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Qu'est-ce que philosopher

L'inconscient théologique de la démocratie mondiale

Manuel de Diéguez


Manuel de Diéguez

Vendredi 17 juin 2016

1 - L'homme à la recherche de l'humain
2 - Qu'est-ce qu'une anthropologie trans-zoologique
3 - Les effets pervers du mythe langagier
4 - La quadrature du cercle et la politique
5 - " Faites ce que je dis, non ce que je fais ", Boris Johnson
6 - La crédulité confondante des naufragés de l'histoire

1- L'homme à la recherche de l'humain

 

Le monde antique n'a pas élaboré une anthropologie unifiée, systématique et proprement scientifique. On en trouve des bribes éparses chez Plaute, Terrence, Suétone, Varron, Sénèque, Horace, Cicéron, Tacite ou Tite-Live. Mais le seul historien qui ait articulé une anthropologie encore rudimentaire avec la zoologie est Salluste: le genre humain, dit-il, diffère des "autres animaux" que la pesanteur de leur ventre incline vers la terre. Mais Salluste est un nostalgique des origines rurales de Rome et son style est semé d'archaïsmes. Il aurait pu remarquer qu'il existe des animaux bipèdes en grand nombre et qu'à ce compte, comme disait Diogène, un coq plumé serait un homme.

Certes, jusqu'à nos jours, et notamment depuis la découverte de l'évolution des espèces, l'interprétation scientifique du devenir de l'humanité est demeurée limitée à une histoire de notre ossature. Mais, dans le même temps, les anthropologues ont tenté de qualifier d'humaine une espèce censée définissable par la découverte du feu ou de la roue.

De nos jours, la civilisation fondée sur le progrès techniques a conduit à une impasse: le moteur à réaction, les satellites, l'énergie nucléaire ou le téléphone portable n'ont pas fait progresser d'un milligramme l'intelligence politique et l'éthique de l'humanité, parce que seule une microscopique phalange de cervelles spécialisées invente les machines magiques que le reste du genre humain utilise à seulement appuyer sur des boutons et sans comprendre goutte à leur fonctionnement.

Puis, quand les progrès de l'intelligence ont cessé de se nourrir du lent perfectionnement des divinités primitives et que le regard de la science a commencé de se porter sur la psychophysiologie et la politique des trois dieux qualifiés d'uniques, on a vu paraître les premiers anthropologues existentialistes qui, avec Husserl, Bergson ou Sartre, ont observé que l'homme en tant que tel est un animal projectif et métaphorique. A ce titre, cette espèce ne transporte ses symboles que dans sa tête.

2 - Qu'est-ce que l' anthropologie transcendantale ?

On en a vu un exemple tout récemment quand des Français, fils et petits-fils de soldats honorés de la légion d'honneur à titre militaire, en ont offert la médaille et le ruban à l'ambassadeur de la Fédération de Russie à Paris, afin que ces symboles fussent remis en mains propres à la veuve du héros, Alexandre Prokhorenko, qui s'était glorieusement sacrifié en Syrie.

Or, M. Alexandre Orlov en a été ému aux larmes, dit-il, et il s'est aussitôt rendu au domicile des donateurs, porteur d'une invitation de M. Vladimir Poutine, à assister, à titre d'hôtes d'honneur, au défilé traditionnel de la victoire de 1945 le 9 mai 2016 sur la Place Rouge. Or, cet ambassadeur savait fort bien qu'une légion d'honneur n'est pas substantifiée par un ruban, que cette distinction n'est pas un fétiche ou un totem militaire, mais le signe métaphorique, donc le symbole, d'un haut dialogue entre le génie spirituel de la Russie et le vrai génie de la France.

Supposons un instant qu'un cardinal de Curie envoie son chapeau de pourpre au patriarche orthodoxe russe. Que signifierait ce geste d'un prince de l'Eglise romaine, sinon qu'une religion fondée sur le divinus afflatus du polythéisme que les chrétiens ont rebaptisé Saint Esprit, transcende un christianisme fondé sur l'attelage du Père et du Fils au timon des affaires de ce bas monde. Le patriarche russe situerait alors le débat à la même hauteur spirituelle que l'ambassadeur de Russie à Paris. Car cet ambassadeur sait fort bien que le ruban de la légion d'honneur est un morceau d'étoffe aisément remplaçable, tandis que la métaphore est porteuse d'un message élévatoire. De même, un cardinal romain n'ignore pas qu'il pourra racheter son chapeau dans l'échoppe où des tailleurs spécialisés confectionnent les vêtements somptueux des princes de l'Eglise, ainsi que les chapeaux dont la pourpre symbolise le sang d'une divinité crucifiée.

3 - Les effets pervers d'un mythe

Cependant, si le genre humain n'est pas localisable et enracinable à la manière des plantes ou des troupeaux au ventre lourd, la forme d'évasion de la zoologie que symbolise la métaphore présente également des effets pervers, car la parole transporte le sujet dans un monde des phonèmes où le sonore va progressivement se substantifier et se substituer à l'histoire physique. Les chrétiens du Moyen-Age vivaient dans un fantastique religieux plus réel à leurs yeux que le cours terrestre de l'histoire et de la politique.

Ce phénomène s'est reproduit à l'heure où le "paradis soviétique" a remplacé le "paradis ecclésial". Mais, de nos jours, un évangélisme de type démocratique vassalise le Vieux Continent, tellement le langage salvifique de l'empire "démocratique" américain a remplacé le discours pseudo rédempteur de l'utopie marxiste. Les effluves du sonore ont réduit l'Europe à la servitude des adorateurs d'une mythologie de type démocratique. Les manipulateurs du déclin du Vieux Continent tiennent entre leurs mains une fantasmagorie politique selon laquelle l'Europe deviendrait un jour une nation chapeautée par un Etat central, alors qu'il n'a jamais existé et qu'il n'existera jamais d'Etat supra-national. Les Etats-Unis ne sont pas un rassemblement d'Etats mais de régions absentes de la scène internationale et fermement tenues en mains par un Etat central à la poigne de fer. C'est ainsi qu'une Europe censée supra-nationale réduirait les anciennes nations à des paltoquets privés de toute existence sur la scène internationale.

Après le suicide de Hitler d'une balle dans la bouche et la crémation de son cadavre, après le suicide de Goebbels, de sa femme et de ses six enfants, après le suicide au cyanure de Goering et la pendaison de rattrapage de son cadavre, après le suicide, à l'âge de quatre-vingt dix ans de Rudolf Hess dans la forteresse de Spandau, l'Europe a commencé d'abolir la peine de mort, tandis que l'Amérique recourait massivement à la chaise électrique et au poison, mais expédiait ses suspects à torturer en Europe et au Moyen-Orient et délocalisait son camp de concentration à Guantanamo sur l'île de Cuba. C'était tenter de préserver, du moins à domicile, la pureté de son mythe. C'est que la religion chrétienne offrait à une divinité ambidextre le cadavre jugé payant de son propre fils torturé à mort.

En 1945, les empires terrestres sont censés avoir disparu de la surface de la terre. Le concept abstrait de démocratie démontre à une civilisation européenne ahurie, ébahie, abasourdie et proprement hébétée, que le langage métaphorique et symbolique peut servir de masque sacré à une divinité demeurée rançonneuse. Dans les coulisses, les tenanciers d'une espèce hypervocalisée et hyperphonétisée savent quel type nouveau d'animalité piègera un animal qui peine sang et eau à s'évader réellement de la zoologie.

Du coup, l'anthropologie transcendantale tente de porter son regard sur la spécificité du simianthrope. Le monde moderne est à la recherche de son télescope.

4 - La quadrature du cercle et la politique

Depuis la parution en 1511 du sarcastique Eloge de la folie d'Erasme de Rotterdam, jamais l'humanité ai n'avait désiré davantage s'arrimer au monde réel et larguer l'empire des balivernes que sécrètent les mondes imaginaires. Au XVIe siècle, le trafic des indulgences servait de bons de caisse du salut: on achetait des tickets d'entrée dans le royaume des bienheureux. Au XXe siècle, des tonnes de monnaie de papier passaient pour de l'or en barre. Il fallait, disait-on, revenir aux écus sonnants et trébuchants. La bourse de Shanghaï relevait le prix de l'or que Londres et New York avaient artificiellement rabougri. Mais comment parvenir à garantir le rouble, le yuan, la roupie, l'escudo, le peso et demain le yen, avec des tonnes d'or dont la production n'est pas extensible à l'infini?

Aussi la guerre contre un empire américain qui se proclamait le souverain du monde allait-elle se dérouler sur un autre terrain, celui de la conquête de l'hégémonie politique et militaire classiques. Comme la guerre nucléaire n'était plus crédible, car un suicide collectif n'est pas un conflit armé, une telle stratégie se heurtait au problème de la quadrature du cercle dont la logique démontre qu'il est insoluble par nature et par définition. Si vous tracez une circonférence d'une longueur mesurable, jamais vous ne trouverez la dimension exacte du diamètre et si vous vous donnez un diamètre d'une longueur arrêtée, jamais vous n'obtiendrez la dimension précise d'une circonférence, puisque les décimales de pi s'étendent à l'infini et n'obéissent à aucun cycle.

Il en est ainsi du problème politique qu'un Président des Etats-Unis devra tenter de résoudre. S'il prétend entretenir d'excellentes relations avec la Chine, l'Inde et la Russie et s'engager dans une détente mondiale, il devra faire proclamer nulles et non avenues les clauses du traité de Lisbonne qu'il a lui-même imposées à ses vassaux, à savoir la présence perpétuelle de ses troupes sur leur territoire, et cela au mépris de toute Constitution démocratique. Dans ce cas, il verra la diaspora mondiale et l'atlantisme des classes dirigeantes occidentales s'opposer à ce renoncement d'un empire à son hégémonie. En revanche, s'il entend conserver son instrument de domination de la planète qu'on appelle l'OTAN, ce sont les opinions publiques du monde entier qui refuseront progressivement la tutelle d'une liberté devenue colonisatrice, car celle-ci ne dira plus, comme Louis XIV "L'Etat c'est moi", mais: "Je suis la puissance omnisciente et omnipotente qui dicte leur voie à toutes les nations".

C'est pourquoi seule une initiation des peuples à la géopolitique apportera une réponse rationnelle à ce conflit entre les peuples et leurs dirigeants corrompus. Déjà on voit la nation allemande se dresser contre le pacte entre le lion et le mouton qu'on appelle le TTIP. Déjà on voit l'Allemagne se diviser entre l'Ouest asservi et l'Est tourné vers la Russie et se scinder à nouveau entre deux mondes intérieurs aussi incompatibles entre eux qu'antérieurement à la chute du mur de Berlin. Car les peuples savent d'instinct qu'un pacte conclu entre un fauve en liberté et des brebis sans défense ne peut s'achever que par la tonte des ovins. La clé de la géopolitique serait-elle tout simplement le bon sens populaire ?

5 - " Faites ce que je dis, non ce que je fais " , Boris Johnson

Pour comprendre la situation de l'Europe face à l'empire américain, il faut remonter à l'alliance ou à la complicité entre les théoriciens de la couronne et les metteurs en scène de la démocratie, qui se sont entendus pour enfanter de conserve un monstre juridique. Car le concept de monarchie constitutionnelle est contradictoire par nature, puisqu'on ne saurait faire lire un "discours du trône" qui se présenterait dans le même temps pour un discours démocratique par définition. Il s'agissait seulement, pour la démocratie anglaise, de paraître conserver intacte la couronne du sacré, parce que toutes les monarchies sont censées de "droit divin", donc bâties sur la caution de la divinité de l'endroit. Mais il est impossible de fonder le statut de l'Etat sur une monarchie qualifiée de constitutionnelle sans réduire la royauté à une représentation théâtrale vide de sens. C'est ainsi que la reine d'Angleterre se livre à la comédie politique de lire, à chaque changement de premier ministre, un "discours du trône" conçu, rédigé et signé par le parti majoritaire issu du suffrage populaire.

Or, le Pentagone d'un côté, l'OTAN, son bras droit de l'autre, c'est-à-dire le maître du G7, placent une Europe somnolente et prête d'avance à toutes les concessions, dans la situation de la reine d'Angleterre face au gouvernement réel du royaume.

C'est ainsi que dans la déclaration finale du G7, qui s'était tenu les 26 et 27 mai à Ise-Shima au Japon, la troupe de six Etats réduits au statut de la reine d'Angleterre, sous la houlette du maître de cérémonie, Barack Obama, a récité au préalable les invocations d'usage à la Liberté, à la Démocratie, à l'Etat de Droit, au Respect des Droits de l'homme, au désir de garantir la Paix, la Sécurité , la Prospérité du monde et la Croissance économique globale.

Puis on en est venu aux choses sérieuses: l'empire a alors dicté à ses domestiques les "éléments de langage", c'est-à-dire des phrases à réciter avec une belle unanimité sur toutes les principales questions de politique internationale, mais jaugées au préalable à l'aune des intérêts de l'empire. Le menu était copieux et concernait le terrorisme, les migrations, la Syrie, l'Irak, la Libye, le Yémen, l'Iran, le Liban, la Corée du Nord, l'Ukraine, la Georgie, etc. - bref la planète tout entière y a passé. Une place de choix était réservée aux deux rivaux des Etats-Unis, la Chine et la Russie. La piétaille de l'empire était priée de marcher au pas, de chanter à l'unisson et de rester sagement dans les clous sous peine de subir de lourdes pénalités financières.

C'est donc l'empire américain qui rédige, en réalité, le "discours du trône" de la sorte de monarchie constitutionnelle qu'est devenue l'Union européenne, sous la houlette d'un chef du gouvernement sis à Washington. MM. Juncker, Tusk, Hollande, Rensi, Mme Merkel et tutti quanti feignent, avec un bel ensemble, d'exprimer la volonté du suffrage universel de leurs peuples respectifs. Les démocraties se réclament de "valeurs universelles" donc d'une éthique de type laïc fondée sur la raison humaine. Cette raison place la capacité de prévoir au cœur de la science politique, ce qui est également le fait de la divinité, puisqu'on inscrivait sur les cadrans solaires: "Ta prévoyance crée toutes choses et c'est elle qui régit les mondes." La théologie et la raison se partagent donc la même définition de l'intelligence politique.

Du coup, une Amérique qui ne cesse d'étendre son pouvoir en Europe par le moyen de la corruption ou de la terreur qu'elle inspire à toute la classe dirigeante du Vieux Monde, n'est en rien une démocratie, mais un despotisme pur et simple. Boris Johnson, ancien Maire de Londres, l'a révélé publiquement quand il a dit, bien en face à M. Barack Obama: " Vous imposez aux autres des restrictions de leur souveraineté que vous n'accepteriez jamais pour vous-même. Faites ce que je vous dis, non ce que je fais".

L'empire américain sait fort bien qu'il ne s'exprime pas et qu'il ne s'est jamais exprimé sur la scène internationale au titre d'une démocratie réelle. Tous les traités bilatéraux conclus entre Washington et les nations européennes commencent par l'énoncé d'une précaution oratoire qui ne trompe personne et qui rappelle, à titre seulement formel, que les nations sont souveraines par définition. Puis ces accords s'empressent de préciser les pouvoirs du souverain réel: ses troupes disposeront de la liberté de mouvement sur le sol des vassaux; elles renforceront leur armement à leur gré ; elles n'auront pas à solliciter des peuples asservis l'autorisation de modifier leur stratégie selon les besoins que les circonstances leur imposeront.

6 - La crédulité confondante des naufragés de l'histoire

On en a vu tout récemment un exemple frappant: ayant décidé que la Russie se présentait en rival et qu'il importait de la "faire rentrer dans le rang", ainsi que la Chine et l'Inde, les Etats-Unis ont aussitôt quadruplé ou quintuplé la puissance offensive de leurs bases militaires sur le Vieux Continent, et cela sans consulter aucun de leurs vassaux. C'est ainsi que la France a d'abord refusé le subterfuge bureaucratique de paraître limiter la tutelle du Pentagone désireux de remettre à son alter ego, à savoir l'OTAN, l'installation et la gestion d'un "bouclier" face à une Russie présentée comme hitlérienne.

Un despotisme à l'échelle mondiale déguisé en démocratie universelle ne sera pas perpétuellement accepté par l'opinion publique. D'ores et déjà on voit surgir des sites d'outre-Atlantique ricanants à l'égard d'une Europe asservie. Une Constitution européenne censée légitimer la présence sans fin de troupes étrangères sur le sol du Vieux Continent est une caricature de souveraineté de type colonial. Elle ne peut être imposée que par la force à des chefs d'Etat domestiqués d'avance. En effet, des dirigeants corrompus ont contourné le verdict du suffrage universel afin d'imposer aux nations censées souveraines leur traité de Lisbonne.

Voilà ce que dirait au peuple américain un candidat à la présidence des Etats-Unis qui aurait l'audace d'exposer le problème de la quadrature du cercle. Car dirait-il, le diamètre symbolise la politique intérieure d'un Etat et la circonférence sa politique étrangère.

Revenu aux affaires en 1958, l'homme du 18 juin avait aussitôt convoqué le général américain en charge de l'occupation militaire de l'Europe et lui avait demandé de lui indiquer l'emplacement exact des bombes atomiques de l'étranger stockées sur le territoire national. Il s'était montré abasourdi de s'entendre répondre que ces emplacements étaient protégés par le secret militaire. Le Général de Gaulle n'avait donc pas encore entièrement assimilé l'évidence qu'un empire pseudo évangélique est un empire messianique et qu'il progresse selon les règles communes aux apostolats politiques en expansion. Si nous n'instruisons pas dès les bancs de l'école la génération de demain des fondements de la géopolitique messiani

que, dans moins de dix ans, nous aurons sur les bras cinq cent millions d'habitants du Vieux Monde dont la masse léthargique fera une proie passive de sa propre méconnaissance des lois de l'histoire sacralisées par l'utopie.

Le 17 juin 2016

 

 

   

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Source: Manuel de Diéguez
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