PCN-SPO
Les USA sont enragés :
Début de révolution de couleur en
macédoine !
Luc Michel
Mercredi 20 mai 2015
LM pour PCN-SPO/ 2015 03 20/
avec Sputnik News – Kommersant/
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Cartoon de Sputnik
France :
Révolutions de couleur: rêve versus
réalité …
« Le choix de
plusieurs mouvements d'opposition et ONG
inspirés entre autres par l'Occident au
profit de la logique de la rue et du
fameux scénario de révolution de couleur
risque d'avoir des conséquences
dangereuses »
- Ministère russe des Affaires
étrangères.
« Il ne s'agit pas
uniquement du gazoduc Turkish Stream,
même s'il n'est pas bénéfique pour les
USA que la Macédoine devienne une porte
pour le gaz russe dans les Balkans »
- Sinisa Malus, politologue croate.
Début de «
révolution de couleur » en Macédoine !
Après le « Maidan » ukrainien,
la révolution de couleur
rampantes en Hongrie, celles d’Afrique –
RDC, Gabon, Burundi, Burkina Fasso (en
attendant les autres annoncées par
Obama), celle de « Occupy Hong-Kong » -,
voici Skopje frappée …
Quelques jours après les affrontements
entre des Albanais et des policiers
macédoniens dans la ville de Kumanovo en
Macédoine, à la frontière avec le Kosovo
(où ce jour les terroristes qui ont
attaqué en Macédoine ont été salué comme
des héros) , deux grandes manifestations
pro- et contre le gouvernement actuel
ont rassemblé des milliers de
participants à Skopje.
LM
# ALLER PLUS LOIN :
« LA MACEDOINE AU BORD DE LA GUERRE
CIVILE » (KOMMERSANT, MOSCOU)
Lu dans la presse
dans Kommersant (Moscou) ce 12 mai :
Extrait. « A Kumanovo, au nord du pays,
les forces de l'ordre ont dû faire face
à des combattants albanais, écrit mardi
le quotidien Kommersant. Bilan:
plusieurs morts parmi les policiers et
des dizaines de blessés. Le gouvernement
affirme que le "plus dangereux groupe
terroriste des Balkans" a attaqué le
pays. L'opposition, pour sa part, accuse
le pouvoir d'essayer de détourner
l'attention de la profonde crise
politique qui frappe le pays. L'UE et
l'Otan appellent à mener une "enquête
transparente". Moscou met en garde
contre les "conséquences dangereuses"
des tentatives d'organiser une
révolution de couleur en Macédoine.
Dans la nuit de samedi à dimanche, le
ministère macédonien de l'Intérieur a
annoncé une opération spéciale au nord
du pays contre un "groupe terroriste
bien préparé". Selon le porte-parole du
ministère Ivo Kotevski, ce groupe
s'était introduit en Macédoine depuis un
"pays voisin" (il n'a pas précisé
lequel) et avait pour objectif
d'attaquer les organismes du pouvoir et
d'organiser des attentats. Le groupe en
question comptait plusieurs dizaines
d'hommes et utilisait des véhicules
blindés, des fusils automatiques et des
explosifs. C'est seulement après 18
heures d'affrontement que les forces de
l'ordre ont réussi à défaire les
terroristes, dont une partie a été
abattue et certains se sont rendus. Huit
policiers ont été tués et les combats
ont fait plus de trente blessés.
La Macédoine a instauré le deuil
national dimanche et lundi. Le président
Gjorge Ivanov a interrompu sa visite à
Moscou et est rentré dans le pays pour
organiser une réunion d'urgence du
Conseil national de sécurité. Après la
partie active de l'opération, Kumanovo a
encore été survolée pendant une journée
par des hélicoptères. Le son des tirs
alternait avec celui des sirènes des
ambulances.
Kumanovo, essentiellement peuplée
d'Albanais, se situe à une dizaine de
kilomètres de la frontière serbe et
kosovare. C'est ici qu'avait démarré en
2001 le conflit albano-macédonien, qui
s'était soldé quelques mois plus tard
par l'accord d'Ohrid et l'élargissement
significatif des droits des Albanais. Le
nouvel incident fait resurgir le risque
d'une guerre civile en Macédoine.
D'autant qu'une autre attaque armée a eu
lieu au nord il y a moins de trois
semaines. Dans la nuit du 20 au 21
avril, 40 hommes armés avec des masques
et des uniformes portant l'insigne de
l'OVK (armée de libération du Kosovo et
armée de libération populaire, opposée
aux autorités macédoniennes en 2001) ont
capturé quatre policiers dans un village
frontalier, battus et relâchés une
demi-heure plus tard. Les assaillants
parlaient albanais et l'un d'eux a dit,
en mauvais macédonien: "Nous sommes de
l'OVK. Nous n'avons pas besoin de
l'accord d'Ohrid. Nous voulons notre
pays. Que tout le monde s'en aille ou on
les tuera". La grande majorité des
Albanais macédoniens ne souhaite pas de
déstabilisation. Ils ont des droits
considérables, leurs partis sont
intégrés dans le système du pouvoir.
Mais les attaques terroristes pourraient
agir comme un détonateur. Le directeur
du Centre des relations interethniques
Dusan Janjic est convaincu que les
attentats se poursuivront en Macédoine.
De plus, selon lui, les affrontements
pourraient éclater dans le sud de la
Serbie où vivent des Albanais (…) Dans
cette situation, la Macédoine pourrait
devenir une nouvelle arène de
confrontation entre la Russie et
l'Occident. »
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