LUC MICHEL’S
GEOPOLITICAL DAILY
Duplicité turque en Syrie (II) : en
accord avec les USA,
la Turquie tente de miner la
souveraineté de la Syrie
Luc Michel
Mardi 14 novembre 2017
LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/
Luc MICHEL pour EODE/
Flash géopolitique – Geopolitical Daily/
2017 11 14/
« le principal objectif des États-Unis
en Syrie est d’empêcher le gouvernement
d’exercer sa souveraineté »
- Ali Qaem Maqami (expert des questions
turques).
« La Turquie tente
de miner la souveraineté de la Syrie »,
affirme Pars Today (Iran) ce 12 novembre
2017. La Turquie tente, selon un expert
des questions turques, Ali Qaem Maqami,
« d’éviter la reprise d’Idlib, d’Afrin
et du triangle Azaz–Jarablus–al-Bab par
l’armée et le gouvernement central
syriens » ...
* Lire aussi LUC
MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
DUPLICITE TURQUE EN SYRIE :
DAMAS DEMANDE LE RETRAIT IMMEDIAT DES
TROUPES TURQUES DE LA VILLE D’IDLIB
sur
http://www.lucmichel.net/2017/10/15/luc-michels-geopolitical-daily-duplicite-turque-en-syrie-damas-demande-le-retrait-immediat-des-troupes-turques-de-la-ville-didlib/
En ce qui concerne
« la poursuite des actes
interventionnistes de la Turquie en
Syrie », Ali Qaem Maqami a affirmé «
qu’Ankara ne souhaitait pas la
souveraineté de Damas sur certaines
parties de son territoire et que la
Turquie s’employait à éviter la reprise
par l’armée et le gouvernement central
syriens du contrôle d’Idlib, d’Afrin et
du triangle Azaz–Jarablus–al-Bab » :
« On peut dire que
la Turquie essaie de prendre le contrôle
d’une partie du nord de la Syrie. De son
côté, Washington tente de mettre Raqqa,
qui est située sur la rive orientale de
l’Euphrate, sous le contrôle des
États-Unis et des Forces démocratiques
syriennes (FDS). Les Américains tentent
de retirer à Bachar al-Assad et au
gouvernement central leur autorité », a
ajouté Maqami.
« La Turquie
justifie la poursuite de sa politique
interventionniste en Syrie par le fait
que le Parti kurde syrien de l’Union
démocratique (PYD), proche du PKK (Parti
des travailleurs du Kurdistan), cherche
grâce au soutien des États-Unis à
prendre le contrôle de cette région »,
a-t-il poursuivi.
UN CORRIDOR KURDE ?
En allusion à
l’opposition d’Ankara aux coopérations
entre Washington et le PYD, Maqami s’est
exprimé en ces termes : « La Turquie est
d’avis que les Forces démocratiques
syriennes (FDS) cherchent à créer un
corridor kurde ; or, Ankara déclare
avoir l’intention d’empêcher la
formation d’un tel corridor. » « Ankara
envisage de mener une action contre les
FDS à Afrin. Et à cet effet, il a besoin
de l’autorisation et de la participation
de la Russie, qui a son emprise sur
cette ville », a-t-il indiqué.
ANKARA – WASHINTON
– LES KURDES - MOSCOU :
LA QUADRATURE DU
CERCLE VICIEUX GEOPOLITIQUE AU LEVANT
« Pour se battre
contre les FDS sur la rive orientale de
l’Euphrate, Ankara doit se coordonner
avec les États-Unis, sinon Washington ne
lui permettra pas d’entrer dans les
cantons kurdes », a-t-il déclaré, avant
de souligner que « le principal objectif
des États-Unis en Syrie est d’empêcher
le gouvernement d’exercer sa
souveraineté » ...
* Voir aussi # LUC
MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/
DUPLICITE TURQUE EN
SYRIE (II) : LA PRESSE D’ETAT IRANIENNE
S’INTERROGE SUR LE ‘GRAND JEU SYRIEN’
D’ERDOGAN
sur
http://www.lucmichel.net/2017/10/17/luc-michels-geopolitical-daily-duplicite-turque-en-syrie-ii-la-presse-detat-iranienne-sinterroge-sur-le-grand-jeu-syrien-derdogan/
UNE NOUVELLE
RENCONTRE POUTINE-ERDOGAN QUI
N’ARRANGERA RIEN …
Le président turc
Recep Tayyip Erdogan est arrivé ce lundi
à Sotchi, dans le sud-ouest de la
Russie, où il doit s’entretenir avec
Vladimir Poutine « des moyens de faire
avancer le règlement du conflit syrien
», a annoncé le Kremlin.
Toute la quadrature
du cercle géopolitique entre le triangle
Washington-Ankara-Moscou (car Erdogan
voudrait en faire deux relations
bilatérales mais il s’agit d’une
relation triangulaire et qui le restera)
s’inscrit dans les données
contradictoires suivantes :
- La Russie est
l’un des principaux alliés du régime de
Damas, tandis que la Turquie est un
soutien majeur des rebelles,
- Damas et son
allié iranien (voir la presse d’Etat)
sont résolument opposés aux plans
d’Erdogan en Syrie,
- Le projet
néo-ottoman de l’AKP implique un
démembrement de la Syrie,
- L’ennemi
principal de la Turquie est le PKK
kurde, avec son aile de Nord-Syrie, et
la solution du problème kurde sans
dommage pour Ankara passe par
Washington,
- Le démembrement
où le changement de régime en Syrie
voulu par les USA est supporté par
Erdogan,
- La Turquie reste
membre de l’OTAN et candidate à l’entrée
dans l’UE,
- Ses projets
géopolitiques – intégration dans l’UE ou
« Pantouranisme » - sont antagonistes au
projet neoeurasiste de Poutine.
Cela fait beaucoup.
Beaucoup trop !
Reste donc
l’opportunisme d’Erdogan (pour renforcer
son régime autoritaire) et les
subtilités tactiques de Moscou (pour
diviser le Bloc occidental) !
Les deux pays ont «
travaillé ensemble » ces deux dernières
années pour trouver une issue à la
guerre, notamment par le biais du
processus de paix d’Astana, dont ils
sont les parrains avec l’Iran. Ces
efforts communs ont notamment abouti à
la mise en place de zones de désescalade
dans certaines régions de la Syrie,
permettant une diminution des violences
sans les faire cesser complétement. Mais
où l’opportunisme cynique d’Ankara a
braqué Damas et Téhéran. « Le principal
sujet de discussion sera la situation en
Syrie, le fonctionnement des zones de
désescalade et la poursuite du processus
de règlement politique », a dit aux
journalistes le porte-parole du Kremlin,
Dmitri Peskov.
Erdogan et Poutine
se sont rencontrés pour la dernière fois
en septembre à Ankara, où ils avaient
décidé de faire pression en faveur de la
création d’une zone de désescalade dans
la région d’Idleb, dans le nord de la
Syrie. Depuis, la Russie a proposé de
réunir toutes les forces politiques
syriennes pour aboutir à un règlement
politique du conflit. Mais l’opposition
et les Occidentaux se sont dits
sceptiques », en réalité ne veulent pas
d’une victoire politique de Damas,
Moscou et Téhéran, et aucune date n’a
été fixée.
Reste donc un grand
poker menteur qui double le « grand jeu
syrien » ! « La Russie, qui est dans une
position très difficile (en Syrie), ne
peut tout simplement pas se permettre de
perdre des alliés ou même des
partenaires », a affirmé à l’AFP
l’expert russe Alexeï Malachenko,
ajoutant que Poutine et Erdogan avaient
« besoin l’un de l’autre » dans ce
conflit … Selon A. Malachenko,
l’économie devrait aussi être l’un des
sujets de discussion entre les deux
dirigeants.
* Voir aussi sur
EODE GEOPOLITIQUE/
DAMAS VS ANKARA :
LE DOSSIER QUI EMPECHE TOUT
RAPPROCHEMENT REEL ENTRE ERDOGAN ET LA
RUSSIE
sur
http://www.eode.org/eode-geopolitique-damas-vs-ankara-le-dossier-qui-empeche-tout-rapprochement-reel-entre-erdogan-et-la-russie/
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE
* PAGE SPECIALE Luc
MICHEL’s Geopolitical Daily
https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/
* Luc MICHEL (Люк
МИШЕЛЬ) :
WEBSITE
http://www.lucmichel.net/
PAGE OFFICIELLE III
– GEOPOLITIQUE
https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel.3.Geopolitique/
TWITTER
https://twitter.com/LucMichelPCN
* EODE :
EODE-TV
https://vimeo.com/eodetv
WEBSITE
http://www.eode.org/
Le sommaire de Luc Michel
Le
dossier Syrie
Le dossier
Turquie
Les dernières mises à jour
|