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Decodage anthropologique de l'histoire contemporaine

Esquisse de l'Europe post-américaine

Manuel de Diéguez


Manuel de Diéguez

Samedi 30 août 2014

Introduction
1 - Le naufrage d'un mythe
2 - L'Allemagne occupée et l'Europe orpheline
3 - Esquisse d'une psychanalyse de la vassalité
4 - Les embarras du monothéisme démocratique
5 - A la veille d'une révolution de la politologie
6 - La vassalisation culturelle
7 - La vassalisation de la France laïque par l'inculture
8 - Demain, l'Europe libre

Post scriptum

Introduction

Le 23 août, je diffusais une réflexion concernant l'abaissement actuel de la France dans le monde et je démontrais que le rang des grands Etats se dégrade à toute allure sur la scène internationale à partir d'un furoncle, d'un chancre ou d'un abcès dont le poison s'infiltre dans tous les organes d'une nation. Je me promettais de poursuivre le 30 août mes analyses d'anthropologue de la géopolitique, que j'aurais illustrées de mes observations sur les rouages et les ressorts de l'effondrement d'une civilisation. Je me résous à remettre ces considérations à une quinzaine de jours, parce que les évènements se sont précipités à un rythme qui vous cloue sur place.

A la suite du troisième train de sanctions économiques prises à l'encontre de la Russie par une Europe aux ordres de Washington, la faction atlantiste du Monde est parvenue à titrer: "L'Europe se fâche… et elle existe enfin". Deux jours plus tard, elle existait si bien que la Russie était devenue non seulement le géant du Vieux Continent, mais un Titan planétaire. Non seulement Mme Merkel faisait machine-arrière sur tous les fronts, mais l'Amérique du Sud profitait de l'occasion pour se ruer au Kremlin afin de déverser ses marchandises sur un débouché immense et ouvert à son industrie alimentaire par la providence. Jamais le commerce mondial n'avait connu un basculement aussi instantané et aussi gigantesque. Les historiens de la honte diront qu'en Europe, la vassalité des classes dirigeantes issues du suffrage universel les avait conduites à la cécité d'un enfant de cinq ans. Soumettre le plus vaste Etat de la planète au même régime que l'île de Cuba est une décision digne d'un asile d'aliénés.

Mais, dans le même temps, l'ère post-américaine de la planète a commencé. C'est cela le vrai tremblement de terre. Il convient donc d'esquisser l'avenir d'une civilisation qui ne retrouvera sa respiration qu'après le départ d'un occupant dont cinq centsforteresses quadrillent les arpents et qui ont fourni environ quatre cent quatre-vingts bombes thermonucléaires B61 à cinq soi-disant "Etats non dotés de l'arme nucléaire": la Belgique, l'Allemagne, la Turquie, les Pays-Bas et l'Italie, dont cent cinquante bombes atomiques un peu fatiguées à la seule Allemagne, entreposées dans trois "bases nucléaires" - Ramstein, Büchel, Nörvenich - et dont l'entretien aux frais de la population contribue à créer la mentalité du serf atlantiste que nous voyons exercer le pouvoir depuis 1949 en ces lieux.

Le 6 septembre, j'examinerai la situation militaire de l'Europe post-atlantiste et le 13, je reprendrai la suite de mon analyse du 23 août. Pour l'heure, il faut préciser les contours du diagnostic esquissé ci-dessus.

1 - Le naufrage d'un mythe

Encore de nos jours, la majorité des peuples entend se placer sous le double protectorat d'un ciel charitable et d'un gouvernement ferme, parce que cette association de deux tutelles les rassure: s'ils se montrent respectueux à l'égard de ce commandement biphasé, ils se croiront pilotés par des navigateurs chevronnés. Faute que ce marché soit conclu et signé par des chefs issus de leur propre nation, les citoyens se vissent sur la tête des képis en provenance de l'étranger, tellement leur civisme les porte à se doter d'un encéphale qui les vassalisera sous un joug venu d'ailleurs plutôt que se laisser choir dans une errance sans remède.

Tel est le sort de l'Europe depuis 1945: la moitié de ce continent s'est laissé assermenter sous le joug de Staline, puis par ses successeurs, tandis que l'autre moitié se trouve occupée par cinq cents forteresses américaines dont, depuis soixante-dix ans, aucune classe dirigeante indigène n'ose seulement prendre le risque de demander le départ.

2 - L'Allemagne occupée et l'Europe orpheline

L'Allemagne illustre à merveille l'échiquier anthropologique qui rend universelle la politologie des bivouacs et des campements perpétuels. Certes, les marches de l'Est avaient semblé s'être converties aux promesses d'éternité d'une utopie carcérale branchée sur l'eschatologie chrétienne des origines, qui prônait un évangélisme fondé sur l'abolition pure et simple de la propriété privée. Un royaume radical du salut allait incessamment débarquer sur une terre asséchée; et le vin de l'espérance inonderait les nations assoiffées de férules. Mais si le sang de la délivrance évangélique libérait à jamais notre espèce du joug de la mort, deux mille ans plus tard le péché originel des fous de l'intemporel n'en était pas moins redevenu un instinct de propriété qui les tenait décidément aux tripes. L'accouchement définitivement assuré des félicités d'ici-bas garantirait à jamais le règne de l'innocence de là-haut.

Mais les anges d'une politique de l'Eden enfin retrouvé cachaient sous leurs ailes les poignards d'un empire de guerriers et de marchands ; et seule la chute dans la poussière de la sotériologie marxiste a contraint les armées de l'allégresse perpétuelle à quitter l'Europe, puis la Chine, pour ne rien dire du Mexique. Mais la mort de Staline en 1953 avait rempli les rues de Paris de légions de séraphins en larmes, parce que les peuples privés du joug d'une grâce gérée par une Eglise ou institutionnalisée par l'Etat erraient maintenant en orphelins éplorés de leur sacerdoce et de leur apostolat.

3 - Esquisse d'une psychanalyse de la vassalité

L'Allemagne de l'Ouest n'a pas tardé à livrer la bête onirique aux mêmes gouffres et crevasses de l'éternité qu'à l'Est. L'occupation américaine a si bien succédé à la tyrannie hitlérienne que, de nos jours encore, deux cents bases militaires du vainqueur de 1945 se sont enracinées dans le pays sous les applaudissements et les dévotions des descendants exsangues d'Arioviste.

Quant à l'Italie, son gouvernement, pourtant dûment élu au suffrage des docilités nationales de type démocratique n'est jamais davantage qu'une autorité de façade - le pays se veut à jamais l'otage des incrustés d'outre-Atlantique. Du reste, le vote populaire lui-même perpétue le modèle d'une auto-vassalisation et reconduite d'une génération à la suivante, parce que toute candidature à une relève de la classe politique au pouvoir se trouve pré-sélectionnée par un triage continu du corps électoral régnant, lequel interdit d'avance à tout individu déviant de faire son chemin dans les rangs d'une phalange insurrectionnelle. Le mythe d'une Liberté préalablement placée sous le harnais des esprits municipaux se verrouille lui-même à produire des serviteurs encagés d'avance. Seule la France a chassé de ses terres le vainqueur et le délivreur dont les forteresses avaient pris la relève de celles du conquérant de 1940 - et, depuis lors, le peuple français a perdu les avantages de la servilité dont le reste de l'Europe goûte les bienfaits de Hambourg à Syracuse.

L'anthropologie moderne, que j'appelle une métazoologie, illustre la postérité scientifique de l'Essai sur la servitude volontaire de la Boétie, mais à la lumière du Pont de la rivière Kwai ou de Soljenitsyne dans Une journée d'Ivan Denissovitch, où l'on voit le vassal se rendre complice de son maître, parce qu'il aime le "travail bien fait". Tout serf n'échappe à la complicité que par la destruction jour après jour de ses propres récoltes.

4 - Les embarras du monothéisme démocratique

Mais l'envahisseur moderne en vient fatalement à légitimer ses exploits d'armurier et de commerçant heureux par l'affichage et l'étalage de la sainte vocation de convertisseur censée inspirer ses triomphes de conquérant et de financier - il entend délivrer, clame-t-il, des proies que menacent les griffes et les dents d'un ennemi aux mâchoires plus redoutables que les siennes. César se présente en sauveur des Gaulois vaincus par les Germains. Mais, un quart de siècle seulement après l'effondrement du paradis des marxistes, le vainqueur d'outre-Atlantique ne légitime plus la puissance et la gloire de son glaive que par l'ambition de plus en plus difficile à cacher qui l'inspire de perpétuer la présence de ses armes sur le territoire des convertis aux bienfaits de son sceptre. Il lui faut donc tenter de régner sur une Europe privée d'ennemi et qui n'a plus aucun besoin du secours de son vainqueur.

Comment faire avouer aux dévots de la démocratie universelle que leur maître sue sang et eau à susciter des fantômes à combattre, comment terrasser, l'arme au poing, des spectres censés blottis sous l'emblème de la Croix rouge internationale, comment interdire dévotement à la Russie de retrouver ses frontières de 1917, comment légitimer pieusement l'amputation éternelle du territoire d'une nation sagement retournée aux carnages du capitalisme ? Et puis, la vassalité rédemptrice se révèle de plus en plus dépensière. Faute de terrasser par la force une Russie armée jusqu'aux dents, il faut peiner à seulement attiser le feu presque éteint du mythe de la Liberté. Comment inverser le souffle du salut au profit du grand professionnel débarqué en Normandie le 6 juin 1944 si cet acteur de sa propre immortalité joue maintenant à contre emploi dans les deux camps ? Car ce métis se présente en témoin coloré de l'asservissement de ses ancêtres à des colonisateurs devenus ardents à s'asservir entre eux et bien décidés à s'étriper les uns les autres.

Mais alors, comment faire monter le pain de la délivrance dans le four des sanctions économiques promulguées contre une Russie revenue au bercail d'un capitalisme jugé salvifique, comment affamer un adversaire prospère, et cela un quart de siècle seulement après le naufrage de l'encagement de la planète dans l'édénisme sanglant du marxisme? On ne soumet pas effrontément au blocus alimentaire un empire de cent cinquante millions d'habitants. Comment interdire au monde entier d'offrir ses marchandises aux guichets d'un assiégé dans l'aisance si celui-ci n'est pas de la taille de Cuba et si le sceptre de 1945 s'est rouillé entre vos mains au point que personne ne tremble plus au spectacle de la crinière grisonnante du lion?

Voir: - La capitulation de BNP-Paribas et la géopolitique - L'âme de l'Europe et l'esprit de justice , 23 août 2014

5 - A la veille d'une révolution de la politologie

Dans ces conditions, l'heure a sonné, pour l'Europe, de planifier le monde pos-américain ; mais le danger est grand d'aborder l'ère nouvelle qui s'annonce sans avoir tiré les leçons de trois quarts de siècle d'ensommeillement de la géopolitique et de l'anthropologie scientifiques. Car ces deux disciplines sont demeurées largement mythologiques sous les vêtements d'emprunt d'une apparence de scientificité.

Si le Vieux Monde devait persévérer dans l'irréflexion suicidaire de ses élites politiques, si l'Occident ne tentait pas de connaître les secrets de la panne cérébrale dont souffrent les descendants du quadrumane à fourrure que vous savez, le monde post américain n'en échouerait pas moins à retrouver le flambeau de la souveraineté para-théologique des Etats d'avant 1939; tellement il serait irréfléchi de s'imaginer qu'une simple parenthèse de l'histoire du monde se refermerait d'elle-même sur la pacifisme bon teint du mythe démocratique. Jamais l'histoire de l'Europe ne reprendra le cours des candeurs politique d'Aristide Briand, d'Anthony Eden ou de Harold Macmillan - il faudra conjurer à la fois les naïvetés d'un capitalisme universalisé par la scission immémoriale entre les riches et les pauvres et les enfantillages de l'évangélisme idéologique.

Le Vieux Continent perdra-t-il, une fois de plus, la mémoire de son histoire des squelettes et des ventres, oubliera-t-il derechef qu'une puissance de type démocratique se change nécessairement en un empire guerrier et marchand confondus, lequel tente fatalement de dominer le monde des obèses et des maigres sur le modèle bien connu de l'Athènes de Périclès ou de la Rome des Césars censés se placer sous le contrôle du Sénat de la République? Dans ce cas, l'Europe ressuscitée demeurerait un enfant à renvoyer sur les bancs de l'école ou sur le banc d'œuvre des Eglises.

Mais ce continent demeurerait également en culottes courtes s'il n'avait appris qu'à réciter ses livres scolaires - car l'enseignement laïc produit les missels des démocraties. N'avons-nous pas assisté au spectacle d'une civilisation fondatrice, vingt-cinq siècles plus tôt, de la démocratie rationnelle et qui s'est laissé gentiment vassaliser en retour par les bréviaires paroissiaux de la Liberté? Le mythe démocratique ne s'est-il pas retourné comme un gant contre ses propres rêveries? Lisez les catéchètes officiels qui ont changé le songe républicain en un poison mortel, celui des séraphins de la démocratie, tellement les peuples et les nations placés sous l'anesthésie de leurs idéalités se sont révélés des moutons de Panurge.

6 - La vassalisation culturelle

Qu'en est-il du chœur des dirigeants corrompus en sous-main par les pédagogues de leur vassalisation préventive? Depuis soixante dix-ans, une Amérique qui se présente en catéchète de la liberté mondiale incite courtoisement toute l'élite politique et scientifique sélectionnée par les grandes écoles européennes à se plier à sa future mise au service de la civilisation du dollar. Nul n'ignore cette vassalisation dans l'œuf des classes dirigeantes du Vieux Monde, tellement elle est cousue de fil blanc et tellement elle s'étale au grand jour.

M. Hollande a fait partie des élus (Young Leaders) du roi du monde, ainsi que MM. Emmanuel Macron, nouveau ministre de l'économie et ses deux prédécesseurs, Pierre Moscovici et Arnaud Montebourg. Ajoutez-y Mme Najat Vallaud-Belkacem, nouvelle ministre de l'éducation et ses prédécesseurs, Vincent Peillon ou Benoit Hamon. Ajoutez-y MM. Manuel Valls, Jean-Marc Ayrault, Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères, Michel Sapin, Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense, Stéphane Le Foll, Marilyse Lebranchu, Fleur Pellerin, Aquilino Morelle, ancienne plume du Président et auteur du célèbre "Discours du Bourget". Mais l'UMP n'est pas en reste, puisque Alain Juppé, Valérie Pécresse, Nathalie Kosciusko-Morizet, Laurent Wauquiez, Bruno Lemaire, Jean-François Copé, Jacques Toubon, Michel Barnier ou Nicolas Dupont-Aignan en font partie. Aussi, M. Bruno Lemaire et d'autres s'affairent-ils aujourd'hui à lutter contre la livraison des Mistral à la Russie. Comment se fait-il que, depuis soixante-dix ans, aucun dirigeant européen ne demande le départ de l'occupant? Croyez-vous qu'il est sage d'attribuer un silence de ce calibre à la seule cécité titanesque dont l'encéphale des Gaulois serait affligé depuis Vercingétorix?

Tous ces catéchistes de la démocratie américaine se croient demeurés des patriotes et ils restent de loyaux régisseurs. Mais il est un sacrilège qu'ils s'interdisent de commettre, celui de demander le départ des troupes étrangères. Un demi-siècle après la décision du Général de Gaulle de leur faire lever le camp, ils ressentent encore cette libération comme une manière de forfait. Nicolas Sarkozy réparait un crime de lèse-majesté. De plus, les vassaux se font un mérite de leur panurgisme: il suffit que leur maître leur désigne un ennemi à combattre pour qu'ils montent au front. Le souverain se fait des milliers d'amis à seulement montrer du doigt la brebis galeuse à chasser du pâturage. C'est cela, le serf: il hait tous ceux que son maître proclame ses ennemis.

7 - La vassalisation de la France laïque par l'inculture

Mais il y a pis: ni l'Europe, ni les Universités américaines ne disposent d'une phalange d'anthropologues d'avant-garde et qui se seraient initiés aux arcanes de l'histoire politique et psychobiologique des mythes sacrés. La France laïque ignore les lumières d'une raison prospective et interprétative de l'évolution du cerveau simiohumain. Comme il se trouve que la gestion publique de la démocratie mondiale des démocraties demeure sous-tendue par un messianisme latent et par une sotériologie pilotée dans l'inconscient par toutes les théologies finalistes que les trois principaux monothéismes ont théorisées, l'Europe se trouve dépourvue des instruments cérébraux qui lui seraient nécessaires pour spectrographier l'impérialisme politique d'origine et de nature religieuses de l'Amérique rédemptrice et auto-sotériologisée.

Au premier siècle de notre ère, les progrès de la "raison théologique" étaient demeurés parallèles à la marche de la raison scientifique de l'époque et en précédaient même quelquefois les découvertes - comment serait-ce encore le cas s'il ne s'agit plus de réfuter Charon et sa barque, mais de se placer dans le décryptage psychogénétique du seul animal que la nature ait rendu onirique? C'est dire que seul un approfondissement du décodage de l'animalité spécifique dont souffre une espèce vassalisée de naissance éclairera la dichotomie originelle de la bête, celle qui, depuis quelques millénaires, scinde son encéphale entre le réel et son imagination religieuse ou parareligieuse. Armer la raison politique de la démocratie mondiale des enseignements d'un siècle d'asservissement de l'Occident à la sotériologie américaine, c'est tenter de délivrer une civilisation ficelée aux présupposés semi-théologiques qui fondent le mythe de la Liberté.

8 - Demain, l'Europe libre

On sait que la lucidité politique de l'Europe ne s'est quelque peu réveillée que sous une menace en quelque sorte matérielle - celle de la ruine économique. Les sciences humaines post-darwiniennes se donneront-elles le souffle d'une spéléologie de l'auto-vassalisation physique de l'Europe par la finance mondiale? Le Continent de la timidité intellectuelle commence seulement de sortir du Moyen-âge - celui d'une politologie mondiale messianisée - et de se dire que nous n'entrerons dans la postérité vivante de L'Evolution des espèces de 1859 que si nous diagnostiquons le blocage cérébral qui affecte la classe politique mondiale. Or, celle-ci ne se dit pas encore qu'une bête aux neurones évolutifs ne saurait, dans le même temps, se déclarer parvenue à destination.

A l'heure du rendez -vous de la civilisation de la raison avec le nouvel avenir de l'esprit de logique, je ne puis que renvoyer le lecteur aux premiers pas de la simianthropologie et de la métazoologie dont je tente, depuis mars 2001, d'esquisser sur ce site les fondements et la problématique.

Aujourd'hui, une tâche plus immédiate m'appelle à un exercice élémentaire et en quelque sorte à un devoir tout pratique, celui d'esquisser avec simplicité et autant que faire se pourra l'avenir qui attend la politique militaire de l'Europe, ce qui fait l'objet du texte que je mettrai en ligne la semaine prochaine.

Post Scriptum

J'écrivais le 25 juillet: "A partir de cette date, et compte-tenu qu'on ne luttera efficacement contre le naufrage de la langue française que si le Président de la République et le Premier Ministre se voient nommément mis en cause, je relèverai quelques-unes de leurs fautes."

M. Valls ignore que clôturer signifie poser une clôture au sens matériel du terme.

M. Hollande confond près de et prêt à.

Reçu de l'auteur pour publication

 

 

   

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Source : Manuel de Diéguez
http://www.dieguez-philosophe.com/

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