Analyse
Syrie : Réponse aux allégations
concernant
l’usage de gaz toxique à Douma
Bachar al-Jaafari
Mercredi 11 avril 2018
S’il fallait une preuve de ce
qu’affirme le Docteur Bachar al-Jaafari
quant au fait que ni l’Armée syrienne,
ni son Commandant en chef, le Président
Bachar al-Assad, ne gazent le peuple
syrien, elle est sous vos yeux [1].
Il s’agit
de la vidéo ayant enregistré la première
vague de civils libérés de la prison
qu’était devenue la ville de Douma
[Ghouta orientale] tombée aux mains
dudit Jaïch al-Islam d’obédience
saoudienne. Nous traduisons un seul
témoignage pris au hasard, en sachant
que tous les autres, même les enfants,
parlent d’encore plus de maltraitances
et de souffrances, notamment de leur
occupation première consistant à creuser
les souterrains comme partout où sont
passés lesdits « révolutionnaires » aux
yeux des gouvernants occidentaux, et
qu’un grand nombre a été capturé lors du
massacre de la ville ouvrière de Adra
fin 2013 [2] :
Vers
5’50’’ : Cela
fait cinq ans que mon mari, mes trois
enfants et moi-même sommes retenus
prisonniers. Ils nous ont enlevés en
nous disant qu’ils allaient nous
exécuter à l’arme blanche. Mais ils nous
ont laissés en vie pour couper le bras
de l’État et, sous prétexte de
négociations et de libérations,
récupérer ce qu’ils pouvaient en denrées
alimentaires, boissons ou autre. Lorsque
le Président Bachar al-Assad a décidé de
nous libérer et que l’Armée est entrée
dans Douma, il a tenu parole. Mais avant
et alors que l’Armée se massait autour
de Douma, Abou Qousay, le commandant des
jouyouch [pluriel de Jaïch : armée] a
entrepris de nous déplacer d’un endroit
à un autre par les souterrains.
D’ailleurs, j’en sors. Regardez, le bas
de ma robe est tout poussiéreux. Ils
nous gardaient dans les caves. Cela fait
5 ans que nous sommes dans l’obscurité,
sans voir le soleil et la lune, sans
sentir le vent. Quant à la nourriture,
c’était par grammes [l’un des enfants
avait dit plus tôt : nous les appelons
Messieurs grammes et Messieurs métal,
car les prisonniers devaient parfois se
contenter de 100 grammes de confiture,
par jour, et résidaient derrière des
murs renforcés par des plaques de zinc
trouées].
Vers
10’04’’ : Je
remercie beaucoup, beaucoup… l’Armée
arabe syrienne et le Président Bachar
al-Assad. Cinq ans prisonnière, c’est
vrai, mais maintenant je sens que je ne
l’ai pas été, vu la sortie que nous
venons de vivre aujourd’hui. Une sortie
dans la dignité devant l’Armée arabe
syrienne. Aujourd’hui, j’ai oublié ma
souffrance. Une libération qui nous
honore. Une Armée fantastique. Mon Dieu,
que Dieu la protège.[NdT].
Merci
Monsieur le Président,
La déléguée
des États-Unis a dit que la Russie
dépensait de ses ressources afin de
soutenir ce qu’elle qualifie de
« régime » en Syrie. Ma question en
retour est : quels sont donc les
bénéficiaires des ressources
états-uniennes dépensées en Syrie ? Les
enfants syriens auxquels ils auraient
envoyé du lait et des médicaments, les
gangs terroristes ayant commis les
crimes les plus odieux contre le peuple
syrien et auxquels ils ont fourni armes
et munitions, ou les avions de votre
coalition qui ont tout rasé sur leur
passage, notamment à Raqqa ?
Et qu’en
est-il de ses menaces répétées contre
mon pays à chaque réunion, ou presque,
du Conseil de sécurité. Avouerait-elle
que son administration n’accorde aucune
importance à ce Conseil, à cette
Organisation internationale et aux
principes du Droit international ?
Examinons la
crédibilité de ce qu'a dit la collègue
déléguée des États-Unis, lorsqu’elle a
demandé à ce que le Conseil se mette en
mouvement « pour rendre justice » en
Syrie. Notez que je ne lui réponds pas
en termes de « régime américain », car
ce serait commettre une faute juridique
dans cette enceinte.
Mon propre
test serait que son pays et son
administration autorisent la divulgation
des résultats de l'enquête de l'UNSCOM
quant à la recherche des prétendues
« Armes de Destruction Massive » en
Irak. Une commission spéciale des
Nations Unies présidée à une certaine
période par le Suédois Hans Blix ;
laquelle commission, comme vous le
savez, n’a rien trouvé au bout de 18
années d’enquête : ni armes chimiques,
ni Coca-Cola, ni Pepsi-Cola ! Malgré
cela, fin 2008, lors d’une session
semi-secrète, ce Conseil a décidé
d’annuler son travail et d’enterrer ses
archives dans des caisses métalliques
dont les codes d’ouverture sont
seulement connus du Secrétaire général
et, notez bien, à condition qu’elles ne
soient ouvertes que 60 ans plus tard.
Qu’y a-t-il donc de si honteux dans ces
archives pour qu’elles soient enterrées
pendant 60 ans ? Propos adressés à la
déléguée américaine.
Monsieur le
Président,
Le
gouvernement de mon pays condamne avec
la plus grande fermeté l’agression
israélienne perverse de ce matin sur
l'aéroport T4, dans le gouvernorat de
Homs, tuant et blessant plusieurs
citoyens. Cette agression, qui constitue
une violation flagrante de la résolution
350 (1974) et des résolutions du Conseil
de sécurité en rapport avec la lutte
antiterroriste, n’aurait pas été
possible sans l’immunité et le soutien
illimité et continu accordés par
l'administration américaine à Israël ;
ce qui lui permet de persévérer dans la
pratique du terrorisme d’État et de
continuer à menacer la paix et la
sécurité dans la région et dans le
monde.
Naturellement, aujourd’hui, le fait que
les délégués des pays occidentaux
n’aient fait aucune mention de cette
agression israélienne montre clairement
que les gouvernements de leurs pays en
sont les partenaires et les protecteurs.
Et, il est
regrettable que mon cher ami, M. de
Mistura, n’ait pas entendu Netanyahou
reconnaître, aujourd’hui, qu’Israël
avait commis cette agression [3]. D’où
ma surprise en l’entendant dire que les
Nations Unies étaient incapables d'en
identifier les auteurs. Alors M. de
Mistura, vu que Netanyahou vous dit
qu’il en est l’auteur, pourquoi vous
taire sur Israël et ne pas dire qu’il
est l’agresseur ?
Cette
agression israélienne est une réponse
indirecte aux victoires de l’Armée
syrienne qui a réussi à expulser les
groupes terroristes armés de la
capitale, Damas, de ses banlieues et
d’autres régions syriennes ; ceci, après
que ces groupes se soient acharnés à
tuer les enfants du peuple syrien, à
enlever des civils et à les détenir pour
s’en servir comme boucliers humains, à
faire pleuvoir plus de 3000 obus sur
Damas en seulement 3 mois, lesquels obus
ont tué 155 civils et ont blessé 865
autres, principalement des femmes et des
enfants.
Le
gouvernement syrien affirme que ces
agressions israéliennes répétées n’ont
pas réussi, ni ne réussiront à protéger
les agents d'Israël parmi les
organisations terroristes, tout comme
elles ne sont pas parvenu, ni ne
parviendront à empêcher l’Armée syrienne
de poursuivre ses opérations décisives
contre le terrorisme.
Monsieur le
Président,
Martin Luther
King a dit : « Le mensonge est une boule
de neige qui grandit au fur et à mesure
que vous la roulez ». Il semble que
cette sage citation soit applicable en
tout lieu, en tout temps. En effet, les
gouvernements de certains pays sont
pétris de mensonges ; mais,
heureusement, manquent de précision
quand ils les tissent à l’image du Baron
Münchhausen, célèbre personnage de
fiction allemand. Combien de coqs ont
cru que le soleil s’était levé pour les
entendre chanter ?
En effet, le
mensonge pratiqué par certains États
Membres permanents du Conseil de
sécurité est devenu une sorte d’arme de
destruction massive.
C’est par le
mensonge qu’ils ont volé la Palestine.
C’est par le
mensonge qu’ils ont attisé la guerre
dans la presqu’île coréenne.
C’est par le
mensonge qu’ils ont envahi le Vietnam.
C’est par le
mensonge qu’ils ont envahi la Grenade.
C’est par le
mensonge qu’ils ont disloqué la
Yougoslavie.
C’est par le
mensonge qu’ils ont occupé l'Irak.
C’est par le
mensonge qu’ils ont détruit la Libye.
C’est par le
mensonge qu’ils ont fabriqué dans leurs
laboratoires les organisations
terroristes takfiristes telles Al-Qaïda,
les Talibans, Daech, le Front Nasra,
Jaïch al Islam et la liste continue.
Et c’est par
le mensonge qu’ils tentent de démolir et
de préparer, aujourd’hui, une agression
contre la Syrie.
Ce qui est
remarquable est qu’aujourd’hui la
rhétorique négative assurée par la
déléguée américaine est en totale
contradiction avec celle du ministre de
la Défense de son pays, le général
Mattis ; lequel a accordé une entrevue
au journaliste Ian Wilkie, publiée dans
Newsweek sous le titre que je
cite en anglais : « Now Mattis Admits
There Was No Evidence Assad Used Poison
Gas on His People » [4][5]. Ici, il ne
s’agit donc pas du ministre syrien de la
Défense, mais du ministre américain.
Monsieur le
Président,
Dès le 10
décembre 2012, c’est-à-dire avant
l’attaque au gaz sarin suggérée par les
employeurs des groupes terroristes
contre Khan al-Assal le 19 mars 2013,
nous avions prévenu, par un courrier
officiel de référence A/67/628, que les
États-Unis, la Grande-Bretagne et la
France avaient lancé une campagne
prétendant que le gouvernement syrien
allait utiliser des armes chimiques. À
l’époque, nous avions averti que ces
allégations risquaient d’ouvrir la voie
à la fourniture d’armes chimiques aux
groupes terroristes armés par les
gouvernements des États qui les
soutiennent, pour ensuite en accuser le
gouvernement syrien.
Ce qui s'est
passé ces dernières années de Khan al-Assal
à la Ghouta, en passant par Kafr Zita,
Altamna, Tell Mannas, Khan Cheikhoun et
beaucoup d'autres villes et villages,
prouve sans aucun doute possible le
sérieux de ce contre quoi nous avions
mis en garde tout au long de ces 5 à 6
dernières années.
La
précipitation des États-Unis, de la
Grande-Bretagne et de la France à
provoquer réunion sur réunion, sur la
foi d'informations fabriquées, participe
désormais d'une crise profonde dans
laquelle ils voudraient mouiller le plus
possible les autres membres du Conseil
de sécurité.
Depuis 2013,
ces trois États ont travaillé à la
création d’un énorme éléphant fait de
mensonges et de tromperies, au point
qu’il circule aujourd’hui dans cette
salle et piétine de tout son poids la
crédibilité de ce Conseil.
En effet, il
semble qu’en appelant à cette dernière
réunion, ils cherchaient à soutenir les
terroristes et à perturber l'accord
conclu par ces derniers avec l’État
syrien à Douma. Mais ces États ont tardé
quelque peu, car les terroristes
voulaient que cette réunion du Conseil
de sécurité ait lieu avant qu’ils ne
soient obligés de conclure un accord
leur imposant de sortir de leurs fiefs
et de déposer leurs armes. Ils ont tardé
à tenir les promesses faites aux
terroristes et il aurait mieux valu
qu’ils ne s’exposent pas, une fois plus,
à repasser le même disque usé de faux
rapports établis par des mercenaires
sous « casques blancs », tels que fondés
par l'officier de renseignement
britannique, James Le Mesurier.
La preuve de
leurs mensonges et de leurs allégations
préfabriquées est la sortie des
habitants de Douma sains et saufs.
170 000 civils sortis sains et saufs,
tandis que ces terroristes ont choisi de
conclure un accord avec l’État syrien en
tant que dernier recours pour eux-mêmes
et leurs familles. D’ores et déjà,
nombre de bus ont commencé à les
transporter, avec leurs familles, vers
« Jarablous » à partir du moment où ils
ont refusé de régulariser leur
situation, alors que la grande majorité
des habitants ont préféré se réfugier
auprès de l’État et sont restés chez
eux.
Aussi, il est
désormais prouvé que les campagnes
menées par certains États -parmi
lesquels des États Membres de ce
Conseil- quant à la détérioration de la
situation humanitaire dans la Ghouta
orientale étaient fausses, comme ce fut
le cas pour Alep et ailleurs, où les
entrepôts des groupes terroristes se
sont révélés bondés de médicaments et de
denrées alimentaires, réservés à leurs
acolytes et vendus aux civils à des prix
exorbitants.
À ce stade,
ma question est de savoir si la
provocation de cette réunion du Conseil
de sécurité, par les trois États
précités, a pour but de légitimer
l'agression israélienne de ce matin
contre la Syrie, ou de torpiller
l'accord voulu par leurs instruments sur
place. Et ici, je ne peux que remercier
la délégation de la Fédération de Russie
qui a également appelé à cette réunion
en l’intitulant, à juste titre, « Les
menaces contre la paix et la sécurité
internationales » [6].
Monsieur le
Président,
Nous avons
porté à l’attention du Conseil de
sécurité, de l’OIAC [Organisation pour
l'Interdiction des Armes Chimiques] et
de ce qui était désigné par « Mécanisme
d’enquête conjoint » 145 lettres, la
dernière en date du 1er avril
2018. 145 lettres et je remercie mon
collègue délégué du Kazakhstan pour
avoir signalé que vous ne lisez, ni ne
répondez à ces courriers.
Des lettres
contenant des informations précises sur
les produits chimiques toxiques en la
possession de groupes terroristes,
notamment le chlore et le sarin. Et nous
avons averti, à maintes reprises, que
ces groupes préparaient les crimes par
usage d’armes chimiques contre des
Syriens innocents, qu’ils travaillaient
par le biais de leur bras médiatique
appelés « casques blancs » à fabriquer
des preuves, et qu’ils filmaient des
mises en scène hollywoodienne dans le
but d’accuser le gouvernement syrien, de
dresser l’opinion publique contre lui et
contre ses alliés, pour ensuite tenir
des réunions du Conseil de sécurité,
telle celle d’aujourd’hui, afin de créer
les prétextes justifiant n’importe
quelle agression militaire sur la Syrie.
Il semble,
Monsieur le Président, que les
réalisateurs de cette œuvre terroriste
sanguinolente ont, là aussi, manqué de
précision lorsqu’ils ont tissé leurs
mensonges. En effet, à chaque épisode de
la série concernant le prétendu usage
d’armes chimiques par le gouvernement
syrien, nous constatons que ces produits
n’intoxiquent absolument pas les
éléments des groupes armés, que seuls
les femmes et les enfants sont touchés,
qu’il suffit de les décontaminer à l’eau
devant les caméras, que les secouristes
n’ont nul besoin de masques de
protection et que l’Armée syrienne n’a
recours à ces produits, qu’elle ne
possède pas, que lorsqu’elle avance vers
la victoire. Étrange histoire !
Monsieur le
Président,
Face à ce
clan féroce dépourvu d’un minimum de
crédibilité et qui s’appuie sur des
informations fabriquées, diffusées sur
les réseaux sociaux par les
sympathisants des groupes terroristes
armés et de leurs employeurs, je déclare
à partir de cette tribune que le
gouvernement syrien est prêt à faciliter
l'arrivée d'une mission d'enquête de
l’OIAC sur le site présumé de l'incident
de Douma, le plus vite possible, afin de
vérifier ces allégations, tout comme il
soutient la demande russe de tenir une
audience autour d’une mission
d'évaluation de la situation à Raqqa.
En disant que
nous accueillons favorablement l’arrivée
de cette mission le plus vite possible,
nous espérons que notre proposition ne
subira pas le sort réservé à celle que
nous avions présentée, en premier lieu,
à l'ex-Secrétaire général Ban Ki-moon,
suite à l’attaque de Khan al-Assal en
mars 2013. À l’époque, nous lui avions
demandé d’aider le gouvernement syrien à
enquêter, immédiatement, sur ce qui
s’était passé. Il lui avait fallu 4 mois
et 11 jours pour envoyer le Docteur
Sellstrom. C’est ainsi que le terme «
immédiatement » avait été traduit : 4
mois et 11 jours ! Et le jour où le
Docteur Sellstrom est arrivé à Damas
pour mener l’enquête à Khan al-Assal,
les terroristes sévissant dans la Ghouta
ont été chargés d’utiliser de nouveau
l’arme chimique. Le Docteur Sellstrom a
dû changer de destination pour se rendre
dans la Ghouta au lieu de se rendre à
Khan al-Assal. Pour votre information,
depuis mars 2013 et jusqu’à ce jour,
aucune enquête n’a été menée sur ce qui
s’est réellement passé à Khan al-Assal.
Monsieur le
Président,
Aujourd’hui,
nous accusons directement Washington,
Paris, Londres, Riyad, Doha et Ankara
d’avoir fourni à Daech, au Front al-Nosra,
à Jaïch al-Islam, à Faylak al-Rahmane et
à des dizaines d’autres groupes
terroristes apparentés des produits
chimiques toxiques afin de les utiliser
contre les civils syriens.
Et nous les
accusons d’avoir commis ces massacres et
fabriqué des preuves pour accuser
injustement le gouvernement syrien
d’avoir utilisé des produits chimiques
toxiques, afin de préparer le terrain à
une agression contre la Syrie, de la
même manière dont les États-Unis et la
Grande-Bretagne ont procédé pour
commettre leur crime d’agression
caractérisée contre l’Irak en 2003.
OUI, nous
disons aux États-Unis, à la
Grande-Bretagne et à la France qu'en
Syrie et en Irak, nous avons vaincu la
noirceur absolue du fléau Daech en 3 ans
et non en 30 ans, comme ils l’avaient
envisagé pour réussir à saper la
stabilité de la région.
OUI, nous
disons aujourd’hui à la Saoudie que nous
avons vaincu son bras terroriste dans la
Ghouta orientale et je parle des gangs
de Jaïch al-Islam.
OUI, nous
disons au Qatar et à la Turquie que nous
avons vaincu sur leurs deux bras
terroristes dans la Gouta orientale et
je parle du Front al-Nosra et de Faylak
al-Rahmane.
Et je dis à
tous ceux qui nous ont exporté une
opposition armée, génétiquement modifiée
en opposition modérée, que nous avons
vaincu leurs exportations empoisonnées.
Nous appelons ces exportateurs à
supporter les conséquences du retour de
certains survivants dans leurs
territoires d'origine. Finalement, le
problème est simple : restent toujours,
à nos frontières avec la Turquie et avec
Israël au Golan, des dizaines de
milliers de bons terroristes modérés,
avec leurs armes légères, leurs barbes
longues, leurs étendards noirs et leurs
casques blancs… À qui voudrait les
adopter de s'adresser à leurs
employeurs. Ils sont prêts à partir se
réfugier en Europe et en Occident.
Monsieur le
Président,
La République
arabe syrienne réaffirme qu'elle ne
dispose d’aucune arme chimique, quelle
qu’elle soit, y compris le chlore
toxique, et qu’elle réitère sa
condamnation de l'usage d'armes
chimiques en tout lieu, à n’importe quel
moment et en toutes circonstances ; tout
comme elle réaffirme sa volonté de
coopération illimitée avec l'OIAC afin
de s'acquitter de ses obligations
inscrites dans la Convention sur
l'interdiction des armes chimiques, de
leur stockage ainsi que de leur
utilisation.
Pour finir
Monsieur le Président,
Le Centre
russe de Réconciliation en Syrie a
annoncé, aujourd'hui, que les
investigations menées par des experts
militaires russes dans la ville de Douma
ont prouvé l'absence de toute trace
témoignant de l'utilisation d'armes
chimiques. Et les analyses portant sur
les malades hospitalisés dans cette même
ville, menées par des médecins
militaires russes, n’ont révélé aucune
anomalie en faveur de leur exposition à
une substance toxique. Autrement dit,
tout ce à quoi nous assistons est un
genre de cinéma hollywoodien.
Dr Bachar
al-Jaafari
Délégué
permanent de la Syrie auprès des Nations
Unies
09/04/2018
Transcription et traduction par Mouna
Alno-Nakhal
Source :
The Syrian Mission to the United Nations
https://www.youtube.com/watch?v=ApFO9h4hGko
Notes :
[1]
المتخطفين
المحررين من دوما يتحدثون عن ما عانوه من
ظلم وارهاب "جيش الإسلام" .
https://www.facebook.com/Syria.Scope2014/videos/1993255430934839/
UzpfSTExMjUxODM2MjE2OTQ5MjoxNjcyOTkzNjI2MTIxOTUw/
[2] Syrie :
Un massacre nommé « Adra ».
http://www.palestine-solidarite.org/analyses.Nahed_Hattar.1812
[3] After Syria strike,
Netanyahu says Israel will hit all those
who seek to harm it
https://www.timesofisrael.com/after-syria-strike-netanyahu-says-israel-will-hit-all-those-who-seek-to-harm-us/
[4] Now
Mattis Admits There Was No Evidence
Assad Used Poison Gas on His People
http://www.newsweek.com/now-mattis-admits-there-was-no-evidence-assad-using-poison-gas-his-people-801542
[5] Mattis
says ASSAD DID NOT USE SARIN GAS
https://www.youtube.com/watch?v=Hhu7u7tLxls
[6] Syrie: après l’attaque
chimique de Douma, les appels au Conseil
de sécurité se multiplient pour recréer
un mécanisme de responsabilisation
https://www.un.org/press/fr/2018/cs13284.doc.htm
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