ALAC & ELAC
WEBSITE
Le président Gbagbo jugé par La Haye :
Il est temps pour l'Afrique de quitter
la CPI !
Luc Michel
Photo: D.R.
Jeudi 12 juin 2014
Luc MICHEL pour ALAC & ELAC Website/
Avec PCN-SPO – lucmichel.net / 2014 06
12 /
http://www.elac-committees.org/
https://www.facebook.com/elac.committees
https://www.facebook.com/ALAC.org
De nombreux africains rêvaient d’un
abandon des poursuites. Les avocats du
président Gbagbo – président légitime
élu et renversé par un coup d’état
occidental – aussi. Moi pas !
Jamais car je connais trop bien cette
pseudo « justice internationale », les
TPIY, TPIR et autres CPI, pour avoir
affronté le monstre aux mains des
occidentaux lorsqu’avec le regretté Me
Jacques Vergès, j’assurais la défense du
président yougoslave Milosevic avec
notre « Comité International pour la
Défense de Slobodan Milosevic ».
Relire mon édito du 1er
octobre 2013 :
LA CPI : UNE MACHINE DE GUERRE
OCCIDENTALE POUR LA RECOLONISATION DE
L’AFRIQUE
Sur
http://www.lucmichel.net/2013/10/01/luc-michel-focus-la-cpi-une-machine-de-guerre-occidentale-pour-la-recolonisation-de-lafrique/
Milosevic est mort, dans des conditions
troubles, dans les geôles de La Haye.
Des accusés serbes y pourrissent depuis
des années sans avoir été jugés. Et la
politique serbe a ainsi été livrée aux
mains des partisans de l’Occident. Il en
va de même en Côte d’Ivoire. Car la CPI,
comme ses prédécesseurs, ne rend pas la
justice. Elle fait de la basse politique
pour le compte de ses maîtres
occidentaux.
LA CPI VA DONC JUGER LAURENT GBAGBO POUR
DE PSEUDO « CRIMES CONTRE L'HUMANITE »
La Cour pénale internationale a donc
« décidé », suivant ainsi la volonté
initiale de ses maîtres occidentaux, de
juger l'ex-président ivoirien Laurent
Gbagbo pour de pseudos « crimes contre
l'humanité présumés commis lors des
violences ayant déchiré le pays en 2010
et 2011 » (sic), a annoncé jeudi la CPI.
Très attendue en Côté d'Ivoire, où elle
ne va contribuer à pacifier le pays,
cette décision met un terme à plus d'un
an de procédures préliminaires ayant
notamment vu les juges douter de la
solidité du dossier du procureur. "La
chambre préliminaire de la CPI a
confirmé, à la majorité, quatre charges
de crimes contre l'humanité (...) à
l'encontre de Laurent Gbagbo et l'a
renvoyé en procès devant une chambre de
première instance", a indiqué la CPI
dans un communiqué.
Premier ex-chef d'Etat poursuivi devant
la CPI, Laurent Gbagbo, 69 ans, est
accusé d'avoir "ordonné, sollicité,
encouragé ou contribué de toute autre
manière" à l'accomplissement de quatre
crimes contre l'humanité, à savoir
meurtres, viols, actes inhumains et
persécutions (resic). Ces « crimes »
présumés auraient été commis durant la
crise meurtrière née de son refus
légitime de reconnaître « la victoire »
(obtenue par fraude et sous la pression
occidentale) de son rival Alassane
Ouattara à la présidentielle de novembre
2010, et qui a fait plus de 3.000 morts.
Le président Gbagbo assure quant à lui
avoir été évincé du pouvoir en faveur de
son rival en raison d'un complot fomenté
par la France, ancienne puissance
coloniale en Côte d'Ivoire, et appuyé
par les USA, l’ONU et le FMI (dont
Ouattara a été un des dirigeants).
Le tout sur fond de « guerre du Cacao »,
une matière première stratégique pour
les industries alimentaires
occidentales. Dans cette guerre
véritable -avec mercenaires, guérillas
locales et coups d’états -, on retrouve
un autre domestique de l’Occident, le
« baron du chocolat » Porochenko,
« élu » président ukrainien par la grâce
des mêmes occidentaux …
Arrêté en avril 2011 par les forces
françaises qui appuyaient les
pro-Ouattara, dont ils avaient favorisé
depuis le début la guérilla et la marche
vers la capitale, Laurent Gbagbo avait
été transféré à La Haye en novembre
2011. Les juges aux ordres avaient
entendu en février 2013 les arguments
des parties quant à la solidité du
dossier du procureur en vue d'un procès.
Insuffisamment convaincus par le
procureur, les juges lui avaient demandé
des informations ou éléments de preuve
supplémentaires avant de décider si un
procès devait être mené contre M.
Gbagbo. Le temps d’organiser l’action
contre Gbagbo.
QUE SONT VRAIMENT LA CPI ET SES
PREDECESSEURS LES PSEUDO TPIY ET TPIR ?
La CPI a eu deux prédécesseurs : le TPIY
– Tribunal pénal international pour
l’ex-Yougoslavie (instauré illégalement
par le Conseil de sécurité, qui n’en
avait pas la compétence et au Moment où
la Troisième Yougoslavie, démembrée en
2003, existait encore) – et le TPIR –
Tribunal pénal international pour le
Rwanda (après le génocide).
Le TPIY a été une machine de guerre de
l’OTAN contre ses ennemis : la troisième
Yougoslavie de Milosevic et son coeur la
Serbie. J’ai bien connu le TPIY que j’ai
longuement combattu de 2001 à 2006 en
compagnie du regretté Jacques Vergès
(1). J’ai même mené avec Me Vergès le
seul débat public ayant jamais opposé
les porte-paroles officiels du TPI et
ses adversaires sur la chaîne de
télévision « LCP-PUBLIC SENAT » (Paris)
et qui tourna à la défaite des
domestiques de l’OTAN (2).
Pendant toute son action, les magistrats
aux ordres du TPIY ont servi de bélier à
l’OTAN pour déstabiliser Belgrade,
épargnant les criminels de guerre de
Zagreb et Sarajevo. Sans oublier les
crimes de guerre de l’OTAN – le TPIY a
déclaré irrecevables tous les recours
contre les généraux de l’Alliance – et
ceux des mafieux de l’UCK kosovare. Y
compris comme l’a reconnu l’ex
procureur-général du TPIY Carla Del
Ponte en fermant les yeux sur un trafic
d’organes à grande échelle impliquant
l’actuel premier ministre kosovar, grand
ami des BHL, Kouchner et autres général
Clark (3).
Le TPIY a lancé la chasse à l’homme
contre les Serbes et protégé les crimes
des mafieux kosovards, des milices et
généraux fascistes croates et des
islamistes radicaux bosniaques. Elle a
fait mourir le Président yougoslave
Milosevic, malade et sans traitement
approprié, dans ses geôles de La Haye.
Aller voir les condamnations des rares
dossiers non-serbes et celles des
politiciens et officiers yougoslaves ou
serbes et comparez ! Ces magistrats
indignes ont laissé pendant des années
les mafieux de l’UCK albano-kosovare
enlever des prisonniers serbes, les
dépecer vivant et vendre leurs organes.
Del Ponte attendra d’avoir quitté le
TPIY – et cherchant sans pudeur ni
vergogne de la publicité pour son livre
de mémoires – pour dénoncer ce crime de
guerre islamiste. C’est un Suisse,
honorable celui-là, Dick Marty qui a
mené l’enquête et dévoilé le honteux
scandale dissimulé par le TPIY et ses
maîtres de l’OTAN.
Le jumeau maléfique du TPIY, le TPIR a
lui servi surtout à protéger les têtes
et les complices du génocide rwandais :
la Françafrique et l’Elysée, le roi
Baudouin Ier et la Belgique, la mafia
catholico-sectaire du Renouveau
Charismatique (auquel appartenait la
Cour belge et les dirigeants
génocidaires rwandais), l’ONU qui a
laissé faire … Des petites têtes sont
tombées certes, poudre aux yeux et
rideau de fumée pour dissimuler les
vrais coupables et les vrais
responsables.
Puis est arrivé la pseudo CPI. Digne
successeur des deux autres. Machine à
poursuivre uniquement les Africains. Et
pas n’importe lesquels mais les seuls
adversaires de Washington et de l’OTAN :
les Kadhafi, le président soudanais,
Kenyatta, le camps Gbagbo, et j’en passe
…
On notera encore que cette imposture qui
sert si bien les USA ne les concerne
pas. Il n’ont pas signé le traité. Et
pire ont voté des lois spéciales, à
compétence universelle car Washington
entend imposer illégalement et
illégitimement ses lois au monde – qui
excluent ses généraux, ses soldats et
ses mercenaires du ressort de la CPI.
Hypocrisie que cautionnent sans limite
les médias de l’OTAN !
L’Afrique doit penser sérieusement,
concrètement, à quitter la Cour pénale
internationale. Elle n’a pas sa place
dans cette machine occidentale !
Luc MICHEL
http://www.lucmichel.net/2014/06/12/alac-elac-website-le-president-gbagbo-juge-par-la-haye-il-est-temps-pour-lafrique-de-quitter-la-cpi/
(1) Nous avions
combattu ensemble au sein du « COMITE
INTERNATIONAL POUR LA DEFENSE DE
SLOBODAN MILOSEVIC » (ICDSM) – dont il
était le Conseil et moi le président -,
étroitement de 2002 à 2006, organisant
entre La Haye et Paris, la défense du
Président Milosevic détenu dans les
geôles de l’OTAN – dont le pseudo TPI
n’est qu’un appendice honteux – à La
Haye. Le combat pour Milosevic fut long
et difficile. Parce que nous devions
combattre sur tous les fronts : contre
les médias de l’OTAN, la machine du TPI,
les médiamensonges. Mais aussi contre un
ennemi intérieur, des militants
trotskistes et sionistes, à New-York et
aux Pays-Bas, infiltrés dans nos rangs
et qui sabotaient sans cesse notre
action, semant la zizanie …
Sur l’ICDSM, cfr. Les NOTES de :
Luc MICHEL, Luc MICHEL, IN MEMORIAM
JACQUES VERGES 1925-2013,
http://www.lucmichel.net/2013/08/16/luc-michel-in-memoriam-jacques-verges-1925-2013/
(2) Emission «
Paroles d’Europe » sur LCP SENAT. Une
émission présentée par Caroline de
Camaret et « destinée à mieux faire
connaître les enjeux européens et
l’impact de la construction européenne
sur la vie quotidienne des Français.
En direct le lundi 8 avril 2002, sur le
thème « FAUT-IL JUGER MILOSEVIC ? ».
Avec Luc MICHEL(ICDSM), Christian
CHARTIER, porte-parole officiel du TPI,
Maître Jacques VERGES, avocat de
Slobodan Milosevic, Patrick BAUDOIN,
président d’honneur de la Fédération
Internationale des Droits de l’Homme.
(3) Cfr. Luc
MICHEL, FOCUS/ IMPERIALISME HUMANITAIRE
: REVOILA KOUCHNER ET CARLA DEL PONTE
SUR LA SYRIE !,
sur :
http://www.syria-committees.org/luc-michel-focus-imperialisme-humanitaire-revoila-kouchner-et-carla-del-ponte-sur-la-syrie/
http://www.elac-committees.org/
https://www.facebook.com/elac.committees
https://www.facebook.com/ALAC.org
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