# LUC MICHEL’S
GEOPOLITICAL DAILY/
Qui veut empêcher l'armée arabe syrienne
de libérer Idlib ?
Luc Michel
Jeudi 30 mai 2019
(LA BATAILLE POUR IDLIB ET HAMA II)
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE/
Luc MICHEL pour EODE/
Quotidien
géopolitique – Geopolitical Daily/
2019 05 28/
L’Armée Arabe
Syrienne est engagée dans une de ses
dernière batailles pour la libération
pleine et entière du territoire national
syrien. Il s’agit de libérer Idlib des
djihadistes du Tahrir al-Cham (ex Front
al-Nosra, Al-Qaïda en Syrie) et de
divers groupes terroristes parrainés par
Ankara et de portéger Hama, déjà
libérée, des tirs terroristes.
UN « BLOC COMPOSE
DE DIX PARTIES » CONTRE DAMAS !
(AL-BINAA, BEYROUTH)
Le journal libanais
‘Al-Binaa’ vient d’énumérer les raisons
de l'opposition d'un « bloc composé de
dix parties » aux opérations de l'armée
syrienne « visant à libérer le dernier
fief des terroristes à Idlib, ainsi que
leurs intérêts respectifs à prolonger la
crise en Syrie » : « Les forces hostiles
à la libération de la province d'Idlib
suivent les manœuvres de l'armée
syrienne dans tout le pays depuis huit
ans et continuent de porter des
accusations selon lesquelles elle
massacre des civils. Mais le point qui
mérite réflexion est qu’elles n'avaient
jamais manifesté leur opposition avec
une telle férocité ».
En 2017, la Russie
et la Syrie allaient en finir avec les
terroristes à Idlib. « Un plan
turco-américain les en a empêchés. Cette
fois aussi les Américains tentent de
refaire le coup ». Mais le nouveau plan
US réussira-t-il à stopper l'offensive
fulgurant Syrie-Russie contre Idlib?
« Il semble que la
bataille d'Idlib est particulière parmi
les autres conflits en cours en Syrie et
dans la région. Les dix parties se sont
dites inquiètes dont les groupes
terroristes qui se sont emparés d’Idlib
et des périphéries de Hama et d’Alep »,
écrit Wafiq Ebrahim, spécialiste
libanais des questions stratégiques.
QUI SONT CES FORCES
?
1- La Turquie est
la première partie impliquée dans la
province d'Idlib et dans le nord, ainsi
que dans les banlieues d'Alep et de
Hama.
Dans sa nouvelle
prise de position, elle a directement
envoyé du matériel militaire aux
terroristes: des armes lourdes, des
chars et des roquettes aux groupes
terroristes, notamment à Tahrir al-Cham,
Front al-Nosra, Al-Qaïda, Jaysh
al-Izzah, Hurras ad-Din, le Parti du
Turkestan et Kataëb al-Ikhwan
al-muslimin.
2- Le deuxième
opposant à la libération d'Idlib sont
les États-Unis.
Le président
américain Donald Trump a appelé le 3
septembre 2018 la Syrie « à ne pas mener
d’offensive imprudente contre la
province d’Idlib ». Le 31 août, le
secrétaire d’État américain Mike Pompeo
a déclaré que son pays « considérerait
une offensive des forces
gouvernementales contre Idlib » comme
une « escalade d’un conflit déjà
dangereux ». Il a menacé que Washington
« répondrait à toute attaque chimique
qui serait lancée par Damas ». La
diplomatie russe dit avoir des
informations sur des « terroristes
d’al-Nosra qui prévoient de lancer des
attaques chimiques à Idlib en Syrie ».
3- En troisième
position, il y a le Front al-Nosra.
Qui a prétendu que
l’armée syrienne « avait lancé une
attaque chimique contre un village situé
dans le nord de Lattaquié » alors
qu’aucune victime n’est à déplorer dans
les rangs des terroristes.
4/5- Les Nations
unies et la Ligue arabe sont les
quatrième et cinquième parties
instrumentalisées par les États-Unis.
Pourtant, ces deux
instances ont mis en garde contre le
massacre des civils et appelé à un
cessez-le-feu.
6/7- En Europe, la
Grande-Bretagne et la France occupent
les sixième et septième positions. Elles
présentent leurs positions à l'avance et
les élaborent conformément aux intérêts
de Washington.
8- L’Arabie
saoudite qui réclame toujours la
« protection de la vie des civils à
Idlib » (sic), est « accusée elle-même
d’assassiner, de décapiter et d’exécuter
son propre peuple depuis sa fondation ».
9- Les Émirats
arabes unis sont « les vassaux-clé des
États-Unis dans l’Est arabe ». Ils « ne
font rien sans la moindre coordination.
Ils recourent à toute astuce pour plaire
aux Américains en particulier en
soutenant les groupes terroristes en
Syrie, en Irak, en Libye, au Soudan et
en Algérie ».
10- Les groupes
terroristes djihadistes (Damas et
Téhéran disent « tafkiristes »)
« d’origine chinoise, russe,
occidentale, arabe, européenne et
syrienne opèrent dans de vastes zones
situées dans les alentours de Hama,
d'Alep et le nord de Lattaquié et
d'Idlib ».
POURQUOI CETTE
HOSTILITE FRONTALE A DAMAS ?
Le journal libanais
‘Al-Binaa’ assure que « ces informations
proviennent des instances
internationales de sécurité et
d’information ». En somme, ces dix
parties « soutiennent le terrorisme qui
constitue le dernier maillon d'un front
qui s’oppose aux opérations de l’armée
syrienne dans le nord-ouest ».
Pour les
Américains, « la libération d’Idlib ne
fera que transférer le conflit de
l’armée syrienne avec les États-Unis à
l’est de l’Euphrate », dont la
libération scellera la libération de la
Syrie par Damas. Autrement dit,
« l'armée américaine perdrait de son
influence sur cette région de la Syrie
et les Forces démocratiques syriennes
(ndla : pro US) seraient démantelées.
Par conséquent, ils ont mis le grappin
sur Idlib, obstruent une sortie
politique à la crise et cherchent son
prolongement en enracinant le terrorisme
à Idlib ». Pour les Turcs, « la
libération d'Idlib mettra fin à leur
présence dans le nord de la Syrie.
Ankara s’inquiète aussi de
l'infiltration des Kurdes sur son
territoire via les frontières avec la
Syrie voisine ».
« Divisés sur l’est de la Syrie, l’Irak,
la Libye et le Yémen, Washington et
Ankara sont tombés d’accord sur Idlib et
forment un bloc face à la Russie, l'Iran
et le Hezbollah qui ont établi des liens
étroits avec le gouvernement de Damas »,
dit encore le journal libanais.
Je partage la
conclusion de l’éditorialiste libanais
Wafiq Ebrahim : « La bataille d’Idlib
est une bataille décisive, car quiconque
gagne sur le champ de bataille gagnera
aussi sur le plan politique (...)
Israël, à son tour, insiste sur la
poursuite de la crise syrienne, car elle
veut empêcher le rétablissement d'un
État syrien capable d'empêcher la mise
en œuvre du « Deal du siècle ». Quant à
la Ligue arabe, aux Nations unies et à
l'Europe, on peut dire qu’ils ne sont
que les marionnettes des États-Unis qui
les manigancent quand bon leur semble ».
# L’ANALYSE DE
REFERENCE SUR LA BATAILLE POUR LIBERER
IDLIB
SUR
LUC MICHEL’S
GEOPOLITICAL DAILY
* SYRIE : LES ARMEES SYRIENNE ET RUSSE
FACE AUX FORCES TURQUES ET A LEURS
ALLIES DJIHADISTES A IDLIB ET HAMA
sur
http://www.syria-committees.org/luc-michels-geopolitical-daily-syrie-les-armees-syrienne-et-russe-face-aux-forces-turques-et-a-leurs-allies-djihadistes-a-idlib-et-hama/
(Sources : Al-Binaa – Sana
– EODE Think Tank)
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE
* Avec le Géopoliticien de l’Axe
Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie –
Géoidéologie – Géohistoire –
Géopolitismes - Néoeurasisme –
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