LUC
MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY
Déstabilisation de l'Ethiopie (V) :
le facteur de l'ingérence et de
l'influence d'Israël
Luc Michel

Vendredi 27 novembre 2020
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE/
Luc MICHEL pour EODE/
Quotidien
géopolitique – Geopolitical Daily/
2020 11 12/
(Série
III/2020-1280 2e
édition, mise à jour ce 26 11 2020
I-
L’ACTION ET
L’INFLUENCE D’ISRAEL EN ETHIOPIE
Un crime a secoué l’Ethiopie début
juillet. Celui du meurtre d’une vedette
de la chanson appartenant à l’ethnie
majoritaire oromo (celle d’abiy Ahmed),
qui s ‘oppose à la
minorité du Tigré. Prémice
à la déstabilisation actuelle …
À QUI PROFITE L’INSTABILITÉ EN ETHIOPIE
?
QUI CIBLE ABIY AHMED ? (PRESS TV)
Dans son allocution télévisée du 4
juillet dernier, Abiy Ahmed n’a pas
nommé ceux qu’il visait en dénonçant
l’assassinat de Hachalu Hundessa,
artiste et idole de la jeunesse oromo.
Le meurtre de ce dernier, a-t-il dit, a
été « commis et inspiré par des ennemis
intérieurs et étrangers, dans le but de
déstabiliser la paix et nous empêcher de
terminer les choses que nous avons
commencées ». Le sous-entendu pourrait
viser l’Égypte et ses complices
potentiels, et faire allusion au barrage
de la Renaissance éthiopien », écrivait
RFI à ce sujet. Alors que l’Égypte est
de plus en plus impliquée dans la guerre
en Libye, le PM éthiopien évoque des
éléments internes et externes ayant été
impliqués dans un complot qui viserait
l’état éthiopien.
Le PM éthiopien qui venait alors tout
juste de signer un accord avec le
président égyptien n’avait pas précisé
l’identité de cette partie qui tirerait
profit d’une Éthiopie en désordre, mais
les médias mainstream dont RFI l’ont
fait à sa place. Pour eux, il s’agissait
« d’une allusion indirecte à l’Égypte et
à son contentieux avec l’Éthiopie sur le
barrage de la Renaissance ».
CET ISRAEL QUE L’ON NE VEUT PAS NOMMER …
Et si cette partie que RFI dit être
l’Égypte n’était autre qu’Israël ?
Après tout cela fait longtemps que le
régime israélien tente de s’emparer des
eaux du Nil pour satisfaire les besoins
de ses futures colonies dans les
territoires occupés. Quoi de mieux donc
que de créer un différent interafricain
et d’en profiter pour atteindre son but
: la divergence éclatée entre l’Égypte
et l’Éthiopie sur le barrage de la
Renaissance a été donc saisie comme du
pain béni. En Éthiopie, Israël maintient
une forte présence ce qui lui permet de
revenir sur le projet du transfert des
eaux du Nil vers les territoires
occupés, sans susciter trop de
susceptibilité.
De son côté, le PM éthiopien ne marche
plus trop sur les pas israélo-américain
ce qui inquiète fortement le clan
occidental. Depuis qu’il s’est rapproché
substantiellement de la Chine lui
demandant aide et assistance, dans le
cadre de la lutte contre le Covid-19,
tout en refusant une médiation
américaine dans le dossier hautement
stratégique du barrage du Nil,
l’Éthiopie inquiète et s’attise le feu
de la puissance colonialiste.
Addis-Abeba est aussi proche de Moscou ;
QUI VEUT METTRE L'ÉTHIOPIE SENS DESSUS
DESSOUS ET POURQUOI?
Des manifestations ont éclaté, dès le
mardi 30 juin, dans plusieurs villes du
pays suite à l’assassinat d’un célèbre
militant et chanteur oromo, Hachalu
Hundessa. Des affrontements ont opposé
militants de la cause oromo aux forces
de sécurité, disait RFI avant d'ajouter
: « Hachalu Hundessa est mort à
l'hôpital dans la nuit. L'image de son
corps sous une couverture a très vite
circulé sur les réseaux sociaux. Le
Premier ministre Abiy Ahmed, lui-même
oromo, mais contesté au sein de sa
nation d'origine, a aussitôt exprimé son
“chagrin” ... ». Les insinuations dans
le texte sont bien claires : cet
assassinat a-t-il été politisé ? Bien
probable dans la mesure où une
déstabilisation politique à connotation
ethnique était la bienvenue dans une
Éthiopie qui tente de se montrer plutôt
conciliante vis-à-vis de l'Égypte et du
Soudan dans le dossier du barrage de
Renaissance. Pour une OTAN qui vise à
transformer la Libye en un bourbier pour
l’Égypte et l'Algérie, le PM éthiopien
est trop « mou ».
Mais qui tirerait profit d'une guerre
Éthiopie-Égypte si celle-ci avait lieu ?
Depuis que l’Éthiopie a démarré les
travaux de construction d’un
méga-barrage sur le Nil bleu, le plus
grand fleuve d’Afrique en 2011,
Addis-Abeba et Le Caire ont eu de
multiples négociations sur le dossier en
contentieux. Des négociations qui ont
capoté jusqu’à présent. Entre les deux
pays de la Corne de l’Afrique, on dit
qu'il y a « une impasse sur le Nil » et
que le « différent pourrait même
conduire à un conflit militaire ». Et si
cette impasse était une œuvre
israélienne? Après tout, Tel-Aviv
cherche à s’emparer des eaux du Nil pour
satisfaire les besoins de ses futures
colonies dans les territoires occupés.
ISRAEL ET LA CRISE DE L’EAU
La crise de l'eau, Israël la connaît
depuis des années. D'où ses efforts
destinés à détourner par Éthiopie
interposée les eaux du Nil : une
obligation pour en alimenter ses
colonies de peuplement à venir. Les
médias israéliens ont rapporté ces
dernières années que bon nombre de lacs,
de fleuves et de sources d’eau
souterraines sur les territoires occupés
ont atteint leur niveau le plus bas en
20 ans ; le lac de Tibériade qui fournit
une grande quantité de la consommation
des colons a dangereusement atteint un
niveau virant au rouge. Quelque 600
millions de mètres cubes d'eau par an
sont nécessaires pour alimenter les
colonies actuelles et à venir, sans quoi
Israël connaîtra une crise économique et
sociale majeure à franchir.
Quoi de mieux donc que de créer un
différent interafricain et d'en profiter
pour atteindre son but : la divergence
éclatée entre l’Égypte et l’Éthiopie sur
le barrage de la Renaissance a été donc
saisie comme du pain béni. En Éthiopie,
Israël maintient une forte présence ce
qui lui permet de revenir sur le projet
du transfert des eaux du Nil vers les
territoires occupés, sans susciter trop
de susceptibilité...
ISRAËL ET LE SOUDAN VONT COMMENCER À
COOPÉRER SUR L'EAU, L'AGRICULTURE ET LA
COVID-19
Dans les Soudan voisins, l’influence
israélienne est aussi très forte, depuis
les Années 1960 et le processus de
sécession du Sud-Soudan. Le Soudan est
le troisième pays arabe à accepter de
normaliser ses relations avec Israël.
« Israël et le Soudan commenceront à
coopérer sur les moyens de lutter contre
la pandémie de la COVID-19, ainsi que
sur l’eau et l’agriculture », a déclaré
ce mercredi l’ambassadeur d’Israël
auprès de l’ONU, Gilad Erdan, après
avoir rencontré son homologue soudanais
à New York. « Première rencontre
historique avec la mission des Nations
Unies du Soudan et l'ambassadeur Omer
Siddig! Pour traduire la paix entre nos
nations, nous commencerons à coopérer
dans les domaines de l'agriculture,
l'eau et contre le coronavirus », a
écrit Erdan dans un message Twitter
après la réunion. « Je me sens honoré de
représenter Israël pendant cette
période » , a-t-il déclaré.
La réunion intervient avant la visite
prévue d'une délégation israélienne au
Soudan dimanche prochain. Le Soudan est
le troisième pays arabe à accepter de
normaliser ses relations avec Israël à
travers les accords d'Abraham de
l'administration Trump. Dans le cadre de
ces accords, l'État juif a déjà signé
des accords de normalisation avec les
Émirats arabes unis et Bahreïn. Israël a
ratifié son traité avec les Emirats
Arabes Unis et est en train de ratifier
celui avec Bahreïn, que la Knesset n'a
approuvé que ce mardi.
ABIY AHMED DANS LE PIÈGE ISRAÉLIEN
Faire des paris en politique est
toujours difficile à tenir c’est le cas
du PM éthiopien Abiy Ahmed, qui a promis
« d’en finir avec la crise du Tigré en
moins d’une semaine ». « Au fait, le
problème est qu’il a fait trop confiance
aux Occidentaux et pire à Israël ».
Ce samedi, plusieurs roquettes, tirées
depuis la région éthiopienne dissidente
du Tigré, ont touché la capitale de
l’Érythrée frontalière, Asmara. Deux
diplomates basés à Addis Abeba ayant
requis l’anonymat ont indiqué à l’AFP
que plusieurs roquettes étaient tombées
samedi à proximité de l’aéroport
d’Asmara. La radio érythréenne
d’opposition Erena, basée à Paris (et
sous protection du Quai d’Orsay), citant
des habitants d’Asmara, rapporte que
quatre « missiles » ont touché la
capitale de l’Érythrée. Les rebelles du
Tigré qui sont particulièrement proche
d’Israël pour cause de leur confession
(la question des « falashas »,
originaires du Tigré), viennent donc de
tirer des roquettes sur la capitale
érythréenne Asmara, mettant en danger
les accords de réconciliation entre
l’Érythrée et l’Éthiopie.
C’est donc une perspective forte
dangereuse qui vient de s’ouvrir en
Éthiopie, l’état qui a su intelligemment
contrer une guerre régionale la première
fois quand les parties occidentales ont
tout fait pour que le Soudan et l’Égypte
l’affrontent autour du dossier du
barrage de la renaissance. Il est
intéressant de savoir que « cette
évolution périlleuse intervient
seulement quelques jours après la
signature de l’accord dit sécuritaire
avec Israël permettant l’ancrage du
Mossad et d’autres composantes de
l’appareil de renseignement israélien en
Éthiopie », précise Pars Today.
Les rebelles du Tigré, qui en conflit
avec le gouvernement régional ont décidé
de tenir un scrutin législatif en
septembre dernier, en s’opposant ainsi à
l’exigence du Premier ministre éthiopien
de reporter ces élections, et ont ainsi
affirmé leur volonté visant d’ouvrir une
sécession de la région du Tigré de
l’Éthiopie. Cette région réclame une
indépendance et désormais via un
parlement avec des députés qui ont la
mission d’activer les plaques
tectoniques confessionnelles et
ethniques à travers la grand Éthiopie et
ainsi mener le pays droit au
démembrement.
LA FONCTION DES SECESSIONNISTES DU TIGRE
Les rebelles tigréens ont donc une
double fonction : ils tentent en effet
de déstabiliser le pays aussi bien à
l’intérieur que sur les frontières avec
les pays voisins dont l’Érythrée ou
pourquoi pas le Soudan. D’ailleurs
l’Égypte et le Soudan ont lancé des
exercices militaires conjoints, a
annoncé samedi l’armée égyptienne, dans
le dernier signe d’un approfondissement
des liens de sécurité entre les voisins
de la vallée du Nil.
Et tout ceci alors que l’Éthiopie est
une « des économies dont la croissance
est la plus rapide au monde ». Les
données du Fonds monétaire international
pour la décennie 2010 à 2019 confirment
cette affirmation. L’Éthiopie a le taux
de croissance économique le plus élevé
des 194 pays suivis par le FMI.
Selon les analyses, cette reprise des
affrontements pourrait avoir des
répercussions dans tout le pays, mais
aussi au-delà des frontières de
l’Éthiopie, en Somalie, au Soudan, voire
même au Yémen. Le chaos en Éthiopie
serait donc dans l’intérêt de l’axe
USA-Israël. Le respect de la
souveraineté de beaucoup de pays
d’Afrique et du monde est bafoué, et
l’Éthiopie en est un nouvel exemple
parmi tant d’autres.
II-
LE FACTEUR DEMOGRAPHIQUE ET
HUMANITAIRE : LA QUESTION DES FALASHAS
Les rapports particuliers d’Israël avec
l’Ethiopie reposent aussi largement sur
la communauté des juifs éthiopiens, au
cœur même du Tigré, les « falashas ». En
effet, au Tigré et pendant plusieurs
siècles, les juifs éthiopiens, les
falashas (1), ont principalement été
installés dans la province du Gondar et,
à moindre mesure, dans celle du Tigré où
ils bénéficient de petits États
indépendants.
« Des militants supplient le Premier
ministre de ramener tous les Juifs
d’Éthiopie » titrait hier le Times of
Israel : « La commission de l'alyah de
la Knesset va interpeller les autorités
mercredi, alors que des combats dans le
nord-ouest de l'Éthiopie ont tué un Juif
de Gondar la semaine dernière ». Un
organisme qui fait campagne pour faire
venir en Israël les Juifs d’Éthiopie a
averti lundi que ceux qui attendent à
Gondar et à Addis-Abeba sont en « danger
immédiat, réel et mortel » et devraient
être évacués par avion immédiatement.
Les combats entre le gouvernement du
Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed et
le Front populaire de libération du
Tigré [FPLT] du nord-ouest du pays ont
fait sa première victime au sein de la
communauté juive de Gondar le 12
novembre dernier – Girmew Gete, 36 ans.
Il a été tué dans la zone frontalière
entre le Tigré et Amhara, qui est
contestée par les deux régions voisines.
Il attendait avec sa famille d’immigrer
en Israël depuis 24 ans et laisse
derrière lui sa compagne et leur fille
de quatre ans. Vendredi soir, le FLPT a
lancé des roquettes sur deux aéroports
d’Amhara, dont l’un dessert Gondar, où
la plupart des personnes en attente sont
basées.
JUSQU’À 14 000 PERSONNES AYANT DES
RACINES JUIVES ATTENDENT DE VENIR EN
ISRAËL
« Jusqu’à 14 000 personnes ayant des
racines juives attendent de venir en
Israël, la grande majorité ayant quitté
leurs villages il y a des années pour
tenter de survivre près des centres
communautaires juifs de Gondar et
d’Addis-Abeba (…) La pandémie de
coronavirus a entraîné un tarissement
des dons et du soutien des familles
installées en Israël, et la pauvreté et
la malnutrition sont monnaie courante »,
résument les médias israéliens, louchant
vers l’ingérence humanitaire. Dans sa
lettre au Premier ministre Benjamin
Netanyahu et au ministre des Finances
Israël Katz, la Campagne pour l’alyah
des Juifs d’Éthiopie a mis en garde non
seulement « contre la détérioration de
la situation sécuritaire, mais aussi
contre la crainte qu’en période
d’instabilité, les Juifs ne soient
exposés à des attaques antisémites ».
INGERENCE HUMANITAIRE
Il y est fait référence à deux décisions
du gouvernement israélien – l’une prise
en novembre 2015, mais seulement
partiellement mise en œuvre, pour faire
venir quelque 8 000 personnes en Israël
dans les cinq ans, et l’autre prise en
septembre pour en amener 2 000, sous
réserve de la « disponibilité des fonds
».
« Dans ce contexte, et
dans l’esprit du Sigd [la fête
éthiopienne qui a eu lieu lundi], qui
nous ordonne de sonder nos âmes dans
l’espoir d’une rédemption et d’un retour
à Sion, nous vous demandons d’agir de
toute urgence pour mettre en œuvre les
décisions 716 et 429 du gouvernement
afin d’amener toute la population qui
attend de venir en Terre d’Israël »,
peut-on lire dans la lettre. « En ce
jour de fête du Sigd, des milliers de
citoyens israéliens ayant de la famille
en Éthiopie se tournent vers vous dans
l’espoir que vous puissiez sauver la vie
de leurs proches. »
Mercredi dernier, la commission de
l’alyah de la Knesset s’est réunie pour
interroger les responsables des
ministères et de diverses organisations
sur la situation. Des représentants du
ministère de l’Intérieur et de l’Agence
juive sont déjà sur le terrain en
Éthiopie, où ils sélectionnent 2 000
personnes et préparent leur convoi
aérien vers Israël en janvier.
NOTES EN RENVOIS :
(1) Les Juifs éthiopiens (ou Beta
Israel, la « maison d’Israël » au sens
de la « famille d’Israël ») sont des
Éthiopiens de religion juive ou leurs
descendants qui ont pour la plupart
émigré en Israël. Selon leurs
traditions, ils descendent de la tribu
de Dan. Ils ont vécu pendant des siècles
au nord de l’Éthiopie (Gondar, Tigré),
où ils ont constitué des États
indépendants, qui ont été détruits au
XVIIe siècle par le pouvoir impérial.
Ils deviennent alors une minorité
marginalisée, le plus souvent sans droit
de posséder des terres et, à l'occasion,
accusée d’avoir le « mauvais œil ». Beta
Israel est le nom qu'ils se donnaient
lorsqu'ils vivaient en Éthiopie. Le nom
Falacha (amharique : « exilé », « errant
», « sans terre »), couramment utilisé
pour les désigner en Europe, est rejeté
par les Juifs éthiopiens qui le
considèrent péjoratif. Depuis
l’immigration en Israël, le terme Beta
Israel tend à y être remplacé, y compris
au sein de la communauté elle-même, par
l'expression Juifs éthiopiens ou Etiopim
(« Éthiopiens »). Ils n'avaient pas de
relations avec le judaïsme européen
lorsque celui-ci est entré en contact
avec eux à la fin du XIXe siècle. Mais
ils se sont alors immédiatement
identifiés à l'ensemble du monde juif
et, désireux de l’intégrer, ils
réduisent progressivement leurs
particularismes religieux pour
rapprocher leurs rites de ceux du
judaïsme orthodoxe.
Le gouvernement d'Israël reconnaît leur
judaïté en 1975. À partir de 1977, sur
décision du gouvernement Begin, la
plupart des Beta Israel émigrent en
Israël. Leur exode s'opère dans des
conditions difficiles et grâce à un pont
aérien. Leur intégration en Israël pose
moins de problèmes, quoique malaisée au
vu de la différence entre les cultures.
N’ayant pour la plupart pas bénéficié
d’une éducation à l’occidentale, ils
sont en butte à diverses discriminations
qui les mènent à manifester à plusieurs
reprises dans les premières décennies du
XXie siècle. Les conditions économiques
dont ils jouissent sont cependant
meilleures qu’en Éthiopie et mènent les
Falash Mura, descendants de Beta Israel
qui avaient adopté le christianisme et
été par conséquent exclus du groupe, à
revendiquer une origine ou un statut de
Juif. Celui-ci leur a généralement été
reconnu et ils sont venus rejoindre les
rangs de la population qui comptait
environ 110 000 personnes en 20096 en
Israël, et environ 138 200 en 20142.
(Sources : AFP – Pars Today – Times of
Israel – EODE Think Tank)
Photo :
Des femmes israéliennes de la communauté
juive éthiopienne prient pendant la fête
du Sigd, marquant le désir de "retourner
à Jérusalem", alors qu'elles la
célèbrent depuis une colline de la ville
sainte surplombant le mont du Temple, le
16 novembre 2017. (AFP Photo/Gali
Tibbon/File)
Les «Kessim» israéliens ou chefs
religieux de la communauté juive
éthiopienne dirigent les prières pendant
la fête du Sigd marquant le désir de «
retourner à Jérusalem », qu’ils
célèbrent depuis une colline dans la
ville sainte au-dessus du mont du
Temple, le 16 novembre 2017. (Crédit :
AFP PHOTO / GALI TIBBON)
LUC MICHEL (ЛЮК
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