P.A.S.
L’expansion du sionisme en
France,
de 1980 à nos jours… [3/3]
Parti Anti Sioniste
La Résistance est en
marche et ne s’arrêtera pas avant la fin
du sionisme…
Jeudi 8 mai 2014
Pour réhabiliter le sionisme, la
stratégie sioniste va se construire
autour six axes dont les premiers sont :
développer le sentiment de culpabilité,
l’endoctrinement autour de
l’antisémitisme, interdire toute
critique du sionisme et présenter les
Juifs comme « l’avant-garde de la
République ».
Présenter l’antisionisme
comme une nouvelle forme d’antisémitisme
est l’étape suivante.
Cependant, la nouvelle génération
française devient de plus en plus
sensible aux exactions de l’entité
sioniste (qu’elle distingue des Juifs de
France considérés comme des Français,
comme les autres) contre la population
palestinienne et à sa politique
d’Apartheid dans les territoires
occupés. Des mouvements de protestation
antisionistes et de solidarité au peuple
palestinien sont apparus sous des formes
variées en provenance de l’extrême
gauche française, des pro-Palestiniens
soutenant leur cause nationale, des
musulmans pour qui Jérusalem (al-Quds)
est la troisième ville sainte de l’Islam
après Médine et La Mecque, et des
immigrés arabes vivant en Europe.
La stratégie des mouvements
sionistes consiste alors à utiliser ces
lois françaises antidiscriminatoires de
1881 interdisant « l’incitation à la
discrimination, la haine ou à la
violence contre une personne ou un
groupe de personnes sur la base
de l’origine, de l’appartenance
ethnique et de la nationalité ou le
fait de savoir si oui ou non on
appartient à une race ou une
religion », pour faire assimiler
(sur le plan juridique) les actes « antisionistes »
à une nouvelle forme d’antisémitisme et
donc, à les faire pénaliser par la loi
au même titre que l’antisémitisme…
Le principal acteur de cette stratégie
sera le CRIF (Conseil
Représentatif des Institutions juives de
France), de plus en plus aligné
sur les positions extrêmes
de l’entité sioniste et de
moins en moins critique
vis-à-vis de sa politique, aidé par
l’ELNET-France (lobby israélo-européen
inspiré par l'AIPAC (lobby
israélo-américain)) pour amener la
classe dirigeante
française à prendre de telles mesures.
Cette assimilation est d’autant plus
facilitée que le mouvement sioniste fait
tout pour être le seul représentant des
Juifs du monde entier –d’où sa
virulence, d’ailleurs, à l’encontre de
tout Juif qui conteste sa politique,
pour des raisons religieuses ou
politiques, ou s’en démarque– et pour
obtenir, à l’heure actuelle, une
reconnaissance internationale de la
judéité de l’Etat sioniste établi sur la
terre usurpée de Palestine. Certes, des
intellectuels (dont des Juifs) ont
protesté contre cet amalgame effectué
entre antisémitisme et antisionisme,
considéré comme une « grave erreur
de compréhension » ou comme une
« tentative de corruption
de langage dans l’intérêt de l’Etat
d’Israël », en vue de « se
protéger contre toute critique
de sa brutalité régulière et constante
contre les Palestiniens ».
Le 16/12/1991, à l’initiative
des Etats-Unis et de l’entité sioniste,
il y eut l’annulation de la conclusion
de la résolution de l’ONU du 10/11/1975
qui considérait le sionisme comme une
forme de racisme et de discrimination
raciale, Israël en ayant fait une
condition préliminaire à sa
participation à la « conférence dite
de paix de Madrid » ! Le
10/12/2010, la circulaire de Michèle
Alliot-Marie pénalise toute campagne de
boycott des produits israéliens (elle
n’a pas été annulée Christiane Taubira,
qui lui succède). […] Cette circulaire
d’Alliot-Taubira ordonne à tous les
procureurs de la République « d’engager
des procédures pénales contre
toute personne qui appelle les
consommateurs à ne pas acheter des
produits israéliens »,
considérant cet appel comme « une
provocation publique à la
discrimination envers une nation, punie
d’un an d’emprisonnement et de 45
000 euros d’amende » et
même comme « une incitation
à la discrimination raciale, nationale
et religieuse ! »
C’est dans ce cadre que doit être
située l’affaire de l’interdiction des
spectacles de Dieudonné (2013-2014)
alors qu’au nom de la « démocratie »
et de la « liberté d’expression »,
il est permis d’insulter le Prophète
Mohammed(s) et la religion de
l’Islam ! Or, devoir de mémoire s’il y
a, il s’applique aussi au peuple
palestinien et à son juste droit de
vivre sur sa terre ! On ne répare pas
une injustice en en commettant une
autre !
L’objectif de toutes ces mesures est
clair : pénaliser toute critique ou
toute dénonciation de la politique
sioniste à l’encontre du peuple
palestinien (et des pays arabes
limitrophes) jusqu’à ce que la cause
palestinienne soit oubliée, jetée aux
oubliettes ou que le mot Palestine ne
soit plus présent ou qu’associé à
l’histoire juive : « Supprimer
le mot, la chose
disparaitra », a dit George Orwell.
« L’oubli et l’altération
sont deux dangers qui menacent tout
grand évènement historique.
L’évacuation forcée des Palestiniens de
leur patrie par les occupants sionistes
étant l’un des deux grands évènements
historiques contemporains », a
déclaré l’Imam iranien Seyyed Ali
al-Khamenei.
Le dernier axe de cette
stratégie sioniste est son offensive
auprès des futurs leaders politiques
financiers, médiatiques et culturels
pour les impliquer dans la défense des
intérêts sionistes. Pour cette
tâche, le CRIF se fait épauler par le
lobby sioniste américain en France, la
branche française de l’ELNET,
en utilisant des réseaux de
relations tissés entre Paris, Londres,
les Etats-Unis et Tel-Aviv depuis plus
d’un demi-siècle pour faire tomber les
hommes politiques dans leurs filets !
Plus d’un milliard et demi de
dollars sont dépensés annuellement par
des donateurs sionistes pour les
candidats en France. Leur offensive
passera par l’organisation des fameux « dîners »
du CRIF, nationaux et régionaux, à
l’instar de l’AIPAC aux Etats-Unis, qui
séduisent curieusement l’élite
politique, économique, culturelle et
médiatique française, y allant, « tout
sourire pour recevoir qui des
félicitations, qui des admonestations,
mais des injonctions et des instructions
pour tous ».
Il y a aussi les « voyages
accompagnés » en Palestine occupée
pour donner une image positive de l’Etat
sioniste et faire nouer des contacts
avec des personnalités du monde entier,
des « potentiels décideurs influents
dans l’avenir ». C’est lors de
l’une de ces « visites accompagnées »
par le directeur exécutif
d’ELNET-France, Arié Bensemhoun,
dentiste toulousain et président de la
communauté juive de Toulouse, que le
président de la République française,
François Hollande, alors en visite
officielle, déclara qu’il était « prêt
à entamer un chant d’amour pour Israël
et pour ses dirigeants… »
Lors du « Congrès des amis
d’Israël », le premier ayant eu
lieu le 03 avril 2012 à l’initiative
principalement de l’ELNET et du CRIF (en
pleine période électorale), les
personnalités politiques françaises de
tous bords défilèrent pour apposer leurs
signatures au bas d’un « pacte »
ou d’une « charte des amis d’Israël »,
un document ultra-sioniste…
Il y a aussi les rencontres (plus ou
moins secrètes) avec de hautes
personnalités
influentes sionistes américaines ou
autres, comme avec le
président de l’AJC (l’American
Jewish
Committee) David Harris, un
faucon du lobby
sioniste américain, le 20 février
2014. On est
bien loin des velléités d’indépendance
du Générale de Gaulle !
Peut-on parler d’un
lobbyisraélo-sioniste en France ? C’est
ce qu’affirmait déjà le Général de
Gaulle en son temps : « Il existe en
France un puissant lobby
pro-israélien exerçant notamment
son influence dans les
milieux d’information. » On se
rappelle l’embargo qu’il décréta sur les
armes à destination de l’entité sioniste
au lendemain de la guerre des six jours
de 1967, après sa découverte de ses
ambitions expansionnistes au détriment
des intérêts français, et sa décision
d’arrêter de soutenir la construction de
la centrale nucléaire de Dimona en
Palestine occupée. Il dénonçait alors « l’impertinence
des Israéliens qui se croient
tout permis. » La France jouissait
alors d’un grand prestige politique dans
le monde. Depuis, les choses ont bien
changé…
[…] A l’heure actuelle, les positions
du gouvernement français sont plus
proches des intérêts de l’entité
sioniste que de ceux du peuple français,
que ce soit sur les questions internes
ou internationales (comme sur la Libye,
la Syrie, l’Iran ou même sur l’Ukraine).
« Aujourd’hui, les hommes de ce même
Etat [la France, ndlr] ont non
seulement cédé aux Etats-Unis mais ils
se sont également mis à genoux et se
sont humiliés devant les sionistes..
»Amer constat ! Il est dit
que le lobby sioniste, à la différence
des autres en France, inspire la peur
par ses campagnes de dénigrement et
d’intimidations (pouvant aller jusqu’aux
actes) et par ses pressions sur les
plans financier et oligarchique, « faisant
et défaisant les rois ». Est-ce à
dire qu’il faille se taire, se plier ou
se laisser séduire ? La réponse des
combattants sur le terrain est claire « Si
vous secourez Dieu, Il vous secourra et
raffermira vos pas » (Coran 47/7).
Comment en est-on arrivé à cette
équation « antisionisme =
antisémitisme », quarante ans après
la condamnation du sionisme par l’ONU
pour être une forme de racisme ? Comment
la classe dirigeante française est-elle
devenue sensible à de telles
sollicitations ? Est-ce le résultat d’un
travail assidu et planifié
d’organisations sionistes ou le signe
d’un manque de vigilance, de lucidité,
de fermeté de la part des défenseurs des
valeurs démocratiques, antiracistes,
antidiscriminatoires ? En faisant un
retour dans le passé, peut-être
trouverons-nous les indices qui nous
aideront à comprendre cette évolution.
LSO/LSE
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