Pour une
anthropologie originelle
II - Une anthropologie des apories de
la condition historique
Manuel de Diéguez
Manuel de
Diéguez
Vendredi 16 octobre 2015
|
1 - De la tyrannie
aux factions
2 - Les arpents d'Israël et la
géopolitique
3 - Une phalange de vieillards
visionnaires
4 - Demain…
5 - La nouvelle Renaissance
|
1 - De la tyrannie
aux factions
Cicéron fut le
premier anthropologue des apories dont
la condition simiohumaine se révèle
prisonnière et à laquelle l'évolution du
cerveau de notre espèce semble se
trouver arrêtée. La semaine dernière, le
traité d'aporétique générale intitulé
De Republica du grand orateur
nous avait conduits à observer que si le
pouvoir sommital ne conduit plus les
démocraties modernes à la tyrannie,
c'est seulement faute que la brève durée
du mandat du princeps lui en
laissât le loisir. Mais le chef d'un
Etat de ce type deviendra rapidement le
vassal de l'étranger, et cela sans que
les peuples asservis à la médiocrité
générale trouvent ni dans les factions
molles, ni dans un suffrage universel
mythifié les ressources cérébrales d'un
redressement intellectuel de la nation
vassalisée par ses propres idéaux. Car
le vote généralisé n'élit jamais que des
députés tellement ignorants des affaires
du monde et si complaisamment parqués
dans les circonscriptions qui leur
servent de gîtes et de tanières qu'aucun
de ces manchots ne songe seulement à
informer les citoyens du tragique
abaissement auquel l'incompétence de ses
élites conduit la fierté du pays;
comment mettre un terme aux humiliations
des peuples sur la scène internationale?
Quant aux
oligarchies devenues des factions, elles
multiplient sans fin leurs rangs et
diversifient à plaisir leurs pelotons à
l'école même de la dislocation accélérée
d'une société flottante. On y compte les
industriels, les exportateurs, les
financiers, les idéologues de tous bords
et surtout la caste secrète et
orgueilleuse des hauts fonctionnaires du
ministère des affaires étrangères, dont
la cohorte se trouve réduite à
l'impuissance à son tour, mais seulement
en raison de son ambition de faire
carrière coûte que coûte, quitte à se
placer sous les ordres d'un Ministre des
affaires étrangères de nationalité
toujours franco-israélienne, et cela
quels que soient le Président et le
parti majoritaire momentanément au timon
des affaires.
Mais ce sera la
caste d'Etat tout entière et dans tous
les ministères qu'on verra se rassembler
en un clergé pré-vassalisé en sous-main
par l'emprise de l'étranger dominant et
auto-sacerdotalisé de haut en bas. La
hiérarchie d'Etat assurera la gestion
administrative d'une nation
subrepticement muée en une Eglise
semi-laïcisée. On entre dans
l'administration comme dans un temple du
mythe démocratique. Les dignitaires de
la foi en un "peuple souverain" se
constituent en puissants promoteurs de
leur propre omnipotence. Une
magistrature auto glorifiée par son
propre corps collectif règnera avec une
discrète majesté; ce Titan ramifié
gèrera en silence une pastorale grisée
par son vocabulaire.
Observez comment
cet Hercule dispensera la parole
d'évangile d'une Vulgate de la
Démocratie. Le discours des gardiens et
des catéchètes de l'espérance et de la
charité républicaines retrouve sur
l'heure les creusets langagiers qui
assuraient, depuis des siècles, la
crédibilité de la scolastique
ecclésiale. De plus, les cardinaux de ce
Vatican des gestionnaires de la raison
publique et réputée populaire se voient
plus richement rémunérés non seulement
que les ministres, mais que le chef de
l'Etat. Ce sont ces Monsignori aux
rubans et aux goussets invisibles qui,
dans les coulisses de l'Etat, décident
de faire promulguer ou non les décrets
d'application qui rendront effectives ou
laisseront dormir des lois pourtant
votées par un Parlement et un peuple
réputés souverains.
Si les décisions
censées exprimer la volonté de la nation
peuvent demeurer lettre morte entre les
mains de ce cénacle d'escarcelles, les
députés du peuple-roi ne seront jamais
rien de plus que la courroie de
transmission aléatoire d'une curie
subdivisée entre les factions et un
Président-baderne. Que va devenir ce
pâle exécutant des volontés d'un Saint
Siège américain si le vrai sceptre a
passé dans les mains d'un pape de la
démocratie installé à étranger et qui,
d'un trait de plume, contraindra le chef
de l'Etat à interdire les exportations
de son propre pays vers tel ou tel Etat.
Mais le génie
philosophique de l'Allemagne s'est
réveillé Je n'ai cessé de souligner que
Mme Merkel ignore les lois de la logique
interne des vrais Etats. Et voici que M.
Gabriel, vice-chancelier, qui demande
qu'on cesse de brandir une " idéologie
punitive " face à la Russie. Et c'est le
Spiegel qui écrit que le
sceptre de l'hégémonie mondiale a passé
des mains de M. Obama dans celles de M.
Poutine.
2 - Les arpents
d'Israël et la géopolitique
Dans une turba
et confusio désormais étendue aux
trois pouvoirs traditionnels évoqués par
Cicéron - ceux de l'Etat, des factions
et du peuple - est-il du moins
concevable qu'une aile autonome de la
République en vienne à piloter les
nations sur un champ de course de
substitution ou bien nous trouvons-nous
dans un no man's land constitutionnel?
En voici un exemple planétaire à
souhait, donc aussi panoramique que
paradigmatique.
Israël avait à en
découdre avec le Hezbollah qui lui avait
infligé au Liban la première défaite
militaire de son histoire retrouvée.
Mais, ce pays ne connaissait
d'expérience qu'une seule défaite, celle
qui lui avait été infligée en l'an 70 de
notre ère face aux légions de Vespasien
et de Titus. Tout espoir de revanche sur
le Hezbollah, exigeait l'élimination
préalable et définitive de la Syrie du
champ de bataille des nations de notre
temps; car la seule présence de Damas
sur le champ de bataille du
Moyen-Orient, suffisait au transit
continu et massif des armes en
provenance de l'Iran et destinées à
Beyrouth. Mais qui a mis en échec cette
tentative de focalisation éternelle de
la politique internationale sur quelques
lopins et au seul profit des ambitions
bibliques d'un Grand Israël à
ressusciter? Ni les chefs d'Etat des
démocraties du monde entier ne pouvaient
y remédier, ni les peuples condamnés à
se taire sous le sceptre d'un
impérialisme du mythe de la Liberté, ni
les factions désordonnées et aveugles ne
pouvaient y pourvoir.
Survolons un
instant notre astéroïde grouillant des
fourmis d'une démocratie invertébrée et
décérébrée. Primo, en Angleterre,
ce fut un parti travailliste vaincu aux
dernières élections, donc siégeant dans
l'opposition - mais dirigé par un
anglo-israélien qui eut le courage de
refuser la coopération avec un
co-religionnaire français, Laurent
Fabius, ce qui permit de rallier plus de
trente députés de la majorité à prendre
résolument la défense des intérêts trans-israéliens
des Iles britanniques. Secundo,
aux Etats-Unis, le même scénario s'est
déroulé en rupture de ban avec le
blocage interne de la démocratie
mondiale: n'a-t-on pas vu le congrès
marginaliser fermement le gigantesque
groupe de pression aux vues de Tel Aviv
appelé AIPAC (American Israel
Public Affairs Committee)? Cette
opposition inattendue est allée jusqu'à
menacer le Président des Etats-Unis
d'une procédure de destitution pure et
simple s'il attaquait la Syrie au profit
de l'expansion territoriale sans fin
d'Israël en Judée? Tertio, on a
vu le pape François mobiliser les revues
de Jésuites du monde entier et surtout
se présenter sur la scène internationale
en défenseur résolu du Président
Poutine.
Jamais depuis les
Croisades on n'avait vu un pape aider un
Etat - en l'espèce, la Russie - à
redonner à la politique internationale
son assise dans le trans-tribal, donc
son assiette dans l'universel. Ce fut
par une lettre de théoricien de la
politique internationale et de
théologien nouveau des relations que le
temporel entretient avec le spirituel
depuis deux millénaires que ce disciple
du Poverello et d'Ignace de Loyola a osé
revendiquer à haute et intelligible voix
le devoir, trans-national par définition
de la papauté et de la religion
catholique, le devoir, is-je, de se
présenter à "Son Excellence, M.
Vladimir Poutine, Président de la
Fédération de Russie" en acteur de
premier rang sur la scène des nouveaux
croisés de la justice de Dieu dans la
guerre de la foi.
Bien plus: un
Vatican au service de la politique
mondiale des vraies démocraties
ambitionne désormais de jouer le rôle du
seul catalyseur et du seul interlocuteur
universel de tous les Etats et de toutes
les nations. C'est que, dans un monde
rétréci par le matamorisme atomique
auquel s'exerce le dieu Liberté, une
guerre des corps est devenue impossible
à mener entre les huir Hercule de leur
foudre. Il fallait trouver une
symbolique qui conduirait le genre
humain à l'alliance "physique" du
Poverello avec Ignace de Loyola. Car les
Titans de l'action et les géants de
l'esprit divisent la bête onirique
contre elle-même et la scindent depuis
le paléolithique entre la paix et la
guerre. Comment défaire l'écheveau dans
lequel l'Histoire se trouve empêtrée
entre un François d'Assise et un Ignace
de Loyola symboliques?
Mais
l'anthropologue d'une bête tombée dans
le rêve et demeurée carnassière sait
qu'une médiation entre le lion et le
saint sera éphémère, puisque le sacré va
se donner à son tour les crocs d'un
fauve en liberté: les religions ont le
choix entre la fossilisation de leur
denture et la vaporisation de leur
mâchoire. Il faudra donc recourir à une
mutation radicale de la conscience
d'elle-même de la bête née, il y a deux
millions et demi d'années en Afrique du
Sud, et qui ne s'est évadée quelque peu
de la condition animale que pour se
scinder entre le monde des corps et
celui des mythologies sanglants. Le IIIe
millénaire verra le premier homo sapiens
de la jungle se colleter avec le vide et
le silence d'une éternité qu'il aura
rendue schizoïde à son tour. Le
christianisme est appelé à retrouver sa
vocation de téléologue de la bête
humaine
3 - Une phalange
de vieillards visionnaires
Entre temps, quel
spectacle que celui de la montée au
front d'une phalange de vieillards qui
se veulent enfin d'avant-garde, mais s'y
prennent trop tard et qui, au bord de
leur tombe, tentent du moins, mais en
vain de remettre au monde la tête sur
les épaules et les pieds sur terre. On a
vu M. Kissinger, ancien ministre des
affaires étrangères du Président Reagan
et âge de quatre-vingt douze ans,
rappeler in extremis à Washington et au
Pentagone désemparés qu'il serait
suicidaire de tenter d'étendre le glaive
des vassaux européens jusqu'aux
frontières de la Russie, on a vu M.
Helmut Schmidt, né en 1919, souhaiter un
plein succès à la Russie en Crimée -
cette reconquête, ô combien légitime,
d'un accès à la Mer Noire s'inscrit dans
la longue postérité politique de Pierre
1er et de Catherine II - on a vu M.
Helmut Kohl, né en 1930 et M. Gerhard
Schröder né en 1944, rappeler à
Washington que la politique étrangère de
la Russie ne sera jamais sottement
tributaire de l'effondrement fatal et
prévu par toutes les têtes solides d'une
utopie politique calquée sur le
messianisme et l'eschatologie de Jahvé
ou du Dieu des chrétiens, on a vu M.
Giscard d'Estaing, né en 1926, rappeler,
aux côtés du chef du Kremlin, que la
Commission de Bruxelles est la vassale
de l'empire américain, on a vu le
Président Bouteflika, âgé de
soixante-dix-huit ans et hospitalisé
dans son palais depuis des années,
trouver les armes qui lui ont permis de
contraindre à la démission un chef des
armées sur le point d'installer une
dictature militaire à Alger, on a vu M.
Jimmy Carter né en 1924, et prix Nobel
de la paix, tenter de se rendre à Gaza
et y échouer sous la pression titanesque
de l'AIPAC, et l'on a vu un vieillard
anglais encore pimpant de soixante six
ans, M. Corbyn, hisser sa barbe blanche
à la tête du Labour - tous ceux-là se
sont initiés à la connaissance de la
logique interne qui pilote le destin des
grands Etats sur le long terme.
Que de visionnaires
des funérailles d'une Europe
démantibulée, que de sentinelles
dressées entre le Poverello et saint
Ignace, que de veilleurs habillés en
Cassandres. Mais M. Corbyn - je parie
qu'il n'a pas lu Cicéron - perpétuera
seulement la politique aporétique par
nature du genre humain. Car
l'anthropologie originelle se trouve
inscrite depuis les origines dans
l'évolution bloquée de la bête appelée à
creuser à nouveaux frais l'ornière multi
millénaire d'une guerre des tranchées
entre le capital et le travail! Le "chaînon
manquant" ne signale que le
basculement du vivant dans le fabuleux
et la démence. (Voir
La vassalité idéalisée au quotidien -
Identité linguistique , identité
nationale , 2 octobre 2015)
Observez
l'animalité spécifique de notre espèce:
elle nous fait combattre un Satan en
chair et en os et pourtant invisible.
Nous donnons un corps à nos concepts et
une musculature à nos abstractions, nous
lapidons notre propre imaginaire
substantifié, nous jetons des pierres à
une stèle - mais celle-ci n'est autre
que celle de notre propre folie de
schizoïdes-nés.
4 - Demain…
Comment se fait-il
que, depuis les origines de son
histoire, l'animal aux neurones
aporétiques par nature et par définition
ne creuse jamais qu'un seul et même
sillon de son évolution combattive,
celui qu'elle trace entre le royaume de
ses songes politico-sacrés d'un côté et
l'empire de ses exploits terrestres, de
l'autre? Comment expliquer qu'une guerre
fratricide se perpétue entre les riches
d'un instant et les pauvres de toujours,
donc entre une mince pellicule de loups
aux dents pointues et une masse immense
de rêveurs tour à tour endormis et armés
de leurs songes séraphiques et
sanglants? La gauche manque de têtes
raisonneuses, la droite manque de cœur,
disait un grand anthropologue de la
politique - j'ai nommé Charles de
Gaulle.
Aussi, seuls les
Pharaons ont-ils réussi, mais au prix
d'une sacralisation intense de leur
puissance terrestre, à tenir en lisière
une masse de fellahs nourris par un
fleuve miraculeux. Puis, l'histoire de
la Grèce et de Rome s'est déroulée tout
entière entre un Sénat de patriciens
énergiques et un forum où les chefs du
peuple feignaient de venir débattre en
vrais démocrates et devant la foule
rassemblée dans les comices - de
débattre sérieusement, dis-je, des
grandes affaires extérieures de la
République - et d'abord de la paix et de
la guerre sous l'égide des dieux. Puis,
pendant des siècles, le christianisme
n'a assuré son contrôle cérébral des
masses que par une sacralisation
effrénée des pauvres, donc par la
proclamation de la sainteté de leur
simplicité d'esprit. Il serait plus
impossible, disait l'Eglise à un riche
de jamais entrer au "royaume des
cieux" qu'à un chameau de passer par
le trou d'un aiguille.
Souvenez-vous:
seule l'hypertrophie inévitable des
richesses du clergé accompagnée de
l'extension sans frein des privilèges et
des prérogatives proprement politiques
d'une prêtrise enrichie a conduit cette
religion à périr sur son tas d'or. Puis
le XVIIIe siècle a paru ressusciter
l'âge d'un Charon et d'un Lucien de
Samosate du Dieu nouveau: les chrétiens
voyaient leur cosmologie mythique
réfutée sous la meule de l'Histoire et
périr par la même fatigue de leur savoir
astronomique et par le même épuisement
de leurs récits fabuleux que le
polythéisme agonisant de l'auteur des
Histoires vraies et du
Dialogue des morts. (Voir:
L'animalité spécifique d'une bête en
évolution , 9 octobre 2015)
Au XIXe siècle, ce
fut une messianisation nouvelle, celle
d'un prolétariat mondial et
illusoirement laïcisé par un "processus
historique" mythifié qui permit de
poursuivre l'épopée des pauvres
désormais eschatologisés sous le double
joug du capitalisme et du machinisme.
5 - La nouvelle
Renaissance
Et maintenant, il
serait vain de proclamer que le
déséquilibre originel des forces entre
l'argent-roi et le travail serf aurait
subitement et définitivement changé de
nature et de destin: le nouveau tonneau
de poudre se remplit sous nos yeux,
parce que nous nous trouvons privés à la
fois de nos songes de ploutocrates du
ciel et de notre fragile ancrage sur la
terre ferme. Car nous rêvions d'un
"rachat" mirifique tantôt dans la
planification du temporel, tantôt par la
médiation de nos évasions dans le
fantastique dévot. Ce naufragé dédoublé
du ciel et de nos cimetières entraînera
une légitimation mondiale de la
désobéissance civile. Déjà une nouvelle
gauche dénonce les "instruments de
torture" et la "destruction de la
démocratie" que prépare le conflit,
plus sauvage et plus sanglant que
jamais, entre la misère et la richesse
au sein d'une espèce née ingouvernable
et qui le restera.
C'est ce que
disait, à la veille des élections
grecques du 20 septembre, un descendant
de protestants français persécutés au
XVIe siècle, M. Lafontaine, chef de la
gauche allemande, et M. Varoufakis,
ex-ministre des finances de M. Tsipras.
Nous retrouvons la turba et confusio
évoquées par Cicéron, mais, cette fois à
l'échelle de notre astéroïde. Un nouveau
Lucien de Samosate attend le Charon qui
fera passer la bête de l'oubli d'une
rive à l'autre du Léthé.
On voit qu'une
anthropologie qui se voudra une science,
donc une discipline effectivement
informée de la nature aporétique de son
savoir en appellera à un
approfondissement spéléologique de la
connaissance rationnelle de l'humanité;
et cet approfondissement mettra en
évidence la stérilité d'une science de
la mémoire qui n'aura pas encore appris
à descendre dans l'abîme.Au XVIe siècle,
il fallait désembourber la Sorbonne des
sorbonnagres et des sorbonicoles de
Rabelais. Le Collège de France de
François 1er et de Budé firent la guerre
aux Bridoye, aux Bridoison et aux
Trissotin.
Quelles seront les
"trois langues" de l'anthropologie de la
nuit des modernes, celles que la
postérité de Marie et de Pierre Curie
pourrait apporter à une Sorbonne à
rénover? La langue de la bête en
l'homme, la langue de la bête audible au
coeur de l'humanité, la langue de la
folie audible au cœur de l'évolution
cérébrale de cet animal, la langue des
entrailles du verbe comprendre
audible en écho de la politique et de
l'histoire du monde.
La semaine
prochaine, nous observerons la bête qui
voudrait se rendre ailleurs.
Le 16 octobre 2015
Le sommaire de Manuel de Diéguez
Les dernières mises à jour
|