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Algérie Résistance

L’Algérie entre le sacrifice de nos martyrs
et la trahison des Bouteflika

Mohsen Abdelmoumen

Mardi 18 août 2015

« L’Opération Zéralda » et ses conséquences

L’Algérie vit les conséquences multiples qui découlent de l’affaire des coups de feu tirés dans la résidence médicalisée de Zéralda le 16 juillet dernier, veille de l’Aïd, et chaque jour apporte son lot de destructions et de déstabilisations, essentiellement de l’appareil militaire. Comme je l’ai annoncé dans mon article précédent, cette opération a été initiée par Saïd Bouteflika lui-même, car il apparaît que c’est lui qui a utilisé son arme personnelle au cours d’une soirée bien arrosée. Les soldats de la Garde Républicaine ne comprenaient pas ce qui se passait car les tirs provenaient de l’intérieur de la résidence. Le kharay (chieur) Ali Haddad se trouvait parmi les convives de cette soirée pétaradante. Tiens, au fait, où est passé Amara Benyounès, le roi de la chitta (brosse à reluire) et qui a disparu des radars depuis cette nouba mouvementée ? Tous les scénarios, rumeurs et spéculations qui ont circulé sur cette affaire et colportés ici et là, souvent sans source puisque le black-out était total, et qui ont mené à des conclusions hâtives, à savoir un coup d’État fomenté contre Bouteflika, n’ont aucun fondement. Le seul coup d’État commis ne date pas de 2015, il a été fait il y a bien longtemps. Depuis l’affaire Zéralda, Saïd Bouteflika se prend pour le chikour (maître absolu) de l’Algérie. Cette soirée festive a conduit au limogeage de trois hauts gradés – le terme « limogeage » n’ayant jamais été utilisé en Algérie – et surtout à la dissolution du GIS (Groupement d’intervention spécial), l’un des meilleurs groupes d’intervention au monde. L’opération ciblait bel et bien le DRS (Département du Renseignement et de la Sécurité) et s’inscrit dans un long travail de sape conçu par Saïd et son maître Bernard Bajolet, chef de la DGSE française, en servant les intérêts, entre autres, d’Israël, qui a toujours souhaité la disparition de ce service de renseignement, véritable rempart contre l’expansion d’Israël via ses zouaves, Daesh et Cie. Les conclaves secrets tenus dans les villas sur les hauteurs d’Alger chez différents oligarques appartenant à la cour de Saïd, et qui se tiennent souvent en présence de hauts officiers de la DGSE sous-traitants des Israéliens, ont abouti au false flag de Zéralda que Saïd a voulu faire passer comme un coup d’État contre son frère et lui. Cette opération a permis par la suite le démembrement du DRS que certains, ayant perdu le sens du poids des mots et qui n’ont pas peur d’être foudroyés, appellent « restructuration ». Le clan des nains de jardin Bouteflika a exécuté ce que l’OAS (Organisation armée secrète) n’a pas pu accomplir. Que vaut l’armée algérienne sans ses services de renseignement ? Vider le DRS de sa substance et rattacher la totalité de sa direction au ministère de la Défense et à l’état-major, signifie bel et bien la fin du service du DRS, car tous les services de renseignement du monde – c’est un secret de polichinelle – jouissent d’une autonomie vis-à-vis des ministères de la Défense et des états-majors, et sont tous dotés d’unités spéciales qui ne dépendent que d’eux. Or, en Algérie, on a cassé le GIS, unité d’élite qui avait une grande expérience dans la lutte antiterroriste, et dispatché ses hommes dans divers corps de l’armée. Au profit de qui ? Et pourquoi le DADS (Département des affaires de défense et de sécurité) est-il resté sans chef pendant des années ? Je répète qu’il s’agit d’une opération minutieusement préparée qui n’a pas commencé à Zéralda. Le démantèlement du DRS a commencé depuis belle lurette et les spéculateurs et vierges effarouchées divers occultent ce long processus qui est passé par plusieurs étapes. L’une des premières étapes a été la réélection d’Abdelaziz Bouteflika comme président malgré son histoire d’amour avec Hassan Hattab, chef du GIA (Groupe islamique armé), qui a semé la terreur pendant des années et auquel Bouteflika donnait affectueusement du « mon frère », et malgré le fait qu’il a déclaré un jour que s’il avait vingt ans, il serait au maquis avec les terroristes. Bouteflika, avant d’être cloué dans sa chaise roulante, avait commencé ses grandes manœuvres en frappant toutes les forces qui ont combattu le terrorisme, à leur tête l’armée et les services de renseignement ainsi que tous les GLD (groupe de légitime défense), les garde-communaux, et les citoyens. Bouteflika ne prend en compte que ceux qui portent une arme contre l’État. Ceux qui ont amené au sommet de l’État algérien cet aventurier assoiffé de pouvoir qui peut s’allier avec le diable pour perpétuer son règne et celui de sa famille, portent l’entière responsabilité de leur choix. On a vu ce dont il est capable avec la violation de la Constitution en 2008, où le roi Bouteflika a décidé de mourir sur le trône, même s’il faut emporter l’Algérie avec lui. Son frère Saïd a pris la relève de fossoyeur de la République Algérienne Démocratique et Populaire et est en train de finir la sale besogne entreprise par son aîné, à travers l’Opération Zéralda et les coups portés à la fois à l’armée et aux services de renseignement en y ajoutant l’activation de l’ancien réseau terroriste contre la société algérienne. Ce dernier élément a vu l’organisation récente de « l’université d’été » de Madani Mezrag, ex-chef de l’AIS (armée islamique du salut), criminel terroriste qui n’a jamais regretté ses crimes et s’en est même glorifié, dans une forêt de Mostaganem. Le retour du FIS et surtout l’amnistie générale que le pouvoir moribond d’Abdelaziz Bouteflika et de son frère Saïd sont prêts à accorder à tout moment, font partie d’une équation bien étudiée. Le camp d’été de l’AIS s’inscrit dans cette dynamique : offrir au minotaure terroriste la tête des services de renseignement algériens et sacrifier tous ceux qui ont lutté contre le terrorisme. Pour l’anecdote, j’ai dit un jour à Larbi Belkheir que cette race bâtarde des Bouteflika se retournerait contre tout le monde et, de fait, ils se sont retournés contre lui. À cette époque, il n’y avait pas de Haddad ni de Saïd et sa cour, ni même de Gaïd Salah. J’ai prédit aussi à Ali Benflis, il s’en souviendra peut-être, que cet aventurier de Bouteflika tenterait tout pour exploser le pays. Il n’est pas loin de son objectif et de celui de ces maitres sionistes et des crapules de l’OAS. Un bâtard n’écrit pas l’histoire, au contraire, il essaie de la gommer. Rappelons qu’il n’a même pas d’histoire familiale, aussi l’Histoire avec un grand H et ceux qui la font constituent son éternel complexe, son cauchemar, sa maladie incurable.

Rappelle-toi, Saïd, que je peux avoir des informations de ton cercle le plus rapproché, y compris de tes gardes personnels. Ta maison est de verre  et tout se sait.

À qui profite le démantèlement du GIS ?

Le démantèlement du GIS, unité spéciale et force de frappe du DRS qui a fait ses preuves avec bravoure et abnégation, appuyé par la détermination de tout un peuple qui a disqualifié le projet terroriste funeste, ne peut s’inscrire que dans un révisionnisme pratiqué par le clan mafieux des frères Bouteflika, et surtout par Saïd qui mène le bal. Ce dernier veut sacrifier la longue lutte antiterroriste qu’a menée le peuple algérien, du soldat au civil, pour favoriser l’amnistie générale des terroristes et l’absolution du FIS en passe de revenir sur la scène politique sous une autre appellation dans le rôle de l’épouvantail, afin d’effrayer la société algérienne en jouant sur les peurs de la décennie de sang. En même temps, tous ces gens-là, regroupés en force politique, constitueront les troupes de Saïd Bouteflika. Nous sommes revenus en plein dans les années ‘80 avec la manipulation des islamistes sous leurs différentes dénominations. Chaque jour apporte des preuves de la résurgence de ces dégénérés qui veulent régenter toute la société selon leurs principes rétrogrades. Cela va de la tenue vestimentaire aux règles de conduite. Ainsi la récente montée au créneau du secrétaire général de la coordination des imams et fonctionnaires des affaires religieuses et waqfs, Djelloul Hedjimi, qui prétend vouloir créer une police des mœurs dont la mission sera de s’occuper des délinquants et des femmes qui portent des vêtements non conformes à la charia. Ce mouvement réactionnaire que l’on a cru mort et enterré n’a dû son salut qu’au grand sorcier Saïd Bouteflika lié à la France et à Israël dans le plan de destruction de l’Algérie et de son armée. C’est inscrit dans les accords conclus au Val-de-Grâce au cours d’une réunion secrète entre Saïd Bouteflika, Bernard Bajolet et les conseillers israéliens. Ce n’est pas un hasard si au moment où les BDS frappent l’entité sioniste dans le monde entier, l’Algérie participe au festival du film de Locarno où Israël est mis à l’honneur. Il n’y a rien d’étrange non plus si, dans ce contexte, les Israéliens réclament 20 milliards de dollars d’indemnités à l’Algérie et si une pétition circule pour qu’Enrico Macias, cette crapule de l’OAS, puisse revenir en Algérie. Le plan initié au Val-de-Grâce ne peut se réaliser qu’en abattant les services de renseignement et l’armée, car l’État algérien provient de l’ALN (Armée de Libération Nationale) qui a fondé l’État et non l’inverse. En visant la dislocation du DRS et de l’ANP (Armée Nationale Populaire), les concepteurs de ce projet qui ne sont pas locaux cherchent la dislocation de l’État s’inscrivant dans le plan global de destruction des nations. Appelez-le comme vous le voulez, « Nouvel ordre mondial », « Grand Moyen-Orient », etc. Peu importe le terme, tout le monde sait de quoi il s’agit. Quoiqu’il en soit, l’Algérie fait face aujourd’hui à un tsunami qui menace son intégrité territoriale. Ceux qui pensent que le programme ne se borne qu’à démanteler le DRS, le GIS ou l’armée, se trompent. Le projet vise essentiellement le territoire algérien, en utilisant la même méthodologie appliquée en Irak et en Syrie avec la création de zones de tension comme à Ghardaïa pour frapper les capacités de défense du pays, démoraliser et démobiliser les troupes, saper le moral du citoyen, pour aboutir à la concrétisation de l’objectif qui n’est autre que l’éclatement de l’Algérie. La trahison dont la famille Bouteflika est coupable est totale, et elle est partagée par ceux qui ont misé sur ce Bouteflika. En livrant l’Algérie à l’inconnu, en jouant avec le destin de tout un peuple, en touchant aux derniers remparts dont dispose le peuple algérien pour se défendre, à savoir les services de renseignement et l’armée, dans tous les pays, cela s’apparente à de la haute trahison qui est passible de la peine de mort.

L’Algérie, d’une amnistie à une autre

Un chaos s’annonce sur le plan économique avec la chute du prix du pétrole dont dépend totalement l’Algérie, et je ne parlerai pas d’ »économie algérienne », parce qu’elle n’a jamais existé. Ce qui a existé, c’est juste une rente pétrolière issue du pétrole et du gaz que des multinationales extraient de la terre et qui sont vendus sur le marché mondial pour acquérir des aliments, des médicaments et surtout pour gaver la clientèle entière du pouvoir pourri qui a transformé ce bienfait de la manne pétrolière en une malédiction absolue. Aujourd’hui, l’éternelle tension sécuritaire vient se greffer sur les différentes crises multidimensionnelles, avec le retour d’un terrorisme féroce qui frappe en ce moment quand il veut, où il veut et comme il veut. Les dernières attaques terroristes ont été meurtrières, comme celle d’Aïn Defla le 16 juillet où 13 soldats de l’ANP ont été tués et celle de Skikda ce vendredi 14 août, qui a coûté la vie d’un commandant de l’ANP et a blessé grièvement un sous-officier. À l’heure où j’écris ces lignes, des combats font rage dans la région de Skikda où l’armée mène une traque sans merci contre un important groupe de terroristes retranché dans un maquis difficile d’accès. Toutes les vies sacrifiées de ces soldats morts pour la patrie viennent s’ajouter à la longue liste des martyrs du devoir, alors que Madani Mezrag, chef de l’AIS, organise son « université d’été » en toute tranquillité, marquant le retour officiel du FIS sur la scène politique et l’émergence du terrorisme géré par Saïd Bouteflika, ce qui fait bondir les gardes communaux, les GLD  et les patriotes qui ont lutté pendant des années contre les terroristes et qui ont décidé un rassemblement le 20 août prochain pour rendre hommage aux victimes du terrorisme. Complotant dans l’ombre, Saïd et ses sbires, du kharay Haddad aux différents nouveaux beggars et oligarques, ont décidé d’accorder l’amnistie fiscale au bras économique du pouvoir faisandé des frères Bouteflika. Désormais les Haddad et autres pourris corrompus sortent renforcés par cette mesure consistant à effacer leurs dettes, l’amnistie fiscale leur permettant de constituer la plateforme économique du projet de Saïd Bouteflika. Chacun aura un rôle à jouer dans le plan concocté par les laboratoires israéliens et français : les terroristes de l’AIS et les patrons véreux dont la plupart ont amassé des fortunes colossales à l’époque de la tragédie noire, au moment où le peuple se faisait égorger. L’alliance stratégique entre le terrorisme islamiste et le terrorisme économique prend forme au vu et au su de tous. Telle est la matrice du règne de Saïd Bouteflika qui se réalisera étape par étape. Ce n’est pas un hasard si les amnisties en Algérie, qu’elles soient fiscales ou générales, ne touchent que les terroristes islamistes et économiques. Il s’agit d’un processus très bien conçu. Cette alliance qui s’est faite au mépris de la souffrance du peuple algérien sera le fer de lance du règne de Saïd. Tous les obstacles susceptibles de présenter un danger pour la survie du clan maudit ont sauté et le seul contrepouvoir face au plan de Saïd et de ses maîtres sionistes, est celui de la chute du prix du pétrole qui leur échappe. Saïd qui a contrôlé tous les éléments énumérés plus haut afin d’obtenir le pouvoir pharaonique absolu sur l’Algérie, est totalement démuni face au prix du baril de pétrole en chute libre.

L’heure des félons

Dans ces moments de frappe contre des forces qui ont résisté au projet criminel et assassin islamiste, véritable cheval de Troie de l’Empire pour disloquer et effacer des pays de la carte comme on le voit en Irak, en Syrie et ailleurs, le pouvoir pourri de Saïd Bouteflika et de ses mentors n’a pas trouvé mieux que de faire appel à certains renégats et chantres du « qui- tue-qui », tous ayant bénéficié d’une large couverture médiatique en Occident pendant que l’Algérie combattait l’hydre terroriste. Ainsi Saïd et ses chefs israéliens et leurs sous-traitants français ont rapatrié l’ex-lieutenant-colonel Mohamed Samraoui qui a été une tête de pont de la théorie du « qui-tue-qui » et qui est revenu tout récemment en Algérie pour y recevoir les biens et les honneurs que seul un traître peut offrir à son pareil. Saïd est en train de réhabiliter toutes les voix qui ont accusé l’armée algérienne d’être derrière les massacres que les terroristes islamistes revendiquaient eux-mêmes. Il faut dire qu’après le 11 septembre 2001, ces voix avaient commencé à disparaître et ne drainaient pas grand monde derrière elles, comme ce fut le cas d’Abdelkader Tigha qui a accusé les services de renseignement algériens dans l’affaire des moines de Tibhirine mais qui a fini par être traité de menteur par un autre champion du « qui-tue-qui », le père Armand Veilleux, complice de Jean-Baptiste Rivoire dans cette histoire franco-française. Le capitaine Chouchane, autre renégat qui bénéficie actuellement des largesses de Sa Majesté de la Couronne britannique, a adressé un message de félicitation à Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major et vice-ministre de la Défense, pour avoir démantelé le DRS. Faut-il s’en étonner ? Que fait en Algérie Mohamed Samraoui dont je connais les démêlés conjugaux lorsque sa femme le cocufiait pendant qu’il était en poste dans les services de sécurité de l’ambassade d’Algérie en Allemagne ? Tous ces traîtres réapparaissent en catimini sur fond de cacophonie à propos de l’utilisation à l’école de l’arabe dialectal, la « darija », une autre diversion doublée de l’activation des relais islamistes par Saïd Bouteflika lui-même. Ces crises consécutives et condensées vont dans le sens de l’effondrement de l’État algérien dont il ne reste pas grand-chose. Les événements s’accélèrent et les manœuvres de déstabilisation vont se succéder à un rythme infernal. J’avais prédit un été chaud, nous y sommes, mais la rentrée sociale sera cauchemardesque, et le chaos dans lequel a investi la dynastie Bouteflika touchera toute la société algérienne.

La diversion autour de la langue arabe et le clin d’œil aux islamistes

Le peuple algérien continue à enterrer ses soldats et des mères pleurent leurs fils tombés au service de la patrie. Tout au long de la tragédie algérienne, les terroristes n’ont pas touché un seul corrompu du pouvoir, parce qu’ils sont leurs alliés, mais par contre ils égorgeaient sans pitié les enfants du peuple. Nous avons subi cette horreur dans notre chair et ceux qui n’ont pas vécu en Algérie à cette époque, préférant prendre la fuite, devraient la fermer une bonne fois pour toutes. Aujourd’hui, l’Algérie est noyée dans de multiples diversions et ruses de la part d’un clan machiavélique qui a appris à remplir le vide, sachant que ce pouvoir vérolé ne peut pas faire face à la crise multidimensionnelle et qu’au moment où il n’y aura plus de réserves de change et plus rien à gratter, tous partiront en laissant des ruines derrières eux. Ils créent des diversions comme les affaires de la mini jupe, du short ou du débardeur et celle de la langue darija à l’école, etc. cette dernière qui, dans des pays sérieux, pourrait constituer un projet entraînant un débat constructif, en Algérie, cela relève de la ruse et de la diversion pour gagner du temps jusqu’à l’épuisement de tout potentiel et finira par coûter la tête à la ministre de l’Éducation qui sera sacrifiée pour encore montrer patte blanche aux islamistes des différentes tendances. Gagner du temps coûte que coûte en organisant des débats stériles concernant la société et mêlant la religion, la langue, les tenues vestimentaires, et j’en passe, le clan de Saïd et ses maîtres derrière les mers utiliseront toutes les ficelles en entretenant le feu. Le seul projet de la famille Bouteflika est de se maintenir au pouvoir et, à cette fin, utilise tous les subterfuges possibles et imaginables. Cette histoire de l’arabe dialectal vient à point nommé au moment où l’on frappe les seuls corps qui restaient encore debout dans un État qui s’écroule de toutes parts. Aucune institution n’assume ses devoirs, ni le judiciaire, ni le législatif avec un parlement croupion peuplé de beggars, ni l’exécutif. On en a pour preuve certains ministres oubliés dès le lendemain de leur nomination, et qui refont surface lorsqu’un scandale touchant leur ministère apparaît au grand jour. Par exemple, le kharay de wali de M’sila menace ses administrés avec vulgarité en déclarant que celui qui veut se pendre ou s’immoler par le feu n’a qu’à le faire. Cet énergumène est le pur produit du régime Bouteflika. Dans l’Algérie actuelle, on n’entend parler d’un secteur ministériel que lors des scandales et non pour des réalisations. C’est la conséquence de la politique de Bouteflika qui a fait le vide autour de lui en accaparant tout le pouvoir des institutions et qui, gâteux et perclus dans un fauteuil roulant, a répandu sa paraplégie à tous les niveaux de l’État. La seule institution qui apportait des résultats probants en combattant à la fois le terrorisme, le crime organisé et les différents trafics, a été ciblée par des coups assassins au moment où l’on flirte avec le courant islamiste qui grignote le terrain que lui cède le pouvoir. Pour actionner ce mouvement islamiste et lui donner un souffle alors qu’il avait perdu toutes ces capacités ces dernières années, on crée un faux débat et on lui donne un rôle de premier plan avec la complicité de Gaïd Salah dont les liaisons troubles avec les oligarques, à savoir Tliba, ne sont un secret pour personne. Les habitants d’Annaba que j’ai rencontrés récemment connaissent bien Gaïd Salah qui a pris possession de toute la région avec son gendre Tliba, alors que dans cette ville, les métallurgistes sont en pleine action pour défendre la sidérurgie algérienne, le seul fleuron qui reste, à savoir le complexe sidérurgique d’El Hadjar. Ils sont en grève depuis des semaines contre le pouvoir de Saïd et ses maîtres des multinationales, c’est-à-dire la bourgeoisie compradore. Ces ouvriers ne luttent pas pour quelques deniers, mais pour toute l’Algérie et son honneur, son histoire reniée aujourd’hui par la politique ultralibérale de ce pouvoir vassal du grand capital et de l’impérialisme. Ils se battent comme se battent ce qu’il reste des forces vives dans notre pays et comme ce qu’il reste d’intègre dans l’institution militaire et sécuritaire.

Gaïd Salah, tu ne représentes pas l’armée algérienne et tes alliés Saïd et son frère ne représentent pas l’Algérie

Les projets funestes de Saïd pour l’Algérie pouvaient-ils s’accomplir sans la complicité de Gaïd Salah, le chef d’état-major ? La réponse est bien évidemment non. Pour neutraliser l’armée et frapper les services de renseignement, le clan de Saïd Bouteflika et des oligarques ont choisi un corrompu qui s’est approprié des biens innombrables en Algérie et à l’étranger et qui est rejeté par tous les officiers de l’armée algérienne. Ce personnage imbibé de whisky black label à raison d’une bouteille quotidienne et gavé de méchoui, engraissé par des affaires juteuses, comble de l’ironie, verse dans les incantations religieuses dans ses nombreux communiqués. Je lui conseille, lorsque l’heure de sa retraite aura sonné et qui viendra plus vite qu’il ne le pense, d’animer des causeries religieuses avec quelques verre de whisky dans le pif et, pourquoi pas, de se laisser pousser la barbe pour dissimuler ses traficotages. Aujourd’hui, en Algérie, la barbe peut cacher bien des affaires et ce n’est pas le gendre de Gaïd Salah, Bahaeddine Tliba, prophète de la chkara, qui va me contredire. Gaïd Salah ne peut pas garantir l’unité de l’armée, mais il sera un bras armé de Saïd Bouteflika, encore un ! C’est la raison pour laquelle Madani Mezrag, fort du soutien de Saïd et de Gaïd Salah, affirme haut et fort qu’il a le soutien de l’armée et qu’il n’a que faire des autorisations administratives pour organiser ses parties de campagne estivales dans le maquis. Nous sommes face à une alliance de prédation criminelle qui vise aujourd’hui la survie de la nation. Lors des premiers coups de boutoir portés par Abdelaziz Bouteflika au DRS, certains de mes amis officiers m’ont fait écho qu’au MDN (Ministère de la Défense Nationale), Gaïd Salah hurlait dans son bureau : « Je suis le lion !« , se félicitant de voir des pans entiers de la direction du DRS se faire rattacher à l’état-major. Mais comme ce gros lard n’a rien dans la cervelle, il ne connaît pas le reste de la feuille de route qui prévoit sa mise à la retraite. Si le général Toufik a constitué un problème pour le clan des mafieux, Gaïd Salah ne représente rien du tout, il sera éjecté comme une vieille chaussette trouée dès qu’il aura perdu son utilité. En opposant l’un à l’autre, le clan savait ce qu’il faisait. Il fallait blesser l’armée en attendant de l’achever pour ensuite livrer l’Algérie aux forces sionistes qui vont la dépecer comme c’est le cas de l’Irak, la Libye ou la Syrie. Dans cette optique, le témoignage livré par l’ancien colonel du DRS Mohamed Khalfaoui est à prendre très au sérieux puisqu’il a déclaré que l’Algérie pouvait devenir la Syrie en 24 heures. Sa déclaration est très importante puisqu’il a évoqué, entre autres, la guerre entre la Présidence et le DRS. Cela nous confirme le plan de Saïd Bouteflika qui a visé non seulement le général Toufik en personne mais aussi ses services, obéissant à un agenda externe. Gaïd Salah n’a rien fait pour contrecarrer ce plan, bien au contraire, il a soutenu Saïd dans sa démarche jusqu’au bout. Et le voilà en train d‘accueillir des renégats comme Samraoui qui est désormais sous sa protection, alors que ce traître a attaqué l’armée algérienne et qu’il a participé au blocus de l’Algérie pendant qu’elle était en proie à l’islamisme meurtrier. L’absence de riposte de Toufik face à ces turpitudes a suscité beaucoup d’interrogations et d’affabulations. Certains ont été jusqu’à prétendre que ces événements, dont le démantèlement du DRS, ne pouvaient pas se produire sans l’accord du général Toufik, ce qui est complètement fantasque. Ces interprétations fantaisistes se développent parce que le chef du DRS, contrairement à Gaïd Salah qui est devenu un champion des communiqués, est un homme discret comme tous les hommes du renseignement dans le monde. Son silence alimente les rumeurs les plus folles et donne du grain à moudre à tous ceux qui s’interrogent. Rappelons que si Saïd est lié à l’agenda du démantèlement de l’armée et de l’État algérien, Toufik, quant à lui, ne livre pas bataille directement contre ce clan parce qu’il se soucie de l’unité de l’armée et prend en considération la situation géostratégique très périlleuse de l’Algérie, ce qui est loin d’être le cas de Saïd Bouteflika et de son allié Gaïd Salah, qui ne sont intéressés que par les affaires et el hargma (la grande bouffe) qui les ont rendus célèbres. Toufik ne partira à la retraite et ne quittera le DRS que par sa propre volonté et non par celle du clan. Ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent, sauf le destituer. Le poids du chef du DRS dans les dossiers de coopération de type stratégique avec la lutte antiterroriste dans le Sahel et dans des accords avec les différents partenaires américains, russes et chinois, est incontournable. Il faut juste rappeler que Toufik a des dossiers complets sur des responsables politiques, y compris dans les pays occidentaux, et cela à tous les niveaux. Ce n’est pas Saïd Bouteflika et sa horde sauvage d’oligarques ni Gaïd Salah et son Tliba qui vont ébranler le général Toufik qui est le produit par excellence du renseignement depuis qu’il était au KGB. On peut fantasmer sur le personnage autant que l’on veut, il restera l’une des clés de voûte de l’État algérien et non pas d’un pouvoir politique qui disparaîtra tôt ou tard. Écartant une humiliation de plus du clan de Saïd, le général Toufik a refusé de se déplacer pour recevoir la médaille du Courage des mains de Gaïd Salah. Que c’est triste d’évoquer dans la même phrase le mot courage et les noms « Gaïd Salah » et « clan des Bouteflika ». Toufik a eu raison de dédaigner cette médaille du déshonneur national. Saïd Bouteflika et Gaïd Salah, bouffez vos médailles de la traîtrise et étranglez-vous avec ! Certains déçus au sein de l’institution du DRS reprochent à leur patron de ne pas affronter directement le clan de Saïd Bouteflika et de son acolyte Gaïd Salah, je pense que Toufik mesure la gravité d’une telle confrontation qui risque de se transformer en guerre civile. À mon humble avis, c’est la seule motivation de Toufik, même s’il est responsable d’avoir à un moment donné soutenu Abdelaziz Bouteflika, notamment lors du deuxième mandat en 2004, et en 2008 lorsque Bouteflika a violé la Constitution, alors qu’il dispose de toutes les informations nécessaires pour faire tomber tous les Saïd Bouteflika, Gaïd Salah et autres corrompus de l’Algérie et d’ailleurs. Se laisser faire ne sera pas salvateur pour le pays, car même en refusant la confrontation, Toufik n’évitera pas l’effondrement de l’État algérien. Sachant que la coordination entre les différents services sécuritaires est déficitaire, aujourd’hui la cohésion au sein de l’armée et des services de sécurité est plus que jamais compromise, ce qui est du pain béni pour tous les ennemis de l’Algérie. C’est pour cette raison qu’aujourd’hui tous les patriotes doivent dépasser les clivages et les personnages qui s’affrontent directement ou indirectement pour un simulacre de pouvoir qui nous mènera à l’écroulement. Plus que jamais, l’Algérie est menacée de disparition. Malheureusement, même si demain des patriotes se rassemblent au-dessus de la mêlée pour sauver l’Algérie, le peuple algérien ne leur fera pas confiance. Voilà où nous a mené le pouvoir de la famille royale des Bouteflika. Aucune force ni aucun individu ne peut fédérer les Algériens et les faire adhérer à un quelconque projet pour sauvegarder ce qui reste du pays et bâtir quoi que ce soit. La rupture est consommée, l’Algérien ne fera confiance à personne parce qu’il n’a connu que trahison sur trahison. Les forces qui ont combattu le colonialisme ont été trahies, ainsi que celles qui ont combattu le terrorisme. Qui peut encore réunir le peuple ? Pas Gaïd Salah whisky-méchoui ni Saïd Bouteflika le chikour, ni zemmar Saïdani en vacances prolongées à Neuilly sur Seine, ni le chef des cabinets de la Présidence Ouyahia promu calligraphe et berah (crieur) de l’oligarchie, mais qui pourrait très bien subir le même sort que Belkhadem selon l’humeur du prince, ni Ali Haddad le Goudron. Les carottes sont cuites.

Agenda chargé pour Saïd : des soirées arrosées sur fond de complot chez les Kouninef et autres oligarques qui ont abouti à l’Opération Zéralda au haut patronage de « l’université d’été » de l’AIS

On peut dire que le clan de Saïd Bouteflika et de ses mafieux n’a pas chômé cet été avec la l’organisation régulière de soirées chez les Kouninef et autres amis ou, plus précisément, prête-noms, pour comploter contre l’État algérien et pas seulement contre ses services et son armée. Il faut que tout le monde sache une fois pour toutes que ce que traficotent Saïd et son clan ne rentre pas dans le cadre de faire de l’Algérie un « État de droit » et un « État civil » mais, au contraire, d’en faire une monarchie moyenâgeuse et dépravée où pullulent les courtisans et les clients d’un pouvoir en putréfaction dont la matrice à secrété un poison mortel ! Le cancer de l’Algérie, c’est Saïd Bouteflika et son allié Ahmed Gaïd Salah, chef d’État-major et vice-ministre de la Défense, sous le patronage desquels a eu lieu une « université d’été » des terroristes : un fait inédit sans l’histoire de l’humanité. Il faut dire que l’Algérie est devenue le pays des inédits avec le blanchiment d’argent des divers trafics, les camps de vacances des terroristes, tout cela sur fond de diversions multiples et sous le haut patronage d’un monarque qui gouverne sur des ruines. Saïd Bouteflika est un malade du pouvoir, imbu de sa personne et rivalisant en mégalomanie avec ses frères Abdelaziz et Nacer. Ce dernier s’invite dans la partie en plaçant ses larbins à des postes-clé, la tribu Bouteflika fonctionnant comme une famille royale sauf qu’ils ne sont pas de sang royal, loin s’en faut. J’insiste à le dire, car Abdelaziz Bouteflika est le seul dirigeant au monde qui n’a pas de biographie officielle et dont on ne dispose d’aucune information concernant son père, inconnu dans la monarchie. Nacer, l’autre frère du président grabataire, joue des coudes pour accéder au premier rang. Pourquoi se gêner, après tout ? Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir, dit-on. Voici venir le temps de la peste et du choléra conjugués pour l’Algérie, et Madani Mezrag de l’AIS vient finir l’été en beauté, annonçant le temps d’un patriarche qui ne crève pas parce que même la mort est au chômage et ne veut pas de ces crapules, elle préfère prendre les jeunes soldats que cette ordure de Mezrag a tués sans aucun regret à l’époque de ses « exploits ». Comment Gaïd Salah peut-il encore représenter l’armée sachant que Mezrag a organisé son bivouac « didactique » estival grâce à lui ? Comment Gaïd Salah peut-il être encore le chef de l’armée alors qu’il a accueilli les porte-étendard du « qui-tue-qui » comme Samraoui et Chouchen qui ont dénigré l’armée algérienne chez leurs maîtres occidentaux en jouant le rôle d’agents retournés et en servant un plan machiavélique pour cibler notre armée? Comment Ahmed Gaïd Salah peut il être à la fois avec les terroristes, les renégats du « qui-tue-qui », et chef d’État-major de l’armée et vice-ministre de la Défense ? Ce traître doit quitter immédiatement l’ANP car il salit l’honneur de l’armée ! C’est nous, les antiterroristes, qui sommes pourchassés, et non pas les terroristes qui sont accueillis à bras ouverts pour frapper la société. Combien de héros de la nation n’ont-ils pas été trahis, que ce soit dans la lutte contre la France coloniale ou dans la lutte antiterroriste ? C’est à croire que l’Algérie est maudite et qu’elle renie ses enfants légitimes au profit des bâtards. Si l’on dit que la révolution dévore ses enfants, un constat amer pousse à penser que l’Algérie rejette ses enfants sincères et dévoués. La loi de la concorde civile et de la réconciliation nationale qui a blanchi les « repentis » a atteint ses limites et a prouvé qu’elle était contreproductive, car aujourd’hui le potentiel islamiste resurgit de plus belle au moment où l’État s’affaiblit. Les terroristes qui ne sont ni repentis ni contrits attendaient juste leur heure pour reprendre leur action.

La chute du prix du pétrole, unique espoir de se débarrasser de la gangrène Bouteflika

Si toutes les voix qui se sont élevées contre l’abjection du règne de Bouteflika, régime grotesque et absurde par excellence, promoteur de toutes les formes de spoliation et de pillage, instigateur du délabrement de l’Etat, de la perte de repères de la société algérienne, de la violence endémique et des autres fléaux qui ont ruiné l’Algérie, ont échoué, la chute du prix du pétrole réussira là où tous les autres ont fait chou blanc. Le plongeon du prix du pétrole est le seul espoir de se débarrasser des gangsters de la famille Bouteflika, des serviteurs et des prête-noms, des courtisans divers, et qui occupent toute la sphère politico-économique et sociale. Rien d’autre ne peut faire capoter le plan de Saïd Bouteflika et lui faire mal autant que la chute du prix du pétrole. Si le pétrole était encore à plus de 100 dollars, Saïd ferait pire que Caligula et serait capable de placer un âne à la tête de l’État en 2019, et pas seulement zemmar Saïdani comme président du Sénat ! La dégringolade du pétrole va fausser toute la donne en obligeant les mafieux à bouffer les réserves de change qui disparaîtront très vite dans les claquements de bec de ces rapaces. Ils partiront, comme les sauterelles, quand l’Algérie commencera à s’endetter et qu’il n’y aura plus rien à se mettre sous la dent. La famille Bouteflika et sa cohorte de malfrats ne peuvent pas diriger l’Algérie avec un pétrole à moins de 50 ou 40 dollars, voire moins. Peuple algérien, continue à somnoler, « opposition algérienne », ce n’est pas la peine de faire des rencontres de salon, vous pouvez tous dormir tranquilles, le prix du pétrole va nous débarrasser de cette crasse qui dirige l’Algérie. Néanmoins, la prédation de Saïd Bouteflika et de son frère avant que celui-ci ne soit châtié par le bon dieu pour les méfaits qu’il a commis en Algérie, est incommensurable et irréparable. L’illégitimité de ce pouvoir est totale, il ne représente que lui-même et les clans qui s’entredéchirent à couteaux tirés pour grignoter les restes de la rente pétrolière. Et ce n’est pas Jeune Afrique, magazine français qui s’offre telle une prostituée à celui qui paie le plus, qui va nous leurrer en redorant le blason de ce Bouteflika avec l’apport des témoignages de De Gaulle, Pompidou, et Giscard d’Estaing, devenus soudainement de grands « amis » de l’Algérie. Jeune Afrique a oublié de relater ce que ces personnalités françaises ont dit sur Boumediene, mais bien sûr, cela va à l’encontre du dessein de Saïd et de son chef gaulois, Bernard Bajolet. Tout comme ce magazine ne pourra jamais non plus évoquer les martyrs algériens qu’ont été Larbi Ben M’hidi, Benboulaïd et tant d’autres, qui sont les vrais fondateurs de l’État algérien. Cela ne rentre pas dans le cadre du climat révisionniste de la famille Bouteflika, dont la mentalité de bougnoules colonisés les place sous la tutelle des Français. Pour eux, le monde se limite à la France. Néanmoins, Jeune Afrique, au lieu de nous dresser un portrait sur commande de Bouteflika, aurait pu nous parler, non pas d’un ersatz, mais de l’original, c’est-à-dire Boumediene, le bienfaiteur de Bouteflika.

Hamid Grine ministre de la Pub et la Vertu (de la Communication, Hachakoum) organise un concours du journalisme professionnel

Cela pourrait paraître la blague du siècle, mais non, ce n’est pas une blague. Hamid Grine, le « sinistre » de la Pub et de la Vertu organise un concours s’adressant aux journalistes algériens qui doivent évoquer le thème – ô combien riche et professionnel – pour évoquer les grandes réalisations de leur « fakhamatouhoum » (Leur Excellence) ou plus exactement « fa kharyatouhou » (la merde) Bouteflika. Oui, ils ont osé ! J’aurais préféré le prix de la Hogra et de l’injustice en hommage au journaliste Abdessami Abdelhaï emprisonné injustement et victime de l’oppression et des représailles de cette crapule de Saïd Bouteflika. Je veux participer moi aussi à ce concours, mais à ma manière, c’est à dire à contre-sens, en évoquant les réalisations désastreuses de Bouteflika. Si je reçois un prix de Grine la Pub et de ses maîtres, je leur propose de se le mettre là où je pense et bien profondément, et je sais que certains en raffoleront.

Hamid Grine, voici quelques unes des réalisations de ton maître qui partira comme tu partiras toi-même et comme sont partis ceux qui vous ont précédés :

scandale de l’autoroute Est-Ouest,

scandale de Khalifa,

scandale de la Sonatrach,

scandale des 800 milliards de dollars dilapidés en 15 ans de règne de Bouteflika,

scandale des différents chantiers de Haddad, le copain de Saïd, et ses biens en Espagne,

scandale du foncier agricole et industriel,

scandale de la FNDRA qui implique Saïdani, le drabki du FLN,

scandale de la mafia de l’agro alimentaire,

scandale de la surfacturation,

scandale de l’informel,

scandale des camps d’été annuels des terroristes de l’AIS,

scandale du rond à béton irradié qui donne le cancer aux Algériens, importé par les  Kouninef, les copains de Saïd,

scandale des biens immobiliers en France,

scandale du gaz de schiste,

scandale des comptes à l’étranger,

scandale de la mafia des produits pharmaceutiques,

scandale de la vente du sang des Algériens aux hôpitaux de Tunisie,

scandale de l’école,

scandale des hôpitaux et de la santé,

scandale du soi-disant procès de l’assassin d’Ali Tounsi, le chef de la DGSN,

scandale du sabotage de Cosider,

scandale des 50 milliards de dollars d’évasion fiscale, chiffre officiel avancé par un de vos ministres,

scandale de l’importation à hauteur de 60 milliards de dollars en 2015, dont $20 millions  dans le chewing gum, $36 millions dans la mayonnaise, $300 millions dans la sardine marocaine, $2 millions dans les chips, etc.

scandale des chaînes off shore qui ne sont pas de droit algérien mais qui invitent des personnalités algériennes et dont certaines font de la promo pour les terroristes,

scandale de la « blanchisseuse ». On assiste à la plus grande opération de blanchiment d’argent sale en faisant rentrer l’argent de l’informel qui peut aussi bien être l’argent du trafic de drogue que l’argent des terroristes, sans parler de celui des surfacturations et autres malversations. Cette opération nous montre la déliquescence de l’État et la vision de boutiquier et de marchands de légumes dont sont dotées ces crapules aux manettes du pouvoir. Oyez, Oyez, citoyens de la planète, si vous êtes dans le crime organisé et ne savez quoi faire de l’argent récolté, venez en Algérie et trouvez un prête-nom, car de la Mecque des révolutionnaires, l’Algérie est devenue une blanchisserie pour argent sale !

scandale de n’avoir pas construit une seule usine, et s’il en en fait une, citez-la !

etc.

La liste exhaustive du cataclysme provoqué par le règne de la famille royale des Bouteflika est très longue et elle ne peut qu’égaler le nombre de prétendants à ce titre de lauréat qui n’a rien de prestigieux, car il ne s’agit pas du prix Pulitzer ou Albert Londres, ce sera juste une soirée de strip-tease organisée dans un hôtel cinq étoiles et qui récompensera le larbin le plus obséquieux. Le prix de Grine la Pub et la Vertu devrait s’appeler le prix de la chitta, du rokhs  et el kwada (déshonneur, lèche-bottisme, larbinisme). Saïd, légalise donc le tapin et ses différentes variantes que tu connais très bien, et institutionnalise-le, puisque tu nous a ramenés dans l’époque des cours royales où plus on chante les louanges du suzerain, plus on est récompensé. Sauf que le prix n’en vaut vraiment pas la chandelle, il avoisine juste le montant d’une page  ou deux de pub. De la prostitution au rabais, en somme. Piètre image d’une Algérie qui suffoque et étouffe entre les mains de ces voyous en col blanc assermentés, mais c’est l’image que ce clan pourri donne du métier de journaliste et où Hamid Grine joue le rôle du souteneur, lui qui a échappé au remaniement ministériel uniquement parce que sa femme a clamsé en se faisant électrocuter dans son jardin. Ces caves pouilleux n’auraient jamais connu ni jardin ni villa s’ils n’avaient bénéficié des privilèges du clan pourri. « Loukane damat lghirek ma talhague lik ». Ce proverbe algérien s’adresse autant à Saïd qu’à tous ceux qui l’entourent, et nous rappelle que des rois puissants et des présidents forts se sont écroulés, et certains même sans laisser de trace. Combien de conquérants ont disparu ? Si vos prédécesseurs avaient été immortels, vous ne seriez pas là en train de jouer avec le destin d’un peuple et de son pays. Vous n’êtes rien. Votre seule constante est la mangeoire. Quand elle sera tarie, vous disparaîtrez. Que dira l’Histoire à propos de Bouteflika et de sa famille dans cinquante ans ? Que retiendra-t-elle de votre nom, à part les pillages, la corruption et la rapine, l’immoralité, la trahison ? Au lieu de distribuer des prix du déshonneur pour vanter ton frère mourant, ce macchabée que tu trimbales partout au moment où tu saignes l’Algérie et où tu la trahis avec ta cohorte de danseuses du ventre, sache une chose, Saïd, c’est que l’Algérie est plus grande que vous tous réunis, valets serviles de la France coloniale. Contrairement à vous, pour nous, les patriotes, notre patrie ne se résume pas une mangeoire ou à une rente pétrolière, elle est le sang de nos martyrs. Des générations entières ont été sacrifiées pendant la longue nuit coloniale et pendant la guerre de Libération et la Révolution. Nous avons goûté à tout dans ce pays, nous avons souffert d’un terrorisme ignoble, nous avons vu votre corruption et vos passe-droit, et vous continuez encore et encore jusqu’à faire de ce pays exsangue un tas de ruines. Votre ambition démesurée et vos guerres autour de la rente pétrolière feront disparaître l’Algérie de nos ancêtres. Mais, graines de bâtards qui avez mis le pays à genoux, vous disparaîtrez comme disparaît le cauchemar d’une nuit. À ce jour, vos ennemis ne sont pas seulement les gens intègres, les tombes des martyrs, ou nous, les patriotes, non, votre seul vrai ennemi mortel est le prix du pétrole qui précipitera votre chute.

Mohsen Abdelmoumen

Published in Oximity, August 18, 2015:https://www.oximity.com/article/L-Alg%C3%A9rie-entre-le-sacrifice-de-n-1

Whatsupic:http://fr.whatsupic.com/sp%C3%A9ciale-monde/nos-martyrs-et-la-trahison-des-bouteflika90887.html

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