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La Voix de la Russie

Crimée : bienvenue à la maison !

Mikhaïl Gamandiy-Egorov


Photo: EPA

Vendredi 21 mars 2014

C’est désormais officiel : la Crimée est de retour au sein de la mère patrie. Une joie réciproque aussi bien pour les habitants de la Crimée que de toute la Russie. Une justice historique que beaucoup attendaient depuis le marasme et le chaos qui ont suivi la fin de l’URSS.

Nous avons traité précédemment les principales raisons de la crise ukrainienne qui est due en très grande partie aux déstabilisations extérieures. Un chaos créé par les USA et satellites et qui ne présage pour la pauvre Ukraine rien de bon. Mais mis à part l’Ukraine en tant que telle, c’est bien évidemment la Russie qui était visée à travers un jeu géopolitique bien déterminé.

Seul petit problème : la Russie a réagi et de la meilleure façon qui soit. Elle a en effet répondu aux appels des habitants de la Crimée qui étaient ouvertement menacés par les extrémistes néo-nazis qui font désormais la loi aussi bien à Kiev que dans la plupart des villes de l’Ouest ukrainien.

Puis le 16 mars dernier, la Crimée, a organisé un référendum qui devait déterminer son avenir : rester au sein de l’Ukraine ou opter pour un retour au sein de la Russie. Retour car c’est bien de cela qu’il s’agissait puisque la Crimée est bien russe et la grande majorité des Criméens se sont toujours revendiqués être Russes. Le résultat des urnes est sans appel : 97% des habitants votent pour la seconde option en faveur de la Russie avec un taux de participation de 86% ! La joie est énorme aussi bien en Crimée que dans toute la Russie sans exception : de Moscou à Vladivostok, du Caucase aux régions du Nord, du Tatarstan à la Bouriatie.

Le 18 mars, Vladimir Poutine signe à Moscou avec les leaders de la Crimée, Sergueï Aksionov (Premier ministre de la presqu’île), Vladimir Konstantinov (président du Parlement de Crimée) et Alexeï Tchaly (maire de la ville de Sébastopol) l’accord sur la réunification de la Crimée et de la Russie. Selon l’accord, la Fédération de Russie comptera désormais deux nouveaux sujets : la République autonome de Crimée et la ville de Sébastopol qui aura le statut de ville de niveau fédéral (à l’instar de Moscou et Saint-Pétersbourg).

Dans son discours, le président russe met bien les points sur les « i ». D’abord en réaffirmant que le ralliement de la Crimée à la Russie s’est fait dans le respect des normes de l’ONU. Il a également mis l’Occident politique devant toutes ses contradictions et hypocrisies. Notamment en rappelant à très juste titre le cas du Kosovo et le cynisme qui règne au sein des élites politiques occidentales.

Il n’a pas non plus manqué de remercier tous les pays qui ont « compris » et soutenu la position russe sur la Crimée, dont bien évidemment la Chine et l’Inde. En parlant des soutiens internationaux à la Russie et mis à part ses deux partenaires stratégiques mentionnés ci-dessus et membres des BRICS, le soutien international n’a effectivement pas été des moindres. Que ce soit au niveau des alliés voisins, en premier lieu du Kazakhstan (seconde principale économie au sein des pays de l’ex-URSS après la Russie).

Ou l’Amérique latine qui n’a pas manqué non plus de hausser le ton en faveur de la position russe, notamment via la présidente de l’Argentine Cristina Fernandez de Kirchner qui a ouvertement condamné la position occidentale sur la Crimée et a rappelé que « la Charte de l’ONU fixe le droit des peuples à l’autodétermination, et que cela doit concerner tous les pays sans exception »…La fière et digne République de Cuba a elle aussi affiché son soutien à la Russie, notamment via son ministre des Affaires étrangères Bruno Rodriguez qui a déclaré que « la volonté de l’OTAN d’étendre ses frontières jusqu’à la Russie en profitant de la crise en Ukraine constitue une grave menace pour la paix internationale ».Le chef de la diplomatie cubaine a également dénoncé le nouveau gouvernement désigné en Ukraine après les incidents qui, a-t-il estimé, ont été « instigués par les Etats-Unis et ses alliés de l'OTAN, sous des justifications hypocrites ».

Et bien évidemment le Venezuela, autre allié et partenaire stratégique de la Russie dans la région, qui via son président Nicolas Maduro, successeur du grand ami de la Russie Hugo Chavez qui nous a tragiquement quitté il y a un peu plus d’un an, n’a pas lui non plus manqué de soutenir la Russie et d’accuser les USA et l’UE d’utiliser un double standard. Un double standard qui est tout simplement évident : « L’Occident a soutenu la sécession du Kosovo de la Serbie il y a dix ans, et maintenant s’oppose à la volonté du peuple et au référendum en Crimée, dans lequel les citoyens ont décidé de se séparer de l’Ukraine pour rejoindre la Russie », a-t-il déclaré. Dans le monde arabe, la Syrie a affirmé son soutien et sa solidarité avec la Russie par la voix de son président Bachar al-Assad. En Afrique, on ne peut pas ne pas citer la déclaration du vice-ministre sud-africain des Affaires étrangères Ebrahim Ismail Ebrahim qui a déclaré que « l’époque de la domination occidentale s’achève ». Il ne pouvait pas mieux dire…

Cela sans parler du soutien et des très nombreuses sympathies actuelles au sein de l’opinion publique mondiale aux quatre coins du monde vis-à-vis de la Russie et de ses prises de positions : en Afrique, en Europe, en Asie, en Amérique latine et même au sein de l’opinion publique américaine et plus globalement occidentale. En tout cas, les déclarations des élites politiques occidentales « d’isoler » la Russie de la « communauté internationale » ont véritablement sonné comme ridicules.

Pendant ce temps, les nouvelles pseudo-autorités de Kiev se montrent elles aussi de plus en plus ridicules et maladroites. Hier, Andreï Paroubi, le soi-disant secrétaire général du Conseil national ukrainien de sécurité par intérim, avait déclaré que « l' ‎Ukraine allait mettre en place un régime de visa avec la Russie ». Le ministère russe des Affaires étrangères avait réagi en disant que dès que cette décision serait officielle, la Russie établirait à son tour un régime de visa pour l'Ukraine. Aujourd'hui et comme on dit la nuit porte conseil, le pseudo Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a finalement déclaré « qu'il ne fallait pas se presser quant à ces mesures »...

Evidemment. Compte tenu du fait que des millions de citoyens ukrainiens vivent et travaillent en Russie (dont nombreux d’ailleurs en provenance d'Ukraine de l'Ouest). Et pour la seule année dernière, le montant des virements des travailleurs ukrainiens travaillant en Russie à destination de leur pays d'origine était de quatre milliards de dollars US. Quatre fois plus que ce que les « amis » étasuniens peinent à trouver pour leurs marionnettes à ‎Kiev. Mais ça c'est une spécialité étasunienne et occidentale : déstabiliser un pays et y apporter le chaos, ils en sont les champions, mais lorsque il faut mettre la main à la poche, là... c'est plus compliqué.

Pour revenir à la Crimée, il faut saluer les décisions responsables dans un moment critique des autorités criméennes et russes. Sans cela, le bain de sang n’aurait tout simplement pas pu être évité (ce que les Occidentaux font bien semblant d’oublier et tentent de cacher, tout comme le soutien de ces derniers aux extrémistes ultra-nationalistes et néo-nazis ukrainiens). On n’oubliera pas bien évidemment de souligner le courage et la détermination des habitants de Crimée, sans qui rien n’aurait été possible.

Il a déjà été annoncé que la Crimée aura trois langues officielles : le russe, l'ukrainien et le tatar. Il en va de même en ce qui concerne les postes clés : tous les représentants ethniques et confessionnels seront présents au sein du gouvernement. La Crimée a donc d’ores et déjà fait ce que les pseudo-autorités fascistes à Kiev ne feront jamais, à savoir bâtir un gouvernement d'unité nationale et assurer la paix. La Crimée à l'image de son pays, la Russie, revendique haut et fort son appartenance multiethnique et multiconfessionnelle.

Pour finir, disons deux choses. La vérité et la justice finissent toujours par triompher. Et en ce qui concerne la Crimée, la vérité et la justice ont bel et bien triomphé. Justice historique faite. Bienvenue à la maison !

© 2005—2014 La Voix de la Russie
Publié le 21 mars 2014 avec l'aimable autorisation de l'auteur

 

 

   

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Source : La Voix de la Russie
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