publics de bus réservés
spécialement aux juifs religieux (bus mehadrin, environ 30 bus de
la compagnie Egged sont désignés comme mehadrin principalement
sur des lignes intérieures des villes mais qui ne portent aucune
marque l'indiquant) dans lesquels ils obligent les femmes à
monter dans le bus en utilisant la porte arrière et à s'asseoir
à l'arrière du bus tandis que la porte de devant et les sièges
avant sont exclusivement réservés aux hommes.
Mais ce problème ne peut pas être simplement limité à cette «
loi » en fait cela implique un certain nombre d'autres lois
strictes. Selon Mor Lidor, qui sera témoin dans les jours qui
viennent, « mon mari et moi-même nous rentrions par le
dernier bus un peu avant minuit. Comme d'habitude, nous nous
sommes conformés aux règles qu'ils ont imposées, je suis montée
par la porte arrière et mon mari a utilisé la porte avant. La
section des femmes était complète, et il restait 3 places sur le
devant du bus. Le chauffeur du bus a refusé de laisser monter 2
femmes malgré les sièges libres, affirmant que ces deux sièges
avaient été réservés pour des hommes et que les femmes n'étaient
pas autorisées à s'y asseoir. Il les a laissé à l'arrêt de
bus sans tenir compte de l'heure tardive. Je suis allée lui
parler pour lui dire de laisser monter les deux femmes et
d'arranger les sièges de façon à ce que les femmes et les
hommes ne soient pas en contact, mais il a refusé. J'ai essayé
de convaincre mon mari de quitter le bus en signe de protestation
mais il a refusé. »
« C'est évident que mon intervention n'a pas plu aux hommes
religieux à bord du bus. Je n'en avais que faire. J'ai regardé
par la fenêtre le ciel rempli d'étoiles et j'ai senti de chaudes
larmes couler le long de mes joues avec tristesse pour ces deux
femmes. J'ai commencé à imaginer qu'un terroriste ou un criminel
juif les attaquerait à cette heure tardive, et j'ai commencé à
m'en vouloir de ne pas leur avoir conseiller de retourner de là où
elles étaient venues et de remettre leur voyage au lendemain
matin. Brusquement j'ai entendu du vacarme venant de l'avant du
bus, aussi j'ai appelé mon mari sur son portable pour savoir ce
qui se passait. J'ai été choquée quand il a dit que j'étais la
cause de cette bataille verbale. Perplexe je lui ai demandé : «
à cause de moi « ? Il a dit : « Oui à cause de toi. Ils disent
que tu n'es pas habillée de façon modeste « Il a ajouté que
certains disaient qu'elle était habillée de manière appropriée
et d'autres attaquaient son apparence et la considérait comme déviante.
»
Lidor dit : « j'ai regardé mes vêtements avec surprise, je
suis une femmes religieuse qui est très observante. Je porte
toujours une perruque (sheitel) et ne montre jamais mes cheveux
comme le font toutes les femmes religieuses de notre courant
orthodoxe. Je porte une chemise sans bouton qui couvre mon cou mes
bras et mes poignets. Je porte une longue jupe qui descend en
dessous de mes genoux et des bas qui couvrent mes jambes. Donc
j'ai demandé à mon mari : « qu'est ce qu'ils jugent indécent ?
» Il a dit : « cela n'a pas d'importance, je me suis mis
d'accord avec eux pour que tu couvre tes jambes d'une parure supplémentaire.
» Je lui ai dit que mes jambes étaient couvertes par des bas
noirs épais. Il a enlevé sa chemise, gardant sa veste et son
manteau et m'a demandé de couvrir mes jambes avec. Alors
seulement ils ont cessé leurs attaques. »
Segal, le pseudonyme choisi par une étudiante de l'université hébraïque
de Jérusalem qui a accepté de témoigner à condition de rester
anonyme, a parlé de ce dont elle avait été témoin de ses
propres yeux. Elle devait voyager de Sfad (nord d'Israël) à Jérusalem
pour aller à l'université. « Des femmes souffrent de
comportements indignes, de manière insupportable. J'ai voyagé
sur cette ligne ces derniers mois seulement parce que je suis
obligée de le faire. Avec ce bus je fais l'allé et retour jusqu'à
l'université en moins de temps et à moindre coût. J'ai vu de
mes yeux vus comment ils crient sur les femmes qui essaient de
s'asseoir à l'avant du bus. L'une d'entre elles a dit qu'elle était
sujette à la maladie des transports quand elle était assise
derrière et ils l'ont assailli physiquement. Ils agissent de manière
vraiment brutale et crient comme des fous, donnant la sensation
que vous êtes sujette à la colère de Dieu » a-t-elle dit.
« J'ai une amie arabe » a continué Segal, « cela
me faisais mal de voir comment la police israélienne à la fois
les hommes et les femmes la fouillait partout strictement quand
nous entrions ensemble dans l'établissement. Parfois j'émettais
des objections et disait que c'était raciste mais finalement je
pensais que la raison de cette action c'est la sécurité et que
nous payons le prix du conflit. Mais ici dans ces bus, la
discrimination et les insultes sont le fruit d'une motivation
barbare et brutale, et d'une coercition religieuse que nulle
religion n'accepterait. »
Les histoires de Lidor et Segal font parties de nombreuses
histoires qui se passent dans les soit disant « bus mehadrin
» qui opèrent sur approximativement 30 lignes en Israël
dans les villes religieuses appelées « Haredim »
(aussi connu sous le nom de Hassid, une secte du judaïsme). Parmi
ces lignes : Jérusalem Sfad, Jérusalem Bnei Brak, Jérusalem
Beit Shemesh, Bet Shemesh Bnei Brak, et Bnei Brak Ashdod. Ces bus
sont nouveaux en Israël : ils ont été amenés des Etats-Unis.
Ils ont commencé à circuler dans des districts juifs puis entre
des villes. Les juifs religieux américains du courant orthodoxe
adoptent une attitude plus extrême que les israéliens – ils
ont érigé une séparation en fer pour séparer les hommes des
femmes sur un bus. Ils justifient cela en disant que les distances
entre les villes américaines sont très longues et durent
plusieurs heures de sorte que les voyageurs sont obligés de
dormir et prier pendant le voyage, des actions qui exposent par
inadvertance leurs corps.
Il y a 9 ans les juifs américains ont amené cette habitude de ségrégation
sexuelle en Israël. D'abord cela a été appliqué sur des bus
privés conduits par des individus, puis cela s'est transformé en
compagnies privées appartenant et gérées par ces extrémistes
religieux eux –mêmes. En 2002, la principale compagnie publique
Egged qui est une compagnie officielle gouvernementale, a rejoint
ce marché et a commencé à mettre en circulation des bus sur les
mêmes lignes, ce qui a provoqué des perturbations sérieuses
pour ces compagnies privées au point qu'on a cru à un moment
qu'une guerre civile éclateraient entre eux.
L'une des manifestations de cette guerre, a été la publication
d'un tract par les propriétaires des compagnies privées contre
Egged, le gouvernement, la police, qui les avaient arrêtés pour
avoir attaquer physiquement les bus Egged. Dans l'un de ces tracts
ils ont utilisé des mots durs « les criminels de la police
et les mercenaires d'Egged nous frappent et nous tuent sans arrêt.
Nos hommes et nos femmes sont battus, assaillis par les bâtons de
ces animaux sauvages, qui se lèvent contre nous. Réveillez vous
… réveillez vous car la guerre est à nos portes. »
Mais Egged est sorti victorieux de la bataille, protégé par la
police et prisé d'un certains nombres de responsables religieux
qui, dit –on, en ont tiré des bénéfices, et a pris le contrôle
des lignes à l'exception de quelques unes qui sont couvertes par
d'autres compagnies de bus en Israël, dont la Cie Dan qui a des
activités limitées, mais qui offre des prix auxquels ont ne peut
résister, la moitié du prix des bus officiels.
Le porte parole d'Egged, Ron Ratner, connu comme séculier, pour défendre
ce phénomène a dit : « nous n'avons pas pris l'initiative
de privatiser le marché des transports publics, le précédent
gouvernement la fait. Si vous ouvrez le marché à la compétition
vous devez en gérer les conséquences. Nous avons joué franc
jeu. Ce n'est pas un secret que nous ne faisons pas de profit sur
les bus Haredim, au niveau prix nous sommes perdants, mais nous
construisons pour le futur. Il y a des centaines de milliers d'Haredim
en Israël, la moitié voyage en bus au moins une fois par
semaine. Pouvez vous imaginer ce que cela voudra dire dans 20 ans
? Le taux de natalité chez les juifs extrémistes juifs est de
6,6 par an – c'est le plus haut taux dans le monde «.
Ratner explique que le mot « Haredi » veut dire «
crainte « en hébreu et est dérivé de la crainte de Dieu
(i.e Crainte de Dieu). Le judaïsme haredi est un courant du judaïsme
considéré comme le plus rigide et extrémiste de la branche
juive orthodoxe et on en parle en occident sous la dénomination
de « judaïsme ultra orthodoxe ». On les reconnaît à
leurs vêtements, ils portent un costume noir, un chapeau et un
manteau noir toute l'année, quelque soit le temps et la saison.
Il existe 181 groupes au sein des Haredim dont personne ne sait
faire la distinction sauf les Haredim eux –mêmes. Les différences
visibles pourraient être qu'il n'y a pas de bande noire sur leur
chapeau, ou une variante du chapeau couramment porté. On estime
qu'ils sont au nombre de 840 000, soit 15% des juifs d'Israël, et
un chiffre identique existe en dehors d'Israël. Tandis que le
taux de pauvreté chez eux est élevé, de même il y en a également
des riches parmi eux. Ces dernières années, beaucoup de ceux qui
investissent le plus se sont tournés vers la « haute
technologie » et parce que les hommes étaient occupés à
leurs prières, les femmes ont été recrutées pour travailler
dans les usines de sorte qu'aujourd'hui il n'y a pas moins de 17
000 travailleuses juives religieuses dans ce secteur industriel.
Les employeurs affirment que ces femmes en particulier se
distinguent par leur efficacité et leur loyauté.
Le courant hassidique juif a existé depuis le début du judaïsme
(comme la forme la plus conservatrice du judaïsme orthodoxe)
cependant leur importance a varié passant de puissant à pauvre
selon l'atmosphère politique et les guerres. A l'époque moderne,
ce courant s'est développé en Europe de l'est, ils se sont
accrochés à leurs affiliations européennes de manière extrémiste
au point que les pères spirituels originaires de ces pays ne sont
pas connus sous leurs propres noms mais plutôt sous le nom des
villes où ils habitaient comme par exemple « le Rabbi de
Gora » en Pologne etc…
Depuis le début du mouvement sioniste, les Haredim s'y sont opposés,
le considérant comme un mouvement qui adopte une idéologie athéiste
socialiste, l'accusant de déformer la Torah. Cependant, avec la
création de l'état juif, le dirigeant du premier gouvernement a
réussi à recruter les Haredim au sein du gouvernement, et leur
dirigeant, Yitzak Meir Levin, est devenu membre du premier
cabinet, signant la déclaration d'indépendance. Levin a été élu
à la première Knesset (parlement) et a été ministre des
services sociaux pendant 4 ans dans le premier gouvernement israélien.
Les dissidents de ce courant on exercé des pressions sur Levin,
l'incitant à quitter le gouvernement et à revenir vers son
groupe religieux et depuis les Haredim se sont toujours opposés
au gouvernement.
En 1977, le parti Likoud a gagné les élections et est arrivé au
pouvoir pour la première fois en Israël, Menachem Begin les a
convaincu de se ré impliquer dans le gouvernement du pays et ils
ont répondu favorablement à sa demande car c'était un homme
proche des gens religieux et qui faisait toujours le lien entre la
religion et le nationalisme juif. A l'aire du Likoud, le parti
Shas (parti religieux sépharade) a été formé par des juifs
religieux orientaux qui ont choisi de s'impliquer directement dans
la politique et on eu un certain nombre de ministres au sein du
gouvernement. Les juifs Haredi sont devenus riches, ayant accès
à des fonds du budget de l'état et exerçant une influence
significative sur la gouvernance du pays de sorte que même après
que certains de leurs dirigeants aient été pris pour avoir volé
et pour corruption, certains d'entre eux ayant été emprisonnés
suite à des jugements de tribunaux, les dirigeants de ces partis
ont néanmoins conservé leur influence, leurs audiences, considérant
pour la plupart que leur emprisonnement était un acte de
vengeance des séculiers.
Les actions de ces partis ont provoqué une vive colère dans le
public israélien, accroissant le fossé entre les religieux et
les séculiers. La formation du parti séculier Shinui est une
manifestation de cette colère, ce parti s'est spécialisé dans
le combat contre les partis religieux. En 2003 Shinui a obtenu 13
sièges (sur 120) à la Knesset. Conséquence de ce climat hostile
chez les séculiers, Ariel Sharon (ancien premier ministre israélien)
a remplacé les sièges occupés par des partis religieux au sein
du cabinet ministériel par des membres du Shinui, cependant les
religieux ont conclu un accord lors de la dernière année de
gouvernance de Sharon en 2005, et ont depuis remplacé les membres
du Shinui au sein du gouvernement en retour pour leur soutien au
plan unilatéral de désengagement pour se retirer de la Bande de
Gaza.
L'influence croissante des Haredim a marqué les partis religieux
et leurs audiences après que les institutions de l'état aient
accepté de les considérer comme une communauté autonome.
Certains disent qu'ils ont construit un état dans l'état – les
bus Haredim vont dans ce sens et représentent un exemple parmi
d'autres en appui de cet argument. Ils ont crée leurs propres écoles
qui ont été reconnues et bénéficient de budgets propres, malgré
le fait qu'elles n'enseignent pas à leurs étudiants les matières
scientifiques obligatoires (comme la chimie, les maths, parmi
d'autres) sauf de façon très limitée. Leurs quartiers dans Jérusalem
et Bnei Brak (nord de Tel Aviv ndlt) et d'autres endroits sont
fermés aux séculiers, et sur les portes on peut lire des
inscriptions telles que : « nous demandons que ceux qui
passent dans ce quartier respectent le caractère religieux de ses
habitants. Nous demandons que toutes les femmes portent des vêtements
modestes. Des vêtements modestes cela veut dire des manches
longues et une jupe longue. Ne traverser pas ce quartier si vous
portez des pantalons ou des vêtements serrés ». Les
Hassidim ont 4874 organisations de charité pour aider ceux parmi
eux dans le besoin. Sous prétexte de « supervision casher »,
ils ont établi un vaste système économique où des milliers de
superviseurs travaillent et reçoivent un haut salaire. La plupart
des femmes n'achètent pas leurs vêtements dans les magasins mais
plutôt chez elles, la vente à domicile étant un phénomène en
expansion. Autre commerce qui s'épanouit parmi les Haredim, c'est
l'éducation sexuelle, des spécialistes dans ce domaine, hommes
et femmes, présentent le sujet deux ou trois semaines avant à
des couples qui prévoit de se marier, prestation payante. Le
ministère des impôts israélien s'est plaint des fraudes
fiscales car ils dissimulent leurs revenus, en plus le Shabak
(service de surveillance intérieur israélien) n'a pas réussi à
les infiltrer en plantant des agents parmi eux, du fait du caractère
insulaire de leur communauté.
Dans leur monde séparé des séculiers d'Israël, ils ont commencé
à faire fonctionner ces « bus mehadrin » comme
mentionné ci-dessus, de façon à éviter toute interaction avec
les séculiers. Sur ces bus, la radio israélienne est interdite,
de même que les « informations des incroyants » et la «
musique satanique » et les hommes ne se mélangent pas aux
femmes. Dans certains cas, vous en trouvez parmi eux certains qui
croient que ces bus sont la solution aux problèmes sécuritaires.
Tous ces hommes religieux affirment qu'en 2003 « Allah a
permis à un terroriste palestinien de se faire exploser dans un
bus à Jérusalem tuant 23 juifs parce que les femmes dans ce bus
étaient habillées de manière immodeste et parce que les hommes
et les femmes étaient assis ensemble dans le bus. »
Cependant, leur forte présence ne doit pas tromper, il y a de
grandes et profondes disputes parmi eux, qui prennent parfois une
tournure hostile. Parmi les dirigeants, on assiste à des pics et
des insinuations verbales pouvant parfois résulter dans des
affrontements tels que les évènements qui se sont passés le
mois dernier lorsque le rabbi Ovadia Yossef chef spirituel du Shas
s'est moqué d'un autre chef spirituel. Les Haredim de Jérusalem
considérés comme ceux ayant le plus d'influence et les plus
sophistiqués, se moquent de ceux de Bnei Brak, les considèrent
comme retardés, et racontent des plaisanteries sur eux. Sous le
parapluie de la frustration d'horribles scandales explosent et il
n'y a pas un seul jour sans que la police découvre un nouveau
scandale parmi eux: viol, exploitation du faible et vol.
Aujourd'hui, il semble que la bataille menée par les femmes soit
le début d'une retraite de ce puissant pouvoir qu'ont les Haredim
sur Israël car les femmes religieuses qui mènent ce combat
appartiennent au cœur de la communauté et ont un impact fort sur
elle. Comme elles sont religieuses et membres des Haredim, ce
pourquoi elles pétitionnent la Haute Cour de Justice est considéré
comme tabou. Elles s'appuient sur les lois pour le respect des
droits de l'homme dans leur pétition, et « l'interdiction de
la discrimination basée sur le sexe » et sur « les
droits basiques de l'homme » expressions considérées comme
« hostiles et séculières » selon le point de vue «
Taliban d'Israël », et ceux qui ont recourt à ces lois
sont considérés comme des traîtres.
La bataille sera féroce…. Et cruciale pour la société israélienne.
Nazir Magli 18/02/07
Source : Asharq Al-Awsat, quotidien pan arabe mondial imprimé
simultanément sur 4 continents et 12 villes. Lancé en 1978 à
Londres, c'est un quotidien de la presse pan arabe qui offre une
couverture géopolitique de la totalité du monde arabe, publié
en arabe avec une version anglaise .
Copyright Site Internet : http://www.asharq-e.com/news.asp?section=3&id=8043
Introduction et traduction bénévole Mireille Delamarre pour
www.planetenonviolence.org
Planetenonviolence pour usage non commercial
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