Opinion
Communautaristes et néoconservateurs :
les soutiens français de l’agression
israélienne
Nicolas Bourgoin
Jeudi 31 juillet 2014
François Hollande a assuré de son
soutien son ami Benjamin Netanyahu en
déclarant qu’il appartenait "au
gouvernement israélien de prendre toutes
les mesures pour protéger sa
population". Inutile de préciser que le
message a été reçu 5/5 par l’intéressé
qui met les bouchées doubles pour
détruire Gaza, sa population et ses
infrastructures. Les morts (et les
blessés) ne finissent pas de s’entasser
et aucune perspective de cessez-le-feu
ne pointe à l’horizon. En France, le
gouvernement ne reste pas inactif, loin
s’en faut, et ne ménage pas ses efforts
pour faire taire les nombreuses voix qui
s’élèvent contre cette agression. Les
rassemblements de soutien au peuple
palestinien sont la plupart du temps
interdits et, quand ils ont lieu, les
manifestants sont menacés et tabassés
par les extrémistes juifs de la LDJ,
véritable milice supplétive du
gouvernement socialiste (l’un de ses
membres est d’ailleurs
garde du corps de François
Hollande). Plus discrètes mais non moins
efficaces, de nombreuses autres
structures ne ménagent pas leur peine
pour briser la résistance : associations
de l’antiracisme institutionnel, cercles
néconservateurs, sites communautaristes,
groupes identitaires et antifas. Parfois
opposées entre elles mais unies par un
même objectif : défendre la politique
israélienne, combattre la résistance au
sionisme en l’assimilant à
l’antisémitisme, et par une même
méthode : la désinformation et, si
besoin, l’intimidation et la terreur.
Par leur soutien inconditionnel à Israël
et à sa politique, quoi qu’il en coûte
pour la Palestine et le reste du monde,
ces "néoconservateurs à passeport
français" se conduisent comme des agents
au service d’une puissance étrangère.
Les
néoconservateurs :
Dreuz.info
et le Cercle de l’Oratoire
Idéologie officielle de l’Empire, la
théorie du choc des civilisations qui
met face-à-face Islam barbare et
conquérant et civilisation
judéo-chrétienne assiégée, trouve des
relais mobilisés et efficaces en France.
Une seule ligne : la défense
inconditionnelle d’Israël, tête de pont
de l’impérialisme occidental au
Moyen-Orient. L’agression contre Gaza –
assimilée par Dreuz info à une "guerre
contre la terreur" – est pleinement
justifiée et la riposte israélienne
proportionnée. Et même clémente puisque
583 morts palestiniens en 15 jours "ce
n’est pas beaucoup". Surtout si l’on
tient compte de la soi-disante
pratique des boucliers humains utilisée
par le Hamas, un
mensonge délibéré made in Israël qui
a déjà fait ses preuves en matière de
désinformation. Mais si Israël "ne
fait que défendre ses civils contre les
tirs de roquettes et de missiles
perpétrés par des terroristes, des
criminels, des maffieux", quelle est
la raison de la campagne menée par les
médias occidentaux contre elle ? La
réponse a le mérite de la simplicité :
parce qu’ils "haïssent ce pays et
veulent voir les musulmans européens
descendre dans la rue et y ficher le
bazar", ceux qui manifestent leur
soutien à Gaza n’étant qu’un
collectif d’islamistes radicaux. La
stratégie de la victimation est toujours
payante…
Autre officine néoconservatrice,
le Cercle de l’Oratoire
où l’on trouve l’avant-garde sioniste :
André Glucksmann, Romain Goupil, Cécilia
Gabizon, Elisabeth Schemla, Pierre-André
Taguieff, Frédéric Encel, Antoine
Basbous, Fadela Amara,.. pour la plupart
d’anciens gauchistes reconvertis dans
l’atlantisme forcené. Ces supporters
inconditionnels d’Israël s’étaient fait
remarquer par un lobbying intense en
faveur de la guerre en Irak de 2003
quand ils
ont déclaré : "Pour notre part,
nous choisissons le camp du peuple
irakien. Sa liberté dépend désormais de
la victoire des armées anglo-saxonnes…
" Sans doute mû par le même altruisme,
Frédéric Encel estime que le Hamas,
violemment antisémite, doit être
neutralisé car il a toujours joué "la
politique du pire et de la confrontation
avec Israël" dont "il ne reconnaît pas
l’existence", avec pour objectif la
prise de contrôle par les Palestiniens
"de tous les Territoires et même de
l’extérieur" par la violence. Et
finalement, 95.000 morts en 65 ans
d’occupation,
c’est somme toute très raisonnable,
surtout si on compare ce chiffre aux
victimes des autres conflits armés,
notamment en Afrique. Un point de
détail ?
Fadela Amara, qui considère le voile
islamique comme un "cercueil
vivant" et se sent "comme
à la maison" en Israël où elle a
connu la vraie diversité et pas vu la
moindre pression raciste, ne trouve pas
de mots assez durs pour fustiger
l’obscurantisme islamiste et son
corollaire, l’antisémitisme : "Malheureusement,
le problème de l’antisémitisme n’a pas
été complètement résolu dans mon pays.
Il revient sous une autre formule dans
les banlieues, où les islamistes
pourrissent les cerveaux de nos enfants.
Si nous avions joué correctement nos
rôles et si nous avions radicalement
réduit l’antisémitisme en France, y
compris dans l’administration, nous ne
serions pas témoin de sa renaissance
aujourd’hui dans les quartiers, sous sa
forme islamiste, en même temps que son
discours, qui a des connotations
fascistes. Tout cela à cause de notre
lâcheté et parce que nous n’avons pas
voulu l’admettre, et nous ne voulions
pas le savoir." Très logiquement,
son association Ni Putes Ni Soumises,
affiliée au Cercle de l’Oratoire,
s’emploie à stigmatiser la "culture des
cités" associée à l’obscurantisme, au
sexisme et même à l’antisémitisme et à
dénoncer le "fascisme
vert" des musulmans. Mais ses
préoccupations débordent largement les
frontières hexagonales. En compagnie de
SOS Racisme et de l’Union des Étudiants
Juifs de France – autres officines
sionistes –, elle a lancé un
appel commun afin d’obtenir la
libération de trois membres des Femen
détenus en Tunisie. Et au moment de
l’opération plomb durci contre Gaza,
sans un mot pour les nombreuses victimes
palestiniennes, son seul souci a été d'"endiguer
la subite déferlante d’antisémitisme",
répondant alors aux inquiétudes de
l’Union des Étudiants Juifs de France.
Inquiétude que partage Pierre-André
Taguieff à propos des manifestations
pro-Gaza actuelles dans lesquelles il
voit. l’expression d’une
France "antijuive".
Sans oublier Rudy Reichstadt,
membre du Cercle de l’Oratoire et
ami de Pierre-André Taguieff, BHL et
Caroline Fourest. Sur le site qu’il
dirige, "Conspiracy Watch", il s’est
donné pour mission de dénoncer les
"théories du complot" (en clair : les
analyses construites dénonçant l’emprise
du sionisme). A géométrie variable,
donc. On attend toujours sa réaction à
la thèse d’Alexandre Arcady selon
laquelle les nombreux rapports
internationaux ou reportages relatant la
mort d’enfants palestiniens tués par des
balles ou des bombes israéliennes ne
seraient qu’un gigantesque complot
probablement fomenté par les soutiens du
peuple palestinien.
Les
islamophobes : Riposte Laïque,
Résistance Républicaine et Génération
Identitaire.
A l’avant-poste du soutien à
l’agression israélienne, l’association
d’extrême-droite Riposte Laïque (dont la
directrice est par ailleurs membre de
NPNS) qui organise régulièrement des
actions contre "l’islamisation de la
France" en commun avec le Bloc
Identitaire et prend pour cible
exclusive les musulmans et leurs
pratiques culturelles et religieuses.
Pierre Cassen, l’un de ses membres
fondateurs, ancien trotskiste, fait
régulièrement la promotion des thèses de
Riposte Laïque dans des réunions
organisées par le B’nai
B’rith. Islamophobe et sioniste,
considérant Dieudonné comme un "islamo-collabo",
cette association défend la théorie
raciste d’Eurabia selon
laquelle le monde arabe constituerait
une menace démographique et terroriste
pour l’Europe en particulier et le
"monde civilisé" en général. De quoi
justifier la guerre contre le Hamas,
"mouvement islamiste", menée par Israël
"qui ne fait que se défendre" et épargne
"autant
que faire se peut les civils", selon
Pierre-William Goldnadel, président de
l’Association France-Israël. Il est vrai
que de son point de vue Israël est un
État démocratique aux prises avec "une
organisation islamiste, terroriste,
homophobe et antisémite". Et qui de
surcroît torture
les chrétiens,
menace les journalistes et
tire à vue sur les habitants de Gaza
selon Europe Israël qui ne craint pas
d’user jusqu’à la corde la diabolisation
de l’Islam. Quant aux manifestants
pro-Gaza, ce sont
des ramassis d’antisémites et de
djihadistes. Pour ces lobbyistes, il
n’y personne pour défendre Israël,
surtout pas France 2, un
organe de désinformation pro-palestinien,
ni les politiques français coupables
d’indulgence envers le Hamas… et
envers
l’islamisme criminel, antisémite et
christianophobe.
Le Bloc identitaire, farouchement
islamophobe, cache mal son soutien à
Israël derrière une absention de
principe (ni keffieh, ni kippa) : "les
dernières manifestations
pro-palestiniennes, soutenues par un
grand nombre d’associations
politiquement orientées à l’extrême
gauche, sont là pour nous rappeler tous
les bienfaits du multiculturalisme et du
communautarisme à la française" peut-on
lire sur
leur site lyonnais. Pour les
identitaires, ceux qui soutiennent la
Palestine sont, soit des
fondamentalistes, soit des gauchistes,
soit des antisémites, ou même les trois
à la fois puisque "l’antisémitisme en
France concerne surtout les musulmans et
les sympathisants de la gauche extrême".
Le site
Français de souche, également
anti-Islam, développe un point de vue
similaire.
Même son de cloche à Résistance
Républicaine (dont la présidente,
Christine Tasin,
anti-palestinienne et islamophobe
patentée, est aussi le co-présidente
de Riposte Laïque) où l’on justifie les
tirs d’obus israéliens contre les
ambulances de l’ONU par le droit
d’Israël à se défendre contre le
terrorisme (car, c’est bien connu,
les ambulances servent de couverture aux
terroristes). Et le seul responsable
du massacre est de toute façon le Hamas
"qui
veut un maximum de morts à Gaza" tandis
que "pour
Israël la sauvegarde de la vie humaine
est une priorité". Affirmations
finalement peu surprenantes de la part
d’une organisation qui s’alarme de la
"présence excessive de musulmans en
France" et considère Dieudonné (sans
rire) comme un " agent
chiite iranien ".
Les
communautaristes : CRIF et LICRA.
Cette thématique xénophobe et raciste
propre aux identitaires est également
reprise par le CRIF qui a récemment mis
sur son site un documentaire israélien
sur la "menace islamique" en
Europe et soutient ouvertement le
journaliste islamophobe
Robert Redeker. La LICRA, de son
côté, veut combattre l’antisionisme
au même titre que l’antisémitisme et
estime que "l’islamophobie est un
droit". CRIF et LICRA sont aux
avants-postes du soutien à Israël dans
sa guerre contre le Hamas. Le CRIF est
même allé jusqu’à
demander aux autorités
françaises d’interdire les
manifestations pro-palestiniennes,
arguant des récentes échauffourées et
s’inquiétant du sort de la communauté
juive vivant en France. Son président
Roger Cuckierman a bien sûr été reçu par
François
Hollande pour s’entretenir avec lui
de ces questions et le message est bien
passé puisque ces manifestations
"antisémites" (selon
la LICRA) ont été interdites dans
plusieurs villes au grand soulagement du
Bureau National de Vigilance Contre
l’Antisémitisme pour qui tout
soutien à la Palestine est de
l’antisémitisme. En revanche, le
principe de non-importation sur le
territoire français du conflit, défendu
par le gouvernement et les sionistes, ne
semble pas s’appliquer au CRIF puisqu’il
a appelé dans un
communiqué à un
"rassemblement unitaire des amis
d’Israël" devant l’ambassade
d’Israël pour promouvoir "le droit
d’Israël à se défendre contre les
attaques aveugles qui visent sa
population". Avec l’aval du gouvernement
et bien sûr le
concours logistique de la LDJ,
milice du lobby pro-israélien.
Les
nervis fascistes : Betar et LDJ
Soudards du sionisme, la LDJ et le
Betar se rendent régulièrement coupables
de violences envers les défenseurs de la
cause palestinienne. Ils ont
violemment attaqué les manifestants
pro-palestiniens et proféré des insultes
("on encule la Palestine") comme on peut
le voir sur la
vidéo et d’après les nombreux
témoignages des manifestants présents
dont
ceux de l’Union Juive Française pour
la Paix. Et le tout sous la protection
des CRS. Ils peuvent même servir à
l’occasion de forces supplétives comme
on le voit ici où
ils chargent les manifestants de concert
avec les policiers. Mais ce n’est guère
étonnant quand on sait que la Police
nationale
prête aux troupes de la LDJ ses
bâtiments officiels pour leurs
séances d’entraînement au krav-maga,
l’art martial de l’armée israélienne,
qu’elles suivent sous la direction de
conseillers techniques venus d’Israël…
et que leurs exactions
sont couvertes par les politiques de
tous bords.
Les
délateurs-désinformateurs : JSS News
Dans la même veine, le magazine
franco-israélien JSS News avait lancé
l’hiver dernier une
véritable chasse à l’homme en se
vantant de "livrer en pâture chaque jour
les noms et parfois les coordonnées de
dizaines de personnes coupables de
quenelles afin de ruiner leur vie
(sic)". Avec
quelques ratés mais, qu’on se
rassure, sans aucune conséquence pour le
journal qui peut continuer
tranquillement son sale boulot.
Véritables soldats de Tsahal sans
uniforme (JSS
News invite d’ailleurs ses lecteurs
à faire des dons en ligne pour l’armée),
ses journalistes vont le plus loin dans
la désinformation
en attribuant au Hamas les bombardements
des hopitaux de l’ONU ! De toute
façon, rien n’est de trop pour atteindre
le "point de dissuasion", même de "raser
Gaza" ou d’"éradiquer les palestiniens"
leitmotive du courrier des lecteurs, en
tout cas terroriser les palestiniens
pour qu’ils "se
pissent dessus rien qu’à l’évocation du
Nom d’Israël". Comme le rappelle
l’un des lecteurs, "le
point de dissuasion c’est quand Gaza
sera Grozny et les gazaouis, liquéfiés
comme les tchétchènes."
L’inénararrable Frédéric Haziza y est
aussi allé de sa désinformation
en faisant passer une photo (datant
de 2009) d’un manifestant iranien
menaçant un policier pour celle d’un
pro-palestinien. Pris en flagrant délit
de mensonge, le journaliste a reconnu
son erreur mais sans toutefois la
rectifier, au mépris de toute
déontologie. Et sans même s’attirer les
foudres de ses confrères.
Les
faux-amis : les antifas et l’antiracisme
institutionnel
Les antifas théorisent leur propre
confusion idéologique : tout en
prétendant soutenir les palestiniens,
ils combattent quasi-exclusivement
l’antisionisme, les régimes ennemis
d’Israël et les groupes ou militants qui
critiquent Israël et sa politique de
colonisation : les dissidents, les
nationalistes progressistes ou
souverainistes et les vrais communistes,
en particulier le
Comité Valmy et
le PRCF qualifiés de
nationaux-communistes.
Véritables néoconservateurs de
gauche, les antifas concentrent aussi
leurs attaques sur les dirigeants
étrangers qui résistent à l’impérialisme
étasunien ou israélien,
Bachar el-Assad, Hugo Chavez ou
Vladimir Poutine en particulier,
épargnant en revanche les monarchies
sanglantes du Golfe, Israël et l’Ukraine
fasciste. Un simple copier/coller de
l’axe du Mal étasunien…
SOS Racisme est sur la même longueur
d’ondes pour dédouaner le colonialisme
israélien. Prétendant combattre la
discrimination raciale sous toutes ses
formes, cette organisation, entièrement
mobilisée sur le front de
l’antisémitisme – pourtant
en baisse depuis 10 ans -, épargne
curieusement l’islamophobie au motif
qu’il s’agit de discrimination
religieuse et non de racisme. Ce
faisant, SOS-Racisme contribue à
banaliser l’islamophobie
qui, elle, ne cesse de progresser en
France. Pas étonnant quand on
connaît
les liens presque organiques qui
l’attachent à l’UEJF depuis sa
fondation en 1984. Ainsi, l’avocat de
SOS Racisme est aujourd’hui Patrick
Klugman, ancien président de l’UEJF, est
membre du comité directeur du CRIF.
L’antiracisme authentique, au contraire
de l’antiracisme institutionnel,
reconnaît à juste titre dans l’apartheid
sioniste pratiqué par Israël une forme
particulièrement virulente de
discrimination raciale. L’ONU avait
d’ailleurs en son temps
assimilé l’un à l’autre.
Encore et toujours, c’est la
politique du deux poids/deux mesures qui
est pratiquée. Ainsi, en février 2006,
SOS-Racisme prend position en faveur de
la publication des caricatures de
Mahomet du journal Jylland-Postens dans
Charlie Hebdo en signant une
pétition de soutien. Dominique Sopo,
président de SOS Racisme, sera même
témoin de Charlie Hebdo au
procès des caricatures. À cette
occasion, SOS-Racisme affirme un
attachement très fort à la laïcité,
considérée comme un pilier fondamental
aussi bien du vivre-ensemble que comme
une condition essentielle à l’existence
d’un régime démocratique en co-signant
une
tribune contre l’intégrisme religieux
(comprendre musulman) parue dans
Libération en novembre 2011. A l’opposé,
en bonne officine sioniste, SOS-Racisme
a poursuivi
sans relâche les quenelliers.
Cette indignation invariablement
sélective se retrouve dans le traitement
des dérapages des manifestants des deux
bords : tolérance minimum pour les rares
slogans antisémites des pro-palestiniens
qui ont servi à faire interdire les
manifestations de soutien à Gaza, et
rien contre
les insultes racistes de la LDJ.
Mais les associations de
l’antiracisme institutionnel ne font
finalement que reprendre la ligne
politique pro-israélienne de l’UMPS : le
Ministre de l’Intérieur, comme du reste
le Parti Socialiste, Anne Hidalgo et le
communautariste Claude Goasguen pour qui
les palestiniens sont "un
peuple de sauvages et de terroristes
épouvantables", sont sur la même
longueur d’ondes pour estimer que la
tranquillité des colons israéliens vaut
bien le sacrifice de quelques milliers
d’enfants palestiniens. Cette
unanimité, ces rapports de force
écrasants en faveur de la politique
belliciste de l’État hébreu, témoignent
de l’efficacité des
sayanim, agents du sionisme
en France, qui contribuent coûte que
coûte à la toute-puissance d’Israël et à
son impunité absolue.
Publié le 2 août 2014 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
Le sommaire de Nicolas Bourgoin
Le
dossier "complot dans la République"
Les dernières mises à jour
|