Syrie
Syrie : L'opération de « blanchiment »
d'Al-Nosra a commencé...
Nasser Kandil
Lundi 1er juin 2015
Avant propos
Dès Juin 2014, le
Dr Salim
Harba,
chercheur syrien et expert en
géostratégie, nous annonçait les
manœuvres des États prétendument « Amis
de le Syrie » visant à livrer la Syrie à
Al-Qaïda, quel que soit le nom qu’elle
se donne :
« Pour rester bref,
je pense que les États-Unis sont en
train de poursuivre plusieurs buts à la
fois. Ils pensent piéger l’Iran d’une
façon ou d’une autre, et abandonnent le
terrain syrien à ceux qu’ils font passer
pour des « opposants modérés » ;
lesquels prétendus opposants ne sont que
le deuxième assortiment d’Al-Qaïda.
D’ailleurs,
les États-Unis sont en train de
travailler à « vider » le terrain dans
l’intérêt de Daech et du leur. Je
m’explique en rappelant un fait marquant
survenu lorsque Al-Zawahiri [successeur
de Ben Laden et chef d’Al-Qaïda] a
dépêché six de ses délégués pour sommer
Abou Bakr Al-Baghdadi [dirigeant de
Daech] et Abou Mohammad Al-Joulani [dirigeant
de Jabhat Al-Nosra] de quitter la Syrie
pour s’occuper des malheureux frères
irakiens. Nous savons tous qu’Al-Baghdadi
s’est ravisé et a répondu à l’appel
d’Al-Zawahiri en quittant la Syrie pour
se replier sur l’Irak sans, pour autant,
cesser d’assurer le transport d’armes et
de combattants vers la Syrie jusqu’à cet
instant précis ; les véhicules blindés
US en provenance d’Irak sont d’ores et
déjà parfaitement visibles autour de
Hassaka, de Deir ez-Zor , et d’Al-Qamichli ;
tandis qu’Al-Joulani a refusé de lui
prêter allégeance.
Nous pouvons
en déduire qu’il nous faudra attendre
quelques jours pour commencer à entendre
parler de divisions au sein d’Al-Nosra ;
une partie acceptant de rejoindre Daech,
et donc Al-Qaïda ; l’autre partie s’y
refusant pour rester du côté d’Al-Joulani
qui s’alliera avec le « Front
islamiste » [dernier né des groupes
terroristes à l’usage exclusif de la
Syrie]. Ce sera alors l’occasion que
saisiront les États-Unis pour nous
présenter Al-Joulani et Cie, comme la
« nouvelle opposition modérée
syrienne », puisqu’ils pourront dire
qu’elle est composée d’éléments ayant
refusé de prêter allégeance à
Al-Qaïda ! » [1].
C’était là une
lecture attribuée, par certains, à «
ceux qui voient des complots partout »,
bien que les événements qui se sont
succédés sur le terrain lui aient donné
raison.
Voici des
extraits d’une relecture de ce sujet par
M. Nasser
Kandil le
27 mai courant, en sachant que ce même
jour, Al-Joulani [l’émir d’Al-Nosra]
accordait à Al-Jazeera un long
entretien. En bref, cet individu se
présente en chef clément et
miséricordieux dont l’unique souci est
de ramener les Syriens musulmans,
notamment s’ils sont alaouites, vers les
véritables sentiers de son dieu, en
passant sur le corps de l’État syrien et
de son Président ; les chrétiens pouvant
toujours s’acquitter de la jiziya [sorte
d’impôt de capitation réservé aux gens
du Livre] ; son organisation n’ayant
commis aucune violence injustifiée !
Curieusement,
ses arguments sont les mêmes que ceux
avancés par la grande majorité des
médias officiels français et par MM.
Hollande et Fabius, qui insistent sur le
terrorisme de Daech [EIIL, ISIS, EI] en
se gardant de mettre Al-Nosra dans le
même panier [2][3].
Pourtant ces deux organisations
terroristes sont visées au même titre
par la résolution contraignante N°2170
du Conseil de sécurité, adoptée à
l’unanimité en vertu du Chapitre VII de
la Charte des Nations Unies. [NdT].
DE RAMADI À PALMYRE
À mon avis, ce qui
s’est passé à Palmyre est la réplique de
ce qui est arrivé à Ramadi, la capitale
de la province irakienne Al-Anbar, et
renvoie à la propagande hollywoodienne
orchestrée par l’Administration US
autour de Daech présenté comme une force
invincible.
Sans revenir sur les
détails de sa naissance, souvenez-vous
des déclarations d’Obama nous disant que
la guerre contre Daech sera longue [10,
20, 30 ans…] et des plus difficiles ;
suivies par l’annonce de la formation de
la coalition d’une soixantaine de pays
dont des États de l’Union européenne, de
l’OTAN et des pays du Golfe rassemblés
par John Kerry, puis des déclarations du
Général M. Dempsey nous expliquant que
les frappes aériennes de cette Coalition
Internationale contre Daech resteraient
inefficaces sans intervention terrestre.
Souvenez-vous
aussi de l’épisode de la ville d’Aïn al-Arab
[Kobané], laquelle, de l’aveu même de
John Kerry, ne faisait pas partie de la
stratégie US [4]
et où sans la volonté farouche de ses
habitants de vaincre Daech, les USA
n’auraient pas engagé leurs forces
aériennes.
Nous sommes donc face
à un plan qui consiste à glorifier Daech
en exagérant sa puissance. Mais ce plan
s’est heurté à sa défaite à Tikrit,
devant l’Armée irakienne et les Forces
de mobilisation populaire [Al-Hachd
al-Cha’abi]. Ce qui ne correspondait pas
aux projets des USA. Et pire encore, ce
qui a démontré que Daech n’est pas la
force invincible qu’on nous a décrite.
La mission pour
laquelle Daech a été créé n’étant pas
encore terminée, les stratèges US
devaient retravailler leur scénario pour
le regonfler et faire oublier Tikrit.
D’où l’accent remis sur les divisions
sectaires par les donneurs de leçons
tels Obama et Ashton Carter [secrétaire
à la Défense des États-Unis] condamnant
le gouvernement central irakien, jugé
incapable de tenir ses troupes. D’où
l’exploitation de l’aide militaire
fournie par l’Iran et ses conseillers
militaires pour creuser le fossé
sunnites-chiites alors que l’Armée
irakienne n’a toujours pas reçu les
avions militaires, les missiles antichar
et leurs munitions, dûment payés depuis
neuf mois. D’où la promesse d’armer
directement les sunnites, comme les
kurdes, en contournant le gouvernement
central, à condition que les Forces de
mobilisation populaire [essentiellement
chiites, NdT] n’entrent pas dans Ramadi
[majorité de sunnites, NdT], auquel cas
les USA ne les appuieraient pas avec
leur aviation et ne livreraient pas les
avions promis à l’armée irakienne.
Le gouvernement
central irakien s’est incliné sous la
pression des USA et de certains
parlementaires d’Al-Anbar convaincus par
leurs promesses illusoires, se
contentant d’exiger la liste des armes
qui leur seraient fournies. Finalement,
quand Daech a lancé son attaque sur
Ramadi, l’aviation militaire US n’était
pas au rendez-vous, la ville est tombée,
Daech s’est renforcée, et Tikrit a été
oubliée !
Un scénario de
faiblesse et d’illusions identique à
celui entretenu pour l’armée israélienne
présentée comme invincible. Sauf que la
détermination de la Résistance libanaise
a fait que l’invasion du Liban en 2006
n’a pas réussi à faire oublier la
défaite israélienne de l’an 2000 face au
Hezbollah, soutenu par l’Iran et feu le
Président syrien Hafez al-Assad. D’où la
haine tenace contre l’Axe de la
Résistance et la rage destructrice à
laquelle nous assistons.
Mais revenons à la
Syrie. Le gouvernement syrien a accepté
de fermer les yeux sur les frappes
aériennes US sur son territoire tout en
déclarant officiellement qu’elles
étaient illégales et menées sans
autorisation ni concertation avec l’État
syrien, comme l’exige le droit
international ; d’une part, pour éviter
de gêner son allié russe qui lui a
conseillé de ne pas s’y opposer ;
d’autre part, parce que la Coalition
internationale menée par les USA s’étant
drapée du faux prétexte de combat du
terrorisme, ses citoyens auraient mal
compris qu’elle se lance dans une guerre
supplémentaire alors qu’ils subissent
une agression universelle depuis des
années.
Les USA se sont donc
réservés 200 kilomètres de l’espace
aérien syrien, leur aviation couvrant
les allers-retours de leur créature dans
la zone. La question est de savoir dans
quel but ?
Pour y
répondre, il suffit de se rappeler qu’Obama,
lui-même, a reconnu que compter sur
l’opposition syrienne pour renverser le
Président Bachar al-Assad était pure « fantasy »
[5].
En réalité, les USA ont très tôt compris
que le pari sur la Coalition Nationale
Syrienne [la CNS tenue sur les fonds
baptismaux par le gouvernement Sarkozy
et confirmée par le gouvernement
Hollande, NdT] des prétendus opposants
modérés était illusoire. Et Joe Biden
[vice-président des États-Unis] ment
lorsqu’il se contente de dire que la
Turquie, l’Arabie saoudite et les
Émirats arabes unis, sont les seuls
responsables du développement de
l’infâme Daech en Syrie [6],
alors qu’il sait parfaitement que les
USA ont passé un accord avec Al-Qaïda :
« Venez combattre à notre place en Syrie
et vous serez payés en retour ».
Et le prix demandé
par Al-Qaïda pour mener la guerre par
procuration, des USA et de ses alliés,
est justement que l’entité Al-Nosra soit
associée à la direction de la « Syrie à
venir » et qu’Al-Qaïda s’installe dans
les montagnes du Qalamoun. Telle est la
promesse faite à Al-Zawahiri pour
qu’Al-Qaïda dirige ses combattants du
monde entier vers la Syrie.
SEULE AL-NOSRA PEUT
VAINCRE DAECH
Vous me dites qu’il
arrive qu’Al-Qaïda et Al-Nosra
s’entretuent. Il n’empêche qu’Al-Nosra
est la branche syrienne d’Al-Qaïda tel
que l’a publiquement déclaré son chef,
Al-Zawahiri, et que Daech en est la
branche dissidente dirigée par les
Services du renseignement US, par
l’intermédiaire des Services du
renseignement turc, pour engendrer le
couple cancer malin/cancer bénin.
Autrement dit, les deux organisations
sont des filiales d’Al-Qaïda, Daech
étant le groupe de terroristes
ensauvagés que seule Al-Nosra peut
vaincre.
J’en veux pour preuve
les deux nouvelles consécutives retenues
par CNN le jour de l’invasion de
Palmyre : « Daech, après avoir envahi la
ville de Ramadi en Irak, entre dans
l’historique Palmyre en Syrie, mais Al-Nosra
déloge Daech de trois localités du
Qalamoun ! ».
Ceci sans oublier les
gesticulations concernant l’échec de la
Coalition internationale menée par Obama
dans sa guerre contre l’invincible Daech,
les indignations publiques de certains
de nos politiciens libanais refusant
qu’Al-Nosra soit qualifiée
d’organisation terroriste, les
déclarations de Moché Yaalon [ministre
israélien de la Défense] disant qu’Al-Nosra
ne menace pas Israël…
De toute façon,
quelle que soit l’appellation on retombe
toujours sur Al-Qaïda. Dernièrement, dix
représentants de la fameuse CNS se sont
coalisés avec Al-Nosra, qui compte
dix-mille combattants, pour former dix
factions regroupées sous la bannière « Jaïch
al-Fath » [Armée de la conquête]. Un
nouveau nom pour Al-Nosra, autrement
dit, un nouveau nom pour Al-Qaïda.
POURQUOI LE
QALAMOUN ?
Pourquoi les
montagnes du Qalamoun ? Parce que,
depuis toujours, celui qui tient cette
région tient tout le moyen Orient. Parce
qu’entre les montagnes du Qalamoun et le
mont Hermon il y a une ouverture de 40
Kilomètres qui fait que celui qui occupe
cet espace tient la Syrie et le Liban.
Ce n’est pas la
première fois qu’Al-Qaïda cherche à
l’occuper. À la veille du nouvel an
2000, 250 éléments d’Al-Qaïda avaient
attaqué tous les postes militaires de
l’Armée libanaise à Al-Donniyé,
massacrant et tuant à tour de bras.
Heureusement pour nous que le Président
de l’époque, M. Émile Lahoud, n’avait
pas laissé l’Armée entre les mains de
Michel Sleiman qui ne voulait pas se
battre. Il a dirigé les opérations en
personne et je profite de cette occasion
pour lui rendre hommage.
Les documents saisis
suite à cette bataille avaient révélé
que le tracé convoité par Al-Qaïda
allait d’Al-Donniyé vers Arsal, Flita,
Palmyre, puis Al-Anbar chez Abou Moussab
al-Zarqaoui [nommé par Ben Laden émir
d’Al-Qaïda en Irak à partir d’Octobre
2004, après la chute de Saddam Hussein,
NdT]. Aujourd’hui, c’est ce même tracé
qui justifie qu’Al-Qaïda sorte de Tora
Bora pour déboucher sur la Méditerranée.
Les Européens sont gênés ? Sans doute.
Mais ils sont en train de passer un
accord avec Al-Qaïda qui leur dit : « En
30 ans, nous n’avons jamais menacé
Israël. Donnez-nous Al-Qalamoun, nous
vous promettons de ne jamais menacer
votre sécurité, de nous contenter de
vendre le pétrole et le gaz, de vous
faire gagner de l’argent… Sinon… ».
Ce qui explique que
l’essentiel des forces d’Al-Nosra se
soit concentré dans la région du
Qalamoun et que la priorité des
priorités est de les empêcher d’arriver
à leur fin. Partout ailleurs, ses
éléments s’appuient soit sur des
éléments locaux, soit sur la Turquie.
Ainsi, à Jisr Al-Choghour, il n’y avait
que 1000 éléments environ, mais c’est
l’armée turque qui a mené l’opération
avant de remettre la ville à Al-Nosra.
LE NOUVEAU SCÉNARIO
Mais à ce stade, nous
arrivons à la deuxième partie du film
hollywoodien dont le rôle principal sera
tenu par Laurent Fabius pour défendre,
devant le Conseil Affaires étrangères de
l’UE, un nouveau scénario qui se résume
comme suit :
-
Al-Nosra et le
Hamas sont deux organisations
représentatives de leurs deux peuples,
acculées au terrorisme devant la
souffrance et le désespoir des leurs.
Les Européens et la Communauté
internationale doivent leur donner une
chance…
-
S’agissant d’Al-Nosra,
nos services de renseignements sont
entrés en contact avec ses
représentants. Ce sont des opposants
patriotes. Nous pouvons les
restructurer, les sortir de leur
condition de terroristes, les faire
participer à la Conférence de Genève,
les associer à la solution politique en
Syrie contre leur engagement à ne plus
recourir au terrorisme et à ne pas
dépasser les limites de leur territoire.
Ils nous l’ont promis…
-
Quant au
Hamas, nous devons revenir au dialogue,
discuter de la reconstruction et de la
gestion de Gaza…
Bref, le blanchiment
du Hamas, aux dépens de la question
palestinienne, entrainera celui d’Al-Nosra.
Et une fois Al-Nosra blanchie, on lui
sellera un cheval blanc. On la
propulsera sur le devant de la scène
politique et militaire. On l’aidera à
déloger Daech région après région. Puis
les USA ordonneront à la Turquie de
fermer le robinet et enverront leur
aviation exterminer l’infâme Daech qui
aura rempli sa mission. Et le monde
entier sera ébloui !
Mais comme je l’ai
déjà dit, le pragmatisme US veut que
d’ici le 30 juin, date de la signature
de l’accord sur le nucléaire iranien,
leurs alliés ont toujours carte blanche
pour tenter, sans aucune restriction
morale, tous les scénarios susceptibles
de dessiner leurs nouvelles cartes de la
région. Leurs alliés gagnent, ils en
profiteront. Leurs alliés perdent, ils
préparent déjà leurs arrières en faisant
dire à M. Bogdanov : « Nos
collègues américains ont compris qu’il
n’y avait actuellement aucune
alternative à Bachar al-Assad et au
gouvernement syrien actuel ».
Que cet accord soit signé, reporté ou
annulé, la Syrie n’est toujours pas
seule, et l’Axe de la Résistance est
plus déterminé que jamais.
En
Irak, l’armée, le peuple et les forces
de mobilisation populaire se chargent
d’écraser Daech à Ramadi. Au Qalamoun,
l’Armée syrienne, le Hezbollah et
les Forces de défense populaire,
se chargent d’écraser Al-Nosra.
Ce que nous ne devons
pas oublier, quelle que soit notre
tristesse devant les tragédies humaines
qui frappent notre région, c’est que ce
sont nos armées qui sont visées autant
que nos villes et notre géographie.
Ordonner un retrait à Palmyre ou
ailleurs, ne signifie pas que nous avons
perdu la guerre et que leurs plans de
partition ont réussi…
Nasser Kandil
27/05/2015
Source :
Al-Fadaiya. M. Kandil est interrogé par
Mme Alissar Moala
https://www.youtube.com/watch?v=OgiUnx0nyso&feature=youtu.be
Transcription et
traduction par Mouna Alno-Nakhal
Notes :
[1] Irak : Attentisme US ou piège tendu
à l’Iran et à la Syrie ?
http://www.palestine-solidarite.org/analyses.salim_harba.180614.htm
[2]
Pression militaire et succès
diplomatique pour les rebelles syriens
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/12/13/syrie-pression-militaire-et-succes-diplomatique-pour-les-rebelles_1805889_3218.html
Extrait :
En revanche, la
décision des Etats-Unis de placer Jabhat
Al-Nosra, un groupe djihadiste
combattant aux côtés des rebelles, sur
leur liste des organisations
terroristes, a été vivement critiquée
par des soutiens de l’opposition. M.
Fabius a ainsi estimé, mercredi, que
"tous les Arabes étaient vent debout"
contre la position américaine, "parce
que, sur le terrain, ils font un bon
boulot". "C’était très net, et le
président de la Coalition était aussi
sur cette ligne", a ajouté le ministre.
[3]
Conférence de presse de M. François
Hollande, président de la République, à
l'issue du sommet du Partenariat
oriental (Riga,
22/05/2015)
http://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?type=bafr
Extrait :
S'il y a une émotion
sur Palmyre, je la partage compte tenu
de ce que ce site peut contenir de
richesses qui nous appartiennent en
commun, Syriens et j'allais dire
humanité toute entière… Nous devons,
avec un régime qui est visiblement
affaibli et avec un Bachar Al-Assad qui
ne peut pas être l'avenir de la Syrie,
avoir la construction d'une nouvelle
Syrie qui puisse en terminer avec le
régime et Bachar Al-Assad sûrement, mais
surtout avec les terroristes puisqu'ils
sont là et qu'ils progressent… le groupe
Daech mais pas seulement le groupe Daech,
avance et qu'il y a toutes les raisons
maintenant d'accélérer le règlement
politique. La condition est qu'il y ait
maintenant de la part de la Russie, de
la part des puissances, la France en est
une, les États-Unis à l'évidence, une
accélération de nos processus. J'en ai
parlé avec les pays du Golfe. Ils sont
également conscients que cela doit se
faire par la voie politique, même si
cela n'empêche pas et c'est au contraire
même nécessaire, de soutenir
l'opposition y compris sur le plan de
l'aide militaire.
[4] Pourquoi Kobané
n'est pas une ville stratégique pour les
USA
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20141009.OBS1700/pourquoi-kobane-n-est-pas-une-ville-strategique-pour-les-usa.html
[5] Obama: Notion that Syrian opposition
could overthrow Assad a “fantasy”
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=4BwgRgRT4MY
[6]
Anyone but US ! Biden blames allies for
ISIS rise
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=11l8nLZNPSY
Monsieur Nasser
Kandil est
libanais, ancien député, Directeur de
TopNews-nasser-kandil, et Rédacteur en
chef du quotidien libanais Al-Binaa.
Le sommaire de Mouna Alna-Nakhal
Le
dossier Syrie
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