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Opinion

Le lobby en France:
« Manuel Valls est pieds et poings lié à Israël »

Maria Poumier


Photo: D.R.

Vendredi 3 octobre 2014

Les métamorphoses du sionisme et le lobby vallsocrifien

Nul ne doute de la puissance du lobby sioniste en France, qui tient la laisse de plus en plus courte à nos gouvernants successifs. Ses méthodes, son personnel, ses succès ont été étudiés en détail par Paul Eric Blanrue dans son ouvrage Sarkozy, Israël et les juifs. Ses origines et ses grandes lignes d’action avaient fait l’objet d’une communication, ici à Téhéran, en 2012. Rien de nouveau depuis les dernières élections présidentielles, dans ce domaine. La récente offensive israélienne contre Gaza a permis d’observer comment une fois de plus, le CRIF unanime s’est rangé inconditionnellement aux côtés d’Israël. Il ne semble pas y avoir de faille à exploiter de ce côté en ce moment. L’émigration juive augmenterait à nouveau en direction de Tel Aviv. La politique étrangère française manque de cohérence, mais la coopération y compris militaire et nucléaire avec Israël reste intense et croissante. Quant aux options géopolitiques, on observe un suivisme certain par rapport aux injonctions du président Obama, qui semble à nouveau en phase avec les intérêts israéliens ; ceux-ci consistent à faire occuper militairement les pays du Moyen Orient et de l’Afrique afin d’en garder le contrôle quant aux ressources naturelles, et quant aux équipes gouvernantes. Israël ne fait pourtant plus entièrement confiance aux USA, et cherche à diversifier ses alliances, en développant en particulier ses relations commerciales et militaires avec la Chine, sans négliger la Russie, le pays d’où provient un cinquième de la population israélienne.

Pour la France, si Manuel Valls est pieds et poings lié à Israël, et a été imposé par le CRIF pour gouverner de fait à la place de François Hollande, il reste plus à l’aise dans le prolongement de son rôle précédent, celui de ministre de l’Intérieur : son problème, c’est comment garder une emprise policière sur la population, faute de pouvoir agir dans d’autres domaines, tels que l’emploi, la croissance, la protection des intérêts français. Le CRIF exige la censure : Manuel Valls s’emploie à faire bâillonner les dissidents, les tribunaux combinent persécution fiscale et censure préalable sur les réunions publiques, tandis que la presse diffame allègrement les leaders d’opinion visés, pratiquant systématiquement l’anticipation. Ainsi pour Dieudonné, le plus populaire des artistes français, la presse annonce en janvier dernier, à grand fracas, qu’il détient indûment des capitaux inavouables et conséquents, bien avant que le moindre tribunal l’ait sanctionné pour cela ; il s’agit de lancer l’accusation ; le public ne sera pas informé si au final la justice tranche dans un sens qui n’est pas celui que veut le CRIF. Ce n’est qu’un exemple, qui a le mérite de confirmer que l’opinion publique constitue bien, en ce moment, un réel danger pour les intérêts que défend le CRIF.

Qu’en est-il de l’opposition réelle aux intérêts israéliens, en ce moment, en France ? Nous ne souhaitons pas informer la police française sur les entreprises des uns ou des autres. Nous souhaitons vivifier certaines dynamiques que le CRIF déteste. Revenons en arrière pour percevoir ce qui est nouveau : ainsi par exemple, on a longtemps pu constater que l’immigration massive était encouragée par les élites juives, non seulement dans l’intérêt du patronat à la recherche de main d’œuvre docile et sous-payée, dont la maintenance (logement, éducation, sécurité sociale) était à la charge de l’Etat, mais aussi selon une logique traditionnelle dans l’histoire des communautés juives dans chaque pays, visant à affaiblir les communautés autochtones, et à se protéger en favorisant d’autres communautés allogènes ; aujourd’hui, cette dynamique semble maintenant combattue ou complétée par une autre : car les musulmans, que ce soit en se référant à leur religion ou à leur allégeance à la France, ne sont pas plus dociles que les autochtones dont les références restent, qu’ils le veuillent ou non, chrétiennes.

Par commodité, on parle de lobby sioniste, comme si la colonisation militaire de la Palestine était l’enjeu. Bien entendu, celle-ci ne peut pas constituer une passion nationale opposable au CRIF, s’agissant d’un problème étranger, du point de vue français, et lassant puisqu’il dure depuis trois générations: les médias s’emploient à empêcher les jeunes de rien y comprendre en prenant du recul dans le temps. On peut donc être plus précis et plus exact en partant de la réalité de ce qu’est l’État juif, et décidé à le rester : un État sans frontières ni constitution, basé sur le privilège des uns au détriment des autres populations qui partagent le même habitat. Le modèle israélien, c’est le modèle que le CRIF veut développer en France et ailleurs : sans frontières et sans constitution qui mettrait noir sur blanc les règles du jeu ; et c’est dans cette mesure même que nous avons à le combattre. En ce moment, différents intellectuels en chaire, et bien écoutés parce qu’ils ont la bénédiction du CRIF, ce qui est réservé aux personnes d’origine juive, veulent convaincre les autochtones qu’ils sont menacés au premier chef par les musulmans. Et sur d’autres terrains, toutes sortes de provocations sont montées afin que les Français identifient musulmans à terroristes.

Il est à craindre par exemple que le seul parti pouvant constituer une alternative aux gouvernements domestiqués que nous subissons, celui de Marine Le Pen, soit tenté, en cette période pré-électorale, d’accepter un soutien juif décisif, sur la base même du fonds de commerce historique du Front national : la défense des autochtones contre les musulmans, soit en tant qu’immigrants concurrents sur le marché du travail, du logement, et de la protection sociale, soit en tant que porteurs d’identité spirituelle spécifique, désormais bien implantés, avec le commerce hallal, le costume traditionnel, les mosquées, signes bien visibles qui sont perçus par les autres comme des défis.

Pour les autres partis politiques, Sarkozy avait misé sur l’affaire Merah, affaire de terrorisme fort opaque, pour se faire réélire, en additionnant deux phénomènes de paranoïa : celle des juifs, celle des non-juifs. Mais malgré les efforts des médias et des financeurs, il avait échoué, les Français l’avaient mis à la porte. Avec la grande peur de Daesch qu’on nous assène en ce moment, il est probable que l’équipe au pouvoir espère récolter la mise, que la population autochtone cherche à se rassurer contre les musulmans, et fasse provisoirement confiance à l’alliance Vallsocrifienne pour élargir la répression, sans percevoir que celle-ci ne va pas s’arrêter à quelques mercenaires ou illuminés armés par d’autres.

Très curieusement, la chaîne officielle France 24 vient de rendre compte en termes d’inquiétude, d’un modeste rassemblement de quelques centaines de musulmans, le vendredi 26 septembre, devant la mosquée de Paris, pour exprimer leur indignation après la décapitation d’un citoyen français par une mouvance soi-disant musulmane. Alors que chacun devrait applaudir et souhaiter que des rassemblements de milliers, de dizaines de milliers, de centaines de milliers de musulmans aient lieu pour exprimer leur rejet du terrorisme, les patrons de nos médias, tous membres ou agents directs du CRIF, s’en inquiètent ! Une seule explication : il faut que les musulmans soient, tous autant que chacun, associés au terrorisme, dans l’esprit des autochtones.

Une nouvelle pratique hollywoodienne s’implante : nous avons à nouveau des attentats sous faux drapeau, dont les concepteurs et les exécutants resteront objet de débat pendant des dizaines d’années, ce qui fixe l’énergie des détectives amateurs et des romanciers frustrés que nous sommes tous sur des leurres passionnants, mais nous détournent des enjeux plus décisifs ; une maquette nous en a été fournie avec l’affaire de la vidéo, lancée le 10 septembre 2012, sur la vie du prophète Mahomet : présentée comme l’annonce d’une grande production blasphématoire, c’était une vidéo au coût dérisoire, pornographique et élémentaire, mais qui a eu un effet extraordinaire : des milliers de musulmans se sont fait tuer par la police de leur pays, des millions de gens indignés ont participé au moins verbalement à l’exaspération des sentiments anti-musulmans, qu’ils aient été d’un avis ou d’un autre . Pas vu, pas pris : l’inspiration purement israélienne de l’opération est restée cachée. Ces jours-ci, en France, un individu franco-israélien vient de se faire repérer pour des manœuvres du même type : il cherchait à faire abattre des gens innocents par d’autres, dans un contexte de panique, avec la contribution de policiers agissant dans des opérations de routine ; à défaut, provoquer au minimum des infarctus en chaîne, et des haines durables. Ceci a visé le professeur Robert Faurisson, signe que les vérités pour lesquelles il a donné toute sa vie restent redoutables pour menacer les fondements de la société occidentale israélocentrée.

Il ne s’agit plus d’attentats sous faux-drapeau spectaculaires, comme le 11 septembre , mais à une autre échelle ; ainsi des récentes décapitations médiatisées : elles ciblaient des individus a priori innocents, sans défense et intouchables selon les lois anciennes de la guerre, journalistes, sportifs, humanitaires, de façon à viser le for intérieur de chaque personne, qui sait désormais être otage virtuel, n’importe où dans le monde, sous prétexte de sa simple nationalité. Un des objectifs reste de dresser les populations occidentales contre les musulmans et leurs éventuels mouvements révolutionnaires. Cela nous amène donc à bâtir une ligne d’action strictement opposée aux vœux d’instauration d’une société à l’israélienne : une alliance vigoureuse entre Français de toute lignée.

La France reste un pays enviable, un pays où l’on cherche à s’installer et à rester. Misons sur la capacité à défendre ce pays de tous ceux qui y prennent racine. Ce qui manque, en France, ce sont les racines spirituelles des autochtones : ils ont laissé péricliter leur tradition chrétienne, dans le sillage de leur pugnacité critique, réputée dans le monde entier. A force d’exercer leur critique voltairienne contre toute autorité, ils ont scié leur branche spirituelle, qui est inextricablement liée à saint Louis, à sainte Jeanne d’Arc, à des générations innombrables de chrétiens s’efforçant vers la sainteté.

Ce pays, pour exister, avec sa nouvelle population, doit résister aux plans de dissolution israelocentrés. Les musulmans gardent leurs repères spirituels, en matière de morale familiale, de références mythiques, de pratique religieuse : leur équilibre mental collectif est intact. Les autres doivent d’urgence retrouver les repères de leurs parents et grands-parents, étant entendu que la grande espérance républicaine et la grande espérance communiste ont été des dérivés anticléricaux de la grande espérance chrétienne, liés à une époque désormais dépassée ; le laïcisme fanatique, dernier avatar de ces dérivés, ne peut déboucher que sur le suicide définitif, si nous ne sommes pas capables du retour dialectique à notre source vitale, absolument chrétienne.

La colonie israélienne en Palestine se veut le fer de lance de l’idéologie et de la pratique lgbt, extraordinaire machine de guerre contre les religions monothéistes, contre l’esprit en général, et la reproduction morale des nations, en attendant de permettre la confiscation légale de la reproduction physiologique. C’est une des raisons qui doivent nous faire considérer l’urgence de bâtir un front islamo-chrétien pour mener la guerre spirituelle, et viser ce qui est en ce moment le siège de son arsenal : le lobby lgbt. Il nous faut une guerre chez nous, pour nous mobiliser. En ce moment, les rapports de force semblent se jouer sur des champs de bataille à l’étranger ; le monde orthodoxe se trouve en première ligne, avec les provocations organisées pour chasser Poutine et l’empêcher de réaliser son projet résolument anti-otanesque. A nous d’ouvrir ici le front culturel, avec des initiatives vigoureuses.

 

 

   

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Source: Entre la plume et l'enclume
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